24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 18:56

Le 23 août 2014

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Parcours de de la clue du Haut-Jabron dans le parc naturel régional du Verdon, un magnifique mais très bref canyon. Arches naturelles, vasques suspendues et cascades souterraines donnent à cet encaissement une ambiance presque spéléologique, dommage qu’une demi-heure suffise à descendre les quelques centaines de mètres de ce canyon par ailleurs très parcouru de par sa beauté et sa  brièveté…

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dans le toboggan inaugural

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saut à la fin du canyon

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remontée et passage dans la châtière

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à mi-canyon

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dans la première vasque

21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 21:42

Le 21 août 2014

Retour sur la voie « 2 gamins sous la pluie » dans le secteur de la grotte des Tablettes, cette fois en été et au crépuscule pour profiter de la baignade au pied des 3 rappels d’accès et des lumières du couchant sur les zébrures de grès du pied des falaises. Une voie dont effectivement je ne me lasse pas, avec son départ sur une plate-forme rocheuse posée face au large, en belvédère parfait sur les calanques de Marseille d’un côté et la grande muraille des soubeyrannes de l’autre. La grimpe bien qu’un peu hétérogène dans la difficulté reste variée tout au long des 4 longueurs, de la dalle de grès au dièdre de conglomérat via un dévers puis une traversée, à noter une première longueur dans un cadre exceptionnellement beau mais aussi bien coriace pour du 6a, qui plus est quand les chaussons patinent sur la couche de sable posée sur les dalles de grès… Et puis il faudra revenir rapidement pour goûter aux 2 nouvelles longueurs repérées ce jour, qui apparemment  en mettent plein les yeux… et les avant-bras !

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Voie " 2 gamins sous la pluie", 4 longueurs, équipé, 6c max

6a/6c/5b/5c

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second rappel vu du haut...

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et de l'intérieur...

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troisième et dernier rappel    

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baignade au départ de la voie

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sur les zébrures de grès de la première longueur    

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au relais sommital de L2

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dans le dièdre de 35 m de L4    

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crépuscule depuis la corniche des grands-ducs    

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crépuscule depuis la villa Sainte-Frétouse

18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 19:06

Le 17 août 2014

Dernière journée de ces 2 semaines de congés en montagne rendues difficile par une météo souvent plus hivernale qu’estivale. Avant le retour à Marseille, on choisit de finir non pas sur le gneisss ou le granite mais un rocher mieux connu des calanquistes, à savoir le calcaire, sur la face sud-est de la tête de Gaulent, au-dessus de Champcella et de la falaise du Ponteil.

La voie « Gaulent Temen » comprend 8 longueurs variées en traversée, dalle ou dièdre dans une ambiance raide au départ et vertigineuse dans les dernières longueurs, avec notamment une L5 et L6 soutenues sur un magnifique calcaire orangé à gouttes d’eau très abrasif. Au final une jolie voie plus difficile que les cotations du topo ne le laisseraient penser ;  le dièdre de L6 coté Vsup vaut par exemple son pesant de magnésie, son ambiance gazeuse étant accentuée ce jour par un vent du nord glacial qui nous accompagnera toute la montée.

On sera donc soulagés de fouler le plancher des marmottes après 3 rappels de descente bien verticaux, avant de retrouver la prairie des Hautes-Alpes puis la garrigue marseillaise, après 2 semaines pleines de vent, de soleil, de neige, de brouillard et de givre, de dizaines heures d’approche et de longueur d’escalade, de nombreux demi-tours en alpinisme, d’une poignée de fondues au dîner et de poignées de myrtilles au pied des voies !

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Voie « Gaulent Temen», équipé, 8 longueurs, 6a max

5b/5c/5c/5b/6a/5c/5a/4c pour les cotations officielles, 6a/5c/6a/5c/6a/6a+/5a/4c, le dièdre de L6 nous a paru bien difficile pour du Vsup !

Sommet : 2800 m

Dénivelée : 700 m d’approche pédestre, 200 m d’escalade

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durant l'approche, devant la courte mais raide et compacte face sud-est de la tête de Gaulent

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dans L1, photo de Nicolas

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vue du relais sommital de L1

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dans L2

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la traversée de L3

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au départ du dièdre de L6... 

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... sur du rocher bien sculpté

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sortie du dièdre...

