26 avril 2015
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Le 26 avril 2015
Boucle pédestre à la demi-journée sur le sentier côtier du cap Sicié au départ de la Lèque à Six-Fours, au milieu d'une flore méditerranéenne exubérante en ce printemps précoce et arrosé. On progresse dans des parterres de mauves royales, cistes, ajoncs... suspendus au-dessus des schistes noirs propres au cap Sicié.
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Balade en Provence
19 avril 2015
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Du 11 au 18 avril 2015
Semaine de ski ("kayak" en Turc) exploratoire dans le massif montagneux des Munzur Daglari, situé au nord-est de l'Anatolie, au caractère alpin accentué par son altitude élevée (près de 3500 mètres au point culminant) permettant la survie de petits glaciers de cirque, et son architecture complexe faite de hauts-plateaux entaillés de profonds canyons.
Ces montagnes calcaires encore méconnues, voire inconnues en France, offrent un gros potentiel de ski de randonnée d'aventure pour qui veut bien partir sans aucun topo ni carte détaillée ; on est bien loin des massifs Turcs désormais "classiques" des Ala Dagri, du Bolkar ou des volcans d'Anatolie centrale. La ville d'Erzincan offre un camp de base confortable et commode à moins d'une heure de route des accès, de quoi alimenter au kebab des mollets violentés par les grandes bambées du massif...
On ira donc découvrir à skis depuis les nombreux villages de bergers les pentes du Munzur, sur la base de repérages préalables Google Maps (pas la moindre information glanée sur Internet) et d'observations sur place, la difficulté étant de trouver des routes d'accès suffisamment élevées pour s'approcher tant que possible des longs vallons du Munzur. Des vallées très encaissés généralement longues de plusieurs kilomètres mènent via des combes suspendues aux hauts-plateaux sommitaux entre 2800 et 3400 m.
Une ambiance donc bien alpine entre falaises de calcaire coloré et villages reculés de bergers curieux et sympathiques, qui iront jusqu'à alerter la gendarmerie à cause de la prétendue menace de groupes de rebelles (on dit "terroristes" là-bas...) du PKK ! On ne croisera finalement pas la moindre Kalachnikov mais en revanche d'innombrables traces d'ours, très nombreux dans ce massif et déjà sortis d'hibernation... Une carcasse de bouquetin, ou plutôt une unique paire de cornes, vers où convergent de nombreuses traces d'ours, montrera d'ailleurs que leur appétit est bien ouvert après 6 mois de régime ! La gendarmerie nous demandera (via une interprète sur téléphone portable !) tout de même gentiment... mais fermement d'aller nous faire bronzer ailleurs.
Après cette journée splendide en guise de piment sur le kebab, des muscles et des peaux carbonisés par 4 jours intensifs d'en moyenne 1700 m de dénivelée et 8 heures d'efforts non-stop, l'excuse sera donc toute trouvée pour aller explorer... la station de ski récemment ouverte de Ergan Kayak ! On pourra y gravir rapidement un sommet à 3300 m offrant une vue d'ensemble sur la partie orientale du massif et descendre tranquillement sur des pistes où il n'y aura strictement personne d'autre jusqu'à 14 h...
Localisation du massif des Munzur Daglari et de son point culminant l'Akbaba Tepesi
Les 12 et 13 avril 2015
Sur la route des Munzur arrêt dans le massif du Kackar, la route d'Ikizdere à Ispir donnant accès à un col dégagé à 2600 mètres, bon point de départ pour des randonnées faciles et courtes durant ces 2 journées nuageuses, fraîches et au manteau pourri en profondeur par un épisode récent de fortes pluies et/ou de föhn... On parviendra malgré tout à prendre l'air dans ces conditions très médiocres, même si la mtoivation nous guidera vers des thermes de Ridos plus accueillants !
Le 14 avril 2015
Sommet : 2800 m
Dénivelée : 1850 m
Difficulté : 4.3
Première journée de découverte des Munzur, sur un ciel encore nuageux laissant quelques places à des éclaircies. On s'oriente vers le versant est du point culminant, l'Akbaba Tepesi à plus de 3400 mètres, accessible depuis le village de Dörtler moyennant un long portage à flanc et quelques traversées scabreuses de torrent. Le cirque nord à 2800 m ne laissera aucun passage vers le sommet, mais on découvrira près de ce cirque de très beau couloirs nord dont on parcourera l'un d'entre eux : 150 mètres à 45° environ, étroits et très esthétiques entre 2 parois surplombantes de calcaire, avec au final une longue randonnée esthétique en guise de mise en jambes pour les 3 journées très intenses qui nous attendent !
