7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 18:19

Quelques temps forts de l’année nature 2015, avec plus que jamais le plaisir des yeux et de la découverte qui ont ont primé sur la course à l'échalote de la performance, des chiffres et des lettres. Priorité donc à l'exploration, l'esthétisme et l'éclectisme ! Ci-dessous mes meilleurs souvenirs 2015 de randonnée à skis, à pieds, en chaussons, en tuba, en kayak, sur neige, glace ou caillou, sur terre ou sous terre, sur l'eau ou sous l'eau...

 

La saison de ski de rando commence dès novembre et en beauté par 2 sorties autour du brec de Rubren dans l’Ubaye puis du refuge de Nice dans le Mercantour, avec notamment un tour du Clapier fameux par son décor, sa neige ou sa descente de la baisse du Basto rosie aux derniers rayons :

Faute de bonnes conditions de ski début 2015 l’année commencera sur les chaussons avec la nouvelle voie de « la promesse des profondeurs » à Castelvieil et sa fantastique quatrième longueur aux confins de l’escalade et de la spéléologie dans une cheminée presque fermée puis son relais suspendu sur pont de calcaire. On retrouvera la même ambiance atypique dans le secteur Pas de Chèvre du cap Canaille, sur la voie « Intermouette», aux cotations bien intimidantes pour un grimpeur de petit 6, mais à l’ambiance magnifique sur un deux-feuilles de calcaire et grès aux formes et couleurs baroques, avec plusieurs passages totalement déversants sur (ou plutôt sous ?) plafonds de grottes ! Une des plus belles ambiances des soubeyrannes à mon avis, même si la voie, peu parcourue, crisse beaucoup sous les chaussons et les doigts :

On se reposera ensuite les avant-bras mais conservera la vue mer lors d’un premier voyage à skis sur les Alpes Apuanes en Toscane littorale, avec une mémorable session de ski sur le mont Sagro au-dessus des carrières de marbre de Carrare et du golfe de Gênes qui brille sous les spatules :

Seconde partie de voyage plus classique en rayonnant autour de Saint-Dalmas le Selvage, dominée par du bon ski de couloir dans la raie des fesses, enfin parcourue ([sic]) intégralement au second essai…

Au niveau des conditions, la saison de ski ne finira pas mieux qu’elle a commencé en France, même si on la sauvera par quelques très belles sorties, un couloir nord du Cheval Blanc taillé pour le ski à la journée, un mini-raid dans la wilderness des Préalpes Dignoises autour de la cabane troglodyte de Boules, avec là encore plus de chamois rencontrés que de skieurs, ou une virée en solo vers le splendide amphithéâtre naturel de la brèche vanoise de Portetta, aux allures patagoniennes en avril :

A noter surtout une découverte à skis de la crête des Veyres vers la Font Sancte, randonnée parmi les plus belles des Alpes où l’on évolue au gré de couloirs suspendus et de nombreux peautages/dépeautages dans un paysage splendide fait de parois de calcaire et d’arêtes crénelées, pour au final un parcours complexe, long et engagé :

Comme en 2014, on ira goûter les neiges du Proche-Orient, cette fois-ci dans le massif du Munzur situé au nord-est du plateau anatolien. Un massif presqu’inconnu en Europe, d’allure générale atypique, avec un immense haut-plateau sommital à 3000 mètres dominant un réseau complexe de gorges calcaires encaissées, mais qui se prête très bien au ski de randonnée d’aventure malgré quelques portages en ce milieu de printemps. On y fera quelques descentes magnifiques au milieu des traces d’ours sortis d’hibernation, des carcasses de bouquetins dévorés par les premiers… et de l’armée Turque qui, comme lors de l’expédition d’alpinisme de 2011, nous demandera d’aller poser nos spatules ailleurs :

On remisera les skis au garage avec un record de précocité mi-avril, avant un voyage au centre de la glace dans le chourum Clot du Dévoluy, atypique mais très esthétique :

et quelques jolies balades en chaussons en fin de printemps, comme la nouvelle voie au fjord de Castelvieil, histoire de s’échauffer en vue des projets d’alpinisme estivaux. Après une tentative sur une voie équipée du versant sud-est des Bans avortée pour compagnon de cordée malade et à l’attaque rendue dangereuse par le recul glaciaire (premier point à 8 mètres sur rocher compact après autant de 5c+), on se rattrapera sur l’arête ouest des Fétoules parcourue à bon pas (après l’échec de 2012), mais dans une montagne rendue déjà très sèche par la canicule en ce début juillet :

Dur de voir les glaciers gris agoniser, la suite de l’été se passera dans les canyons et sur les falaises alpines, avec en points d’orgue la belle classique facile de la traversée des dents de Lanfon et les canyons du Groin et de Challandre, presque souterrain par endroits pour le premier et au contraire ouvert et coloré pour le second, au final 2 petits bijoux d’esthétisme aux antipodes :

