10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 17:23

Du 4 au 10 mars 2019

Semaine de kayak (ski en Turc) sur la Riviera Turque, près de la ville d'Antalya, plus connue comme destination estivale du tourisme de masse que comme Briançon ottoman. Le golfe d'Antalya est en fait bordé de montagnes titillant les 3000 mètres, et souvent plus alpines qu'on ne l'imagine... La Lycie reste d'ailleurs une terra incognita du ski de randonnée, bien loin des massifs plus connus en France des Aladag ou de l'Ercyies au nord-est d'Antalya.

Faute de topos et de retours, on aura donc le plaisir de plus en plus rare d'explorer à skis ces montagnes, sur la base des cartes sommaires open topo et des informations nivologiques glanées sur le Web. J'avais repéré sur le Web 2 sommets alpins et dotés de routes... ou téléphériques d'accès permettant de les sortir à la journée : le Dedegöl près d'Isparta, à la cote croissante auprès des grimpeurs pour ses aiguilles de calcaire protégées de boucliers de dalles cannelées, et le Mont Olympe Turc près d'Antalya, au nom turquisé en Tahtali, qui s'élève à près de 2400 mètres à quelques kilomètres de la mer, cas sans doute unique en Méditerranée. On alternera donc les camps de base entre Antalya et Isparta, situé à 2 heures de route au nord.

On retiendra surtout 2 splendides journées sur ces 2 sommets le 6 et le 8 mars, avec dans le versant ouest du Dedegol, pourtant déconseillé la veille par des skieurs Turcs rencontrés au Davraz, une superbe session de ski exploratoire : court portage au départ dans un village de bergers entre chèvres et veaux, montée au milieu d'une pinède, traversée entre les genévriers sous les formidables dalles cannelées qui ont fait connaître le massif des grimpeurs en Europe, découverte impromptue d'une grande arche au dessus d'un verrou glaciaire, avant en cerise sur le loukoum une sortie meringuée aux allures patagoniennes sur une brèche en V de la crête sommitale.

2 jours plus tard sur le Tahtali on sera transportés en Norvège avec la mer qui brille sous les spatules et les forêts d'éperons, les pins remplaçant ici les bouleaux arctiques... Après une montée en téléphérique, récemment construit pour offrir le panorama sommital aux touristes, et dont la gare d'arrivée dénature certes le sommet, on plonge à skis vers la Grande Bleue, sur une neige et un cadre de cinéma, sans avoir à se précipiter à la sortie de la benne pour être les premiers à tracer ! Au contraire, sous les regards étonnés des employés et des Asiatiques en voyage organisé, on prend tout son temps à repérer les plus belles lignes pour des descentes parfaites... avant de remonter en peaux vu l'altitude basse de la gare de départ du téléphérique. On n'y verra aucune trace, comme ailleurs à l'exception des randonnées au départ des stations de Saklikent et Davraz.

Niveau nivologie ([sic]), l'enneigement était bon, tant en quantité qu'en qualité, avec de la neige continue skiable à partir de 1500 m au nord et 2000 au sud, et de la poudreuse au nord au-dessus de 2000, transformée partout ailleurs. Nuits dégagées et donc excellent regel nocturne à toutes altitudes, sauf sous couvert forestier, et manteau stable partout et à toute heure, à l'exception des versants est du Dedegol le 7, où le moindre écart du fil de l'arête sommitale est puni de woufs et de fissures ! 
La neige transformée reste bonne à skier tout l'après midi en versant ouest, de quoi prévoir des horaires de départ acceptables pour des lève-pas-trop-tôt... A noter les grosses épaisseurs de neige dès 2000 m, on s'est amusés à mesurer l'épaisseur sur le Tahtali en versant ouest à 2050 m : la sonde n'y a pas suffi ! Au final et après pelletage environ 3m20 à cette altitude, à moins de 10 km à vol d'oiseau de la mer... Le climat local est d'ailleurs l'un des plus pluvieux de Méditerranée, les eaux chaudes du golfe d'Antalya (30 degrés à la fin de l'été, 17 degrés à la fin de l'hiver ) jointes à l'air froid de l'Anatolie génèrent de nombreuses et puissantes perturbations hivernales... 

