21 janvier 2018
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Le 21 janvier 2018
Combinaison des voies "Ave Maria", L1 et L2, puis "cathédrales de pierre"
5 longueurs, équipé, 6a+ max
6a/5b/6a+/6a/6a/5c+
Retour près de la voie "Ava Maria" parcourue 2 ans plus tôt, le même jour que l'ouverture de la voie "cathédrales de pierre", et donc en voisins de cordée ! C'est un beau secteur encore un peu méconnu entre l'Oule et Castelvieil, inintéressant de loin avec ses pans de falaises coupées de terrasses et de pins, mais intéressant de près avec de très belles sections d'escalade certes peu continue mais dans l'un des cadres et l'un des rochers les plus calanqu'est-ceque qui soient : du calcaire blanc abrasif suspendu au-dessus des embruns, puis des cheminées chipseuses à rondeurs ouvertes vers le golfe de l'Oule, et enfin des nefs de calcaire mêlé d'aragonite, le tout face au rocher tridimensionnel de la brèche de Castelvieil puis aux strates multicolores des derniers étages de Canaille.
On a donc plaisir à retourner dans ce secteur redécouvert et équipé récemment, au départ de "Ave Maria" pour les 2 premières longueurs, dont la première belle sur dalles à gouttes d'eau suspendue 10 mètres au-dessus de la mer, puis dans "cathédrales de pierre" dont nous avions donc assisté à l'ouverture (merci à qui de droit !), et donc les 2 premières longueurs un peu végétales et en rocher fragile ne m'inspiraient guère. Et bien les cathédrales s'avèrent largement dignes d'"Ava Maria", avec 3 longueurs certes coupées de quelques vires mais magnifiques individuellement : une goulotte... de calcaire insolite et esthétique puis une fissure en S succèdent à une superbe longueur en cheminée spéléo, où oppositions et sortie (un peu) gazeuse rappellent la promesse des profondeurs.
L'équipement en place se suffit en fait à lui-même, nonobstant la sortie de la cheminée spéléo et surtout la fissure de L5 où des friends respectivement moyen et petit peuvent rassurer. La grimpe reste belle et variée tout du long, plus souvent fine qu'athlétique et ne dépassant jamais le (gros) 6a, les pas les plus délicats se situant à mon sens dans la renfougne du bas de L3, la goulotte à oppositions de L4 et le bas de la fissure de L5 (surtout lorsqu'on ne trouve pas la bonne taille de friend pendu sur 1 bras !). La sortie par la dernière longueur commune à "Ave Maria" donne la cerise sur la cathédrale dans cette fissure-dièdre sur aragonite concrétionnée, où stalactites et colonnes font office de prises, le tout sur une aiguille de calcaire suspendue entre ciel et mer face aux édifices baroques de la brèche de Castelvieil !
une cordée dans "le toboggan de la corniche"
ambiance maritime dans le dernier rappel
dans la première longueur au-dessus des embruns
dans la nef de la cathédrale, la magnifique L3 en cheminée spéléo
L4 de "cathédrales-de-pierre", non moins belle en goulotte puis sur arête
dans la fissure de L5 puis sur l'arête de sortie
sur la "flèche" de la cathédrale, la splendide longueur finale en fissure-dièdre d'aragonite concrétionnée (!)
ambiances à la sortie de la voie
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14 janvier 2018
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17:55
Le 14 janvier 2018
Itinéraire : Ceillac - crête de l'Aup - redescente versant ouest - crête de l'Aup - descente par le Cristillan - Ceillac
Sommet : 2550 m
Dénivelée : 1100 m (1650-2550-2350-2550-1650)
Difficulté : 2.3
Seconde journée de ce week-end de ski de randonnée, cette fois-ci dans le Queyras. Le retour d’est s’y est évidemment montré beaucoup plus généreux que la veille dans le Champsaur, avec non pas 20 cm de neige fraîche mais plutôt… 60 cm au-dessus de 2000 m ! La montée au sommet de la crête de l’Aup depuis Ceillac se fera donc dans une belle forêt plâtrée et sous un soleil voilé plus présent que dans les prévisions. On atteindra même le sommet de la crête de l’Aup sous de timides rayons de soleil avant de ne pouvoir résister aux 200 m de descente dans la poudreuse vierge du haut du versant ouest. Une petite remontée au sommet permet alors de basculer sur le versant nord-est sous le col coté 2425 vallée du Cristillan, lui aussi en excellente poudreuse à peine alourdie dans la portion basse, à la différence des contrepentes sud du versant de montée déjà croûtées. On suit alors les pistes de fond qui longent le Cristillan, du ski facile et damé mais dans le beau cadre du torrent partiellement englacé dans son défilé de falaises et de mélèzes enneigés. Au final encore du grand ski d’hiver un peu inespéré dans une bonne visibilité !
