18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 18:46

Le 18 mai 2014

Après la grosse journée de la veille sur le glacier d’Armande, on vient clore la saison de ski 2014 sur les pentes du Combeynot au-dessus du col du Lautaret. Le couloir nord oriental du Roc Noir de Combeynot, repéré le week-end précédent dans un couloir voisin, offre 500 mètres de pente avec une sortie raide et alpine sous les corniches de la crête sommitale, le tout après un départ skis aux pieds de la voiture depuis le ruban de bitume de la route.  Le départ un peu impressionnant sous la corniche et les dizaines de virages sautés dans la poudreuse puis la moquette nous reposeront bien de la grosse bambée de la veille, et permettront de solder une saison bien mal débutée vu le défilé de tempêtes du début d’hiver… Mais des migrations opportunistes vers le soleil et la poudreuse de l’Iran et un printemps bien ensoleillé permettront ensuite d’émousser les carres et de graver les semelles dans de superbes courses, que ce soit dans les couloirs vierges du Dena ou les classiques glaciaires des Ecrins !

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Sommet : 3100 m

Dénivelée : 1100 m

Difficulté : 4.3, couloir avec 400 m à 40° et 150 m à 45°

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vue depuis le col du Lautaret des itinéraires de montée et de descente

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jeux de lumières au col du Lautaret

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vue vers le pic Gaspard

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sur les névés du départ, face à l'objectif à droite

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à 2500 m, peu avant le déchaussage à la base du couloir

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en bas des 500 m de couloir...    

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le soleil joue à cache-cache

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à 3000 m sous les corniches sommitales

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à la sortie, photo de Laurent

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du sommet, vue vers la Barre des Ecrins

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petite désescalade avant le chaussage...

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prmiers virages, 1000 m au-dessus du col du Lautaret

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Laurent en action

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vue vers le couloir skié le WE précédent, à droite de l'aiguille rocheuse

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sous le cône du couloir

18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 18:11

Le 17 mai 2014

Dernier week-end de ski de randonnée d’une riche saison 2014, cosmopolite entre glaciers des Ecrins et couloirs des Zagros… En cette mi-mai l’objectif est de skier le col Claire dans le beau cadre glaciaire tourmenté du cirque du Lautaret. J’avais repéré l’itinéraire lors du tour de la Meije en mai 2013, l’occasion d’imaginer quelques lignes brisées de montée et courbes de descente à travers les barres de falaises et de séracs du glacier d’Armande, sous les murailles crénelées de la pointe des Pichettes.

L’itinéraire, popularisé par les sites collaboratifs sur Internet, semble présenter de bonnes conditions au vu des nombreux parcours de ce mois de mai 2014, et c’est donc à 4h45 que le réveil sonne en ce frais samedi matin au fond de la vallée de Villar d’Arène… Les 1600 mètres de dénivelée seront gravis en 5 longues heures d’un parcours varié entre traversées de torrents sur tronc et de rimayes sur pont de neige, montées en lacets sous les séracs et sur des éperons ski sur le sac, ou rappel au-dessus d’un glacier suspendu. L’ambiance reste exceptionnelle tout du long dans un véritable palais des glaces à ciel ouvert, où l’on se faufile au mieux entre séracs, falaises et plaques de glace vive vissés sur l’immense pan glacé des versants nord de la pointe Nérot au Pavé, du grand ski de haute montagne glaciaire des Ecrins à l’habit chamoniard…

Parvenus à la rimaye du couloir sommital, la sécheresse de la pente et l’horaire un peu tardif nous dissuadent de pousser au sommet, et on remplace donc sous les skis la glace bleue qui nous domine par une poudreuse de mai, face au mur de glace du glacier suspendu des Pichettes… Plus bas la neige se fait moins abondante, et on se hâte de trouver le meilleur passage entre les plaques de glace sous la menace de la barre de séracs qui nous domine. Une fois parvenus en bas du glacier l’épée de Damoclès de la barre de séracs s’est émoussée, et on profite alors libres de toute tension nerveuse de la bonne neige de printemps puis de névé qui tapisse encore le vallon du Lautaret jusqu’à 1800 mètres. Belle descente donc que ces 1400 mètres de godille, débutée dans la poudreuse au-dessus des séracs et terminée dans les crocus, et une course décidément majeure dans un cirque glaciaire où les séracs font de la résistance au réchauffement climatique et de la figuration face aux spatules des skieurs.