On se rafraîchira sinon souvent en deep water solo et plongée, dans le spot de proximité du Moulon et sa paroi de conglomérat pile au-dessus des murs de gorgones et de coralligène :

ou dans la décidément fantastique grotte des Tablettes et sa salle de pan aquatique :

L’automne, ou plutôt un été indien sans fin cette année, permettra de prolonger la saison de plongée et de canyons au-delà du concevable tout en profitant du flamboiement en montagne : sympa d’admirer un vallon des Aiguilles fauve, blanc et gris des feuillages aux sommets :

puis de découvrir le canyon du Feston quelques semaines plus tard au-dessus des gorges de Trévans :

On aura entre temps passé une semaine sur l’île de Milos dans les Cyclades, un confetti de terre peu touristique à l’ouest de Santorin, mais exceptionnel de par sa beauté géologique : falaises bariolées, plages paradisiaques, arches de craie souvent déserts en ce début d’automne :

La montagne Sainte-Baume permettra quelques incursions au-dessus des nuages marins une fois revenus en France, avec une découverte de la paroi du pic de Bertagne en escalade et surtout une après-midi mémorable de randonnée au-dessus de la mer de nuages au départ du col de l’Espigoulier :

avant que les entrées maritimes ne prennent définitivement le dessus et ne transforment notre riant soleil provençal en un pâle ersatz du crachin breton. On ira se consoler début décembre dans les eaux du désert Omanais, en baskets dans les canyons d’eau douce (et même chaude !) découverts comme à Ta’ab ou descendus pour la troisième fois comme à Bani Khalid (toujours le même émerveillement dans le jardin d’Eden des vasques médianes) :

en kayak :

et tuba dans les eaux salées de la mer d’Oman près de Muscat, à la découverte des criques paradisiaques de Qantab, des tortues célibataires ou des seiches en parade nuptiale, voire plus si affinités :

3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 21:25

Le 3 janvier 2016

Pilier droit de la passerelle

3 longueurs, partiellement équipé, équipement à compléter dans L1, 6a+ max

5b/5c+/6a+ pour mon ressenti

La réincarnation

5 longueurs, équipé, 7a max (parcours optionnel de la longueur en 7a, possible en moulinette depuis la vire de la traversée sans retour)

7a/4b/6a+/5c/6a

Journée d’escalade autour du plateau de Castelvieil, gravi à l’envers et à l’endroit, avec une première ascension par la face nord-est et les 3 longueurs du pilier droit de la passerelle, puis une seconde par la face sud-ouest dans la réincarnation, voie de terrain d’aventure récemment équipée. Au final une journée complète de grimpe homogène dans le 5sup – 6inf, plus délicat qu’attendu dans le pilier de la passerelle, aux cotations aussi sévères que le rocher est patiné. On trouvera dans la réincarnation un rocher neuf, les aplats polis par des décennies de grimpeurs étant remplacés par des gouttes d’eau façon râpe à doigts, mais la même variété de styles, de la dalle au petit dévers en passant par le dièdre ou la fissure à Dülfer, avec notamment de magnifiques portions en fissure, longues et soutenues, en L3 et L5.

De nouvelles lignes semblent avoir été équipées à proximité, de quoi nourrir des projets par meilleure météo, les couleurs de Castelvieil s’accommodant mal des journées monochromes de ce début d’hiver pollué de nuages bas…

vues depuis la plage d'En Vau vers l'extrémité du fjord et le parcours du pilier droit de la passerelle
vues depuis la plage d'En Vau vers l'extrémité du fjord et le parcours du pilier droit de la passerelle

vues depuis la plage d'En Vau vers l'extrémité du fjord et le parcours du pilier droit de la passerelle

dans L2 du pilier droit de la passerelle
dans L2 du pilier droit de la passerelle

dans L2 du pilier droit de la passerelle

dans la fissure du départ de L3

dans la fissure du départ de L3

dans les rappels en fil d’araignée de la zize, entre bouffigues et grottes
dans les rappels en fil d’araignée de la zize, entre bouffigues et grottes

dans les rappels en fil d’araignée de la zize, entre bouffigues et grottes

la première longueur de la réincarnation
la première longueur de la réincarnation

la première longueur de la réincarnation

dans L2, le ramping de la traversée sans retour

dans L2, le ramping de la traversée sans retour

dans la cheminée du départ de L3

dans la cheminée du départ de L3

sortie de L4

sortie de L4

sortie de L5

sortie de L5

2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 09:45

Le 1er janvier 2016

Découverte des gorges de Régalon, qui entaillent le versant sud du Lubéron à proximité des villages de Cheval Blanc et Mallemort. La balade, à juste titre classique, passe par le fond de ces gorges généralement sèches aux allures de canyon : l’encaissement médian long d’une centaine de mètres et profond d’une vingtaine ne dépasse guère le mètre de largeur dans une pénombre oppressante entre les parois de calcaire gris foncé et les blocs coincés à différentes hauteurs. Une belle ambiance donc, qui plus est facilement accessible par une balade d’une heure aller-retour, un sentier en amont permettant sinon d’effectuer une boucle plus longue par le vallon de la Galère et la ferme des Mayorques.

