26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 18:44

Le 24 février 2014

Après 5 jours de ski de randonnée on quitte les couloirs de neige et les -10°C nocturnes des montagnes du Zagros pour rejoindre les oasis de palmiers et les orangers de la côté du golfe persique près de Bushehr. L’objectif est de trouver et de visiter le « glacier de sel » repéré sur Internet dans des publications de géologie, dont les quelques photos glanées laissent entrevoir toute l’étrangeté et la beauté.

Sur place à Shiraz ni notre chauffeur ni l’agence de voyages n’ont entendu parler de ce site, et c’est donc munis de vagues indications trouvées sur le Web que nous prenons la route du sud en quête d’un hypothétique « dôme de sel » dans les montagnes proches de Bushehr à 4 heures de route de Shiraz. Les locaux nous renseignent heureusement efficacement sur place, et lorsqu’une couche de blanc commence à se distinguer au loin sur une montagne on sait qu’il ne s’agit pas de neige mais bien de sel. A mesure que l’on se rapproche le gigantisme du site se confirme : du sommet d’une montagne nous dominant de près de 1000 mètres de dénivelée s’écoulent sur plusieurs kilomètres de large des langues glaciaires multicolores du sel-gemme blanc et rouge couvert de débris morainiques noirs. Leur morphologie rappelle beaucoup celle des glaciers alpins, si ce n’est que le sel remplace ici la glace, évidemment inconnue par les 20°C hivernaux et 45°C estivaux du golfe Persique ; pour plus de renseignement sur le mécanisme de formation des glaciers de sel voir Wikipedia :

http://en.wikipedia.org/wiki/Salt_glacier

C’est donc un site littéralement extraordinaire que nous arpenterons l’après-midi, un monde exclusivement minéral et totalement exempt de vie, mais qui déploie une panoplie irréelle de formes et de couleurs. Les tours de sel de parfois plusieurs dizaines de mètres de haut répondent aux stries multicolores des rainures de sel à la surface, avec dans ces sculptures de sel en fractales la palette de couleurs arc-en-ciel du sel-gemme. Partout du sel, blanc, rouge, noir, jaune, modelé en tours verticales ou plaques horizontales, aggloméré en cristaux, stalactites ou choux-fleurs, qui s’écoule lentement et sur des kilomètres carrés du sommet du dôme de sel vers les vallées en contrebas. Ces langues glaciaires présentent d’ailleurs toutes les caractéristiques des glaciers alpins : le « glacier » se découpe parfois en séracs… de sel, des torrents creusés à la surface ou en profondeur rappellent les bédières, des colonnes de sel protégées de la dissolution due aux pluies par un rocher tiennent lieu de tables glaciaires…

 Dans cette curiosité géologique qui défie l’entendement par sa nature-même et son échelle, on est transporté dans un wonderland de sculptures de sel pétries par la gravité et ciselées par l’érosion pluvial, pour ce qui restera un beau bouquet final de ce magnifique voyage au sud de l’Iran.

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pont sur la route entre Shiraz et Bushehr

 

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sur la plage de Bushehr, après les -10°C nocturnes de la semaine précédente dans les Zagros, place aux 25°C d'un golfe Persique à 20°C

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croûte de sel au nord-est de Bushehr

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paysage de badlands entre Bushehr et le glacier de sel    

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la montagne de sel 

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vue panoramique    

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devant les langues "glaciaires" de sel qui descendent du dôme de sel    

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détail d'une des langues du glacier de sel

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détail de la surface du glacier

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sur un dôme glaciaire

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déatil de la surface du dôme glaciaire

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dans la grotte creusée par la bédière dans le glacier

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un petit lac et les concrétions de sel qui l'entourent

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détail de la surface du glacier, qui crisse sous les chaussures comme la glace d'un glacier alpin...

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devant le sommet du dôme de sel et une table glaciaire

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sur la table glaciaire

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fleurs devant un sérac

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deux des langues glaciaires

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dans la chute de séracs terminale de la langue glaciaire médiane

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torrent entre la moraine et une langue glaciaire

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sur une arête glaciaire devant un sérac    

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vue de détail de la surface d'un sérac

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dans le lit du torrent, un petit air de Mer Morte !

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sur le dépôt de sel de la cascade

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quelques inclusions...

