Le 2 août 2024
Vingt ans après l’Ouzbékistan (!) et deux ans après la Georgie, retour en Asie centrale – au Kazakhstan, ou plutôt autour de la capitale historique de ce pays immense grand comme cinq fois la France. On visitera donc au départ d’Almaty les steppes voire déserts au nord des montagnes Tian Shan, des ergs aux regs bariolés du parc Altyn-Emen au canyon de conglomérat rouge de Charyn (par des températures comprises entre 35 et 39°C à l’ombre) avant de randonner sur et sous les glaciers des montagnes Trans-Ili Alatau, une région décidément pleine de contrastes !
Le Kazakhstan, indépendant depuis 1991, est resté proche de son grand voisin russe entre autres de par la présence d’une importante minorité russe arrivée durant l’époque soviétique… ou depuis le début de la guerre en Ukraine. La majorité kazakhe (dont la langue s’avère proche du Turc) musulmane et cette minorité russe de culture orthodoxe semblent cohabiter harmonieusement et même se mélanger ; mosquées et églises se côtoient dans les villes, et lorsqu’on traverse en voiture dans des lignes droites de plusieurs dizaines de kilomètres des paysages qui peuvent rappeler le far-west américain la radio parle russe, kazakh… ou même mandarin avec la frontière chinoise proche à l’est !
Almaty, capitale historique du Kazakhstan, constitue un très bon camp de base pour explorer ses environs, des steppes aux hautes montagnes glaciaires, mais présente tous les symptômes d’une ville grandie trop vite sans planification préalable : urbanisation anarchique, engorgement permanent des routes… Même si la richesse patrimoniale de la ville n’a rien de comparable aux cités historiques ouzbèkes, on peut y profiter d’une vie nocturne animée et de nombreux très bons restaurants à prix modique pour un occidental, de quoi reprendre de forces après une virée sur les glaciers visibles depuis les terrasses !