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Sommet : 3400 m (arrêt à 3200 m)

Dénivelée : 1600 m

Difficulté : 4.3 pour la partie parcourue, pentes raides et exposées à la descente entre 3100 et 2800 m

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vue des itinéraires de montée et de descente, depuis le col du Lautaret

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devant le front du glacier noir du Lautaret à 2400 m    

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sous les séracs terminaux du glacier de l'Homme

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devant les séracs mal accrochés du glacier supérieur du Lautaret

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devant les aiguilles de glace du glacier du Lautaret

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détail des sculptures de glace

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entre les séracs...

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...devant le pic Gaspard

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dans le cône du couloir de montée

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sur le glacier supérieur du Lautaret, après le couloir de montée

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devant les pointes Piaget et des Pichettes

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arrivée au rappel, devant la pente de glace du col Claire

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au rappel

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dans le rappel, photo de Franck

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devant la rimaye du col Claire, on s'arrêtera là...

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premiers virages au-dessus du glacier suspendu des Pichettes

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en peu en-dessous au niveau du sérac rive gauche du glacier d'Armande    

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photo de Laurent

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sous les immeubles de glace mal accrochée !

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devant le goulet central, ravagé par les coulées de neige et de glace

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photo de Laurent

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devant les séracs terminaux du glacier d'Armande

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vue rétrospective de ce qui a été descendu...

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dans le vallon du Lautaret à 2100 m

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après le ski sur glace, le ski sur herbe...

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derniers virages sous le glacier suspendu du Fauteuil

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au déchaussage final à 1800 m, pas mal pour une mi-mai d'une saison moyennement enneigée...

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au retour, petite session de rodéo au-dessus du torrent de la Romanche

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photo de Franck

14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 17:41

Le 13 mai 2014

Première session 2014 de grimpe en semaine après la journée de travail. Le mistral fort de la journée nous fait nous réfugier sur les belles dalles du secteur Rumpe Cuou au départ de la calanque de Sormiou, l’occasion de troquer la ceinture contre un baudrier au-dessus des eaux illuminées par le soleil couchant. La nouvelle voie des « oursins font la loi » vaut surtout pour sa première longueur en dalle et dièdre de calcaire blanc au-dessus des embruns, la suite plus décousue et coupée de quelques vires broussailleuses offrant malgré tout de beaux passages d’escalade comme le pilier en gouttes d’eau abrasives de L3.

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les oursins  font la loi, 4 longueurs, équipé, 6a max

5c+/5b/6a/4b

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la calanque de Sormiou et son bain de bleus

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dans le rappel final d'accès

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dans la première dalle de la magnifique L1

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sortie du petit dièdre de L1

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sur la dalle finale de L1

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ça souffle dans les coins moins protégés

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sortie de L2

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au retour panoramique de la calanque

11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 21:11

Le 11 mai 2014

Après 3 jours intenses de ski de randonnée sur les neiges de la Vallouise, on vient se reposer au-dessus de la grande bleue… sur l’une des plus longues grandes voies des calanques ! Le « festin de Satan », qui part du bord de l’eau dans l’anse des Enfers, offre une escalade plus agréable que son nom le laisserait supposer. Même si L8 en dalle soutenue en 6c aura des accents diaboliques pour un grimpeur pas au niveau comme moi, le reste de la voie offre une escalade longue et variée, avec un crescendo depuis le départ facile en 5b au-dessus de l’eau jusqu’au pas de bloc du surplomb de L6 et la dalle très soutenue de L10 et L11… Même si la voie est entrecoupée de vires et de passages de marche, et manque donc de continuité et de verticalité, elle déroule ses 300 mètres d’escalade dans l’un des coings les plus sauvages des calanques, où les gabians se font plus nombreux que les bipèdes, au prix d’une longue approche pédestre sur les corniches Paretti puis de 3 rappels déportés. Compter ainsi pas moins de 2 heures d’approche depuis Luminy avant de chausser les chaussons, 4 à 6 heures dans la voie puis 1h30 mn de marche retour après avoir déchaussé les ballerines, une vraie course de montagne dans un parc national péri-urbain !