au départ, vue sur Ceillac
à la montée dans le bois de Jalavez
première descente versant ouest en aller-retour
près du torrent du Cristillan et dans sa gorge
arrivée dans le ravissant vieux village de Ceillac
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Ski de rando en Provence
14 janvier 2018
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17:53
Le 13 janvier 2018
Itinéraire : foyer de ski de fond - la Pourrachère -la Gardette - point coté 1696 - la Gardette - couloir nord - foyer de ski de fond
Sommet : 2250 m
Dénivelée : 1400 m 1400-2250-1700-2250-1400)
Difficulté : 4.1, départ du couloir nord à 45° puis 40° sur 100 m
Encore une belle sortie comme la saison 2018 nous y habitue : du soleil, de la poudreuse et encore de belles pentes à déflorer dans cette course pourtant classique par conditions nivologiques délicates comme c'est le cas actuellement. Une fois n'est pas coutume, on remontera donc le versant sud-est descendu une première fois pour user et abuser de ces conditions rares depuis 2013... On pensait renoncer à la pente "raide" par ce risque 3, mais avec les traces déjà présentes et les 20 cm maximum de neige poudreuse non ventée posés sur le fond durci par les pluies de début janvier, l'occasion fera le(s) larron(s) ! Après un couloir en bonnes conditions, avec le petit bémol du fond glacé sensible à chaque virage, le bien-nommé "Ubac" nous offrira une excellente poudreuse à la consistance farineuse volant à chaque virage, ne manquait que quelques rayons de soleil pour faire scintiller les cristaux !
à la montée, entre ombres et lumière
première descente versant sud-est
l'écriture manuskite de la peau de phoque, et ses courbes hivernales
dans et sous le couloir nord
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Ski de rando en Provence
10 janvier 2018
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19:09
Du 30 décembre au 9 janvier 2018
Retour dans les îles Canaries, pour la quatrième fois, et à Ténérife, pour la troisième (première depuis 13 ans) ! On ne se lasse pas de cet archipel d’îles volcaniques au large du sud du Maroc, au relief accidenté et à la flore contrastée entre les versants au vent arrosé et les versants sous le vent semi-désertiques, à l’instar de Madère visité au mois d’août. Ténérife offre donc des paysages presque hawaïens sur la côte ouest accidentée et verte, plutôt lunaires dans la caldeira du volcan Teide, et une côte est et sud alternant criques de sable noir et falaises de tuf rongées par l’océan, de quoi alterner durant ces 10 jours randonnées à pieds, plongée libre et un peu de canyonisme !
de très belles randonnées littorales accidentées...
... ou sur des criques colorées et insolites...
.... mais offrant une riche faune, sur l'eau, à fleur d'eau ou dans l'eau...
... ou dans la montagne, sur ses demoiselles coiffées et ses crêtes volcanique, et dans ses canyons de tuf...
... le tout souvent dans de belles lumières !
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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19:03
Le 8 janvier 2018
Dernière journée de randonnée dans le massif du Teno, là où les hauts-plateaux des contreforts occidentaux du Teide viennent se découper en barrancos (canyons) et falaises découpés par l’érosion pluviale et marine. Devant le temps bouché du début de matinée on renoncera à descendre le canyon de Los Carrizales, tout comme 2 jours plus tôt sous les trombes d’eau et les éboulis sur la route !
On se rabat sur une jolie randonnée de crêtes beaucoup moins fréquentée que le trop classique canyon de Masca, proposé en boucle minibus – descente à pieds du canyon – retour en bateau par bon nombre de tour-opérateurs. Au contraire des processions de touristes à Masca, on ne rencontrera personne sur le sentier pavé qui parcourt les crêtes volcaniques entre dômes de tufs et lignes des dykes jusqu’à la bergerie ruinée d’Abache et son panorama splendide de barrancos échouant dans l’océan, sur fond de cône fraîchement enneigé et encore encapuchonné de nuages lenticulaires du Teide 3000 mètres plus haut. Un cadre exceptionnellement beau et contrasté, de la grande bleue aux canyons verdoyants sertis d’euphorbes aux allures de cactus saguaro en passant par la blanche pyramide parfaite du Teide, un mélange à l’européenne d’Hawaï et d’Arizona…
sur la route de Carrizales, vue vers le village de Masca
les dykes au départ du canyon de Los Carrizales, second renoncement !
au départ de la randonnée au-dessus du village de Carrizales
sur le sentier pavé, ente dykes et tuf
arrivée à la bergerie en ruines
la vue sur le cône enneigé et ennuagé du Teide derrière les barrancos verdoyants
vue vers les barrancos à l'ouest
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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18:59
Le 7 janvier 2017
Demi-journée de balade, farniente et plongée sur les flancs de la montana amarilla (jaune en français) issue d’un cône volcanique que l’océan a grignoté jusqu’à faire apparaître les couches successives de scories multicolores. Le bord de mer y compose donc un paysage singulier et esthétique fait de strates horizontales de tuf allant du blanc au rouge en passant par l’orange et de dunes de sable fossilisé en grès, alors que les mares laissées par la marée basse laissent observer forêt d’anémones, gobies curieux, crevettes farouches… et même un rare lièvre de mer ! Plus haut les euphorbia balsamifera donnent une touche locale inimitable à la flore, alors que plus bas girelles, poissons-perroquet ou flûte défilent devant le masque dans une eau plus claire qu’à l’habitude. Malgré la proximité de l’aéroport et des barres d’immeubles remplies d’européens en migration héliotrope hivernale, c’est un des beaux coins de la côte sud de Ténérife, ailleurs souvent sacrifiée au tourisme de masse et à l’urbanisation en stations balnéaires surgies ex nihilo du désert d’euphorbes.