Niveau météo, le temps perturbé au début du séjour le 4 s'est amélioré progressivement jusqu'au grand bô a partir du 7 (bleu le matin puis passages nuageux accrochant les sommets le 5 et 6.) Peu de vent, mis à part un vent de nord modéré mais glacial le 7, et températures en hausse durant la semaine, isotherme 0 passant de 2000 à 3000.


Enfin, dans un pays déjà bon marché à l'origine, l'effondrement récent de la livre Turque à cause de la guéguerre entre les régimes Erdogan et Trump a rendu le coût de la vie encore plus modique pour les détenteurs de devises étrangères, et, sans être Auvergnat ou surendetté, on apprécie de payer le prix d'un petit-déjeuner la suite d'un palace 5* aux normes françaises ! Au final, encore une belle découverte que ces montagnes lyciennes pour mon cinquième voyage à skis en Turquie. On ne trouve pas ici l'ampleur des vallons des Aladag ou la sauvagerie des canyons du Munzur, mais des sommets isolés parfois majeurs. Quel petit coin de paradis pour la mer, la grimpe, le canyon... et le ski de randonnée que la région d'Antalya !

J1 : comme prévu ciel bouché, comme pas prévu la route d'accès traverse à gué, demi-tour et on finit la journée dans le spa de l'hôtel et non pas au fond du torrent !

 

J2 : sommet du Davraz au départ de la station éponyme. Belle ambiance à la montée dans les rochers plâtrés, mais le brouillard du nuage de fohn nous rattrape à 13h, et on finit la journée sur les pistes de la station...

Sommet  : 2650 m

Dénivelée : 700 m

Difficulté : 3.1

 

J3 : crête sommitale du Dedegol par le versant ouest au départ du village d'Eldere. Une journée qui laissera pas mal d'images dans la mémoire des skieurs de rando, exploration, découvertes et grosse ambiance ! Le couloir skié au-dessus de la grande arche naturelle sera baptisé "couloir de l'arche perdue" en référence à la grande voie voisine du "monde perdu " !

Sommet : 2850 m

Dénivelée : 1550 m

Difficulté : 4.2


J4 : sommet du Dedegol par son versant nord. C'est évidemment moins grandiose que la veille, mais la vue du sommet sur les hauts plateaux anatoliens et le grand lac de Beysehir vaut son pesant de pistaches !

Sommet : 2950 m

Dénivelée : 1500 m (1850-1700-2950-2900-2950-2900-2950-1700-1850)

Difficulté : 3.3


J5 : Tahtali, descentes (et remontées !) des versants nord est sur 700 m et Sud-Ouest sur 300 mètres. Du grand ski dans un grand cadre, c'est méconnu mais absolument majeur, rien de moins à attendre d'un mont Olympe !

Sommet : 2350 m

Dénivelée : 1000 m (2350-1650-2350-2050-2350)

Difficulté : 3.3


J6 :  Tunc Dagi, couloir nord central. Comme la veille, neiges de rêve, poudreuse et moquette de fin d'après-midi, dans un beau couloir encaissé au-dessus de la mer, qui plus est relativement facile et rapide d'accès !

Sommet : 2650 m

Dénivelée : 1100 m (1850-1750-2650-1950-2050-1750-1850)

Difficulté : 4.2

une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée
une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée

une sélection de photos du kayak sur la Méditerranée

J1 : les risques de la route Turque, les passages de torrents à gué et les voitures de policiers sur pilotis !
J1 : les risques de la route Turque, les passages de torrents à gué et les voitures de policiers sur pilotis !

J1 : les risques de la route Turque, les passages de torrents à gué et les voitures de policiers sur pilotis !