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les pénitents de sel

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un petit air de salar sud-américain...

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sur les 6 heures de route retour à Shiraz, avant une soirée mémorable chez Shadi, en prélude à une nuit dans les avions et les aéroports...

26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 18:41

Le 22 février 2014

La fatigue accumulée durant les 4 journées précédentes de ski de rando commence à peser sur les cuisses et la motivation, et on repère sur la route Yasuj-Sepidan un joli couloir culminant à 3000 mètres, de quoi nous remettre des efforts consentis la veille. Une fois n’est pas coutume, on ne profitera pas d'une poudreuse de rêve ou de moquette de printemps, mais d'une neige parfois soufflée et traîtresse qui n'enlève rien à la belle ambiance alpine d'un couloir raide entre corniches surplombantes et genevriers accrochés aux falaises de calcaire...

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Sommet : 3100 m

Dénivelée : 900 m

Difficulté : 4.2, 300 m de couloir dont 100 m à plus de 45°, sortie directe sous la corniche à 50°

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le parcours vu du point de départ près du col de Kakan

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en bas du couloir, sous les corniches déversantes...

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... et les rafales de neige

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genevrier 

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sortie en crampons...

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... sous le halo solaire...

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... et une petite corniche qu'il a fallu casser

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sur le plateau sommital à 3100 m

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à la descente dans une section en poudreuse du couloir

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à 2500 m, sur la route peu avant Pooladkaf

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la petite station de Sepidan à 2400 m, attenante à celle de Pooladkaf

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 21:15

Le 21 février 2014

Après le ski de poudreuse facile de la veille, place à de la neige transformée dans le couloir sud du Dena sud. Le massif du Dena, baroud d’honneur au sud de la chaîne des Zagros avec un point culminant à près de 4500 mètres, offre un environnement très alpin quelques dizaines de kilomètres au nord des plages et de l’environnement tropical du golfe Persique. Un enneigement abondant permet de skier son versant nord au départ du village de Khafr jusqu’au cœur du printemps ; par contre son versant sud-ouest se constitue sous la crête faitière du massif d’une impressionnante barrière rocheuse, haute de 1000 à 2000 mètres et longue de plusieurs dizaines de kilomètres. Ce ruban de falaises interdit l’accès par le versant sud, et, peu motivés par 2200 mètres de dénivelée à tracer dans les 50 cm de poudreuse du versant nord, on cherche une ligne de faiblesse dans cette muraille sud, par exemple sous la forme d’un couloir, qui permettrait de profiter d’une neige transformée et donc portante. C’est en arrivant dans la ville de Sisakht qu’un magnifique couloir orienté plein sud se révèle à nos yeux fatigués,  offrant un accès direct à la crête sommitale à travers la falaise ; nos cuisses se réjouissent déjà d’échapper aux travaux de terrassement du versant nord et de profiter du terrain plus portant de cet unique couloir.

Après une mauvaise nuit dans les vapeurs d’un réchaud à pétrole et beaucoup de temps perdu à trouver l’accès routier le départ à skis se fera… à 9 heures, soit bien trop tard pour espérer sortir un couloir orienté plein sud par 30° de latitude nord. On paiera la « grasse » matinée et les errements en voiture quelques heures plus tard dans la fournaise du couloir, là où un soleil déjà presque au zénith en cette mi-février nous essorera littéralement.  Arrêt donc à 3500 mètres après 2 heures d’ascension à skis puis en crampons dans un magnifique couloir calcaire encaissé et très long (près de 1000 mètres de dénivelée sans doute) ; au-delà le couloir, titillant les 45° au point de demi-tour, semble s’élargir et se coucher, mais la crête sommitale ne serait de toute façon sans doute pas atteinte avant au moins 2 heures supplémentaires d’ascension. A la descente la neige Perse résistera bien mieux que les touristes venus du nord, et à midi ((sic]) une neige un peu trop revenue mais encore parfaitement skiable nous autorisera de belles courbes…

Un couloir exceptionnel par son ampleur et son ambiance, mais les 2000 mètres de dénivelée de Sisakht au sommet et l’orientation plein sud auraient exigé un départ  à la frontale au moins 3 heures plus tôt…

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Sommet : 4200 m (arrêt à 3500 m vu l'heure trop tardive)

Dénivelée : 1300 m

Difficulté : 5.1, 1000 mètres de couloir à 40° de moyenne avec des portions à 45°

Zagros

localisation du massif du Dena au sud-ouest de l'Iran

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l'itinéraire, vu depuis la ville de Sisakht au pied de l'extrémité sud du massif du Dena

 

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culture en terrasses près d'un village au pied de l'extrémité nord du massif du Dena

 

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champs verdissant au pied de la muraille sud du Dena 3000 mètres plus haut

 

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la barrière sud du Dena...

