25 novembre 2018
7
25
/11
/novembre
/2018
11:17
Les 24 novembre et 1er décembre 2018
Balades dans les collines et sur le littoral d’Ensuès-la-Redonne, sous un intermède de soleil d’un automne très pluvieux. Les champignons ont donc poussé comme jamais, mais on préférera cueillir des fruits rouges (peu nombreux faute des soleil) sur les gros arbousiers du vallon des Caucarrières, particulièrement colorés avec leurs fleurs qui éclosent à côté des fruits qui mûrissent, un arbre donc objet de convoitise, autant des randonneurs… que des abeilles ou des papillons !
On ira ensuite randonner en bord de mer entre la Madrague de Gignac et la calanque des Eaux Salées, en coupant les torrents qui descendent actuellement les fonds de vallons, et à travers la géologie particulièrement insolite, variée et esthétique de ce coin du littoral de la côté bleue : nappes de conglomérat sur dalles de grès, marnes multicolores, nombreuses incrustations de fossiles et de cristaux d’aragonite. Le crépuscule sur le nappage de cacahuètes du poudingue juste à l’ouest de la calanque du Puy se montrera d’ailleurs particulièrement beau !
le 24 novembre : les gourmandises potentielles, romarin et champignons (au caractère comestible à vérifier !)
le 24 novembre : les arbousiers, les humains et les papillons
le 24 novembre : le passage de la grotte à l'ouest de la calanque du Puy
le 24 novembre : crépuscule sur le conglomérat
le 1er décembre : le sentier vers la maison ruinée de Méjean
le 1er décembre : la grotte marine de Méjean
le 1er décembre : les marnes de Figuières au crépuscule
Published by Thomas
-
dans
Balade en Provence
22 novembre 2018
4
22
/11
/novembre
/2018
20:29
Le 22 novembre 2018
Voie « Ecuador», 4 longueurs, équipé, 6c max
5b/6a/6c/5a (arrêt à L3 et descente en rappel)
Retour sur la falaise de la Voile au Cancéou, la bien-nommée falaise maritime où l’on grimpe face au large sur gouttes d’eau au-dessus du Grand Bleu ! Après la voisine « les excursionnistes ont 100 ans » parcourue quelques années plus tôt, on s’oriente vers « Ecuador », qui remonte également 80 mètres d’un beau rocher blanc sculpté en gouttes d’eau abrasives, de l’escalade à doigts et à orteils parfois douloureuse. C’est court mais c’est beau, et après une approche par la vire à VTT il faut lâcher le guidon pour la seconde longueur, qui met dans le bain directement (heureusement pas littéralement) avec son escalade soutenue en 6a. La troisième longueur s’avère aussi jolie, mais en fait pas plus difficile en acceptant de tirer sur les dégaines pour le court passage en 6c. Un des beaux secteurs des calanques décidément, avec ses gouttes d’eau de calcaire perchées au-dessus de l’écume, un mini-Castelvieil, mini en regard de la faible hauteur de la falaise (et de l’approche courte pour les paresseux !) mais pas de l'ambiance.
ambiance humide sous le col du Renard
ambiance maritime au départ
Published by Thomas
-
dans
Escalade en Provence
18 novembre 2018
7
18
/11
/novembre
/2018
20:47
Le 18 novembre 2018
Voie « afin que nul ne meure », 5 longueurs, équipé, 6a+ max
5c+/5c+/6a (1pas)/6a (soutenu)/6a+(soutenu)
Retour dans le Verdon, pour y profiter d’une des rares journées de soleil de la période et des dernières couleurs automnales des feuillages en bord de rivière sous les chaussons. Dans le secteur classique de l’Escalès, on choisit la non moins classique voie « afin que nul ne meure », au nom révélateur d’un équipement inhabituellement sécurisant lors de son ouverture en 1985 (pourtant plutôt espacé par rapport aux standards actuels). La patine n’y gêne pas trop malgré les milliers de chaussons endurés, et on peut donc y profiter d’une belle escalade sans trop d’adrénaline ou de glissades sur rocher parfois lustré, soutenue et variée dans le niveau 5c/6a, avec des traversées en L1 et L2 puis plutôt de la dalle et fissure par la suite. Mention spéciales pour les 2 dernières longueurs, où l’on grimpe sur un rocher compact sculpté en cannelures verticales et obliques, au-dessus du ruban vert du Verdon loin sous les chaussons et sous des vautours au-dessus des casques !
