En octobre 2005 avec Clémence
Ex-capitale impériale japonaise, au même titre que Kyoto
grand Bouddha du temple de Todaï (plus grande statue en bronze du monde)
porte sud du temple de Todai
pavillon Hokki-Do
AGORAMANIA : des grands espaces de Provence à la wilderness d'ailleurs
Des +6400 m de Bolivie aux -400 m de Jordanie, des monastères perchés des Météores aux églises troglodytes d'Abyssinie, des mosquées d'Ispahan aux dômes nervurés de Samarcande, du sable blanc du Nouveau-Mexique aux pitons gréseux du Hoggar...
En octobre 2005 avec Clémence
Ex-capitale impériale japonaise, au même titre que Kyoto
grand Bouddha du temple de Todaï (plus grande statue en bronze du monde)
porte sud du temple de Todai
pavillon Hokki-Do
En octobre 2005 avec Clémence
Visite du grand Bouddha de Kamakura
En octobre 2005 avec Clémence
Visite de ce site proche de Tokyo et très riche en monuments
mausolée de Tosho-Gu
l'écurie sacrée de Tosho-Gu avec les 3 singes sages
détail de l'ornementation de Yomeinon (porte du soleil)
En janvier 2010
Petite ville du nord de l'Ethiopie, principal lieu de pélerinage pour les chrétiens orthodoxes qui constituent la majorité de la population de l'Ethiopie, enclave chrétienne dans une Afrique principalement musulmane.
Les églises, datant pour la plupart du douzième et treizième siècle, sont taillées dans la roche volcanique et généralement complètement détachées de celle-ci. Les pélerins affluent de partout et une profonde ferveur perdue en Occident s'y exprime ; j'ai vu de vieilles femmes venues à pieds (nus) de plusieurs centaines de kilomètres, se nourrissant uniquement de ce que les villageois croisés voulaient bien leur donner...
le marché du samedi de Lalibela, le coin des boeufs
fenêtres de différents styles sur une église troglodyte
détails de la décoration intérieure, peintures sur la roche basaltique
les passages taillés entre les églises
prêtre devant une église
prêtre donnant sa bénédiction devant une église
prêtres
l'église de Bet Giorgis
l'injera (crêpe) ou plat national éthiopien
En janvier 2010
Grande ville du nord de l'Ethiopie (environ 200 000 habitants), ancienne capitale impériale dotée de belles constructions fortifiées qu'on a de la peine à imaginer en Afrique.
En décembre 2009
Au cours de ce voyage de 2 semaines en Ethiopie, trek de 5 jours dans les montagnes du Simien, avec des nuits sous tente mais un encadrement (guide, ranger armé imposé par les autorités, cuisinière, muletier !) grand luxe. L'itinéraire louvoie en aller-retour entre 2500 et 4100 m au bord de l'escarpement nord des hauts-plateaux, en passant par les camps de Debark, Sankaber, Geech et Chenek, où ont été installés les bivouacs de ce trek parmi les plus populaires d’Ethiopie et sans doute d’Afrique subsaharienne pour entre autres la beauté de son cadre naturel et la richesse de sa faune.
On découvre des paysages de roches volcaniques érodées en pitons et profondes vallées, parsemées de lobélies géantes, avec des hameaux de bergers et de cultivateurs perchés partout là où la topographie le permet. C’est souvent grandiose, rappelant un peu les cirques érodés de La Réunion ou de Madère, mais dans une version plus aride et… peuplée, les champs en mosaïque recouvrant bon nombre de pentes. La faune sauvage s’est peu à peu réfugiée sur ces hauteurs maintenant protégées par le parc national du Simien, et on peut y observer relativement facilement une faune endémique faite de singes Gelada (les seuls singes exclusivement herbivores de la planète), de walia ibex en voie de disparition (bouquetin d'Abyssinie), de nombreux rapaces (vautours, aigles) sans compter les troupeaux de chèvres, moutons, chevaux, mules et vaches élevés par les paysans s'accrochant aux contrées les plus reculées de ces hauts-plateaux.