J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta
J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta

J2 : sur les pentes du Davraz Tepe au-dessus d'Isparta

J2 : à la descente du Davraz, devant les meringues dans le jour blanc

J2 : à la descente du Davraz, devant les meringues dans le jour blanc

J3 : le massif du Dedegöl vu de la route avant Aksu

J3 : le massif du Dedegöl vu de la route avant Aksu

J3 : à la montée dans la pinède, des pins aux allures de laricios corses
J3 : à la montée dans la pinède, des pins aux allures de laricios corses
J3 : à la montée dans la pinède, des pins aux allures de laricios corses

J3 : à la montée dans la pinède, des pins aux allures de laricios corses

J3 : à la montée sous les grandes faces (équipées pour la grimpe) de dalles cannelées
J3 : à la montée sous les grandes faces (équipées pour la grimpe) de dalles cannelées
J3 : à la montée sous les grandes faces (équipées pour la grimpe) de dalles cannelées

J3 : à la montée sous les grandes faces (équipées pour la grimpe) de dalles cannelées

J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche
J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche
J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche
J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche
J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche
J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche

J3 : à la montée dans le haut de la combe ouest, vers la grande arche

J3 : à la montée, dans le couloir de l'arche perdue
J3 : à la montée, dans le couloir de l'arche perdue
J3 : à la montée, dans le couloir de l'arche perdue
J3 : à la montée, dans le couloir de l'arche perdue

J3 : à la montée, dans le couloir de l'arche perdue

J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée
J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée

J3 : à la descente du couloir de l'arche perdue, ambiance patagonienne sous la brèche en V plâtrée

J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski
J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski
J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski
J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski
J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski

J3 : à la descente,de l'arche au village de bergers d'Eldere,, en passant par une pinède taillée pour le ski

J4 : le lac d'Egirdir et le Borlu Dagi

J4 : le lac d'Egirdir et le Borlu Dagi

J4 : dans le versant nord du Dedegöl, au départ du col situé près de Yakaköy
J4 : dans le versant nord du Dedegöl, au départ du col situé près de Yakaköy
J4 : dans le versant nord du Dedegöl, au départ du col situé près de Yakaköy

J4 : dans le versant nord du Dedegöl, au départ du col situé près de Yakaköy

J4 : sur la plateau sommital du Dedegöl, vues sur le grand lac de Beysehir à l'est et les sommets occidentaux du massif
J4 : sur la plateau sommital du Dedegöl, vues sur le grand lac de Beysehir à l'est et les sommets occidentaux du massif
J4 : sur la plateau sommital du Dedegöl, vues sur le grand lac de Beysehir à l'est et les sommets occidentaux du massif
J4 : sur la plateau sommital du Dedegöl, vues sur le grand lac de Beysehir à l'est et les sommets occidentaux du massif

J4 : sur la plateau sommital du Dedegöl, vues sur le grand lac de Beysehir à l'est et les sommets occidentaux du massif

J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...
J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...
J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...
J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...
J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...

J4 : à la descente, poudreuse tassée (parfois un peu soufflée) comme toute la semaine en versant nord...

J4 : premiers crocus sous les pins
J4 : premiers crocus sous les pins

J4 : premiers crocus sous les pins

J5 : dans la montée en téléphérique et au sommet du Tahtali, vues la mer et le doux relief karstique du versant sud-ouest
J5 : dans la montée en téléphérique et au sommet du Tahtali, vues la mer et le doux relief karstique du versant sud-ouest
J5 : dans la montée en téléphérique et au sommet du Tahtali, vues la mer et le doux relief karstique du versant sud-ouest

J5 : dans la montée en téléphérique et au sommet du Tahtali, vues la mer et le doux relief karstique du versant sud-ouest

J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE
J5 : dans la première descente versant NE

J5 : dans la première descente versant NE

J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin
J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin
J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin
J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin
J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin
J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin

J5 : dans la remontée du versant NE, passage en glace sur la fin

J5 : dans la seconde descente, versant SO
J5 : dans la seconde descente, versant SO
J5 : dans la seconde descente, versant SO
J5 : dans la seconde descente, versant SO
J5 : dans la seconde descente, versant SO

J5 : dans la seconde descente, versant SO

J5 : sondage, puis pelletage suivi de sondage dans un replat versant ouest à la cote 2050 m : 3m20 d'épaisseur !