dans les rappels, après mes fourvoyages
une cordée dans du dur à droite
cinquième et dernière longueur
dans la dernière longueur
Published by Thomas
-
dans
Escalade en Provence
11 novembre 2018
7
11
/11
/novembre
/2018
21:00
Le 11 novembre 2018
Combinaison des voies reservoir dog’s puis armata calanca, 8 longueurs, équipé, 6c max
Cotations ressenties 6a+/6a+ pour les 2 premières longueurs de « reservoir dog’s »
6a+/6b/6b+/6b/6c/4c pour les 6 dernières longueurs de "armata calanca"
Retour dans les calanques sur la face sud de la Candelle, vers « armata calanca » déjà parcourue en 2013 pour ses 2 premiers ressauts, cette fois-ci avec au programme « reservoir dog’s » en guise de second ressaut et le final jusqu’au sommet de la Candelle. On ne grimpera pas sous le soleil, comme souvent en cet automne qui bat des records de pluviométrie en région méditerranéenne, mais sur le calcaire à gouttes d’eau du coing, d’autant plus compact que l’on grimpe, d’où le crescendo dans les cotations. Le dernier ressaut de « armata calanca » offre d’ailleurs de beaux passages d’escalade soutenus dans le 6, fins ou athlétiques, voire les 2 en même temps, notamment dans le Dülfer plein gaz de l’écaille de L8 ou la fissure déversante de L10. Autant avouer que les bras poussent un soupir de soulagement en arrivant au sommet de la Candelle, d’autant plus quand la nuit commence à diffuser depuis l’est !
durant l'approche, vue sur les dalles de la Lèque
dans L1 de "reservoir dog's"
dans L2 de "reservoir dog's"
dans L6 de "armata calanca"
dans L7 de "armata calanca"
dans L8 de "armata calanca"
dans L9 de "armata calanca"
Published by Thomas
-
dans
Escalade en Provence
4 novembre 2018
7
04
/11
/novembre
/2018
19:30
Le 4 novembre 2018
Voie le pilier des fourmis, 5 longueurs, partiellement équipé (pitons et quelques goujons), 6b+ max
Friends nécessaires voire indispensables à partir de L2
Cotations ressenties 6b+/5b/5b+/4c/5b
Retour en escalade sur la montagne Sainte-Victoire, dans le secteur de Subéroque, le lendemain du retour du Maroc. En cette météo de flux d’est on espérait échapper aux nuages loin de la côte, mais on ne profitera finalement que de brèves éclaircies sous un vent d’est modéré et bien sensible sur cette arête. Après une approche un peu improvisée et en mode sanglier sur la fin, dans la garrigue d’un couloir raide, on reprend enfin apparence de grimpeurs dans la première longueur, bien équipée mais soutenue et un peu obligatoire dans un pas de rétablissement(où je n’aurai pas vu et tiré sur le piton salvateur !). La suite offre de jolis passages d’escalade, surtout dans L3 où l’arête prend la forme d’une dalle grise compacte sculptée de mini-cannelures verticales, de la grimpe fine et parfois un peu engagée avec un équipement succinct pas facile à compléter. Ce n’est certes pas l’ambiance ou l’ampleur des voies des calanques ou du Cap Canaille, mais cela reste plaisant de parcourir ces arêtes de la Sainte-Victoire, avec leur recherche d’itinéraire (également durant l’approche…) dans une ambiance déjà typée montagne.
