28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 07:37

Le 27 juillet 2016

Voie "carte postale", 3 longueurs, équipé, 6b max

6b/6a/6b à mon sens

Soirée d’escalade au-dessus des Goudes, sur la falaise située entre les grottes de l’Ermite et de Saint-Michel d’eau douce. La voie « carte postale » offre 3 longueurs soutenues dans le 6a, avec 2 pas un peu plus durs au milieu des première et dernière longueurs, avec une vue permanente sur l’enfilade du village des Goudes, de l’île de Maïre et du phare du Planier. Une vraie image d’Epinal des calanques et une jolie perspective, complétée pour le grimpeur de tête du second dans les traversées, qui donne tout son sens au nom de l’itinéraire ! Si les chaussons en prennent plein les yeux, leur gomme n’est pas reste avec de beaux passages en dalle et en traversée sur un rocher très sculpté et abrasif malgré son orientation nord. A noter en particulier une traversée horizontale un peu impressionnante au-dessus d’un dévers et obligatoire au début de L2, heureusement que les crougnes encore non patinées laissent la cotation dans le 6a !

De nouveaux rappels équipés au-dessus de la grotte de l’Ermite permettent une descente rapide au pied de la voie, avec un second et dernier rappel en fil d’araignée dans l’ouverture de la grotte absolument splendide dans ce paysage de… carte postale !

dans le pas dur de L1

dans le pas dur de L1

traversée panoramique à la fin de L1
traversée panoramique à la fin de L1
traversée panoramique à la fin de L1

traversée panoramique à la fin de L1

la traversée au début de L2
la traversée au début de L2
la traversée au début de L2

la traversée au début de L2

dans L3

dans L3

au départ des rappels de la grotte de l'Ermite

au départ des rappels de la grotte de l'Ermite

carte postale dans les rappels
carte postale dans les rappels

carte postale dans les rappels

derniers embrasements vers la côte bleue ([sic])

derniers embrasements vers la côte bleue ([sic])

24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 19:40

Le 24 juillet 2016

Jaune, puis les 3 oeufs de la mouette inquiète, sortie par rêve de pierre, 7 longueurs, équipé, 6b max

6a+ puis à mon sens 6a/5c+/5c+/5c/6b/6a

Journée d’escalade à Castelvieil au départ de la route du col de la Gineste, le col de la Gardiole étant comme chaque été fermé au trafic routier. On choisit donc de réaliser l’approche en vélo, bien nous en a pris avec une métamorphose de la longue et trop connue approche pédestre par le fond du vallon d’En Vau en une session de VTT panoramique et roulant face à la mer… Un tour de clé donné sur le cadenas et nous voilà pour une approche également inédite du plateau suspendu de Castelvieil : on remplace la cheminée classique patinée et malcommode d’accès par la très belle longueur de « jaune », un 5c aux allures de 6a++, de la belle escalade sur un éperon compact situé sur la crête de Castelvieil, à cheval entre les calanques d’En Vau et de l’Oule, seulement strié d’une fissure oblique rendant les 15 mètres de grimpe aussi bien physique que technique… Une fois sur le plateau, les 3 rappels classiques mènent rapidement au pied de la voie récemment équipée « les 3 œufs de la mouette inquiète », (encore) 3 belles longueurs situées juste à droite de la voie « rêve de pierre ». On alterne dans un niveau homogène dans le 5sup dalle et cheminée pour rejoindre la vire Ramond et les 3 dernières longueurs de la bien-nommée « rêve de pierre », sur un caillou qui tend vers le fantasme des grimpeurs des calanques : du calcaire blanc souvent très compact, suspendu 100 mètres au-dessus du bleu intense de la calanque, et parfois ciselé en gouttes d’eau et en taffonis, juste assez pour laisser l’escalade dans des cotations proches du 6a, à l’exception de quelques mètres très bien protégés à la fin de L5. Au final une très jolie combinaison donc, servie par des températures finalement agréables, que ce soit à l’ombre de « jaune » ou des « 3 œufs de la mouette inquiète », ou au soleil bien ventilé de "rêve de pierre".