Le 15 avril 2015
Sommet : 2900 m
Dénivelée : 1500 m
Difficulté : 3.1
Le beau temps est enfin là et ne nous lâchera pas jusqu'à la fin du séjour, mais après la grosse bambée de la veille on opte pour une journée de "repos" tout relatif puisqu'on franchira tout de même la barre des 1500 mètres de dénivelée avec là encore du portage au départ au milieu de... nombreuses traces d'ours, décidément bien communs dans ce massif ! Au départ du village de Tatlisu Koyu et après l'heure de portage réglementaire dans des paysages de canyons désertiques on chausse les skis à 1700 mètres au fond d'un long vallon encaissé encadré de hautes falaises et de corniches déversantes, une belle ambiance alpine qui tranchera avec l'immense haut-plateau sommital perché à près de 3000 mètres. La descente sera à la hauteur des paysages, avec une petite couche de poudreuse sur fond dur dans la partie sommitale puis moquette et névé pour finir sur une couche portante malgré l'heure avancée !
Le 16 avril 2015
Sommet : 2900 m
Dénivelée : 1800 m
Difficulté : 3.1
Poursuite de l'exploration à skis du massif du Munzur, cette fois-ci sur son versant nord au départ du village de Yagca Koyu. Après une bonne séance de marche skis sur le dos on chausse à 1800 mètres et remonte un long vallon encaissé qui mène au haut-plateau sommital en passant près d'une arche rocheuse. Comme la veille la neige restera bien portante et à peine collante malgré l'heure tardive de la descente, de quoi mieux justifier a posteriori les réveils pas trop matinaux !
Le 17 avril 2015
Sommet : 3000 m
Dénivelée : 1600 m
Difficulté : 3.1
Dernière grosse journée de ski de randonnée du séjour, avec là encore 1600 m de dénivelée ascendante assortis d'un portage horizontal de près d'une heure et demi avant de chausser. Malgré la fatigue accumulée durant les 3 longues journées précédentes on profitera sans doute de la plus belle journée du séjour, dans un vallon particulièrement sauvage et grandiose, encadré de grandes falaises de calcaire et de vallons suspendus invisibles du bas. Une ambiance de wilderness absolue durant ces 10 heures de ski d'aventure en boucle, seulement guidés par notre intuition et quelques traces d'ours. Les ours resteront une fois de plus invisibles, mais au retour la gendarmerie Turque, alertée par les villageois croisés le matin, inquiets de notre périple, nous interrogeront sur nos motivations de skieurs à l'écart des stations et nous demande de ne plus revenir dans ces montagnes oubliées prétendument repère du PKK !
Le 18 avril 2015
Sommet : 3300 m
Dénivelée : 350 m
Difficulté : 2.1
Dernière journée du périple, sur un mode tranquille avant la route de retour à Trabzon et après 4 jours intenses qui ont laissé des traces ! On se contentera donc de gravir le sommet de l'Ergan Dagi à 3300 mètres, mais accessible moyennant seulement ... 400 mètres de montée depuis le haut des remontées mécaniques de la station de ski d'Ergan Kayak. Un grand sommet donc vite atteint, qui nous laissera le temps de profiter de pistes totalement désertes jusqu'à 14h !
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Ski de rando en Turquie
7 avril 2015
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Le 7 avril 2015
Après la journée de ski de randonnée la veille en Vanoise, place à l’escalade dans les calanques ; la polaire et les parois plâtrées de poudreuse sont remplacées par le tee-shirt et le calcaire blanc du Bec de Sormiou. La traversée du Bec versant nord-est par la grotte du Capelan, puis l’ascension de l’arête de l’extrême Bec offrent une mini-course complète, avec de la grimpe en traversée bord de mer ou sur des arêtes, un petit rappel intermédiaire, et même une grotte marine à l’escalade particulièrement esthétique et atypique. L’arête de l’extrême bec, sans doute rééquipée récemment en scellements, se compose de 3 longueurs sur un fil de calcaire tendu entre les eaux, une belle ambiance mais aussi de l’escalade finalement intéressante, avec quelques pas plus proches du 5 que de la cotation 4 annoncée !
