12 février 2019
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Du 9 au 12 février 2019
Virée impromptue en Sicile, pour du ski de randonnée maritime et volcanique sur les flancs de l'Etna, à la faveur d'un bon créneau météo quelques jours après une grosse chute de neige, ... et malgré une éruption en cours ! On profitera au final d'une belle météo et d'assez bonnes conditions de ski, dans un cadre rarement dépaysant à 2 heures d'avion : du ski au-dessus de la Méditerranée et de son chapelet d'îles volcaniques, sous le panache de scories qui s'échappe des cratères sommitaux, et sur des coulées de lave où le basalte figé vient parfois percer le manteau neigeux de ses formes torturées.
Niveau neige, ici plus qu'ailleurs, c'est le vent, omniprésent sur ce haut volcan isolé planté dans la Méditerranée, qui nous imposera le choix des itinéraires. Les versants sous le vent, de l'est au sud, ont une neige couverte des scories venues des cratères sommitaux, pas de plaque à vent donc mais une neige grise à noire... (pas) propre(ment) inskiable ! On doit donc partir du versant nord près de la station de ski de Piano Provenzano, sur de la neige... blanche...mais dans le vent, autant dire que la vue du panache de cendres et des îles éoliennes ne suffira pas à nous réchauffer et que les pauses seront courtes...
Quoi qu'il en soit, les panoramas sur la mer derrière les cratères secondaires qui parsèment les flancs de l'Etna, l'éruption au sommet du cratère nord-est aux allures de chaudière à gaz ou la descente face aux îles éoliennes feront vite oublier le windchill factor.
Avec la météo qui se gâte le troisième jour, on ira se réfugier du Blizzard qui balaie les crêtes dans la forêt, avec là encore du ski bien exotique dans la pinède de laricios trouée des coulées de lave, de quoi alterner petites courbes entre les troncs et grandes courbes dans les lits des rivières de magma...
J1 : antécime est de l'Etna depuis le refuge Citelli et par le Pizzi Deneri, descente par le versant sud-est
Sommet : 3150 m
Dénivelée : 1750 m (1700-2850-2800-3150-2150-2400-1700)
Difficulté : 3.3
J2 : sommet du cratère nord-est en aller-retour depuis Piano Provenzana
Sommet : 3350 m
Dénivelée : 1600 m (1750-3350-1750)
Difficulté : 3.1
J3 : Monte Pizillo, en alller-retour depuis Piano Provenzana (tentative vers la Grotta Del Gelo), puis aller-retour jusqu'à 1500 m
Sommet : 2400 m
Dénivelée : 900 m (1750-2400-1500-1750)
Difficulté : 2.1
sur la route d'accès, vue sur les coulées de lave et la mer
J1 : cônes secondaires, neige cendrée et mer de nuages vers le Pizzi Deneri
J1 : neige cendrée à l'arrivée sur la selle 3150 à l'ouest du cratère nord-est
J1 : à la descente, vers la Valle Del Bove
J1 : entre panache de cendres et mer de nuages, sur le versant nord-est du Pizzi Deneri
J2 : au départ à Piano Provenzana, entre panache de cendres et pins laricios
J2 : zoom sur un pin Laricio
J2 : entre cratères, fumants ou non, et mer
J2 : plateau vers 2800 m, à l'ouest du Pizzi Deneri
J2 : sur la neige cendrée à 3100 m, au fond les îles Eoliennes
J2 : à 3300 m sur le cratère nord-est, grosse ambiance avec panache de fumées qui sort d'un cratère de 200 mètres de diamètre, entourés par la Méditerranée !
J2 : à la descente, devant la Calabre vers l'est et les îles Eoliennes vers le nord
J2 : sous le Pizzi Deneri, toujours des cratères, la mer, des îles... et le vent !