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... plein gaz

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une cordée dans les rappels de descente    

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sur les gendarmes de L8, photo de Nicolas

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au départ de L8

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au départ du premier des 3 rappels

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sentinelle sur le retour

18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 19:05

Le 16 août 2014

Après les péripéties de la veille on vient se reposer sur une grande voie équipée dominant le pré de Madame Carle, des délices de l’escalade sur bon gneiss et spits versus l’alpinisme mixte sur rocher délité… La voie « Engat’s aux Arcas » déroule ses 16 longueurs d’escalade sur la face sud de la pointe des Arcas, un belvédère idéalement situé devant les faces nord du Pelvoux et sud-est de la Barre des Ecrins. La grimpe reste intéressante tout au long des 500 mètres d’escalade, d’abord en mur raide puis sur un gneiss qui se couche et offre des styles plus variés,  mais toujours les mains entre les buissons d’edelweiss et les yeux sur le Pelvoux ! A noter un second bastion au-dessus de la vire herbeuse équipé (partiellement, relais à compléter ou constituer sur sangles) de 2 longueurs en 6b dans la variante dite du grimpeur, à ne pas rater pour profiter de 2 longueurs soutenues sur un bel éperon suspendu.

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Voie « Engat’s aux Arcas », équipé, 16 longueurs, 6b max (demi-tour à la treizième longueur à 18h30 après un départ bien tardif, avant d’entamer 10 rappels de descente…).

Sommet : 2800 m

Dénivelée : 500 m d’approche pédestre, 400 m d’escalade

 

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au départ du Pont du Ban    

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fleur devant la Barre    

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grimpeur devant le Pelvoux

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au pied de la pointe des Arcas, face aux 13 premières longueurs

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à l'attaque

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dans les premières longueurs en mur de gneiss

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photo de Nicolas

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panoramique vertical devant le Pelvoux et le glacier des Violettes

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panoramique vertical devant la Barre des Ecrins et le glacier Noir

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le nez dans les edelweiss

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en bas du bastion en 6b, photo de Nicolas

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en haut du bastion en 6b, photo de Nicolas

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début de descente

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en haut des 400 mètres de rappels

18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 19:04

Les 14 et 15 août 2014

Après le but météo du début de semaine aux Bans retour en alpinisme dans le massif des Ecrins pour y viser l’arête sud-est de la pointe Louise au-dessus du Glacier Blanc. Après une grande voie d’Ailefroide interrompue par la montre, on monte bivouaquer près du refuge du Glacier Blanc, sous un vent de nord glacial qui nous précipitera dans nos duvets et sur sacs sitôt le réchaud éteint. Après une nuit tiède dans les plumes d’oie du duvet couvert de givre au petit matin, on se mettra vite au réveil dans les plumes des doudounes, pour une approche rapide jusqu’au pied de l’arête communément appelée sud-est de la pointe Louise. Toute la face nord à droite de l’arête est encore bien plâtrée par les chutes de neige de l’avant-veille, maintenues intactes par les températures bien fraîches de cette fin de semaine, mais le fil de cette arête dite « sud-est » (donc a priori ensoleillée et où la neige a donc déjà fondu) apparaît sec vu de l’attaque, et 2 cordées déjà engagées me donnent une fausse confiance dans les conditions de l’itinéraire.

Les premières centaines de mètres de l’arête sont vite remontées corde tendue puis en tirant quelques longueurs sur du bon gneiss qui se protège bien, et on rattrape en 1h30 mn les 2 cordées vues depuis l’attaque, qui ont perdu beaucoup de temps en quittant le fil. Encore un beau passage de grimpe équipé d’un piton, et subitement l’arête prend un visage beaucoup plus hostile avec une ligne qui tourne vers le versant nord et du rocher qui devient moins compact et plus déliquescent. L’enneigement du versant nord à droite de l’arête nous contraint à passer par le fil et surmonter un gendarme en V non protégeable, si ce n’est par une sangle posée 10 mètres plus bas sur un bloc coincé, et une fois le gendarme gravi, les jambes un peu flageolantes par l’engagement du passage, je découvre une arête enneigée qui vient mourir au pied de dalles de gneiss couvertes de neige et de verglas, juste sous l’arête sommitale. Encore 15 mètres gravis sur la gauche avec des protections plus qu’aléatoires, et je parviens sur une minuscule plate-forme rocheuse où une sangle posée sur un micro-becquet offre la seule protection possible. Au-dessus de mon relais de fortune une quinzaine de mètres de dalle verglacée et couverte de neige, compacte et sans aucun assurage possible visible. Il faudrait déblayer les fissures pour envisager de poser des friends, mais l’assurage aléatoire sur un mauvais relais n’incite guère à se lancer pour retrouver l’arête sommitale toute proche mais donc inaccessible. La descente en rappels semble également très dangereuse sans amarrages naturels au départ, puis sur 300 mètres de rochers brisés souvent branlants, et après concertation avec les 2 cordées suivantes, qui ont également stoppé juste en-dessous, on se rend vite à l’évidence qu’une progression vers le haut ou le bas serait extrêmement risquée. On ne peut donc que s’en remettre à la fée hélicoptère et secours en montagne, et le portable qui par chance capte nous amène les secouristes en moins d’une heure, puis le treuil salvateur qui nous sort de cet itinéraire décidément pas en conditions. 30 minutes plus tard et voilà les 3 cordées en bas de l’arête sur le Glacier Blanc, pour faire le bilan de nos erreurs et remercier les secouristes, qui rentrent justement d’une intervention longue et complexe sur le pilier sud de Barre Noire, où 2 grimpeurs hollandais bloqués par la neige n’ont pu être extraits qu’au prix d’une nuit d’efforts avec notamment la pose par les secouristes de dizaines de pitons et de 300 mètres de cordes fixes !