J5 : sondage, puis pelletage suivi de sondage dans un replat versant ouest à la cote 2050 m : 3m20 d'épaisseur !

J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos
J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos
J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos
J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos
J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos
J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos

J5 : à la remontée du versant SO, devant la péninsule d'Olympos

J6 : au départ du Tunc Dagi dans la station de ski de Saklikent, l'itinéraire du jour

J6 : au départ du Tunc Dagi dans la station de ski de Saklikent, l'itinéraire du jour

J6 : à la montée, devant le calcaire blanc aux allures de marbre, puis la face nord et enfin le Tahtali skié la veille
J6 : à la montée, devant le calcaire blanc aux allures de marbre, puis la face nord et enfin le Tahtali skié la veille
J6 : à la montée, devant le calcaire blanc aux allures de marbre, puis la face nord et enfin le Tahtali skié la veille

J6 : à la montée, devant le calcaire blanc aux allures de marbre, puis la face nord et enfin le Tahtali skié la veille

J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !
J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !

J6 : à la descente, poudreuse tassée 2500 m au-dessus de la mer !

J6 : au village de bergers de Karçukuru, déserté l'hiver

J6 : au village de bergers de Karçukuru, déserté l'hiver

J6 : moquette de 15h jusqu'à la voiture !
J6 : moquette de 15h jusqu'à la voiture !
J6 : moquette de 15h jusqu'à la voiture !

J6 : moquette de 15h jusqu'à la voiture !

26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 21:45

grande traversée de l'Escu

5 longueurs, équipé, 6c max

rappel/marche/6c/6b/5c/6b/5a

Séance d’escalade à l’Escu, ou plutôt au-dessus de la calanque de l’Escu devrais-je dire, puisque la grande traversée de l’Escu déroule ses longueurs au-dessus de la baume caractéristique de la calanque de l’Escu. Grosse ambiance donc dans cette voie d’escalade atypique (moins pour les calanques) qui suit une vire presque horizontale perchée une trentaine de mètres en surplomb au-dessus de la mer puis de la calanque, plus ou moins large, sur un rocher chipseux et fragile. On grimpe les fesses dans le vide et les bras contractés sur des aplats chipseux, des tablettes à la solidité aléatoire… ou donc des scellements heureusement rapprochés, la combinaison de la difficulté intrinsèque de la voie, du dévers et du gaz assez prenants malgré la faible hauteur et du rocher sale n’incitant guère à grimper… proprement ! Quoi qu’il en soit, et même donc si la grimpe s’est avérée artificielle dans les passages les plus durs (surtout L1 en 6c), ce parcours offre une ambiance réellement exceptionnelle, une vire à ramping ou plein gaz façon traversée sans retour infiniment plus longue ! A réserver par contre pour ceux qui veulent enchaîner aux gros bras et au grosses c… euh au gros mental !

dans l'approche

dans l'approche

au départ la vire est large et facile...

au départ la vire est large et facile...

... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !
... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !
... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !
... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !

... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !

dans L2, ramping dans le pas difficile
dans L2, ramping dans le pas difficile
dans L2, ramping dans le pas difficile
dans L2, ramping dans le pas difficile

dans L2, ramping dans le pas difficile

dans L3
dans L3
dans L3

dans L3

crépuscule sur l'île Plane et la péninsule de Sormiou
crépuscule sur l'île Plane et la péninsule de Sormiou

crépuscule sur l'île Plane et la péninsule de Sormiou

24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:52

Le 24 février 2019

Col de Prentiq au départ des Préaux par le col de l’Esparcelet

Sommet : 2500 m

Dénivelée : 1250 m

Difficulté : 3.1

Demi-journée de ski de randonnée au-dessus de Saint-Firmin, sur les pentes du Grun de Saint-Maurice, l’un des sommets intimidants qui dominent l’entrée de la vallée du Valgaudemar de près de 2000 mètres. Une combe ouest invisible depuis la vallée permet en fait d’accéder au col de Prentiq et aux pentes sommitales suspendues, auxquelles on renonçera finalement ce jour vu l’horaire tardif et leur exposition. Quoi qu’il en soit ce sera une belle découverte que cette combe sauvage sans personne ce jour, juste une petite poignée de traces après de 2 semaines de grand bô, et un choix cornélien entre moquette de 13h sur les contrepentes sud et poudreuse sur les contrepentes nord, avant un court passage technique en forêt dense, malheureusement plus typée Alpes du Nord que mélézin du Queyras ! 

en haut de la forêt

en haut de la forêt

jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest

jeux d'ombres dans la combe ouest

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids

à la descente, encore en poudreuse en versants froids

24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:45

Le 23 février 2019

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 500 m

Difficulté : 1.3

Même si le coeur est lourd ce jour, soleil impérial et chaleur printanière sur la montagne de Céüse, dont le point culminant à 2000 m sera atteint au départ de la station de ski, fermée depuis cet hiver. On remonte le grand pan incliné du versant nord jusqu’au sommet… des marseillais, puis rejoint facilement le sommet entre téléskis abandonnés et les quelques pins qui parsèment la montagne. Le sommet offre une vue panoramique à 360° sur une grande partie des Alpes du Sud, et, contre toute attente à plus de 15h, une descente certes courte mais sur de la neige de printemps encore à point ! Voilà un sommet aperçu des dizaines de fois sur la route des Ecrins, enfin gravi, restera à y retourner pour y grimper sur un calcaire semble-t-il exceptionnel !

sous le sommet des Marseillais
sous le sommet des Marseillais

sous le sommet des Marseillais

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest
au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

crépuscule depuis la station de Laye
crépuscule depuis la station de Laye

crépuscule depuis la station de Laye

23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 17:20

FX

Je ne peux pas ne pas témoigner mon émotion sur ce blog qui (cherche à) évite(r) l’exhibitionnisme narcissique et vise à l’anonymat, une exception donc pour FX, dont j’ai appris la disparition samedi.

Aujourd'hui la montagne était ensoleillée et accueillante dans les Alpes, vendredi  elle a été meurtrière en Arménie. François-Xavier, nous étions arrivés presque simultanément dans la région et un nouveau boulot il y a plus de 10 ans, et avions rapidement sympathisé. Je t’avais initié au ski de randonnée et à la pente raide, notamment lors d’une mémorable sortie au Glacier Blanc et… dans la face nord de la calotte des Agneaux en mai 2009, et je crois que cela était devenu ton sport préféré. On était partis ensemble au Pérou à l’été 2010, à la découverte des ruines incas et à l’assaut de la Cordillère Blanche ; on avait notamment gravi l’Alpamayo  « la plus belle montagne du monde » lors d’une magnifique semaine de trek et d’alpinisme au départ de Huaraz. Tu avais vite progressé puis t’étais plus tourné vers l’encadrement, professionnel avec l’AMM et bénévole dans les clubs de montagne dont tu étais l’un des piliers, et la compétition, toujours animé par ta passion de la montagne, ton enthousiasme, et ta générosité dans le partage et la transmission. Je suis plus attiré par la découverte et l’exploration, et on avait donc ensuite peu pratiqué la montagne ensemble. Je me rappelle toutefois tes gâteaux au chocolat dont on t’avait extorqué la recette, ou plus sérieusement une session trail commune en juin dernier, un retour de boulot en courant où j’étais arrivé chez moi à bout de forces et de souffle après 2 heures d’efforts, alors que tu repartais chez toi tout fringant pour quelques kilomètres de plus !
Ces mots semblent toujours vains après, mais tu vas laisser un vrai vide ici sur la côte bleue et dans les Alpes. Nombreux sont celles et ceux qui garderont toujours en eux ton sourire, ta joie de vivre communicative et ce qu’on peut qualifier ton dévouement aux autres, avec cette droiture morale et cette générosité désintéressée qui te caractérisaient.