vue du pilier à gravir durant l'approche
Published by Thomas
-
dans
Escalade en Provence
3 novembre 2018
6
03
/11
/novembre
/2018
17:10
Le 2 novembre 2018
Découverte de l’enclave espagnole de Melilla pour clôturer cette magnifique dernière journée du voyage, entre hoodoos made in Moroc et singes sauvages en bord de route. Après une tentative avortée en voiture la veille au soir, faute d’assurance valable en Espagne, on franchit à pieds la frontière, bien plus facilement et rapidement qu’avec un véhicule, une frontière d’ailleurs récemment renforcée et qui m’a rappelé celle entre Berlin-est et Berlin-ouest à l’époque communiste ! Des frises de fil de fer barbelé, une palissade de 6 mètres de haut protégée par des no man’s land et des patrouilles militaires, des miradors, voilà comment l’Europe tente de se prémunir ici du passage des réfugiés et émigrés, terme que je préférerais à celui de migrant récemment mais exclusivement mis en avant désormais dans les media français.
Passés donc les miradors et barbelés, on découvre une très belle ville atypique, où une ville nouvelle à l’achitecture moderniste, arts décos, néo-classique, côtoie la vieille citadelle et ses remparts dans un rare et suprenant parchwork de styles, dominés par un art nouveau proche de celui de Barcelone . On peut même trouver un banc dessiné par un disciple de Gaudi qui jouxte… un monument ouvertement fasciste, un aigle impérial à la symbolique clairement franquiste… De gros contrastes donc dans cette petite ville au parfum un peu colonial et suranné, mais quoi qu’il en soit une architecture unique dans un cadre qui ne l’est pas moins !
les bâtiments Art Nouveau... et franquistes !
Published by Thomas
3 novembre 2018
6
03
/11
/novembre
/2018
17:09
Les 28 octobre et 2 novembre 2018
Découverte du mont Gourougou, dont les 900 mètres dominent au nord la péninsule du cap des 3 fourches et à l’est le golfe et la lagune de Nador. Une route qui le traverse permet donc de profiter de beaux panoramas sur la côte environnante au-dessous des aiguilles de basalte qui émergent de cet ancien volcan à la forme encore caractéristique, et surtout de la colonie de singes qui le peuple encore. On peut en effet y observer facilement des magots ou macaques de Barbarie, manifestement habitués à l’homme, qui vivent dans les reliques de forêts au-dessus de l’urbanisation qui ceinture maintenant la montagne, encore une espèce d’ailleurs en danger à cause de la fragmentation de son habitat et du vol des jeunes pour le marché des « animaux de compagnie ».
panoramas du Mont Gourougou, vers Nador et sa lagune
au bord de la route, singes macaques...
Published by Thomas
-
dans
Maghreb
3 novembre 2018
6
03
/11
/novembre
/2018
17:05
Les 30 et 31 octobre 2018
Nouvelle visite de la médina de Fès, 10 ans après la première virée dans le labyrinthe des venelles de la vielle ville avec ses centaines d’échoppes imbriquées entre les mosquées et écoles coraniques. On peut y flâner au hasard des venelles, les magasins faisant souvent office également d’ateliers : échoppes de tôleries dans la rue pour les commerces de casseroles et d’orfèvrerie pour la vaisselle ouvragée, montagnes de dattes ou de cornes de gazelle dans le quartier des confiseurs, carcasses de moutons dans celui des bouchers, un plaisir sans cesse renouvelé que de découvrir cette vie grouillante et foisonnante presque inchangée. Pourvu que Fès (je n’ose même plus dire le Maroc) puisse échapper à la mall-isation du monde ; puissent les médinas, souks et bazars résister encore longtemps aux galeries marchandes aseptisées et capitalistiquement concentrées du monde occidental !
les cuves de nettoyage et de coloration des peaux d'une tannerie
au hasard des ruelles de la medina
Published by Thomas
-
dans
Maghreb
3 novembre 2018
6
03
/11
/novembre
/2018
17:03
Le 28 et 29 octobre 2018
Après la découverte impromptue sous la pluie des badlands de bord de mer à Ichniwane, sur la N16 entre Nador et Al Hoceïma, un petit air de Dakota ou de Cappadoce, et le panorama depuis la plage de Boumehdi sur la ville suspendue au-dessus des falaises de Al Hoceïma, on retrouve le soleil le lendemain dans le parc national éponyme. Celui-ci protège un ruban de falaises côtières vierge d’installations humaines sur une quarantaine de kilomètres de largeur, chose peu fréquente en Méditerranée.