la montana amarilla et ses strates colorées de tuf
vues de détail du rocher local, à marée basse
la végétation locale : euphorbia balsamifera aux allures d'adénium du Dhofar
courlis au-dessus des embruns
anémones dans les vasques de marée basse
le bien mal-nommé lièvre de mer dans une vasque, vues de l'extérieur
girelle paon, vue sous-marine
... et l'inénarrable gobie
retour par les falaises de bord de mer
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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18:53
Le 5 janvier 2018
Randonnée au départ de Los Gigantes vers la plage du Barranco Seco, sur un beau sentier qui traverse à flanc les falaises volcaniques entre les euphorbes. Un tracé et paraissant impossible en face depuis la station balnéaire de Los Gigantes mais en tout cas particulièrement esthétique, le parcours s’avérant tout de même parfois un peu exposé. Lorsque les vires s’interrompent dans ces falaises maritimes de basalte atteignant jusqu’à 600 mètres de hauteur, le parcours utilise un tunnel percé pour un canal, à l’atmosphère étant affichée comme « irrespirable » et « mortelle », mais ne posant évidemment aucun souci aux très nombreux randonneurs qui le traversent ! On rejoint alors le canyon du Barranco Seco qui amène à une petite plage en alternant fond du canyon sec et vires évitant ses ressauts verticaux. Il s’agit comme toujours à Ténérife d’un canyon encaissé offrant une ambiance canarienne avec sa végétation endémique d’euphorbes blottis sous les hautes falaises de basalte striées de dykes. Au final encore un bel itinéraire, classique à juste titre, et dont le traçé semble pourtant impossible vu de son point de départ à Los Gigantes !
le 2 janvier, farniente sur la plage de sable noir de Los Guios
au départ de la randonnée sur le sentier en balcon... vertigineux
panneau à l'entrée du tunnel menant au barranco seco
lumières crépusculaires au retour
le 6 janvier : arc-en-ciel devant les falaises de Los Gigantes
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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18:52
Le 5 janvier 2018
Une belle plage et un beau village ayant résisté aux barres de résidences de l’urbanisation touristique que ce petit port d’Armenime. On se trouve pourtant tout près de la plus grande station balnéaires de Ténérife, Playa de Las Americas et ses kilomètres de côte bétonnée, mais ici miraculeusement on ne trouve encore que de petites maisons blanches derrière la plage de sable. Le littoral offre comme souvent aux Canaries de belles strates de tuf multicolore, ici blanc, marron, orange et noir, au-dessus d’une vie marine moins riche qu’espéré : point de tortues en goguette comme c’était le cas semble-t-il il n’y a pas longtemps, elles ont du fuir devant l’insistance des bateaux de plongeurs en initiation, mais quelques poissons perroquet au couleurs vives qui justifient d’emporter masque et tuba.
la plage à marée basse...
... et son réseau hydrographique !
les strates de tuf devant le petit port de Puertito de Armenime
pas de tortue sous l'eau malheureusement, mais des poissons-perroquets colorés
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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18:51
Le 4 janvier 2018
Fin d’après-midi passé à la Montana Roja, un cône volcanique érodé par l’océan qui a mis à un beau tuf rouge et noir mêlé de sable aux allures de conglomérat à grains fins. Des falaises maritimes certes de hauteur faible mais très esthétiques, situées immédiatement à l’est de la grande plage de sable noir de la Tejita, et qui valent donc le détour sur la côte sud de Ténérife malgré, comme souvent dans cette région marquée par le tourisme de masse, la proximité de l’aéroport et des stations balnéaires.
la montana roja derrière la plage de la Tejita
dunes de sable et falaises de tuf
le Teide 3700 m plus haut
les falaises de tuf rouge
sous l'eau, poisson-coffre et seiche
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Europe du Sud
10 janvier 2018
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18:50
Le 3 janvier 2017
Après les paysages de badlands de tufs du Paisaje Lunar, place au désert froid de la caldeira du Teide à plus de 2000 mètres. On évolue également dans un paysage lunaire… ou martien avec ces coulées de lave lisse ou chaotique et ces monolithes de tuf ou de basalte des Roques de Garcia et des Canada del Capricho posées dans cette steppe d’altitude. La route de retour de la caldera vers la mer, sous les couleurs crépusculaires qui montent des îles de Gomera et El Hierro, clôturera la journée de belle façon.
panoramique de la caldera du Teide
les rochers turquoise de Los Azulejos
le Roque Cinchado au début des Roques de Garcia
le splendie rocher des canada del Capricho et ses couennes d'escalade
crépuscule sur le Teide et les îles de Gomera et El Hierro
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Europe du Sud