FX
FX
FX
FX
FX
FX
FX
17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:49

Le 17 février 2019

Rochers du Parquet, depuis la Richardière en aller-retour par le couloir du pin

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 1000 m

Difficulté : 4.2, environ 200 mètres de couloir avec un passage raide et étroit à plus de 45°

Après quelques jours de ski en Sicile puis entre autres une virée/bambée de 2 jours dans Belledonne (incroyable la foule pour des sudistes !), on délaisse le basalte et le gneiss pour ce que nous préférons en habitués de l'Ubaye ou des calanques : le ski dans les couloirs de calcaire ! 
Après avoir trouvé le restaurant qui sied à nos estomacs puis l'hébergement, reste à choisir une course qui remplisse le cahier des charges ([sic]): itinéraire court, exposé au soleil levant et proche de l'hébergement. Le couloir du pin aux rochers du Parquet remplira plus que son rôle : un beau corridor encaissé entre calcaire stratifié... et pins, sous les vautours fauves et chamois qui peuplent ces falaises, et face au monolithe du Mont Aiguille. Malgré un trop tardif départ à 8h , on profitera de cette superbe ambiance et d'un ski globalement bon en neige transformée qui clôturera une très belle semaine exotique... dans les Alpes du Nord, serties par des conditions presqu'idéales cette semaine !

les rochers aux premiers rayons

les rochers aux premiers rayons

sur la piste d'accès, devant la Devil's Tower du Vercors

sur la piste d'accès, devant la Devil's Tower du Vercors

devant l'objectif et entre les hêtres
devant l'objectif et entre les hêtres

devant l'objectif et entre les hêtres

fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille
fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille

fin de l'approche, sous les vautours fauves et face au Mont Aiguille

dans le couloir tournant
dans le couloir tournant
dans le couloir tournant
dans le couloir tournant

dans le couloir tournant

arrivée au sommet, vue sur les corniches sommitales et les hauts-plateaux du Vercors

arrivée au sommet, vue sur les corniches sommitales et les hauts-plateaux du Vercors

à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir
à la descente du couloir

à la descente du couloir

en moquette sous le couloir
en moquette sous le couloir

en moquette sous le couloir

dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude
dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude

dans la forêt, encore bien skiable malgré sa basse altitude

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:45

Le 16 février 2019

Pinte de Comberousse depuis, en aller -retour depuis la vallée du Haut Bréda, retour par le passage Odru

Sommet : 2850 m

Dénivelée : 2150 m (1000-2850-2100-2400-1000)

Difficulté : 3.1

Après la longue randonnée de la veille, on retourne dans le vallon adjaçent de la Grande Valloire, où là encore une approche en forêt donne accès à de hautes combes suspendues sous les sommets de gneiss. Une montée raide et rapide, à plus de 700 m/h sous le Lac Blanc, nous montre des cohortes de skieurs dans les couloirs ouest du pic de la Grande Valloire, et on bifurque donc vers le nord en direction de la Pointe de Comberousse, qu’on atteint sur son antécime ouest à travers de belles formations de gneiss stratifié. Comme on en a pris l’habitude, la descente se fera au choix en moquette ou en poudre (tassée), si bien qu’au retour au Lac Blanc on décidera de remonter vers le passage Odru et ses belles pentes nord… en poudreuse pour changer ! Là encore ce sont 500 mètres de neige froide et vierge qui nous attendent, avant une forêt plus raide et délicate que la veille mais encore bien skiable à condition de bien maîtriser les virages sautés entre troncs et souches ! Une journée de plus de grand ski sur près de 2200 m de dénivelée ;  les 1000 mètres du lendemain ne seront plus qu’un échauffement !