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le festin de Satan, 12 longueurs, équipé, 6c max

5a/3b/5b/6a/6a+/6c/5c/6a+/5b/6c/6b/6a

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dans la marche d'approche, vue vers les dalles de la Lèque

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après les 3 rappels, la plate-forme de départ au ras de l'eau

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dans L1

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dans L1, photo de Lucile

 

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sur la dalle en 6a de L4

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dans L6, sous le surplomb en 6c

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au départ de la très soutenue L10 en dalle

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dans L10

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à la sortie de L10, photo de Lucile

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au départ de L11, un peu moins dure... en 6b

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au relais sommital de L11

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dans L12, photo de Lucile

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dans L12, photo de Lucile

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dans la dalle de L12

10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 19:08

Les 9 et 10 mai 2014

Un bel itinéraire, repéré depuis des années depuis la route du col du Lautaret, et, uen fois n’est pas coutume, facilité par le recul glaciaire, qui habituellement rend les itinéraires d’alpinisme et de ski plus délicats de par la baisse du niveau des glaciers. La fonte de la langue terminale du glacier du Casset et la disparition concomitante des séracs qui barraient l’accès en rive gauche rendent maintenant possible une ascension des Agneaux par le glacier, sur un itinéraire plus direct et esthétique que le couloir Davin. On observera attentivement l’itinéraire depuis le village du Casset, un peu dubitatifs devant une barre rocheuse à 2600 m, s’équipera en conséquence avec de quoi tirer un rappel, mais la descente se fera finalement intégralement à skis !

Franck nous ayant rejoint en décalé, on s’oriente avec nos 2 voitures vers un itinéraire en traversée de la calotte des Agneaux, la montée depuis le Casset semblant bien indigeste avec son horaire matinal imposé par l’orientation au soleil levant et les 2200 mètres de dénivelée… On montera donc par le Glacier Blanc puis le glacier en S, ce qui permet de scinder la course et de compléter les 950 m de dénivelée du matin aux Combeynot par les 750 mètres de montée au refuge du glacier Blanc.

Les chenilles processionnaires des prétendants à Roche Faurio ou au dôme de neige des Ecrins s’éloignent dès qu’on s’engage dans les pentes sud des Agneaux, et on (re)fera la trace à la montée sur le glacier en S et à la descente sur le glacier du Casset. Une longue descente de près de 2000 mètres de dénivelée en cette mi-mai (le déchaussage se faisant à 1750 m au pied des falaises de la tête de Sainte-Marguerite) et variée, tant en terme de neiges, de la poudreuse sommitale aux névés sous le glacier, que de paysages, des séracs bleutés sous la calotte aux mélèzes vert fluorescent et aux touches de blanc et de bleu des crocus de la partie basse, et en tout cas magnifique par l’ambiance glaciaire de la partie supérieure !

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Traversée de la calotte des Agneaux, montée par le glacier en S, descente par le glacier du Casset

Sommet : 3650 m

Dénivelée :

J1 : 1800-2550

J2 : 2550-3650-1500

Difficulté : 4.1, pentes raides et exposées sous la rive gauche du glacier

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vue de l'itinéraire de descente

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J1 : vue vers le pré de Madame Carle

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au portage sous le Glacier Blanc, contrastes devant les clochetons de Clouzis

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sur le replat, sous les séracs terminaux du Glacier Blanc

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la marmotte du refuge, avec des brins d'herbe coincés entre les dents !

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J2 : aurore non nucléaire sur le Pelvoux

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à 2700 m, photo de Sébastien

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arrivée sur la calotte devant les Ecrins...

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... et devant la Meije et la Grande Ruine

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vue vers les aiguilles d'Arves

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panoramique depuis le sommet de la calotte des Agneaux

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courbes et histoires d'O, 1200 mètres en contrebas

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premier virage à 3600 m

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au-dessus du sérac sommital

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au-dessous du sérac sommital

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sur la moquette devant le mur... de glace    

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photo de Sébastien

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sous la rimaye de la roche de Jabel

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contrastes printaniers au départ de la chute de séracs

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à 2900 m en haut des pentes exposées

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dans le passage-clé, rendu délicat par le faible enneigement et les chutes de pierres

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sous la chute de séracs

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au déchaussage à 1750 m, pas mal pour un 10 mai !

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retour dans les mélèzes vert fluorescent, photo de Sébastien 

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 19:07

Le 9 mai 2014

Après la Bosse de la Momie la veille, le cahier des charges pour la course du matin s’avère plus complexe, dans la perspective du rendez-vous de 13h au hameau du Casset et de  la montée au refuge du Glacier Blanc dans l’après-midi : une course située en vallée de la Guisane, pas trop longue et donc avec un portage limité voire inexistant. L’itinéraire est donc choisi facilement : la face nord des Combeynot au-dessus du col du Lautaret, avec un départ à 2000 m. Les skis, encore chaussés à la voiture, donnent accès à un large rideau de pentes nord striées de couloirs débouchant sur la crête sommitale à 3000 m, face aux glaciers suspendus de la Meije. On s’oriente vers le Roc Noir de Combeynot et la goulotte Intimité, en neige abondante mais bien dure pour une pente proche des 50° sur plus de 200 m. Peu motivés à l’idée de crisper sur les carres dans des pentes fuyantes on s’oriente plus sagement vers le bas du couloir nord occidental, puis un court mais raide couloir nord-est découvert de façon impromptue, en neige plus douce que la goulotte Intimité. On profitera à la montée d’une belle ambiance dans ce couloir étroit surmonté de belles dalles de granite, et à la descente d’un éventail complet de neiges entre poudreuse, carton, moquette plus ou moins épaisse et névé. De quoi faire plaisir aux mirettes sans sacrifier les gambettes, avant les 750 mètres de dénivelée de remontée au refuge du Glacier Blanc l’après-midi…