Un été décidément bien compliqué pour l’alpinisme, où les rares créneaux météo apparemment favorables voient les prises de risques se multiplier et les grimpeurs s’engager dans des itinéraires aux conditions hivernales. Une bonne leçon de montagne pour moi, heureusement sans conséquences fâcheuses grâce au travail des sauveteurs ; l’arête de la pointe Louise n’a de sud que le nom, et je n’aurais pas du m’engager dans un itinéraire de haute montagne engagé, dont l’enneigement n’était pas connu…

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Sommet : 3700 m

Difficulté : AD (en conditions sèches...)

Dénivelée :

J1 : 1850-2550

J2 : 2550-3500-1850

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le Glacier Blanc

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vue depuis le secteur de la Draye

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un peu de grimpe... avant de mettre les 15 kg du sac sur le dos

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durant l'approche, devant les gendarmes de Clouzis

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jeux de lumières vers le pré de Madame Carle

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au bicouac, pose longue vers les faces nord du Glacier Noir...

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... et au réveil, le givre partout !

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durant l'approche, à 2900 m sur le Glacier Blanc

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dans la première partie de l'arête, au-dessus de la face nord enneigée

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encore de bonnes fissures pour se protéger...

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... et des relais confortables, photo de Nicolas

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... même s'il faut grimper entre les protections, photo de Nicolas

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toujours du bon caillou... sec sur l'arête

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... même si l'ascension se corse au-dessus du mur pitonné...

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... sur un gendarme de rocher pourri et difficile à protéger...

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... mais le pire est à venir : une dalle de gneiss verglacée et improtégeable !

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 20:25

Le 13 août 2014

Après un fourvoyage dans l’approche, ascension sans topo d’une voie de 4 longueurs que nous reconnaîtrons a posteriori comme la voie « Anaconda », au secteur Belvédère des falaises soubeyrannes. L’équipement toujours très serré des voies du Cap Canaille nous incitera à terminer cette voie inconnue de nous jusqu’à la consultation du topo au retour à la voiture, avec au final un itinéraire varié et continu dans le 6b, doté de passages superbes , notamment dans la niche de grès du relais sommital de L2, le dièdre parfait de calcaire de L4 ou le surplomb de conglomérat de L6. C’est un plaisir sans cesse renouvelé que de parcourir ces strates géologiques aux formes surréalistes qui offrent de la grimpe aussi ludique que variée !

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anaconda, 7 longueurs, équipé, 6c+ max

6a+/6a+/6b/6c+/6a/6b+/6a+ (L1 et L7 non faites ce jour)

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au départ de L2 sur les strates de grès

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dans le gros dévers de L2, photo de Nicolas

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dans la niche du relais sommital de L2

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dans la niche du relais sommital de L2, photo de Nicolas

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sur une gargouille au départ de L3, photo de Nicolas

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au départ du dièdre de L4, photo de Nicolas

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dans le dièdre parfait de la fin de L4, photo de Nicolas

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vue depuis le dièdre

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sortie du dièdre

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le nid d'abeille au relais sommital de L4

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photo de Nicolas

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dans la courte L5

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à la sortie du mur de conglomérat de L6

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:44

Le 12 août 2014

Deux mois après la voie "Ioan" retour sur les tenailles de Montbrison pour l'éperon Renaud. Au final une grande voie magnifique à tous points de vue et de chaussons, tant pour l'ambiance montagne sur un éperon plein gaz parmi les tours de calcaire aux allures de spigolo des Dolomites, que pour l'escalade soutenue dans le 5c/6a et équipée intelligemment. Les 350 mètres de grimpe offrent une grimpe variée même si principalement en fissures athlétiques "à l'ancienne", avec une mention spéciale pour le second ressaut et sa grimpe ludique "à cheval" sur l'arête de L7 face au minb, soutenue sur la belle et longue fissure en 6a+ de L8 et aussi bien technique et physique dans le dièdre délicat de L10. A noter que l'équipement typé montagne de la voie ne protège que les pas les plus "difficiles", et rend les portions faciles plus engagées, comme les 35 mètres de L9 dotés de 3 points.