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Escalade en Provence
6 avril 2015
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21:43
Le 6 avril 2015
A l’occasion d’un week-end Pascal en famille près de Bourg Saint-Maurice, excursion à skis d’une demi-journée, en solo pour une fois, vers la brèche de Portetta au-dessus de Pralognan-la-Vanoise. Un itinéraire repéré depuis longtemps, en bonnes conditions ce jour avec les 10 à 30 cm de poudreuse tombée les jours précédents, sans vent et donc avec un risque de plaques limité (avec toutefois une transformation en cours sous 2200 m) et le beau temps revenu (avec toutefois un peu de cumulification l’après-midi). L’arrivée en peaux sous l’amphithéâtre sommital d’aiguilles et de brèches, aux parois plâtrées de givre en ce lundi d’avril précédé de plusieurs jours de mauvais temps, laissera un grand souvenir, d’autant plus que les 4 randonneurs du matin partis bien avant moi me laisseront profiter seul de ce spectacle, le plaisir d’une ambiance quasi-patagoniennne sans la fatigue du traçage. Le début de descente dans la brèche écrasée sous les monolithes de calcaire puis dans un raide couloir perdu dans les cumulus accrochant le versant est, avec ça et là quelques gendarmes de calcaire qui déchirent le brouillard, n’en sera que plus austère, même si la poudreuse épaisse rendra le ski facile et plaisant, avant que la neige en humidification des pentes inférieures ne vienne solliciter un peu plus les cuisses.
Sommet : 2650 m
Dénivelée : 1450 m (1400-2400-2200-2650-1400)
Difficulté : 4.3 (200 mètres sommitaux étroits à 45° environ)
3 avril 2015
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Le 3 avril 2015
La logistique des sessions de grimpe en semaine est bien simplifiée depuis le passage à l’heure d’été, et on le vérifie en fin d’après-midi sur les falaises soubeyrannes, dans ces grandes voies dessinées pour l’escalade vespérale avec leur orientation face au soleil couchant et leur approche courte. Au programme de la journée « grazie amico » déjà parcourue en 2010 mais dotée depuis d’une nouvelle sortie.
La voie s’avère toujours aussi belle dans ces secondes et quatrième longueurs, cette dernière d’ailleurs exceptionnelle dans ses premiers mètres en cheminée spéléologique tridimensionnelle, un petit air de «cheminée du cirque» avec une architecture encore plus délirante, alors que la nouvelle variante de la dernière longueur en 6b vient clore en beauté ces 6 longueurs d’escalade dans un style plus physique, histoire d’arriver les bras pleins d’acide lactique au relais sommital !
6 longueurs, équipé, 6b max
5c/6a+/6a/6b/6a+/6b
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Escalade en Provence
29 mars 2015
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Le 29 mars 2015
Sommet : 3200 m
Dénivelée : 800 m
Difficulté : 5.2, 100 mètres à 50° et 20 m à 45°
Couloir nord central de l'épaule est de la Font Sancte en aller-retour depuis le lac Sainte-Anne
Après la bambée de la veille sur les crêtes des Heuvières et Veyres, on part se reposer dans les classiques de la pente raide de Ceillac : les couloirs nord de la Font Sancte ! Les conditions s’y avéreront bien meilleures que lors de la première tentative 2 ans plus tôt, avec une petite couche de neige froide tassée, de quoi à la montée tailler des marches sans creuser une tranchée, et à la descente atterrir en douceur des virages sautés. On renoncera finalement malgré tout aux 100 mètres sommitaux, convexes, étroits et en neige irrégulière. La suite de la descente sera par contre onctueuse, d’abord en poudreuse très légèrement croûtée puis en moquette à poils soyeux qui laissera un excellent souvenir dans ce cirque de la Font Sancte décidément pas avare en belles couennes de crampons/skis !
