Le 19 janvier 2019
Voie « le droit de rêver », 6 longueurs, équipé, 6b max
A mon sens 5c/6a+/5b/marche/6a+/6b/5c pour la dernière longueur de sortie par l’arête de 10 heures
Retour sur la falaise des Walkyries, voisine de la jolie voie déjà parcourue 2 fois « six à nous trois ». La voie du « droit de rêver » remonte sur 2 grandes longueurs un pilier situé à l’extrémité ouest de la vire du nid d’aigle, puis rejoint par une sente de quelques centaines de mètres le versant sud-ouest de la falaise qui soutient l’arête de 10 heures, par laquelle on peut d’ailleurs sortir. Si le départ s’avère particulièrement ingrat avec une traversée exposée non protégée et non protégeable sur rocher délité pour rejoindre un premier point rouillé… la suite récompense largement les sueurs froides initiales avec de très beaux passages d’escalade. Ainsi la seconde longueur remonte un pilier compact de calcaire blanc par une escalade variée et soutenue dans le 6a, où l’on louvoie autour du fil à la recherche des passages les plus faciles… et des spits, et comporte un dernier pas de rétablissement pas anodin !
La seconde partie au-dessus du GR98 s’avère un peu plus difficile dans ces 2 premières longueurs, avec quelques pas de 6a+ dans la première puis une seconde variée et soutenue dans le 6a+/b, avec dans l’ordre dièdre, traversée et dalle. La fin sur le haut de l’arête de 10 heures, moins délicate, n’en est pas moins la plus chouette, une mini course d’arêtes sur des gendarmes typés montagne quelques centaines de mètres au-dessus de la mer face aux péninsules du Bec de Sormiou, du Cap Morgiou et de Cap Canaille.