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éperon Renaud, 12 longueurs, équipé, 6a+ max

6a/5b/5c/5c/4b/5b/rappel/4a/6a+/5c/5c/5b+/3c

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les tenailles vues depuis le sentier d'accès, photo prise le 20 juin

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à l'attaque du dièdre délicat de L1, pose d'un friend avant le premier point à 6 mètres du sol, photo de Nicolas

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plus haut dans L1, photo de Nicolas

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sortie de L1

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vue sur une cordée dans la voie voisine "vol et volupté"

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départ de L2, photo de Nicolas

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sortie de L2

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sortie de L2 

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dans L3, photo de Nicolas

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arrivée au relais sommital de L5, vue sur la seconde aiguille au centre et sa belle fissure déversante en 6a+ de L8

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photo de Nicolas

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dans le rappel de descente de la première aiguille, avec son ombre caractéristique à droite

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la première aiguille au-dessus de Briançon, un petit air de "ancient art"  des tours de l'Utah !

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dans L7, une belle ambiance...

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dans la belle et longue fissure en 6a+ de L8, photo de Nicolas

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vue de L8

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edelweiss dans la voie

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sortie de L8

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sortie du pas dur de L10, le vide se creuse sous les chaussons...

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... et on grimpe maintenant plein gaz dans L11    

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vue du sommet des tenailles

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grimpeurs en rappel sur la première aiguille, photo de Nicolas

13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:40

Le 11 août 2014

Après la tentative avortée par la pluie dans "ouvrez les Bans" descente à Ailefroide pour se sécher sur les dalles de granite, dans une grande voie du secteur de la Draye. On échappera effectivement aux averses et le soleil nous gratifiera même de quelques rayons, de quoi oublier le réveil au bivouac à 4h30 sous la pluie, sans tente et possibilité de s'abriter et au-dessus de 300 mètres de dalles de gneiss lubrifiées par les averses ! La voie  "l'explosion des calcanéums" offre une jolie escalade variée dans ces styles mais homogène dans le 5c/6a, avec une première partie en dalle puis une seconde plus athlétique en fissures et dièdres.

 

6 longueurs, équipé, 6a max

6a/6a/4a/6a/5c/5b

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sur les dalles de L2

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dans la fissure à Dülfer de L4

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dans L5, photo de Nicolas

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sortie de L5

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à la sortie, devant le Glacier Blanc au fond

13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:40

Les 10 et 11 août 2014

Tenative dans la voie "ouvrez les Bans" sur le sommet éponyme, avortée au bivouac sous la pluie à 4h30 du matin !... Dommage, car l'itinéraire semble offrir une belle ligne d'escalade au-dessus du glacier des Bans, proche de la voie Giraud mais équipée et donc plus accessible que cette dernière. En tout cas ce vallon des Bans découvert en septembre dernier pour la magnifique voie "Isabelle aux Bans" permet de fuir la foule du glacier Blanc dans un cadre haute montagne de parois de gneiss dominant de petits glaciers tourmentés.

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pauses gastronomiques à la montée sous les pics Jocelme et des Aupillous...

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le refuge des Bans, son poulailler, jardinet et piscine à truites !

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au bivouac sous un ciel décidément bien chargé, on se fiera - à tort- aux prévisions météo 

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le ruisseau sous le glacier des Bans

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la nuit étoilée à 23h...

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... et réveil sous la pluie à 4h30, avant la descente entre les averses

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lumières sur le bas du vallon des Bans

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9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 11:02

Le 8 août 2014

Pour cette dernière partie du séjour chamoniard le programme se limitera finalement à une course à la journée suite à une panne de voiture, et on s’oriente donc vers… l’arête des Cosmiques, une classique du massif courte et esthétique sur un fil de glace et de granite perché 2500 mètres au-dessus du fond de vallée. On y trouvera effectivement une ambiance splendide entre menhirs de granite de l’arête et océans de séracs du glacier des Bossons en contrebas, mais aussi de (trop) nombreux alpinistes attirés comme nous par la facilité de l’itinéraire, bien loin des courses des Ecrins à la tranquillité assurée par  des marches d’approche d’une journée et du rocher… plus capricieux que l’inébranlable protogine chamoniarde !

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Sommet : 3800 m

Difficulté : AD, un court passage de 4 (avec des prises de crampons dans le granite !....)

Dénivelée : 200 m

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vue vers les Aiguilles Rouges depuis l'arête de l'Aiguille du Midi

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vue vers les crêtes italiennes

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dans la procession sur l'arête

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dans la première partie de l'arête des Cosmiques

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dans le court passage d'escalade sur dalle de protogine

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devant les gendarmes de granite caractéristiques

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dans les dernières pentes de l'arête des Cosmiques, 1000 mètres au-dessus des séracs de la Jonction

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cordée à la sortie des voies de la face sud de l'Aiguille du Midi

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vue plongeante sur les séracs de la Jonction

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