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Ski de rando en Provence
29 mars 2015
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Le 28 mars 2015
Sommet : 3200 m
Dénivelée : 1700 m (2400-3100-2900-3100-2750-3150-3050-3200-3100-3150-2700-2900-1700)
Difficulté : "seulement" 4.2 pour la cotation technique , mais itinéraire long, sauvage, à l'orientation parfois délicate et en tout cas engagé
Tout simplement une des plus belles courses à ski des Alpes du Sud, avec un cheminement particulièrement tortueux et esthétique dans des pentes suspendues de part et d’autres des lignes de crêtes de la Font Sancte. On alterne durant près de 2000 mètres de dénivelée et en rien de moins que 5 peautages/dépeautages couloir encaisses et larges combes, toujours dans un cadre sauvage et splendide fait de falaises compactes et crénelées ou d’éperons de calcaire. En hiver, avec le fermeture de la route du Val d’Escrein, l’accès le plus court, ou plutôt le moins long, se fait de façon détournée depuis le versant nord-ouest de la Font Sancte et les remontées mécaniques de Ceillac, et cette course reste bien longue et engagée, le retour au point de départ nécessitant le parcours complet de la boucle.
Si la beauté géologique s’avère exceptionnelle dans ce coin perdu du Queyras, le ski n’en reste pas moins bon et varié, avec de belles descentes soutenues souvent en poudreuse ou transformée, dans des montagnes aux allures de Dolomites ou de Grand Capucin, du calcaire coloré, compact sur les flancs, mais se hérissant de gendarmes sur les crêtes.
Merci encore aux ouvreurs pour avoir découvert cet itinéraire magnifique et l’avoir popularisé sur Internet, difficile de se lancer dans ces pentes cachées et souvent labyrinthiques sans le viatique d’un topo ! Une course à ne pas mettre entre toutes les spatules malgré tout, avec un itinéraire complexe où, vu la longueur de la course, il importe de ne pas se fourvoyer, et des pentes parfois exposées comme le court passage en haut du couloir sud-ouest du pic des Veyres où l’on domine 1000 mètres de pentes raides…
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Ski de rando en Provence
22 mars 2015
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Le 22 mars 2015
En ce week-end pluvieux balade spéléologique dans la grotte dite du « régaïe de Néoules » située près de la grotte des Rampins. A l’instar de cette dernière cavité le « régaïe » se développe à l’horizontale et ainsi sans rappel et remontée sur corde, de la spéléologie donc non technique même si le parcours comprend quelques passages étroits à contorsionnements. En revanche le régaïe s’avère beaucoup plus esthétique avec sa rivière souterraine aux eaux immaculées, petits lacs et gours entre stalactites et colonnes, bien loin de la boue qui tapisse souvent la grotte des Rampins.
dans la première galerie
dans le lac intermédiaire
vers la salle du sable
photo de Lucie
photo de Lucie
les gours terminaux, photo de Lucie
photo de Lucie
photo de Lucie
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Spéléologie en Provence
21 mars 2015
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Le 20 mars 2015
Retour dans le secteur Cap Canavera du cap Canaille, là où le rocher des falaises soubeyrannes prend des formes encore plus baroques qu’ailleurs : 100 mètres de falaise tridimensionnelle creusée de niches et de dévers où louvoient quelques belles lignes d’escalade dont « Intermouette » découverte quelques semaines auparavant et l’objectif du jour : «l’oiseau des sables ». Hormis quelques pas bien protégés dans L1 et L5, et le court mais intense toit de L2, la voie évolue dans le 6a/b et offre effectivement de belles envolées sur un rocher parfois chipseux. On retiendra des longueurs ludiques et très esthétiques à l’instar de la L4 en traversée, murs et châtière, L6 en puits à oppositions, et de beaux passages de grimpe dans L3 en traversée plein gaz sur un éperon suspendu de calcaire.
6 longueurs, équipé, 7a max
6b/7a/6b+/6a+/6c/6a+
dans L1
dans le toit de L2 (enchaînée avec L1)
au départ, photo de Lucile
dans L1, photo de Lucile
sous le toit de L2, photo de Lucile
pendu dans le toit, photo de Lucile
au départ de L3
dans la traversée de L3
dévers terminal de L3
dans L4, photo de Lucile
au relais sommital de L4
au départ de L6, photo de Lucile
dans le puits de L6
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Escalade en Provence
14 mars 2015
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Le 14 mars 2015
Boucle au départ de la calanque de Méjean vers la plage de l’Erevine, avec trajet aller par l’intérieur et retour par le sentier côtier. C’est décidément une des plus belles calanques de Provence que celle de l’Erevine, avec son écrin de galets blancs enchâssé sous une couronne de falaises sertie d’une tour génoise et ses eaux aux couleurs azuréennes, un petit coin de Tropiques face à la baie de Marseille.
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Balade en Provence