à l'entrée aval des gorges
à l'entrée aval des gorges

à l'entrée aval des gorges

dans l'encaissement central
dans l'encaissement central
dans l'encaissement central
dans l'encaissement central
dans l'encaissement central

dans l'encaissement central

sur les parois des gorges

sur les parois des gorges

1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 18:00

Le 30 décembre 2015

Voie du pin, 4 longueurs, équipé, 5c+ max

5b/5c/5c/5c+ à mon sens

Retour sur la face ouest du rocher Saint-Michel, cette large falaise ouverte sur l’île Maïre offrant pléthore de courtes grandes voies, raides et variées sur un rocher moins patiné que la beauté du cadre du cirque des Goudes et la facilité d’accès ne le laisseraient penser. La voie du pin comporte 4 longueurs dans le 5, variées en dalle, cheminée, traversée ou fissure à Dülfer, et quelques sections relativement délicates pour la cotation comme le début de L2 ou la cheminée-dièdre légèrement déversante de L3. On retrouvera l’affluence sur l’arête de la cordée, prise d’assaut dès le matin et toujours aussi courue en fin d’après-midi, et se rabattra donc sur un retour par la jolie corniche verte en face nord du rocher des Goudes puis une virée botanique vers les plantations d'astragales près de la calanque des trous.

 

vue de la face ouest du rocher Saint-Michel et de la voie du pin

vue de la face ouest du rocher Saint-Michel et de la voie du pin

fin de L1

fin de L1

sur la dalle à gouttes d'eau de L2

sur la dalle à gouttes d'eau de L2

dans la fissure puis la traversée de L3
dans la fissure puis la traversée de L3

dans la fissure puis la traversée de L3

dans L4
dans L4

dans L4

sur la corniche verte

sur la corniche verte

couleurs crépusculaires sur l'île Maïre
couleurs crépusculaires sur l'île Maïre
couleurs crépusculaires sur l'île Maïre

couleurs crépusculaires sur l'île Maïre

29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 18:21

Le 27 décembre 2015

Voie « solstice d’été », 5 longueurs, équipé, 5c max

5c/4c/5b/5b/4b

En ce mois de décembre historiquement sec et doux, on renonce au ski pour de l’escalade en Haute-Savoie. Après avoir découvert la paroi du Sapey en août on s’oriente vers la dalle voisine de la Rosière et sa grande voie la plus facile, avec les 5 longueurs en 5c max de « solstice d’été ». En ce solstice d’hiver, après une approche pédestre aux allures printanières, les primevères s’avérant plus nombreuses que les rares plaques de neige subsistant en fonds de vallon, on s’attaque d’ailleurs à L1 en tee-shirt thermique. Après cette mise en chaussons raide et délicate à froid, la dalle se couche et offre dans ces 2 dernières longueurs de superbes cannelures taillés au cordeau dans le calcaire gris, de quoi profiter d’un beau lapiaz vertical sans les douloureux coincements parfois associés à ce type d’escalade !

primevères durant l'approche par le refuge de la Têtaz

primevères durant l'approche par le refuge de la Têtaz

vue de la falaise est de la Tête Ronde

vue de la falaise est de la Tête Ronde

fin de L2 : du beau caillou

fin de L2 : du beau caillou

dans L3

dans L3

dans L4 et ses griffures de Godzilla
dans L4 et ses griffures de Godzilla
dans L4 et ses griffures de Godzilla
dans L4 et ses griffures de Godzilla

dans L4 et ses griffures de Godzilla

dans la géologie atypique de L5, des cannelures en forme de rails parfaitement rectilignes...
dans la géologie atypique de L5, des cannelures en forme de rails parfaitement rectilignes...

dans la géologie atypique de L5, des cannelures en forme de rails parfaitement rectilignes...

