Le 31 décembre 2011

Tentative dans la voie "sur les traces de Gaston" à l'aiguille de l'Eissadon, qui comporte plusieurs longueurs au bord de l'eau et n'est donc pas conseillée en cas de mer forte.

Vu le mistral faible à modéré ce jour, l'absence récente d'épisode de vent d'est dans les calanques (générateur de forte houle, beaucoup plus que le mistral), et le calme apparent de la mer vue du parking du col de la Gardiole, je pensais le parcours de la voie possible. Il a vite fallu déchanter en arrivant dans la calanque de l'Eissadon, avec une mer bien agitée, et surtout dans la première longueur à fleur d'eau : une grosse vague m'a trempé jusqu'aux épaules dès la faille de l'Eissadon franchie, retour donc au départ de la voie, en essayant de ne pas de me faire emporter dans la traversée retour de la faille. Au final une petite frayeur, et une voie qui n'est donc à parcourir que par mer d'huile, un mistral faible étant déjà trop fort ! 

Nous nous sommes repliés sur la classique "la Saphir" au-dessus de la calanque d'En Vau, plutôt moins patinée que sa voisine "la sirène Liautard" parcourue en 2010 mais pêchant également par le parcours difficile à définir entre la pléthore d'équipements... Sortie par les 2 longueurs de la "sortie des artistes" pour pimenter un peu cette voie facile offrant de belles vues sur la calanque et ses eaux turquoise en contrebas.

Equipé, 4 longueurs, 4c (plutôt 5a/b vu la patine)/3b/5a/5c

au départ du col de la Gardiole, vue sur le cap Canaille au lever de soleil

rappel de descente dans la calanque de l'Eissadon, photo de Lucie

l'aiguille de l'Eissadon, la voie part du collet à droite pour tourner autour du pied de l'aiguille vers la gauche

au départ de la voie, le beau rocher cristallisé de l'Eissadon

au retour au col de l'Eissadon, bruyère en fleurs sur fond d'aiguille

l'arête de la Saphir vu de la plage d'En Vau

dans L3, vue plongeante sur la calanque

idem, vue depuis la sortie de L4

à la sortie de la voie

crépuscule nuageux (et donc flambloyant...)

Le 26 décembre 2011

En boucle, au départ de la route du col de la Colombière, montée par le versant sud-est à droite des couloirs de Frémieux, descente par le col de l'Encrenaz

Sommet : 2250 m

Dénivelée : 1000 m

Difficulté : 4.1, pentes à 40-45° sur 150 m à la descente au-dessus du col de l'Encrenaz

Course courte mais variée et intéressante, avec un départ en forêt suivi d'une portion raide pour prendre pied sur le plateau de lapiaz sommital. Descente à vue un peu délicate par les pentes nord au-dessus du col de l'Encrenaz, en neige vitrifiée presque inskiable au-dessus de barres rocheuses.

Chaleur printanière au soleil, indigne d'une fin décembre, avec la poudreuse tournant vite à la soupe en versants chauds.

les chalets de la Cha à 1550 m devant les pentes sud-est du Bargy à gravie à skis

les chalets de la Cha devant la pointe Percée à gauche et la pointe d'Almet à droite

vue depuis les rochers givrés du plateau sommital du Bargy vers la chaîne des Aravis

la pente nord un peu délicate au-dessus du col de l'Encrenaz

Le 18 décembre 2011

En ce jour de mistral demi-journée de grimpe en face sud du rocher Saint-Michel, abril naturel contre le vent de nord. Effectivement pas ou peu d'air dans cette jolie grande voie de 4 longueurs, peu patinée à la différence de sa voisine de la rectiligne, et d'intéressants passages d'escalade dans L2 et L3, cotées respectivement 5c et 6a, mais à mon sens de difficulté équivalente dans le 5c+. Un beau pas (sans doute obligatoire) de Dülfer dans L3, qui lui vaut sa cotation.

Descente par les rappels bien équipés de la rectiligne avant de repasser en versant nord, en mode hiver et mistral, dès le pas de la demi-lune franchi.

4 longueurs, équipé, 4c/5c/6a/4b

à la sortie du pas dur de L3

dans la traversée facile mais aérienne de L4

calanques et cap Canaille au crépuscule

soleil couchant juste après le pas de la demi-lune

crépuscule

Le 16 décembre 2011

Découverte de ce qui était présenté comme un beau wadi dans le guide de tourisme d'Oman qui en vante les cultures en terrasses et les piscines naturelles. A l'arrivée c'est un barrage flambant neuf qui domine le village de Mazara, et un grand lac de barrage a remplacé les piscines naturelles... Beaux paysages malgré tout, où le turquoise du lac contraste avec l'ocre et l'aridité absolue des montagnes qui l'entourent.

l'oasis de Mazara au pied du barrage

le lac et les sommets alpins du Hajar oriental qui le dominent

idem

Le 15 décembre 2011

Superbe canyon en eau situé sur la côte du Hakar oriental et débouchant sur la mer d'Oman au niveau du village éponyme. Eaux vertes translucides, vasques ensoleillées et palmiers blottis entre d'immenses parois de rocher ocre font sans doute de ce wadi l'un des plus beaux d'Oman. La partie amont, accessible uniquement à la nage dans une eau titillant les 30°C débouche après une étroiture dans une splendide vasque souterraine où se jette une cascade.

la partie aval du canyon

palmiers et ruines au virage du canyon

les vasques d'eau verte, juste avant que la progression ne doive se faire à la nage

idem

les premières grandes vasques à parcourir à la nage

vue vers l'aval entre les étroitures du canyon

l'entrée de la cavité du Shab, juste assez large pour laisser passer une tête...

l'étroiture en question, avec sa splendide lumière

la cavité et sa cascade souterraine

la faille d'accès vue depuis l'intérieur de la cavité

ambiance spéléologique sous la cascade

la cavité vue du haut de la cascade

au retour, vue du conglomérat typique d'Oman

au retour, la végétation autour des vasques

vue des grottes dominant la partie intermédiaire du canyon, tentative d'exploration de l'une d'entre elles stoppée par la chaleur accablante (sans doute plus de 45°C dans la grotte) accentuée par les remugles des centaines de chauve-souris que j'y ai dérangées

les vasques à l'aval

le wadi Tiwi, ses palmiers, sa rivière et deux de ses villages. L'exploration n'a pas pu être poussée au-delà de ce second village à l'aval, mes talents de pilote de berline sur une piste à 4X4 s'étant avérés très limités...