Le 31 janvier 2018
Itinéraire : la Cluse - col du Grand Vallon - point 1978 - point 1802 - tête des Ormans – tête de Garnesier – vallon de Garnesier - brèche de la Tour Carrée - les Archers - col de Lauteret - la Plane du Pin - la Cluse
Sommet : 2350 m
Dénivelée : 1750 m (1200-2000-1850-2150-2050-2350-1550-1800-1700-1800-1200)
Difficulté : 3.3, 800 mètres de pente régulière à 35° dans la face sud de la tête de Garnesier
Retour au ski de randonnée en ce milieu de semaine, pour profiter des excellentes conditions de ce début d’hiver 2018 et (tenter d’) assouvir la fringale de poudreuse et de paysages ! Avec une virée à la journée on choisit une randonnée proche du col du Festre dans l’extrémité méridionale du massif du Dévoluy qui permet l’une des approches routières les plus rapides pour les Alpes du Sud au départ des Bouches-du-Rhône. Le tour de Plate Contier au départ de la Cluse vers la tête de Garnesier, avec (long) retour par la brèche de la Tour Carrée , les Archers, le col de Lauteret et la Plane du Pin, constitue une boucle complète, variée et esthétique entre doux alpages et arêtes ourlées de corniches, avec des descentes magnifiques comme celle de 800 mètres sur la face sud de la tête de Garnesier, soutenue, régulière et lisse, un billard en neige de printemps parfaite ce jour à 13h. Cette descente se fait sur une pente ouverte vers le sud et les stratus qui baigneront les vallées des Alpes du Sud jusqu’en milieu d’après-midi, une ambiance donc grand large sur cette pente dominante au-dessus de la mer de nuages. On aura également le plaisir de tomber nez à truffe sur une grosse harde de chamois à la fin de la descente, plusieurs dizaines d’ongulés qui ne se laisseront évidemment pas observer longtemps dès qu’ils nous auront repérés.
La suite s’avèrera plus bucolique entre pinèdes et mélézin sur une succession de dômes arborés au-dessus de l’enfilade de vallées embrumées au sud, une ambiance un peu atypique en ski de randonnée dans les Alpes du Sud, avant une dernière descente faite en poudreuse au soleil rasant de la fin d’après-midi.
Au final près de 1800 mètres de dénivelée, 4 descentes presque exclusivement en moquette et en poudreuse et beaucoup plus de kilomètres, plus de 7 heures de ski sans pause importante, de quoi rentabiliser les 4 heures de route de la journée…