durant la montée du col de la Gineste

durant la montée du col de la Gineste

vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque
vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque

vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque

dans la fissure de "jaune"
dans la fissure de "jaune"
dans la fissure de "jaune"

dans la fissure de "jaune"

dans les rappels de "bleu"

dans les rappels de "bleu"

L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"

L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"

L2 en cheminée presque fermée

L2 en cheminée presque fermée

L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"

L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"

L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort

L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort

la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau

la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau

L6 de "rêve de pierre"
L6 de "rêve de pierre"
L6 de "rêve de pierre"

L6 de "rêve de pierre"

au retour sur le plateau d'En Vau, face à l'orage qui gronde sur Cassis

au retour sur le plateau d'En Vau, face à l'orage qui gronde sur Cassis

24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 19:36

Du 19 au 21 juillet 2016

Après de nombreux déplacements professionnels au bord du lac Majeur retour en Italie, cette fois-ci dans les Apennins centraux et avec l’appareil photo ! Après un atterrissage à Rome au bord de la mer Tyrrhénienne on traverse la Botte sous le Gran Sasso, sommet des Apennins déjà gravi en 2004, avec de beaux points de vue sur le Paretone, les 1200 mètres de falaise de la face est du Corno Grande, encore encombré de névés dans les couloirs d’avalanche, pas mal pour une fin juillet, à 1700 mètres d’altitude, 50 km de l’Adriatique, à la latitude de Rome, par plus de 35°C à l’ombre. .. C’est dire à quel point les hivers sont humides ici, le vert éclatant des prairies en montagne peut encore en témoigner en plein été !

On rejoint ensuite la magnifique ville d’Asconi Piceno, à 15 km de l’Adriatique, avec son architecture médiévale et Renaissance exclusivement à base de travertin. Il faudra donc revenir profiter en randonnée pédestre, à skis, ou en canyonisme, de ce sauvage massif des Abruzzes encore peuplé d’ours et de lynx…

le Vatican durant l'approche de Fiumicino

le Vatican durant l'approche de Fiumicino

le centre historique d'Ascoli Piceno
le centre historique d'Ascoli Piceno

le centre historique d'Ascoli Piceno

les Abruzzes et la face est du Corno Grande, 1200 mètres de paroi !
les Abruzzes et la face est du Corno Grande, 1200 mètres de paroi !

les Abruzzes et la face est du Corno Grande, 1200 mètres de paroi !

les salines de Berre au retour

les salines de Berre au retour

17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:51

Le 17 juillet 2016

Court mais impressionnant canyon situé dans les Bauges près du village de Lescheraines. En arrivant sur place, dans un paysage de moyenne montagne vert et bucolique, où les douces pentes du Semnoz se partagent entre praires et forêts, on imagine pas que le fond de vallée cache un encaissement impressionnant sous le bien-nommé Pont du Diable : la vallée se rétrécit au passage d’une couche de calcaire jusqu’à former un canyon extrêmement encaissé et sombre, large de moins d’un mètre sur une quinzaine de mètres de longueur. Sur quelques centaines de mètres le parcours alterne vasques, pans inclinés et cascades dans une ambiance sombre et bruyante presqu’oppressante, avant que d’un coup le canyon s’ouvre à nouveau. Couleurs, lumières, rappels parfois convertissables en sauts et toboggans (attention au débit et aux arrivées sous cascades…) assurent l’intérêt sportif et esthétique tout du long, avec en point d’orgue un superbe passage sur cordes fixes qui se pratique commodément en opposition, c’est dire l’étroitesse du canyon sur certaines portions ! Un petit bijou donc à qui il ne manque que la longueur pour rivaliser avec des grands frères plus connus.

les premières cascades...
les premières cascades...

les premières cascades...

... et vasques sous le Pont du Diable
... et vasques sous le Pont du Diable

... et vasques sous le Pont du Diable

des rappels déportés de l'actif...
des rappels déportés de l'actif...

des rappels déportés de l'actif...

... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal

... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal

jeux de lumières sur la fin du canyon...
jeux de lumières sur la fin du canyon...
jeux de lumières sur la fin du canyon...

jeux de lumières sur la fin du canyon...