ombres et formes vers le Lac Blanc
ombres et formes vers le Lac Blanc

ombres et formes vers le Lac Blanc

dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire
dans la combe de la Grande Valloire

dans la combe de la Grande Valloire

vue du sommet vers le Mont Blanc

vue du sommet vers le Mont Blanc

 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire
 à la descente de la combe de la Grande Valloire

à la descente de la combe de la Grande Valloire

à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse
à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse

à la descente du passage Odru, globalement en poudreuse

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:34

Le 15 février 2019

Rocher Blanc par la Combe Madame, retour par le col des Badons

Sommet : 2950 m

Dénivelée : 2050 m (1050-2950-2600-2750-1050)

Difficulté : 4.1 pour la descente du versant nord-ouest du col des Badons

Première véritable journée de ski de randonnée dans Belledonne, pour une course longue mais classique : le Rocher Blanc par la Combe Madame au départ de la Martinette. Un long parcours en forêt puis dans un vallon encaissée et des combes suspendues amène au sommet du Rocher Blanc avec sa vue panoramique sur la Meije ou le Mont-Blanc. Nos velléités de boucler à vue ne se concrétiseront pas dans la face nord-ouest du Rocher Blanc, en neige durcie par le vent et exposée au-dessus de barres, mais dans le versant nord-ouest du col des Badons, qui nous donnera accès à plus de 1200 mètres de pente en poudreuse tassée,  dont la moitié en neige vierge ! Une très belle descente donc, qui s’achèvera dans une forêt très enneigée et bien skiante sur le chemin de montée, et clôturera une journée de plus de 2000 mètres de montée dans un massif aux forts dénivelées (départs bas et sommets titillant les 3000 mètres)… et à forte fréquentation, y compris en semaine hors vacances scolaires (locales). Même s’il est vrai que les conditions du jour frisaient la perfection, beau temps doux, faible risque d’avalanches, neige souvent poudreuse au nord et transformée au sud, il ne doit pas être facile de faire sa trace dans ce massif proche des métropoles iséroises et savoyardes !

dans le bas de la Combe Madame, encore une bonne épaisseur de neige

dans le bas de la Combe Madame, encore une bonne épaisseur de neige

dans le haut de la Combe Madame
dans le haut de la Combe Madame

dans le haut de la Combe Madame

vue du sommet vers les Aiguilles de l'Argentière

vue du sommet vers les Aiguilles de l'Argentière

poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc
poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc

poudreuse sous le soleil vers le col du Rocher Blanc

dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons
dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons

dans les 1000 mètres de poudreuse de la combe nord-ouest du col des Badons

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:31

Le 14 février 2019

Le matin, couloir est du Pas de l'Etoupe vers les tours du Playnet

Sommet : 1950 m

Dénivelée : 900 m

Difficulté : 4.2 avec l'arrêt sous la corniche sommitale, déversante et fissurée...

