29 novembre 2017
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Les 22 et 23 novembre 2017
Ascension du Djebel Rum en 2 jours par la voie du Sheikh Hamdan. Lestés de sacs d’environ 18 kg chacun, avec sur le dos tapis de sol, duvet, matériel d’escalade et… 6 litres d’eau, on s’engage à près de 11h dans la voie bédouine du Sheikh Hamdan côté nord-ouest du Djebel Rum, avec 1000 mètres de dénivelée à gravir dans les labyrinthes de vires suspendues puis de dômes et canyons sommitaux du massif. Pas de temps à perdre donc avec un crépuscule à 16h30, et on parviendra à 15h sans trop d’erreurs au sommet de la grande vire transversale qui marque la fin de la voie du Sheikh Hamdan. Un itinéraire comme toujours astucieux et un peu insoupçonnable d’en bas depuis le Siq lorsqu’on regarde un peu effarouchés les centaines de mètres de grès vertical qui nous dominent de chaque côté : la voie remonte une centaine de mètres de paroi au plus facile (avec tout de même des passages courts mais parfois difficiles à protéger dans des cotations de petit 5 moderne) pour rejoindre la grande vire oblique, où l’itinéraire se fait plus évident mais toujours aussi esthétique et ludique : on suit cette vire ascendante en alternant passages de marche exposée et pas d’escalade en renfougne entre paroi et lames décollées pour atteindre le plateau sommital. On change alors complètement de cadre pour celui d’un tepuy oriental caractéristique du Wadi Rum : un plateau suspendu découpé à l’infini en dômes de grès séparés par des canyons remplis de sable, un relief presque lunaire où il s’agit de suivre les quelques cairns en place pour trouver l’un des rares itinéraires possibles vers le sommet. On rejoindra alors ce dernier aux dernières lueurs d’un crépuscule malheureusement peu coloré, avant de rejoindre immédiatement au nord du sommet du Djebel Rum l’un des canyons en sable si adaptés au bivouac. Un tapis de sol en sable, un abri entre les murs de grès, quelques branches de genévrier pour se réchauffer dans les 5°C ambiants, et nous voilà partis pour un bivouac rafraîchissant mais confortable, avant une journée de descente sur la voie de Hammad passée étirée à se balader entre rappels, canyons, désescalades et dômes de grès multicolore, mais sans la solitude absolue de la veille. Au final 2 très belles journées de voies bédouines, pas trop dure et exposées, des parcours de scrambling ludiques et variés, une sorte d’alpinisme local facile qui doit autant figurer au programme des grimpeurs de passage que les grandes voies d’escalade : le plaisir de la recherche d’itinéraire et de paysages toujours variés vaut bien celui de la gestuelle de la grimpe !
au départ sous le grès caractéristique des lieux
dans la voie du Sheikh Hamdan
sur le désert sommital de dômes et de canyons de grès
crépuscule au sommet du Djebel Rum
le campement et son feu de genevrier mort
les bas-reliefs naturels du sommet
rappels et désescalade entre le sommet et le plateau
sur le plateau, à la recherche (vaine) d'un passage vers le Grand Siq
le rocher psychédélique des lieux
sur les dômes au départ de la descente par la voie d'Hammad
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escalade en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 21 novembre 2017
Après la longue première journée de voyage la veille, repos dans les eaux calmes et encore chaudes (environ 25°C) du golfe d’Aqaba sur la Mer Rouge. L’excellente visibilité, les eaux calmes et l’existence d’un riche récif corallien à très faible profondeur (à fleur d’eau par endroits) et tout près de la côte rendent les lieux parfaitement adaptés au snorkeling. On peut y découvrir en masque et tuba toute la piétaille des poissons de récifs, point de tortue, requin ou autre raie, mais une abondance de balistes, poissons-clowns-coffre-trompette ou même de belles rascasses volantes aussi nonchalantes devant les plongeurs… que dangereuses avec leurs épines vénimeuses des nageoires.
le récif corallien et ses couleurs
un corail mou et dur varié...
... des gobies bien camouflés...
... des oursins atypiques...
... les toujours vaillants poissons-clowns dans leurs anémones...
... banc de milliers d'alevins...
...spirographes sur corail...
... rascasses volantes...
... et même une épave d'avion !
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
Après sa découverte en 2008, et de manière un peu impromptue sur la route de la Mer Rouge, nouvelle remontée de l’extrémité aval du canyon juste avant son débouché sur la Mer Morte. Comme le Wadi Zerqa Ma’in juste avant, on fraude là encore pour rejoindre ce canyon interdit en saison hivernale. Bien nous en a pris évidemment puisque l’encaissement final est grandiose, un long défilé de quelques mètres de largeur entre des parois de grès poli de plusieurs centaines de mètres de haut, le tout avec un débit assez important qui nous fera même stopper notre remontée.
dans l'encaissement final, belle ambiance avec le gros débit sous les centaines de mètres de grès poli
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canyonisme en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
En ce premier jour de voyage descente d’un canyon non technique rive est de la Mer Morte. Le Wadi Zerqa Ma’in relève plus de la randonnée aquatique puisque les ressauts médians peuvent se désescalader et ne nécessitent donc pas de corde, mais vaut vraiment le plouf par ses eaux chaudes et sulfureuses couleur vert de gris et son magnifique encaissement final au grès stratifié multicolore. Le début dans un canyon officiellement interdit et à travers une station thermale qui a réquisitionné la cascade d’eau chaudes inaugurale s’avère bien ingrat entre les ordures et une végétation dense… et piquante, puis tout s’arrange jusqu’à trouver sous les belles cascades médianes un véritable spa naturel : de l’eau à 35°C, du massage des épaules sous le débit important et des jambes avec les remous de pierrailles dans le bouillon ! Dur de quitter ce jacuzzi, mais les galeries multicolores jaunes, orange et violette du défilé final le justifient largement. Une belle découverte au final, même si vu la pénibilité du départ il vaut peut-être mieux découvrir le canyon en aller-retour depuis son extrémité aval sur la route de la Mer Morte.