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couloir nord occidental du Roc Noir de Combeynot, variante du couloir est

Sommet : 3000 m

Dénivelée : 950 m (avant les 750 m de montée au refuge du Glacier Blanc 4 heures plus tard...)

Difficulté : 4.3, environ 100 m de couloir entre 45 et 50°

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au départ, nuées sur le pic Gaspard

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au départ du col du Lautaret, entre soleil et nuages

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les contrastes du ski de printemps

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devant la goulotte Intimité du Roc Noir de Combeynot

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au sommet du couloir, skié en aller-retour

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du sommet, vue sur le versant nord de la Grande Ruine

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à la descente, en bas du couloir sommital, photo de Sébastien

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une neige tout à fait correcte malgré l'absence de regel nocturne

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vue sur le glacier du Lautaret, avant les 750 m de remontée au refuge du Glacier Blanc

10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 19:07

Le 8 mai 2014

Première journée d’un WE prolongé de ski de randonnée dans les Ecrins.

Après un bivouac dans le camping d’Ailefroide encore désert on se réveille face à un Pelvoux en incandescence qui nous motive à sortir du duvet par 0°C… Direction la Bosse de la Momie, une classique du ski de randonnée de fin de saison, à l’intérêt surtout panoramique sur le fleuve de glace du Glacier Noir et sous les rivières de séracs de l’Ailefroide et du Pelvoux. On ne quittera plus les skis une fois ceux-ci chaussés à la voiture sur le parking de printemps du pré de Madame Carle, et on évoluera entre la neige jaunie par les dépôts de sable saharien du départ et la petite couche de poudreuse déposée la veille au-dessus de 2600 m. La face sud de la Barre des Ecrins et le bien-nommé col des Avalanches assurent le spectacle en faces sud avec leurs petits aérosols d’avalanches, alors que l’ombre protectrice du Pelvoux a gardé la neige récente bien poudreuse à la descente, l’occasion d’écrire quelques courbes sous les séracs !

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Bosse de la Momie par la combe sud-ouest

Sommet : 3000 m

Dénivelée : 1200 m

Difficulté : 3.2

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au départ, illumination vers la pointe de Celse Nière

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le bien-nommé couloir des avalanches et ses aérosols de poudreuse

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devant le glacier suspendu de l'Ailefroide

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à la montée à 2800 m

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dans les dernières pentes, devant la Barre des Ecrins

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au sommet

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les imlmeubles de glace du col ouest du Pelvoux

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à 2700 m sous le Pelvoux

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une neige d'hiver sous les séracs

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devant la langue terminale du Glacier Noir

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en skating sur le pré de Madame Carle...

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... avant de retrouver le printemps au sol...    

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... et sur les mélèzes (dont les jeunes pousses vertes ont un goût de myrtille !)

6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 17:28

Un entrefilet du mensuel « Geo » de mai 2014 sur l’extraordinaire glacier de sel de Bushehr, découvert en février 2014 à l’occasion d’un voyage à skis dans le massif du Zagros près de Shiraz en Iran.

Des séracs, bédières et tables glaciaires (de sel !) à côté des palmeraies par 30° de latitude nord, qui l’aurait cru…

 

Geo Mai 2014

 

Plus de détails sur  glacier de sel de Bushehr

6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 17:27

Le 6 mai 2014

 

Un reportage de TF1 diffusé au journal de 20h du dimanche 4 mai 2014  sur les randonnées du vertige de la Ciotat, avec des séquences tournées dans les canyons secs ou sur le sentier Philémon que j’ai souvent parcourus… Espérons que cette couverture médiatique des vendeurs de part de cerveau disponible laissent disponibles les tyroliennes des escalades littorales !

 

link

 

Quelques photos sur  deep water soloing à La Ciotat

5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 17:13

Les voies historiques d'En Vau, une valeur sûre de la photo de grimpe dans les calanques :

link

 

Autres photos sur  la calanque

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