Un petit bilan en images de l'année nature écoulée :
Encore une année impactée par le covid, et aux voyages donc généralement relocalisés en Europe par les contraintes que je préfère qualifier de réglementaires que de sanitaires, tant mieux pour le bilan carbone et tant pis pour l’exotisme culturel et/ou naturel.
Les Alpes nous offriront un beau terrain de jeux hivernal et printanier en 2021, avec encore une saison faste pour le ski de randonnée, se déplaçant peu à peu des confins de la Provence sur le Chiran début janvier aux glaciers du Mont-Blanc fin juin
avec entre temps des virées dans le Champsaur et Briançonnais en février
puis en Oisans en mars.
Un enneigement abondant – surtout au nord des Alpes, couplé à de nombreux créneaux météorologiques favorables donneront donc de belles sessions, dont on retiendra particulièrement une journée d’anthologie dans la poudreuse vierge du Valgaudemar sur le pic de Disdier en février.
Place ensuite aux activités d’eaux vives ou non : canyonisme pour découvrir de beaux encaissements de proximité, l’Infernet à la Sainte-Victoire :
ou des classiques encore jamais parcourues, le val d’Angouire dans le Verdon :
kayak de rivière, les gorges du Gardon :
et de mer, les îles Pontines et leur incroyable géologie volcanique :
L’été à la météo instable permettra plusieurs virées dans le Verdon rendu fréquentable par la fraîcheur puis sur les dalles de la Taillante
ou le gneiss de la Tête des Toillies
des classiques méritées de la grimpe (parfois engagée) dans le Queyras, avant un voyage varié au nord de l’Espagne, de la Navarre aux Asturies, des canyons de la Sierra de Guara
aux big walls de calcaire des Picos de Europa, en passant par le désert aux allures de western des Bardenas Reales.
L’automne permettra de retourner régulièrement sur les falaises maritimes de calcaire
ou de grès, dans des classiques équipées ou du terrain d’aventures… aventureux voire scabreux, et de découvrir le brame des cerfs dans les Abruzzes
puis la Transylvanie roumaine, ses montagnes de conglomérat
volcans de boue et châteaux encore bien préservés du tourisme de masse.
Fin décembre on profitera des eaux chaudes et surtout riches de la Mer Rouge, bien loin de la pluie tombant sur les Alpes jusqu’à 3000 mètres, à la rencontre entre autres des nombreuses raies pastenagues, raies guitare et « raies moras » ([sic]) collé.e.s sur ou sous les tortues !