... avant de retrouver le soleil
... avant de retrouver le soleil

... avant de retrouver le soleil

17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:51

Le 16 juillet 2016

Désert de samba, 4 longueurs, équipé, 6a max, puis Dune

5b/5c/6a/5b/6a+

Journée d’escalade sur la dalle des Chéserys dans les Aiguilles Rouges au-dessus d’Argentière. Une approche rapide mais bucolique à travers la prairie alpine en pleine explosion florale, des bouquetins presque domestiques qui prennent la pose devant le massif du Mont-Blanc, de grandes dalles couchées de gneiss bien équipées avec descente en rappels dans les voies, voilà de quoi ravir le grimpeur à la recherche d’escalade aussi facile que peu engagée. On trouvera évidemment beaucoup de monde dans ce petit Ailefroide chamoniard relevé du fond de la vallée à 2000 mètres d’altitude, en belvédère sur le Mont-Blanc, mais le nombre de lignes équipées et le panorama qui va des cornes des bouquetins aux dents du géant font vite oublier la fréquentation d’une des rares falaises d’initiation de la vallée, aux cotations d’ailleurs bien sympathiques pour les lieux…

flore sur l'approche...
flore sur l'approche...

flore sur l'approche...

... et faune à la fin de l'approche
... et faune à la fin de l'approche

... et faune à la fin de l'approche

vue vers la dent du Géant

vue vers la dent du Géant

sur les dalles de gneiss
sur les dalles de gneiss
sur les dalles de gneiss
sur les dalles de gneiss

sur les dalles de gneiss

au retour

au retour

17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:50

Le 15 juillet 2016

Randonnée depuis les Allamands vers le lac des Chambres dans le massif du Haut-Giffre, une balade faite à de nombreuses reprises au siècle précédent lorsque les vestiges glaciaires sous les Avoudrues et la pointe de Bellegarde avaient meilleure allure. La munificence de la prairie alpine en juillet n’a par contre pas changé depuis, avec parmi les tapis de fleurs de nombreuses orchidées au-dessus du refuge du Folly. Les éboulis, les névés puis la neige fraîche succèdent à la verdure au-dessus, jusqu’au paysage uniformément blanc du lac des Chambres et du vallon éponyme. Les icebergs qui remplissaient le lac au siècle dernier ne semblent pas avoir disparu mais émergent à peine en cette mi-juillet fraîche succédant à une saison bien neigeuse ; il faudra revenir à la fin de l’été pour peut-être retrouver l’ambiance polaire du lieu à 2000 mètres et par 45° de latitude nord…

dans l'herbe et les fleurs...
dans l'herbe et les fleurs...

dans l'herbe et les fleurs...

... avant la neige, ancienne ou récente
... avant la neige, ancienne ou récente

... avant la neige, ancienne ou récente

au bord du lac des Chambres
au bord du lac des Chambres

au bord du lac des Chambres

à la descente, entre névés et lapiaz
à la descente, entre névés et lapiaz
à la descente, entre névés et lapiaz

à la descente, entre névés et lapiaz

vues détaillées de la prairie alpine...
vues détaillées de la prairie alpine...
vues détaillées de la prairie alpine...
vues détaillées de la prairie alpine...
vues détaillées de la prairie alpine...

vues détaillées de la prairie alpine...

... et vue macro

... et vue macro

17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:49

Le 14 juillet 2016

Première journée d'un WE prolongé avec camp de base en Haute-Savoie. Vu la météo mitigée (averses orageuses et fraîcheur, le thermomètre indiquera 9°C à 16h en plaine...) on s'oriente vers un canyon court et peu engagé du Bugey, celui du Rhéby situé au-dessus du village de Villebois, à l'extrémité sud-ouest du massif du Jura, au-dessus de la plaine qui court jusqu'à Lyon. Effectivement court et peu encaissé, le canyon offre un superbe environnement atypique aux allures subtropicales, avec la mousse verte et épaisse qui cascade sur les rives et les branches au-dessus des eaux. Une belle géologie avec de nombreuses calcifications et cascades de tuf entre les bassins et les dalles de calcaire assure le caractère ludique de ce canyon, alors qu’un rappel à travers une châtière débouchant dans une grotte, le tout sous l’actif, oblige à la douche sous un jet bien tonique…