J3 : ski sur les coulées de lave et la pinède, brûlée près des premières
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ski de rando en Italie
3 février 2019
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Le 3 février 2019
Voie « le toboggan de la corniche», L2 et L3, 2 longueurs, équipé, 5c+ max
5c/5c+
Puis traversée des écureuils jusqu’à la voie suivante :
Voie « le pilier du Styx », 4 longueurs, équipé, 6b+ max
5c+/AO ou 6c (?)/6a+/6a à mon sens
Retour par les « petites escalades »… en désescalade
Journée variée vers les falaises de l’Oule, entre grandes voies et randonnées du vertige, avec en dénominateur commun du calcaire blanc ciselé au-dessus de l’eau. Avec la fermeture de la route du col de la Gardiole l’approche se fera depuis la presqu’île de Cassis puis le Trou du Serpent, de quoi échapper en partie dans l’abri des pinèdes au fort mistral qui balaie les calanques. Ce sera mon troisième parcours du bas de la voie du toboggan de la corniche, mais sans doute pas le dernier car on ne se lasse pas facilement de ces grandes dalles de calcaire blanc ciselé perchées au-dessus du golfe de l’Oule, avec par mer agitée comme ce jour, de superbes points de vue sur les tourbillons qui colorent la Méditerranée sous les chaussons.
On rejoindra ensuite sous un ciel voilé et donc des températures bien froides (qui nous feront renoncer au projet initial plus technique) le bas de la voie du « pilier du Styx », 4 longueurs récemment (bien) équipées qui remontent un pilier au rocher de qualité… croissant avec l’altitude. On commence par marcher sur des oeu… euh grimper sur un rocher beau et coloré, décoré de filons de quartz et d’aragonite, mais aussi fracturé et fragile, avec un crux en L2 qui passera d’ailleurs grâce aux prises les plus solides, les dégaines accrochées aux spits ! La suite par contre se fera sur une excellent calcaire compact, découpé comme rarement en L3, au point qu’y serrer les prises s’avère douloureux. On a donc guère envie de tomber sur cette râpe à grimpeurs couverte de mini-rasoirs de calcaire, et on profite donc avec plaisir mais vigilance de cette très belle longueur dalleuse sur un éperon suspendu, avant une dernière longueur encore belle et intéressante en fissure malcommode. Le retour en corde tendue par les arêtes situées sous l’abri Azemas puis les petites escalades près du Trou du Canon complèteront cette longue journée, finalement passée autant en baskets qu’en chaussons !
dans les rappels, vue vers une cordée dans le piton masqué
dans L2 du toboggan de la corniche, vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !
dans L3 du toboggan de la corniche
la cordée dans le toit du piton masqué
dans L1 du pilier du Styx
dans L2 du pilier du Styx, vues vers l'architecture à la Gaudi de la falaise de l’Oule
sur le rocher abrasif de L3 du pilier du Styx
dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx
au retour, vue vers Castelvieil, un de mes coings préférés des calanques, en escalade, kayak de mer et plongée apnée !
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Escalade en Provence
27 janvier 2019
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19:28
Le 27 janvier 2019
Voie « Tora Bora», 3 longueurs, équipé, 6b+ max
6b/6b (1 pas bloc)/6b+, puis
Voie « la vie au grand air », 4 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 5c/6b+/6c/6a
Au menu du jour deux grandes voies, petites mais costaudes, avec un crescendo de difficultés jusqu'à un niveau bien ambitieux pour un grimpeur des dimanches... sans poudreuse !
Tora Bora offre 2 belles longueurs, la première pour ses 40 mètres de 6b soutenu avec un registre presque complet de styles : dalle, fissure à Dülfer, dièdre, petit dévers... de quoi s'échauffer pour la splendide troisième longueur, sur un rocher qui confine à l'exceptionnel dans le mur blanc et lisse final, suspendu sur son éperon au-dessus des bandes de Forbes du glacier de Marseilleveyre devant le Riou.
Après une descente en 2 rappels on s’oriente vers « la vie au grand air », qui vaut surtout pour sa troisième longueur sur un gendarme de calcaire plein gaz, de la grimpe aussi fine qu'athlétique... "au grand air", et même plein vent pour la suite ! C’est sans doute la plus belle des 3 voies déjà parcourues dans le secteur nouvellement équipé du cirque de la Galinette, même si très imparfaitement protégée du mistral…
au départ, lumières et trains d'ondes devant le Riou
dans L1 de "Tora Bora", variée et soutenue
après le pas de bloc de L2
sur l'éperon de L3, à la grimpe aussi belle que le rocher
descente en 2 rappels dans la voie
la voie suivante : "la vie au grand air"
vue depuis le relais sommital de L4
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Escalade en Provence
26 janvier 2019
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Le 26 janvier 2019
Faute de ski de randonnée, à cause de ce flux de nord-ouest récurrent depuis fin décembre, synonyme de sécheresse et de vents du nord forts dans les Alpes du Sud, et donc de conditions de neige très médiocres, on se rabat sur un autre sport de glisse plus adapté aux terrains rocailleux de Provence : le VTT !