 

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...1000 à 1500 mètres de paroi sous la crête faitière à près de 4500 mètres

 

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crépuscule sur la ville de Sisakht

 

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peu après le départ, à 2400 m

 

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arrivée au pied des couloirs, le couloir sud se devine à gauche

 

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à 2800 mètres devant l'immensité des Zagros

 

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en bas du couloir sous le calcaire agrémenté de quelques genevriers

 

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à 3400 mètres, 1200 mètres au-dessus de la ville de Sisakht

 

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photo de Nicolas

 

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début de la descente...

 

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photo de Nicolas

 

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... dans une belle ambiance de calcaire et de neige

 

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photo de Nicolas

 

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un couloir très encaissé

 

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photo de Nicolas

 

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photo de Nicolas

 

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en bas du couloir à 2700 mètres

 

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vue sur la grande ville de Yasuj à 2000 mètres au pied des 4000 du Dena, le Grenoble d'Iran...

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 21:04

Le 20 février 2014

Après la longue journée de la veille passée dans l’ombre des couloirs nord de Cheghakhor on vient se réchauffer sur une montagne aux formes douces dominant la route Borujen-Yasuj. Nous pensions nous reposer sur cette randonnée facile entre 2000 et 2800 mètres, mais nous ne résisterons pas à une seconde montée au sommet après une première descente dans 50 cm de farine de poudreuse surmontée d’un nappage de givre de surface de ce versant orienté au nord mais bien ensoleillé. Les Zagros nous gratifieront encore d’une magnifique journée de ski, bien différente de l’ambiance alpine de Cheghakhor mais au milieu des immenses plissements géologiques des Zagros, ponctués de petits villages et de lacs salés. Au final 1300 mètres de petite godille dans une neige de rêve où ça tourne avec les oreilles, sans bien évidemment aucune autre trace que nos courbes à perte de vue !

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Sommet : 2800 m

Dénivelée : 800 m + 500 m de remontée

Difficulté : 3.2

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sur la route entre Boldaji et Yasuj

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à la montée à 2600 m

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arrivée sur l'arête sommitale

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paysage des Zagros : des villages nichés partout au creux des vallons

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devant le village de Mal-e Khalifeh

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première descente dans une neige de rêve

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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c'est trop bon, on remet ça : début de la seconde descente

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les traces vues du bas

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une belle ambiance alpine avec les faces nord plâtrées

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 20:49

Les 18 et 19 février 2014

Le massif du Zagros offre un énorme potentiel pour le ski de randonnée, totalement inconnu des iraniens malgré la présence ça et là de quelques stations de ski, qui s’avère facile à exploiter grâce à la densité du réseau routier, toujours dégagé et en excellent état, l’enneigement abondant skiable dès 2000 mètres en versant nord (pour des sommets entre 3000 et 4500 mètres) et généralement de bonnes conditions nivologiques et météorologiques.

Les 5 jours de ski de randonnée de ce mois de février 2014 se passeront ainsi sous un ciel immuablement bleu, des matinées froides et des après-midis douces, et sur une neige poudreuse en versants froids et transformée ailleurs, sans aucun signe d’instabilité malgré la grosse épaisseur de fraîche et les pentes souvent raides parcourues.

Une chute de 60 à 80 cm de neige pendant le trajet vers les fabuleuses mosquées d’Ispahan la veille couvrira d'ailleurs les montagnes du Zagros d’un beau nappage de poudreuse durant tout notre séjour, de quoi faire chauffer les cuisses à la montée et les cordes vocales à la descente dans une neige de cinéma !

Faute de cartes détaillées et de topos, tous les sommets auront été skiés à vue après un premier repérage sur Google Earth depuis la France, qui aura par exemple permis d’identifier le très beau site du lac de Cheghakhor près de Borujen, un lac de barrage à 2200 mètres dominé d’une couronne de couloirs menant à un sommet de 3700 mètres.

