Le 14 juin 2014
Découverte de la plus sauvage des îles d’Hyeres, aux fonds sous-marins protégés de la pêche et de la chasse par un parc national créé en 1963. On passe ainsi moyennant une demi-heure de traversée en bateau, puis une demi-heure de marche au départ du débarcadère, des fonds pauvres des côtes continentales à la grande richesse et variété de la faune du sentier sous-marin de la plage de La Palud : partout des bancs de saupes, dorades, girelles et mulets devant le masque, dans une taille totalement inhabituelle, dans des milieux variés qui vont de l’herbier de Posidonie au sable en passant par les rochers, et on peut facilement y chasser (photographiquement) les couleurs fixes des girelles paon et fluctuantes des poulpes. On y perçoit bien l’importance de la réglementation de la pêche et de la chasse pour la vie sous-marine : nulle part ailleurs dans l’ouest de la Provence, pas même dans la réserve marine de Carry-le-Rouet, je n’aurai vu autant de poissons, et des poissons aussi grands !
Mais l’île ne se limite pas à ses fonds, et les sentiers de bord de mer, comme celui menant à la plage du Sud, offrent de beaux points de vue sur le littoral, escarpé à l’ouest et plus doux au nord, avec en point commun une belle forêt méditerranéenne épargnée par les incendies en toile de fond.
la côte nord de Port-Cros près de la plage de la Palud
sur le sentier sous-marin, dans l'herbier de Posidonie
saupe juvénile
girelle paon
saupe
poulpe, photo de Lucie
photo de Lucie
serran écriture (ou perche de mer), photo de Lucie
mulet, photo de Lucie
vue sur le rocher du Rascas depuis le fort de l'Estissac
papillons sur le sentier menant à la plage du Sud
un air de Caraïbes sur la plage du Sud
un air de Bretagne à la pointe de Malalongue, face à la côte nord-ouest de Port-Cros
herbier de Posidonie affleurant à l'ouest de la plage du Sud
sole en tentative de camouflage dans le sable
algues acétabulaires
l'anse de la Fausse Monnaie
au retour orage sur le massif des Maures