au départ sous la cascade d'eau brûlante
vue sur le canyon et ses eaux chaudes sulfurées laiteuses
spa naturel à mi-canyon, de l'eau à 35°C dans le jacuzzi !
le ruban de verdure ducanyon
dépôts sulfurés sur les rochers
le rocher se colorise à l'aval
dans les superbes galeries finales bariolées
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canyonisme en Jordanie
28 novembre 2017
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Du 19 au 27 novembre 2017
Troisième voyage en Jordanie, après la découverte sur les circuits touristiques « classiques » en 2008 et le retour en 2009 pour une courte virée escalade au Wadi Rum avant un voyage… en Syrie. L’objectif cette fois sera plus varié avec des virées en voies bédouines sur le grès du Djebel Rum et en canyonisme dans le grès de la Mer Morte, avec en guise de repos une session masque et tuba sur les récifs coralliens d’Aqaba. Au final et comme toujours en Jordanie du rocher magnifique, aussi agréable sous les chaussons qu’esthétique devant les chaussures de canyon !
bivouac bédouin au Djebel Rum
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Proche et Moyen-Orient
18 novembre 2017
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Le 18 novembre 2017
Crépuscule sur la calanque des Anthénors au Petit Méjean à Ensuès-la-Redonne, les derniers rayons subliment le rocher bariolé et les stries de grès orange dans les murs de marnes grises.
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Balade en Provence
12 novembre 2017
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Le 12 novembre 2017
le tour mort, 3 longueurs, 6b max
6b/6b/6a
UHT , 3 longueurs, 6a+ max
6a+/5b/5c+
« le tour mort », 3 longueurs, équipé, 6b max
6b/6b/6a
« UHT », 3 longueurs, équipé
6a+, 5c, 5c+
Journée d’escalade au départ des Goudes, sur 2 (petites) grandes voies à l’abri du mistral. On grimpera d’abord « le tour mort » sur la falaise du plan des cailles au-dessus de la calanque de Marseilleveyre (découverte en 2011 avec la jolie « directe de l’éperon de base » en 5c/6a), puis « UHT » quelques centaines de mètres au nord-est sur la falaise récemment équipée du cirque de la Galinette.
Le « tour mort » offre une escalade variée sur ses 3 longueurs, fissure athlétique, dalle et traversée, assez soutenue dans le 6b aux départs de L1 et L2. La seconde longueur s’avère d’ailleurs magnifique sur une dalle de calcaire blanc sculpté, le rocher des calanques dans ce qu’il a de plus beau ! La voie « UHT » reste plus anecdotique malgré une première et troisième longueur jolies en fissure et dièdre.
2 petites voies intéressantes donc, même si ces secteurs souffrent globalement d’un manque d’ampleur et d’ambiance dus à l’éloignement de la mer et à la présence de vires, on est évidemment loin des falaises-phares du Cancéou, Oule ou Castelvieil…
à l'approche, près du vallon de la Mounine
dans L1 du "tour mort", la cordée voisine dans la directe de l'éperon de base
sortie de la belle dalle en L2 du "tour mort"
la falaise du cirque de la Galinette
dans la fissure en L3 de "UHT"
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Escalade en Provence
12 novembre 2017
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Le 11 novembre 2017
Soirée de balade vers la calanque du Puits (orthographiée aussi Puy) et son incroyable rocher de calcaire, grès et conglomérat en taches de léopard ou nappage entremêlés. Le soleil qui se couche à cette époque de l’année derrière l’îlot de la Grande Mona vient sublimer ce rocher atypique, avec en prime ce jour un crépuscule particulièrement color(is)é !
sur la géologie insolite de la calanque du Puy (ou du Puits)
le bouquet final de couleurs à l'est et à l'ouest
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Balade en Provence
10 novembre 2017
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Media
5 novembre 2017
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Le 5 novembre 2017
Le Temple, 8 longueurs, équipé, 5c+ max
Cotations officielles : 4c/5c/5c+/4b/5b/2/5c+/5c/5a, mon ressenti : 5b/5c/6a/5a/5c/2/5b+/5c+/5a
Retour dans une des grandes classiques d’escalade du socle de la Candelle : la voie du Temple et ses 9 longueurs d’escalade globalement athlétiques et parfois soutenues dans le 5. La voie propose de la grimpe à l’ « ancienne » en remontant au plus facile un système de fissures et dièdres dans le socle de la Candelle, face au serpent de calcaire du cap Morgiou et au-dessus de l’îlot du Torpilleur baigné par les eaux couleur opale de la calanque des Pierres Tombées. Un beau cadre, relativement protégé du mistral fort ce jour (de moins en moins à mesure que l’on monte), mais une escalade finalement assez sérieuse avec un équipement bien espacé et de la patine, qui même si elle n’est pas trop gênante ne donne pas confiance en ses pieds. Les 5c s’avèrent parfois soutenus et délicats, particulièrement L2 et L3, plus difficiles à mon sens que par exemple le 6a+ de la rançon suçé gravi quelques semaines plus tôt, et il vaut mieux à mon avis être à l’aise dans le 6a pour en profiter pleinement.
dans les 3 premières longueurs en dièdre et fissure, bien soutenues dans le 5sup
vues de la voie, vent et lumières sur la grande "bleue"
au retour dans le couloir du Candelon
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Escalade en Provence