En fin d'après-midi, le grand Rocher depuis le foyer de ski de fond du Barioz

Sommet : 1850 m

Dénivelée : 450 m

Difficulté : 2.1

Après le couloir du Dévoluy la veille, on remonte vers le nord en direction de massifs qui nous sont encore inconnus en ski de randonnée : le Vercors et Belledonne, bien servis par le flux de nord-ouest de fin janvier et début février et encore bien enneigés y compris en adrets et à basse altitude. On skiera donc le couloir est du Pas de l’Etoupe le matin et le Grand Rocher en fin d’après-midi, de quoi profiter des lumières de l’aurore sur la barrière orientale de falaises du Vercors et du crépuscule sur les versants ouest de Belledonne.
Le couloir est du Pas de l’Etoupe s’atteint rapidement par une forêt relativement skiante puis de grandes pentes depuis le départ de Bourgmenu près de Saint-Andéol, tant mieux vu l’orientation au soleil levant du couloir et la chaleur printanière de la journée. On profitera quand même à la montée de l’aube qui embrase les falaises, avant de remonter ce couloir court mais raide. La sortie mal enneigée sous une grosse corniche surplombante et fissurée nous conduira à stopper sous cette dernière et à chausser en pleine pente, avant une descente en neige transformée puis en poudreuse là où le soleil n’a pas donné, de bonnes neiges d’hiver ou de printemps qui constitueront donc le leitmotiv de la semaine ! 
Rentrés avant le déjeuner, on remettra le couvert… euh les skis en fin d’après-midi près de notre camp de base des jours à venir à Allevard, sur le Grand Rocher au-dessus du foyer de ski de fond du Barioz. Une randonnée facile, courte et ultra-fréquentée, mais qui nous permettra de repérer les courses des journées suivantes dans Belledonne et de skier au soleil couchant sur une neige rosie par les derniers rayons !

le Rocher du Playnet au soleil levant

le Rocher du Playnet au soleil levant

lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est
lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est

lumières douces du matin dans la hêtraie puis sous le couloir est

belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe
belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe

belle ambiance rocheuse dans le couloir est du Pas de l'Etoupe

à la descente, en neige transformée face au Dévoluy
à la descente, en neige transformée face au Dévoluy
à la descente, en neige transformée face au Dévoluy

à la descente, en neige transformée face au Dévoluy

en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir
en moquette puis poudreuse sous le couloir

en moquette puis poudreuse sous le couloir

vers le Grand Rocher, à la sortie de la forêt

vers le Grand Rocher, à la sortie de la forêt

ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente
ski crépusculaire à la descente

ski crépusculaire à la descente

17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:28

Le 13 février 2019

Couloir rectiligne dans le Dévoluy

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 1000 m

Difficulté : 4.3, environ 250 m à 40° de moyenne avec passages plus raides et étroits

De retour de l’Etna en éruption et de ses grandes pentes de basalte battues par les vents, on commence ces 5 journées de ski de randonnée dans les Alpes par un couloir encaissé du Dévoluy, bien à l’abri des vents du nord siciliens ! Repéré partiellement il y a 5 ans c’est en fait un superbe itinéraire dans une géologie  non moins magnifique : une approche dans les épicéas amène à l’entrée du couloir sous une forêt d’aiguilles de calcaire, et on remonte alors un couloir rectiligne dont les parois déversantes se resserrent jusqu’à presque se fermer à mi-hauteur. Le couloir s’élargit alors entre une lame de calcaire lisse et blanc à droite et une haute paroi à gauche, avec des jeux de lumière qui rappellent ceux des canyons, une ambiance splendide qui se prolonge à la sortie du couloir sur une selle neigeuse suspendue en face ouest, face au Vercors et au-dessus d’un impressionnant gendarme de calcaire. 
La descente dans une neige vierge souvent poudreuse sera à la hauteur du cadre, dans un couloir qui bien qu’inconnu des topos et ne débouchant pas sur un col ou un sommet, figure donc sans doute parmi les plus beaux du Dévoluy voire des Alpes du Sud. Une petite pépite secrète du Dévoluy, exceptionnelle par l’esthétisme du parcours (à envisager par temps frais et peu après une chute de neige vu les risques de chutes de pierres), qui vaut bien certains classiques des chourums, la foule en moins ! 

approche sous les aiguilles
approche sous les aiguilles

approche sous les aiguilles

dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir
dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir

dans la forêt d'aiguilles du bas du couloir

encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir
encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir

encaissement et jeux de lumières dans la partie basse du couloir

entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute
entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute

entre lames de calcaires et gendarmes, dans la partie haute

descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir
descente dans le couloir

descente dans le couloir

sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...
sous le couloir, toujours en poudreuse...

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