Poursuite de la reprise en deux roues aujourd’hui entre les 2 forts de Niolon, sur la route des plus beaux monotraces de la côte bleue : des sentiers taillés dans la garrigue, entre les ajoncs jaunes de fleurs, au-dessus du golfe de Marseille et face à la « skyline » de la Joliette. La portion située entre la route Pompidou et le fort de Figuerolles, sur une crête panoramique au-dessus du vallon des Fontêtes, et qui alterne montées et descentes entre les pins et les ajoncs, puis les passages en corniche sur un antique chemin muletier, valent bien les quelques claques de mistral prises parfois sur les crêtes !
vers le fort de Niolon Haut
singles vers le fort de Figuerolles
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VTT en Provence
20 janvier 2019
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Le 19 janvier 2019
Voie « le droit de rêver », 6 longueurs, équipé, 6b max
A mon sens 5c/6a+/5b/marche/6a+/6b/5c pour la dernière longueur de sortie par l’arête de 10 heures
Retour sur la falaise des Walkyries, voisine de la jolie voie déjà parcourue 2 fois « six à nous trois ». La voie du « droit de rêver » remonte sur 2 grandes longueurs un pilier situé à l’extrémité ouest de la vire du nid d’aigle, puis rejoint par une sente de quelques centaines de mètres le versant sud-ouest de la falaise qui soutient l’arête de 10 heures, par laquelle on peut d’ailleurs sortir. Si le départ s’avère particulièrement ingrat avec une traversée exposée non protégée et non protégeable sur rocher délité pour rejoindre un premier point rouillé… la suite récompense largement les sueurs froides initiales avec de très beaux passages d’escalade. Ainsi la seconde longueur remonte un pilier compact de calcaire blanc par une escalade variée et soutenue dans le 6a, où l’on louvoie autour du fil à la recherche des passages les plus faciles… et des spits, et comporte un dernier pas de rétablissement pas anodin !
La seconde partie au-dessus du GR98 s’avère un peu plus difficile dans ces 2 premières longueurs, avec quelques pas de 6a+ dans la première puis une seconde variée et soutenue dans le 6a+/b, avec dans l’ordre dièdre, traversée et dalle. La fin sur le haut de l’arête de 10 heures, moins délicate, n’en est pas moins la plus chouette, une mini course d’arêtes sur des gendarmes typés montagne quelques centaines de mètres au-dessus de la mer face aux péninsules du Bec de Sormiou, du Cap Morgiou et de Cap Canaille.
au départ sur la vire du nid d'aigle, vues sur le Riou
sortie de L2, soutenue dans le 6a/6a+
dans L4 (première longueur au-dessus du GR98)
sortie aérienne et esthétique par l'arête de 10 heures
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Escalade en Provence
20 janvier 2019
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Les 15 et 18 janvier 2019
Quelques vues d'avion depuis les vols Paris-Rome du 15 janvier et Rome-Marseille du 18 janvier.
le 15 janvier : le Mont Aiguille
le 15 janvier : Jura et Lac Léman
le 15 janvier : les Bornes et le Haut-Giffre
le 15 janvier : Parmelan et sa couronne de nuages
le 15 janvier : de l'Aiguille Rouge au dôme de la Sache
le 15 janvier : la Grande Sassière
le 15 janvier : la Haute-Maurienne et l'Albaron
le 15 janvier : Bracciano devant son lac éponyme et les Abruzzes au fond
le 16 janvier : dans le centre historique d'Ascoli Piceno
le 18 janvier : mur de föhn au Corno Grande
le 18 janvier : les calanques et Marseille
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Vues d'avion
13 janvier 2019
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Rapide retour en images sur l'année nature 2018, encore et toujours à la recherche des plus belles lumières et couleurs de la nature sauvage.
Après une viré héliotrope de début d'année sur la belle géologie volcanique et insulaire de Ténérife
on profitera d'un hiver exceptionnel, avec un enneigement record gratifié de très bons créneaux nivo-météorologiques,
de bons créneaux encore présents durant une semaine de ski de randonnée-escalade en Italie centrale
avant une fin de saison perturbée par un flux d'est chaud et instable, mais dont on retiendra une traversée Valgaudemar-Vénéon originale et engagée dans une ambiance glaciaire magnifique
On se rabattra alors sur l'escalade dans les calanques,
la randonnée, avec encore de belles découvertes dans une Provence décidément riche en coings encore confidentiels,
sans compter la visite de 3 grottes des calanques exceptionnelles par leur concrétionnement et état de préservation en regard de leur facilité d'accès, avec en particulier une splendide grotte marine peut-être (re ?) découverte, l'un des temps forts de l'année nature !
