Le 3 avril 2022
Voie "Pepito", 3 longueurs, équipé, 6a+ max
5c/6a+ (1pas)/5c++ (soutenu, athlétique et un peu engagé)
Voie "le toboggan de la corniche", seconde partie, 3 longueurs, 6b+ max
6a/6a+/6b+(1 pas)
Retour sur la falaise de l’Oule et ses quelques voies équipées, à l’abri du mistral beaucoup moins puissant que la veille mais encore bien frais. Après « Pepita » quelques semaines plus tôt, place à «Pepito », moins long et difficile que son alter ego féminin. On trouve malgré tout durant ses 3 longueurs de l’escalade technique et surtout physique dans le style habituel des lieux : cheminées raides entre les bouffigues, fissures rondes, dièdres à oppositions dans du rocher blanc ou marron aux formes parfois baroques. Après un crux en Dulfer dans L2, c’est bien L3 qui s’avère la plus délicate à mon goût, avec sa longue envolée raide et parfois déversante à la recherche de points parfois parcimonieux.
La seconde voie du jour, la seconde partie du « toboggan de la corniche », retourne dans les valeurs sûres des calanques : du rocher blanc sculpté en gouttes d’eau, avec un crescendo de difficultés jusqu’au crux en 6b+ de L3. C’est de la grimpe variée en dalle, traversée, dièdre et fissure, très bien équipée, où l’on apprécie les quelques récentes sessions en salle qui permettent de tout enchaîner, à l’exception du pas de 6b+.
Enfin du vrai beau temps en Provence, après des semaines de flux d’est crasseux et vain (sans pluie ou presque) aux ciels dignes d’un film de collapsologie, auxquels le mistral a finalement rendu des lumières à la Cézanne !