13 mai 2021
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18:06
Le 13 mai 2021
Retour en vélo sur les monotraces de côte bleue entre Le Rove et Niolon, des parcours sur crêtes ou sentiers muletiers à flancs de collines aussi panoramiques les uns que les autres. Mention spéciale pour les crêtes dominant le fort de Figuerolles au nord, du pilotage technique et précis sur un long monotrace pas trop caillouteux, le tout face à la rade de Marseille et aux îles du Frioul.
sur la crête est du vallon des Fontêtes
flore au fort de Figuerolles
sur les sentiers muletiers de part et d'autre du vallon des Fontêtes
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VTT en Provence
12 mai 2021
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20:25
Le 12 mai 2021
Première descente du canyon du val d’Angouire au-dessus de Moustiers Sainte-Marie, sans doute le plus beau canyon de Haute-Provence. Il était temps, plus de 13 ans après mon arrivée dans la région, mais comme tous ses voisins, ce canyon au bassin-versant peu étendu et situé dans une des régions les plus sèches des Alpes ne coule pas souvent, et en tout cas plus dès la fin du printemps. Pas facile donc de conjuguer disponibilité de l’eau et disponibilité personnelle en pleine saison de ski de printemps…
Quoi qu’il en soit, la faute est maintenant réparée, et ce parcours reste effectivement superbe du début à la fin, encaissements parfois forts dans le calcaire stratifié, vasques à la couleur émeraude (où les sauts sont souvent possibles), cascades et grottes de tuf. Le passage médian dit de la poire avec sa grande salle presque fermée, où un fort encaissement horizontal fait face à la cascade amont dans une ambiance spéléologique, fait office de crux de beauté de ce canyon varié, à saisir de manière opportuniste quelques jours après les pluies. Encore une belle journée dans la wilderness du Verdon, 4 mois après le ski dans la poudreuse du Chiran quelques kilomètres plus haut !
la cascade avant la "Poire"
le passage presque spéléo dit de "la Poire"
à la sortie de l'encaissement de "la Poire"
dernier corridor et dernière grande cascade
dans les cascades de tuf et la grotte de tuf finales
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Canyonisme en Provence
9 mai 2021
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19:12
Le 9 mai 2021
Itinéraire : brèche de Philippe en traversée sud-nord, montée par le sentier du ministre, la cabane du Pis et les Mourats, descente par le couloir nord de la brèche de Philippe puis le mal-nommé ravin (plutôt vallon) de la Condamine
Sommet : 2900 m
Dénivelée : 1350 m
Difficulté : 4.2 E2 dans le couloir nord de la brèche de Philippe, environ 200 m à 45°
Après les très bonnes conditions de la veille, c’est la douche froide ce matin, ou plutôt la douche chaude, puisque le thermomètre de la voiture affiche déjà 7°C au petit matin, sous un ciel couvert et une neige aussi molle que la veille au soir.
La montée versant sud de la brèche Philippe, à pieds jusqu’à la cabane du Pis, se fera effectivement sur une neige non regelé puis à peine en surface au-dessus de 2400 m, une fine croûte qui casse parfois sous les skis et toujours sous les crampons, le tout sur les plans de glissement et les boules des purges de la veille. Les conditions de neige rendront donc cette ascension un peu pénible, sur des pentes raides exposées sud-ouest et coupées de barres rocheuses sur le bas, une exposition qui fait apprécier la couverture nuageuse du jour, permettant d’éviter de nouvelles coulées de réchauffement.
Une fois la brèche passée, et nonobstant une première dizaine de mètres en neige dure, on pourra heureusement profiter d’une neige presque poudreuse dans les 200 mètres de couloir en versant nord, assez raides pour la cotation. Plus bas c’est évidemment la neige mouillée en profondeur qui prend le relais, une « soupe » non collante et donc relativement skiante, avant qu’on ne puisse rejoindre la vieille neige ocre de sable saharien à 2100 m. Cette neige de névé, portante malgré l’absence de tout regel, permettra de finir la descente et cette virée de 2 jours sur de belles impressions.
Au final une belle boucle un peu engagée, et surtout délicate à la montée sur ces pentes raides et chaudes suspendues.
portage sous la cabane du Pis
arrivée à la brèche de Philippe par son couloir sud
éclaircie du jour dans le couloir nord
devant le front du glacier inférieur de la Condamine (la barre de séracs du petit glacier situé sous la brèche de Philippe en versant nord a elle complètement fondu depuis ma dernière visite en 2009)
le glacier supérieur de la Condamine suspendu au-dessus
trace blanches sur neige ocre dans le vallon de la Condamine
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Ski de rando en Provence
9 mai 2021
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19:09
Le 8 mai 2021
Itinéraire : couloir nord du Berchon de Chauvetane en aller-retour depuis le Gioberney
Sommet : 2850 m
Dénivelée : 1200 m
Difficulté : 5.1 E2, 45° étroits sur 250 m, un peu plus raide sur la fin qui a tendance à goulotter
Première journée d’un week-end de ski de randonnée dans le Valgaudemar, une vallée des Ecrins déjà lieu de très nombreuses sorties en peau, mais où (au moins) autant restent à faire ! On choisit comme camp de base le Gioberney, ses névés en guise de restes d’avalanches, ses pelouses d’herbe verte sous le cirque de cascades, sa fontaine collée au chalet-hôtel, ses vues panoramiques sur le versant nord Chabournéou-Sirac coloré de rose matin et soir ! Bref, un lieu de bivouac commode et esthétique, au pied du vallon ouest de la Condamine encore enneigé rive droite jusqu’à près de 1700 m à la cabane du Gioberney.
Après une nuit bien fraîche, -1°C au départ à 7h, on chaussera donc vite ce samedi dans le vallon sur une neige lisse et bien regelée qui augure du meilleur une fois sa surface adoucie par le soleil.