L'été sera éclectique, entre une unique session de canyon entre les orages, une petite semaine d'escalade dans l'Ubaye, toujours de la grimpe dans les calanques,
et surtout une pratique nouvelle mais assidue du kayak de mer, conçu comme moyen d'exploration et d'approche pour les grottes marines et la plongée apnée
L'automne se passera quant à lui sous d'autres cieux et d'autres mers, découverte des forêts québecoises au pic de flamboyance des érables, balades dans le Maroc méditerranéen et raid en kayak de mer dans la péninsule Omanaise du Musandam.
avant un début d'hiver marqué par des premières sorties ski de bonne qualité en Ubaye, pourvu que le reste de la saison soit à l'image de la précédente !
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Best of
13 janvier 2019
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Le 12 janvier 2019
Voie « le festin de Satan » pour son premier ressaut uniquement
3 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 5b/5c/6a+
Reprise de l’escalade au retour du Martinique, sur la première partie de la voie « le festin de Satan » située sous la vire du sentier des corniches Paretti. Les 3 grandes longueurs de difficulté croissante partent d’une terrasse blottie quelques mètres au-dessus de l’eau avant de remonter de grandes dalles peu inclinées puis un dernier mur final un peu plus athlétique, pour globalement de la grimpe facile et peu soutenue. Plus que l’escalade c’est l’ambiance calanques qu’on vient chercher dans ces falaises parmi les plus isolées et sauvages des calanques : la mer qui mugit sous les chaussons, parfois couverte par les cris des gabians, et le rocher blanc vertical tacheté de vert autour.
dans l'approche, devant la Grande Candelle
dans les 3 rappels d'accès
au retour, vue vers les dalles de la Lèque
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Escalade en Provence
13 janvier 2019
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Les 4 et 9 janvier 2019
Séances de plongée apnée et de masque et de kayak au départ des Anses Dufour et Noire, 2 belles plages proches mais bien différentes par leur apparence (sable blanc pour l’Anse Dufour, noir pour l’autre) et leur fréquentation touristique (forte sur l’Anse Dufour, modérée sur l’Anse Noire). Les fonds marins sont constitués d’un herbier où viennent s’ébattre de nombreuse tortues vertes, parfois grosses (jusqu’à 1m50), dont certaines peu farouches peuvent s’approcher de très près. Même s’il semblerait que du nourrissage soit à la base de ce comportement, c’est l’occasion pour les nombreux baigneurs de littéralement nager et plonger avec ces tortues. Hormis ces reptiles qui constituent le clou du spectacle sous-marin, on peut également y découvrir des murènes, poissons volants ou autres poissons-trompette, le tout sous les pélicans qui foncent en piqué vers les bancs d’alevins… et les chauve-souris plus statiques (en journée) de la grotte éponyme.
le 4 janvier : pélican dans l'Anse Noire (après les colibris butinant devant l'hébergement)
le 4 janvier : snorkeling dans l'Anse Dufour : poissons-volants
le 4 janvier : gorgone-éventail et anénomes jaunes
le 4 janvier : murène serpentine rayée
le 4 janvier : tortue verte dans l'herbier
le 4 janvier : banc d'alevins
le 4 janvier : ver spirographe
le 9 janvier : tortue verte près de la plage
le 9 janvier : tour en kayak au départ de l'Anse Noire, dans "la grotte aux chauve-souris"
le 9 janvier : sur l'anse Cailloux, poisson-trompette
13 janvier 2019
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Le 7 janvier 2019
Balade en kayak ver l’îlet Chancel au large du Robert, pour y observer une des dernières colonies d’iguanes des Caraïbes. On pourra effectivement côtoyer quelques-uns de ces gros lézards à l’allure intimidante, mais aussi beaucoup de touristes dans cette destination ralliée par les bateaux à moteur. On trouvera malgré tout une jolie crique au sud-est de l’îlet Chancel, à l’abri à la fois des sargasses qui ont envahi toutes les plages ouvertes vers l’est… et des touristes à la recherche des fonds blancs !
igaune des Caraïbes sur l'îlet Chancel
vers le sud-est de l'îlet Chancel
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Antilles