dans la première partie, marche à l'ombre des mousses
dans la première partie, marche à l'ombre des mousses
dans la première partie, marche à l'ombre des mousses

dans la première partie, marche à l'ombre des mousses

sur les premières cascades de tuf
sur les premières cascades de tuf
sur les premières cascades de tuf

sur les premières cascades de tuf

le magnifique passage de la grotte, atteinte via une châtière
le magnifique passage de la grotte, atteinte via une châtière
le magnifique passage de la grotte, atteinte via une châtière

le magnifique passage de la grotte, atteinte via une châtière

les derniers rappels et toboggans
les derniers rappels et toboggans
les derniers rappels et toboggans
les derniers rappels et toboggans
les derniers rappels et toboggans

les derniers rappels et toboggans

après l'orage, les cascades d'eau et de grêle, retour au soleil

après l'orage, les cascades d'eau et de grêle, retour au soleil

10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 16:57

Le 10 juillet 2016

Journée de balade et de masque et tuba près de la crique de l’Erevine sur la côte bleue. Une première plongée près de l’île éponyme laisse voir la riche faune du lieu, des bancs de saupes ou de loups croisant au-dessus de l’herbier ou des affleurements rocheux, avant de revenir vers la valeur sûre de la presqu’île du Moulon avec ses dévers recouverts de gorgones jaunes dès quelques mètres sous la surface !

la plage de l'Erevine et le rocher du Moulon
la plage de l'Erevine et le rocher du Moulon

la plage de l'Erevine et le rocher du Moulon

vues du tombant
vues du tombant
vues du tombant
vues du tombant

vues du tombant

vues de détail des gorgones avec leurs polypes
vues de détail des gorgones avec leurs polypes

vues de détail des gorgones avec leurs polypes

9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 20:28

Le 9 juillet 2016

Balade et plongée vers la calanque de Port Pin au départ de Cassis. Si un WE de juillet le sentier d’accès est pris d’assaut par les touristes et la plage constellée de serviettes les fonds marins offriront ce jour une autre forme de sur-fréquentation : celle des nudibranches, présents ce jour en abondance et à faible profondeur sur les tombants de calcaire, une profusion donc de limaces de mer aussi colorées que petites (pas plus de quelques centimètres), un festival de couleurs presque psychédéliques insoupçonnable depuis la surface…

les nudibranches, des limaces plus colorées que leurs homonymes terrestres...
les nudibranches, des limaces plus colorées que leurs homonymes terrestres...

les nudibranches, des limaces plus colorées que leurs homonymes terrestres...

faune et flore fixées au tombant, des gobies aux anémones
faune et flore fixées au tombant, des gobies aux anémones

faune et flore fixées au tombant, des gobies aux anémones

7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 08:34

Le 6 juillet 2016

Voie "ANPE", 2 longueurs, équipé, 5c/6a

Soirée d'escalade sur la face est de l'aiguille de Sugiton, bien à l'abri du mistral de la journée, mais aussi du soleil qui commence à rendre les mains des grimpeurs bien moites. La voie "ANPE" ne laisse pas la gomme des chaussons inactive sur sa première moitié en dalle fine, avec notamment un pas bloc au départ de L2 qui mérite bien son 6a. La suite présente une très belle fissure à Dülfer -soutenue et sans doute obligatoire- puis un dièdre plus facile avant de déboucher sur l'arête sommitale plein vent et plein soleil. Le retour par l'arête facile mais parfois fine et le rappel de descente donnent une (petite) ambiance montagne à cette jolie voie un peu courte et au rocher parfois usé ; le plaisir est par contre à chaque fois neuf pour la beauté du cadre face à l'enfilade des calanques orientales !

dans L2 et sa fissure à Dülfer
dans L2 et sa fissure à Dülfer
dans L2 et sa fissure à Dülfer
dans L2 et sa fissure à Dülfer

dans L2 et sa fissure à Dülfer

traversée des arêtes dans le sens sud-nord
traversée des arêtes dans le sens sud-nord
traversée des arêtes dans le sens sud-nord

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