On skiera ainsi 2 beaux couloirs orientés plein nord dominant le lac 2 jours d'affilée, la tranchée laborieusement tracée le premier jour étant réutilisée le lendemain de manière fort opportuniste...

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J1 :

Sommet : 3200 m

Dénivelée : 950 m

Difficulté : 4.3, 200 mètres à 45° avec des passages étroits, puis 500 mètres à 40° de moyenne

J2 : 

Sommet : 3650 m

Dénivelée : 1400 m

Difficulté : 3.3

Zagros

localisation du massif du Zagros au sud-ouest de l'Iran

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l'itinéraire de montée en rouge, descente du premier jour dans le couloir de gauche et du second jour dans le couloir en S de droite

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dans la ville de Borujen au coeur des Zagros, vente des oranges qui viennent d'être cueillies quelques centaines de kilomètres plus au sud près du golfe Persique, là où le thermomètre flirte plus avec +25°C qu'avec les -10°C des matinées du Zagros

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J1 : départ du village de Sibak à 230 mètres, face à l'objectif du jour à l'arrière-plan (le couloir de gauche)

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construction de la tranchée de montée dans 60 cm de poudreuse tombée la veille, dure entrée en matière pour 2 Français peu entraînés et acclimatés !

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à 2800 m sur l'arête de montée devant le lac de Cheghakhor. Il est déjà 15h et on arrêtera la montée à 16h30 sans être parvenus au sommet...

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premier passage délicat de la descente, faite à vue une heure avant le crépuscule ([sic]), photo de Nicolas

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Nicolas dans le rétrécissement du couloir

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dans la poudreuse au-dessus du lac et des faces sud pelées, photo de Nicolas

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à l'entrée du splendide défilé final

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ambiance plâtrée et alpine par 30° de latitude nord...

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dans le canyon de calcaire 

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à l'arrivée au village, devant le couloir qui vient d'être skié à gauche de la face

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J2 : on reprend la trace de montée de la veille, peu motivés par de nouveaux travaux de terrassement... à droite les traces de descente de la veille en bas du couloir et de son canyon final. L'objectif est cette fois de sortir au sommet !

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à la montée à 2700 m

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à 2900 m

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à 3100 m

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à 3300 m après une courte portion mixte en crampons sur l'arête de montée

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au sommet à 3650 m, à droite le village du départ

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dans la poudreuse de la croupe sommitale

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en haut du couloir en S, 1200 m au-dessus du lac

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dans le couloir en S, photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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dans le bas du canyon final, photo de Nicolas

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 20:46

Le 17 février 2014

Alors que la tempête déposera environ 60 cm de poudreuse en montagne, journée de transition au départ de Shiraz sur les routes d’Iran, en direction du massif du Zagros.

On fera escale à Ispahan, l’occasion de visiter 10 ans après sa découverte la splendide place de l’imam et ses mosquées de faïence bleue, toujours beaucoup d’émotion sur cette immense place qui rassemble quelques-uns des plus beaux monuments de l’art islamique, d’autant plus que les touristes se font aussi rares que 10 ans plus tôt !

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la mosquée du Cheikh Loftallah sur la splendide place de l'Imam

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détail du dôme au crépuscule

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détail des mosaïques de céramique de la mosquée de l'Imam

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la grande coupole de la moquée de l'Imam

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les minarets entourant le portail de la moquée de l'Imam

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dans la cour intérieure de l'hôtel

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 20:40

Les 15 et 16 février 2014

Troisième voyage en Iran après ceux de 2003 et 2005, dans un pays magnifique où la réalité sur place diffère totalement de l’image véhiculée par les medias occidentaux. Un pays moderne et progressiste par rapport à ses voisins du golfe, où le voile imposé par les mollahs depuis la révolution islamique ne doit pas faire oublier que l’université, mixte, compte plus d'étudiantes que d'étudiants, ou que les femmes peuvent divorcer de leur propre initiative, bien loin donc de l’obscurantisme wahhabite des saoudiens, cf. la tribune récente de Régis Debray dans Le Monde :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/24/iran-impressions-de-voyage_4354089_3232.html

Un pays où le touriste rare bénéficie d’une gentillesse désintéressée et d’un accueil exceptionnel des locaux, où l’on se retrouve invité autour d’un plat ou d’un verre de thé, au restaurant ou à domicile, pour parler en toute liberté du régime des mollahs, de la guerre en Syrie ou de l’image de l’Iran à l’étranger…

Un pays aux écosystèmes d’une variété extraordinaire, de la jungle subtropicale de la mer Caspienne aux glaciers de l’Alborz, des dunes du désert du Dasht-e Kavir aux sommets verts du Zagros en passant pat les lacs salés du haut-plateau central.