Dans la région très réduite des hauts-plateaux du Simien que j'ai traversée, de la (grande) pauvreté souvent, mais pas de misère absolue, avec des personnes qui m'ont semblée en général correctement nourries, mais par contre mal protégées contre le froid mordant (-5°C s'avère fréquent au petit matin dans des villages parfois situés à plus de 3500 m) contre lequel les tee-shirts en guenilles et les pieds nus ne peuvent pas lutter.
L'Ethiopie vue d'avion n'est partout qu'une mosaïque de champ, et dans un pays dont la totalité des terres cultivables est déjà exploitée, y compris dans les endroits les plus isolés et difficiles d’accès, le principal problème de l'Ethiopie contemporaine m'a semblé résider dans la démographie, avec une fécondité encore très importante (la population éthiopienne est passée de 15 millions à plus de 80 millions en moins d'un siècle), en moyenne plus de 5 enfants par familles. En tout cas, malgré ces conditions d'existence rudes et précaires, les Ethiopiens de ces hauts-plateaux (c'est évidemment différent dans les villes, et encore plus à Addis-Abeba) n'ont été partout que sourires et gentillesse désintéressée, un peuple travailleur et courageux, où ethnies et religions (chrétiens et musulmans cohabitent en Abyssinie) se mélangent sans heurts, et touchant par la force de sa foi lorsque par exemple l’on croise à Lalibela des pèlerins à pieds ayant parcouru des centaines de kilomètres en vivant de charité.
enfants essayant mes lunettes de soleil, de ce que j'en ai compris la curieuse coupe de cheveux du petit garçon à droite devrait être attribuée à des raisons religieuses : on laisse sur le crâne rasé pour l'hygiène une bande de cheveux permettant à Dieu de saisir et rappeler à lui l'enfant décédé prématurément
une classe à la sortie de l'école - j'ai vu des écoles partout, y compris dans les villages reculés de montagne, et tous les enfants semblent scolarisés, avec cours soit le matin soit l'après-midi. Beaucoup connaissent d'ailleurs des bribes d'anglais, enseigné dès les classes élémentaires en Ethiopie.
le Simien côté falaises, des roches volcaniques érodées assez proches de ce que l'on peut observer à La Réunion), panorama du sommet Imet Gogo à 3900 m sur les escarpements, les pitons et villages 800 m en contrebas et leurs champs verdoyants accrochés aux pentes
troupeau de singes Gelada (ou singes-lion en raison de la crinière des mâles), espèce endémique d'Ethiopie, un mâle prenant la pose, avec son poitrail rouge sang caractéristique. Les singes Gelada sont herbivores, mais les mâles ont une belle dentition...
En juillet 2007
Dans le parc de Yosemite en Californie
Dernière ascension de ces quelques jours passés à l'occasion d'une mission professionnelle en Californie, vers un sommet facile mais dont la rimaye en solo, très ouverte en cette année sèche sur les montagnes du Yosemite, me donnera du crampon à retordre... Du grand beau temps comme toujours l'été dans cette région, et une chaleur inconnue dans les Alpes à ces altitudes.
Ascension par le glacier nord puis l'arête ouest
Sommet : 3850 m
Dénivelée : 800 m (la route monte à 3000 m !)
Difficulté : F
vue du sommet vers le glacier nord qui vient d'être gravi, à gauche les lacs glaciaires aux couleurs variées typiques du Yosemite
Le 18 juillet 2007
Mont Dana en boucle, montée par le couloir nord, descente par la voie normale versant ouest
Sommet : 4000 m
Dénivelée : 1000 m
Difficulté : PD, mais couloir en glace bleue à 45° sur 200 m...
Un des sommets majeurs du parc de Yosemite en Californie, facilement accessible lors d'une ascension à la journée, grâce à la route atteignant une altitude de 3000 m.
Ascension par le couloir Dana à la montée - en solo suite à la prolongation d'un déplacement professionnel - et trouvé en glace... alors que je l'espérais en neige. Grosse frayeur donc dans l'ascension en solo intégral, avec piolet léger en aluminium rebondissant à chaque tentative d'ancrage dans la glace bleue, et des crampons également aluminium... Le magnifique panorama sommital à 360° me fera oublier ces sueurs froides, avec une vue englobant les sommets enneigés du massif du Yosemite et le disque bleu posé en plein désert du lac (salé) Mono à l'est. La descente se fera donc par la voie normale pour me remettre de ces émotions un peu trop fortes...
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