Le 8 mars 2020
Voie "grande tour de la Lecque", 6 longueurs, équipé mais à compléter dans L1 et L2, 6a+ max
6a(soutenu)/6a+(soutenu et athlétique)/5c/5b+/6a/3b
Voie "El Cap" , 4 longueurs, équipé, 6b max
6a/6b+(soutenu)/6a-A0/A0
Journée de grimpe sous la Grande Candelle, avec la voie de la grande tour de la Lecque pour le socle puis « El Cap » pour sa face sud. Les nuages du début de matinée se dissiperont vite pour laisser la place au soleil et à la chaleur, loin des températures fraîches de la veille dans les Préalpes dignoises, de quoi ponctuer la marche d’approche de la dégustation en tee-shirt de nombreuses asperges !
La première voie parcourue remonte un pilier face sud du socle de la Candelle, pile au-dessus des dalles de la Lèque découvertes et longuement arpentées à mon arrivée dans la région.C’est une voie de 6 longueurs, de difficulté et de qualité de rocher variable entre les deux premières longueurs soutenues dans le 6a++ en fissures-dièdres compactes voire déversantes, une troisième longueur plus couchée mais en caillou très fragile, et les deux dernières un peu anecdotiques en rocher brisé et végétatif. Au final l’itinéraire vaut surtout pour ses 2 belles premières longueurs, une ambiance presque oulesque sur ces fissures rondes et athlétiques suspendues au-dessus de la Grande Bleue ! Les 4 longueurs suivantes permettent de rejoindre de manière logique l’étage supérieur de la Grande Candelle, la face sud et son pan de dalles blanches dont la voie « El Cap » parcourt le bord occidental.
En ce début mars le pied de la face sud est couvert de buissons de lavatère maritime et de coronille, et surtout d’asphodèles, le tout en fleurs, une belle récompense avant de remettre les chaussons dans « El Cap ». Une seconde longueur très soutenue en 6b++ y précède 2 longueurs d’artif qui franchissent un toit puis la dalle lisse sommitale. Après une heure de combat entre les 20 plaquettes de la troisième longueur, pendus dans des baudriers entre « sec » et « du mou », décision est prise de réchapper en rappels, ce qui ne fera que confirmer mon peu d’appétence pour l’artif, exercice long et ingrat à mon sens !