dans le premier des 4 rappels de descente

dans le premier des 4 rappels de descente

20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 21:17

Le 20 décembre 2015

Après une tentative de grande voie au Cap Canaille sous le crachin persistant de ce début d’hiver marqué par des entrées maritimes persistantes, décision est prise de retourner la situation : on remplace le bleu de la mer et le noir des nuages par du noir en bas et du bleu en haut, à savoir une randonnée sur les marnes des Préalpes dignoises sous le ciel bleu. Le hameau d’Archail s’atteint par une jolie route qui remonte des gorges creusées dans les robines, et offre des balades vers les sommets de Couard ou du Cucuyon situés juste au sud du village. On atteint par de nombreux lacets au travers d’une forêt de bouleaux puis de mélèzes le pas d’Archail séparant ces 2 sommets. Une croupe herbeuse ensoleillée mène ensuite rapidement à travers des alpages encore légèrement fleuris au sommet du Cucuyon et son belvédère face aux chaînons de l’Estrop et du Cheval Blanc, toujours complètement secs en cette fin décembre, seuls les rochers givrés du versant nord rappelleront qu’on est maintenant au cœur de l’hiver !

les robines face au village d'Archail

les robines face au village d'Archail

la place du village d'Archail

la place du village d'Archail

dans la montée, vues vers les crêtes à l'ouest et le village de Draix au nord
dans la montée, vues vers les crêtes à l'ouest et le village de Draix au nord

dans la montée, vues vers les crêtes à l'ouest et le village de Draix au nord

contrastes d'un automne en hiver
contrastes d'un automne en hiver
contrastes d'un automne en hiver

contrastes d'un automne en hiver

harde de chamois sous le sommet du Cucuyon

harde de chamois sous le sommet du Cucuyon

les Préalpes dignoises aux dernières lueurs
les Préalpes dignoises aux dernières lueurs

les Préalpes dignoises aux dernières lueurs

20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 10:06

Le 19 décembre 2015

Journée de randonnée du vertige sur les vires du cap Canaille, d’abord sur la vire supérieure sous le sémaphore du Bec de l’Aigle, une valeur sûre avec sa fine et longue corniche sous les toits et gargouilles de grès. On en sortira de manière inédite au niveau du genevrier de Mathusalem par une cheminée descendante en grès puis une traversée sur calcaire équipés de cordes fixes, avant une réchappe par un rappel de 30 mètres sur relais de la voie «vagabond’age». La suite de la journée se passera sur la vire des immortelles, itinéraire également facile, qui plus est équipé de cordes fixes, mais par endroits très aérien 100 mètres au-dessus de la plage de galets située juste au nord du départ de « 2 gamins sous la pluie ». Une belle ambiance là aussi donc, avec en particulier un passage atypique par le cirque des cascades et son palmier sauvage blotti dans le sable sous une cascade d’un canyon sec de conglomérat, un petit air de wadi Omanais à quelques kilomètres de Marseille !

dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure
dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure
dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure
dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure
dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure

dans l'exposition géologique à ciel ouvert de la vire supérieure

sur la vire des immortelles
sur la vire des immortelles

sur la vire des immortelles

le palmier blotti au fond de son canyon

le palmier blotti au fond de son canyon

vue des falaises de conglomérat, on devine la vire des immortelles à mi-parcours

vue des falaises de conglomérat, on devine la vire des immortelles à mi-parcours

12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 19:02

Le 12 décembre 2015

Balade dans les Alpilles tout près du village des Baux. De jolis et courts sentiers évoluent parmi les curieuses formations géologiques du val d’Enfer. Entre les carrières on se promène entre les blocs de molasse creusés et sculptés en arches, trous ou gargouilles, avec de plus de jolis points de vue sur le village fortifié des Baux en face.

paysage des Alpilles

paysage des Alpilles

la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !
la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !
la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !
la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !
la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !

la molasse sculptée du val d'Enfer... un vrai paradis pour le grimpeur de bloc !

vues vers le village des Baux
vues vers le village des Baux
vues vers le village des Baux

vues vers le village des Baux

5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:20

Du 26 novembre au 03 décembre 2015

Une sélection de photos d’une semaine de voyage à Oman, pays de la péninsule arabique découvert en 2012 et parcouru depuis à de très nombreuses reprises... Ce vaste désert de rocailles et de sable comprend en fait de nombreuses oasis, de verdure au fond des canyons taillés dans le calcaire des montagnes du Hajar, et de vie marine au-dessus des récifs coralliens. On s’attachera donc à parcourir ces eaux douces ou salées en canyonisme, randonnée aquatique ou plongée libre (en masque et tuba), le tout entrecoupé de magnifiques bivouacs sur le sable des plages ou du désert de Wahiba…

dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
dans les eaux du désert
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 15:18

Le 3 décembre 2015

Journée de kayak au sud de Muscat, à la découverte des criques de sable accessibles sous les gargouilles des falaises de calcaire. Une côte taillée pour le kayak, avec ses passages ludiques dans des arches naturelles et ses nombreuses escales sur plages de carte postale parfois désertes malgré les 30°C dans l’air et 28°C dans l’eau…

la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
la côte immédiatement au nord de Qantaq, criques et falaises au-dessus des eaux vertes et de leurs bancs de poissons volants
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la crique la plus au nord
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