Le 22 décembre 2019
Voie "la douloureuse", 3 longueurs, terrain d'aventures (complet jusqu'à la fin de L2), 6a+ max
A mon sens 5c/6a+/5c+
Voie "les cacochymes pervers", 3 longueurs, équipé, 6c max
6b (soutenu et athlétique)/6a+/6c
Longue journée sur les 2 faces de l'Oule, non pas pour une séance SM mais pour la combinaison de "la douloureuse" en version coinceurs et des "cacochymes pervers" en version spits. On passera du versant est de la douloureuse le matin au versant sud des cacohymes l'après-midi afin de profiter au maximum d'un soleil pas si généreux cet automne en Provence, et au minimum... du mistral de la journée !
La voie de "la douloureuse" est une voie peu parcourue, et donc parfois encombrée de végétation et en rocher fragile, mais qui offre de belles sections d'escalade comme dans la cheminée spéléo de L1 ou la fissure à Dülfer de au départ de L2. La grimpe s'y avère soutenue dans le 5c/6a, parfois délicate à protéger comme dans L1 vierge d'équipements à demeure, mieux vaut donc un leader ayant de la marge dans le 6a et expérimenté dans la pose de protections.
Après ces 3 longueurs majoritairement à protéger et parfois éprouvantes nerveusement, les 3 des "cacochymes pervers" ne seront qu'une formalité malgré leur cotation plus élevée. Comme toutes ses voisines de la falaise de l'Oule, c'est une très belle voie athlétique et gazeuse, qui se distingue particulièrement par la fissure oblique de L1 ou la dalle suspendue à gouttes d'eau de la fin de L3. A noter que le crux de la voie se trouve presque plus à la fin de L2 en traversée délicate en 6a sur rocher "oulesque" (rond et peu adhérent), loin au-dessus du point, que dans le dévers de L3 en 6c bien protégé.