On partira du village de Taoussarte, en bout d’une route récemment bitumée qui se faufile entre collines, canyons secs et vergers d’amandiers et d’oliviers. Un sentier, d’abord en corniche au-dessus de la mer et des cultures en terrasses, suit ensuite un fond de vallée puis un véritable canyon sec pour atteindre la plage de graviers de Tikkit. Une belle impression de bout du monde avec les cahutes de pêcheurs blotties sous les falaises maritimes face au large, encore plus en ce jour très venté où les rouleaux s’écrasent sur la plage ! Une jolie balade donc, qui permet d’observer la vie rurale de la région, avec ses bergères en chapeau de paille tressée à la main qui ramènent le soir leurs chèvres et moutons dans l’enclos, ou que l’on croise avec leurs bidons autour du puits, ses paysans qui labourent leurs champs caillouteux avec leurs ânes, ses meules de foin à la forme unique, autant d’éléments disparus depuis longtemps outre-Méditerranée…
le 28 octobre : les badlands d'Ichniwane
le 28 octobre : Al Hoceïma vu la plage de Boumehdi
le 29 octobre : l'île-enclave espagnole de Peñón de Alhucemas
le 29 octobre : sur le sentier entre Taoussarte et Tikkit, ses échelles tressées...
le 29 octobre : scènes de la vie rurale dans le parc de Al Hoceïma
Published by Thomas
-
dans
Maghreb
3 novembre 2018
6
03
/11
/novembre
/2018
16:20
Les 27 octobre, 1er et 2 novembre 2018
Après le Québec au début du mois, seconde étape du tour de la francophonie 2018, sur la côte méditerranéenne du Maroc, au nord-est du pays. Une région encore peu touristique, loin des pôles d’attraction de Marrakech ou Essaouira, mais qui offre un littoral pittoresque et sauvage, pas trop loin de Fès et de son immense medina. On optimisera donc la météo parfois perturbée de la semaine en alternant balades côtières durant les créneaux ensoleillées, et liaisons routières ou balades citadines durant les épisodes pluvieux parfois intenses et frais (les oueds en crue et la neige sur les montagnes côtières du Rif au-dessus de 1000 m en témoignant !).
Le cap des trois fourches situé juste au nord de la ville marocaine de Nador et de l’enclave espagnole de Melilla offre une très belle géologie insolite et variée à base de roches volcaniques, calcaire, grès et conglomérat dans une zone encore sauvage et absolument pas aménagée pour le tourisme. On trouve dans cette péninsule de jolies plages commes celles de Tcharrana, et des sites magnifiques mais confidentiels et d’accès délicat, comme celui de Cara Blanca avec ses falaises maritimes et dalles de grès incrusté de coquillages fossiles, et surtout ses exceptionnelles demoiselles coiffées de conglomérat en bord de mer. Dommage que comme souvent au Maroc les plages soient par endroit recouvertes d’une mer de déchets plastiques laissés là ou ramenés par les courants, de quoi entamer le plaisir de découvrir cette côte !
le 27 octobre : la portion nord de Cara Blanca et ses falaises de grès
le 27 octobre : la plage de tuf et de rochers multicolores volcaniques du cap
le 1er novembre : la plage de Tcharrana dans son habit de déchets
le 2 novembre : la portion sud de Cara Blanca et ses splendides demoiselles coifées
Published by Thomas
-
dans
Maghreb