Après la découverte des villes phares de la route de la soie en 2003 et les 10 jours d’alpinisme sur le Damavand et l’Alam Kuh de 2005, place en 2014 à un mélange de ski de rando et de tourisme dans le sud du Zagros, entre les villes d’Ispahan et de Shiraz.

Après la redécouverte des sites pré-islamiques de Perspépolis on ira goûter aux neiges perses dans la station de ski la plus au sud de l’hémisphère nord, invités par une charmante Iranienne et sa famille qui rappelle une fois de plus l'incroyable hospitalité Perse ! 

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les tombeaux de Naqsh-e Rostam près de Persépolis

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les fabuleuses ruines de Persépolis à une heure de route au sud de Shiraz

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l'art pre-islamique de l'empire perse achéménide

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détail des bas-reliefs ornant les escaliers monumentaux

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la mosquée Vakil de Shiraz

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détail des faïences

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dans le bazar de Shiraz

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journée de ski à Pooladkaf (2800-3300), la station de ski sans doute la plus au sud de l'hémisphère nord par 30° de latitude nord !

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le télécabine récemment importé... de France

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sur les pistes avec Shadi et ses ami(e)s

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sur la route du retour à Shiraz (à 1h30 mn de Pooladkaf)

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:51
11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 18:45

Le 6 février 2014

En ce début d'hiver exceptionnellement arrosé en Provence paysages insolites sur le plateau de Vitrolles, lieu de trail à la pause de midi.

Dans les canyons habituellement secs qui entaillent ce vaste plateau calcaire situé entre Vitrolles et Aix-en-Provence on trouve depuis maintenant plusieurs semaines torrents et cascades qui se fraient un lit dans le maquis d'épineux. 

Pendant ce temps l'enneigement des Alpes du sud continue des croître jusqu'à se rapprocher des valeurs record de la saison 2013, déjà 3m50 d'épaisseur sur les cîmes du Mercantour, encore loin des 6m50 actuellement relevés à 2000 mètres vers la frontière italo-slovène !

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eaux vives au fond du canyon de Gourgoulousier

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les couleurs du plateau de Vitrolles

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 20:06

Le 9 février 2014

Parcours de la nouvelle voie "Abert", ouverte récemment par l'équipeur du même nom dans le secteur Draïoun des falaises soubeyrannes. Une jolie voie pas trop dure dans l'une des plus belles parties des falaises du cap Canaille, habituellement avare en grandes voies sous le niveau 7a. Là la difficulté ne dépasse jamais 6b+ et évolue le plus souvent vers le 6a/6a+, en se glissant au plus facile entre toits de grès, dalles de calcaire ou dévers de poudingue. Mais qu'on ne s'y trompe pas, la grimpe reste tout de même bien soutenue sur un rocher encore peu parcouru, et donc chipseux et souvent fragile... Il faudra faire d'autant plus attention que l'équipement n'est pas aussi serré que dans les itinéraires voisins, qui est plus avec des cotations plus sévères qu'ailleurs et quelques pas de 6a (comme le réta de L3)... corsés !

Quoi qu'il en soit un bel itinéraire accessible à des grimpeurs de petit 6, avec notamment de jolies L1 et L4.

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Voie Abert, 6 longueurs, 6b+max

6a/6b+/6a/6a+, demi-tour en rappels à la fin de L4 vu l'horaire tardif

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au départ du parking du belvédère

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dans la très belle L1 sur feuilles de grès déversants

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sur le nid d'abeille au départ de L2

 

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dans le passage en dalle en 6b+

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dans L3    

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départ dans la belle cheminée de L4

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ambiance soubeyranne entre calcaire 3D et toits de conglomérat

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fin de L4 sur poudingue

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premier des 2 rappels de descente

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