Le 25 mars 2023
Couennes "decadanse", "tremplin" et "elle et vire"
Combinaison de "surfin'rock'" puis "les brunes ne comptent pas pour des prunes", 3 longueurs, équipé, 5c max
5b/5c/5c
"la conque", 2 longueurs, équipé, 6a max
6a/6a
Découverte ce site d’escalade parmi les plus connus mais encore jamais découvert en chaussons, la faute à la faible hauteur de la falaise impliquant la primauté des couennes sur les grandes voies et à la réputation élitiste de la paroi. Le passage au sommet et au pied des falaises – le long de l’Aiguebrun - en VTT en mai 2017 m’avait donné envie de grimper ici, chose faite près de 6 ans plus tard dans le secteur « Croisette » pour une combinaison de couennes et de (très courtes) grandes voies. Confirmation, malgré la faible ampleur, c’est superbe par le cadre (une vallée encaissée et arborée où coule le ruisseau pérenne de l’Aiguebrun, dominée par les ruines d’un fort rive gauche) et le rocher, de la molasse inconnue dans les calanques. C’est un rocher très coloré (aux nuances fauve, gris, bleu...) et graphique, où murs compacts mais percés de petits trous côtoient gros surplombs ou bombés, fissures très franches. Un rocher parfois stratifié mais souvent tout en rondeurs et en courbes, qui peut rappeler autant le grès que le conglomérat, et qui offre une belle gestuelle aux grimpeurs. Les quelques lignes parcourues ce jour– récentes et/ou rééquipées récemment – offraient un équipement excellent (voire surabondant dans les difficultés avec jusqu’à un point par mètre…), le tout avec des cotations justes, bien loin du Buoux imaginé ou plutôt cauchemardé !
Buoux, son auberge en pierres, son torrent pérenne "l'Aiguebrun" et ses belles falaises de molasse stratifiée et/ou à trous