Heureusement, même sans cuisson solaire, la neige se fait plus meuble à mesure que la pente se redresse sous le Berchon de Chauvetane, et la progression se fera finalement à pieds sur les derniers 200 mètres, une montée qui s’apparentera sur la fin à du terrassement et de la guerre de tranchée dans environ 1 mètre de neige fraîche mais déjà densifiée. On signera d’ailleurs l’armistice une vingtaine de mètres sous la brèche, lessivés et surtout retardés par cette séance impromptue de BTP, sous la menace du soleil qui commence à percer le voile nuageux du matin.
La descente du couloir sera bonne sans être excellente, dominée par le soulagement de ne pas nous enfoncer jusqu’à la poitrine ! La pente sera accentuée sur les premières dizaines de mètres par l’encaissement du couloir et le début de formation d’une goulotte, obligeant à skier les contrepentes plus raides. Plus bas, comme prévu, la neige d’hiver laisse la place à celle de printemps, une excellente moquette lisse et soyeuse en surface. On interrompra la séance de virages à mi-descente devant le mur de glace de la langue terminale du glacier inférieur de la Condamine, une superbe curiosité glaciologique avec ce grand arc de cercle de glace stratifiée et plissée décorée de stalactites de regel. Dur de s’extraire d’un tel spectacle, mais il faut se résoudre à terminer la descente avant l’heure de la soupe (!), mission accomplie et sourires jusqu’au casque au déchaussage, devant la planche faisant office de passerelle sur le torrent au niveau de la cabane du Gioberney.
Une belle course en bonnes conditions pour cette reprise du ski après 5 semaines d’arrêt forcé, mais ce ne sera pas la même le lendemain…
les restes de l'avalanche sur la route du Gioberney et le bivouac
sous le glacier de la Condamine, le couloir nord à droite sous le gendarme rocheux
la trace (éreintante) dans le couloir
à la descente, du mètre de neige fraîche (dense) aux 5 cm du bas
devant le mur de glace de la langue terminale du glacier inférieur de la Condamine
moquette parfaite sous le mur de glace
les skieurs dans le couloir nord de la crête de Chauvetane
sur la "passerelle" de la cabane du Gioberney
arrivée bucolique au Gioberney, entre crocus et cascades
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Ski de rando en Provence
9 mai 2021
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19:08
Test d’un nouvel appareil photo - hybride plein format - et de son objectif dans la flore variée et colorée de mi-printemps du plateau de Vitrolles.
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2 mai 2021
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18:07
Le 2 mai 2021
Virée couennes et randonnée du vertige au-dessus de la calanque de Figuerolles à La Ciotat. Le secteur de la plage offre une poignée de longues couennes sur un conglomérat bien nettoyé, avec vue plongeante sur les eaux émeraude de la calanque, des voies parfaites pour de l’initiation sur une paroi pas trop raide et bien pourvue en patates de poudingue.
On peut également prolonger la balade des 5 mn d’approche vers le sommet de la Tête du Capucin, qui s’atteint par un itinéraire astucieux contournant en spirale les dévers sommitaux, ne dépassant donc jamais le III et protégé si besoin était par quelques points à demeure (queue de cochon au collu puis goujons juste sous le sommet).
dans le secteur de couennes "plage", de belles lignes de 15 à 25 mètres au-dessus de l'eau en 5a/b
sur la corniche, le Bec de l'Aigle dans le rétroviseur
du conglomérat façon borie provençale ou pudding anglais
sous puis sur le rocher du Capucin ou Tête de Chien
25 avril 2021
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Le 25 avril 2021
Voie « les cylindres orientaux » à l’Eissadon, 5 longueurs, terrain d’aventures, 6a max
5b/6a (très soutenu sur 45 mètres, en rocher fragile et vierge d’équipements si ce n’est 2 lunules)/5b/6a (raide et athlétique, mais rocher généralement meilleur qu’en L2)/5c+ (dans « avec toi c’est extra »).
Retour sur la falaise de l’Eissadon pour une voie en terrain d’aventures - les « cylindres orientaux » - ouverte en 1974 et qui remonte une succession de fissures et cheminées. La voie récemment équipée « avec toi c’est extra » croise maintenant cette ligne deux fois, ce qui permet d’éviter ses passages les moins intéressants et plus fragiles par la voie spitée… Arrivés au départ des rappels, la beauté du paysage saisit toujours avec la vue de l’Eissadon au cap Morgiou et les falaises blanches qui plongent dans une mer inhabituellement plate et donc colorée de nuances de turquoise comme rarement. Au pied de la paroi, c’est la seconde longueur et sa portion de dalle d’aragonite, au beau rocher cristallisé mais fragile, apparemment dure à protéger, qui saisit aux tripes, de la grimpe pour marteaux ou "hexentric" !
On évitera le dièdre fragile de L1 par les scellements de « avec toi c’est extra » avant de gagner par une belle cheminée presque fermée le relais de pitons couplés à la base de L2. C’est une longueur finalement généralement bien protégeable (prévoir un jeu complet de friends, doublé jusqu’à la taille 2 ou 3, pour nous les pitons, hexentrics et cablés emportés n'ont pas été utilisés), mais longue de 45 mètres et soutenue tout du long. On grimpe sur un rocher magnifique, aragonite et concrétions de calcaire mélangées, principalement en fissure (déversante sur la fin), où oppositions et en ramonage sur la fin permettent de s’économiser. L’arrivée au pin suspendu du relais sommital soulage, mais ne marque pas la fin des hostilités, avec une troisième longueur plus facile (plutôt 5b que 4c pour autant) mais au mélange de rochers et de terre qui ne demande qu’à s’ébouler au départ. La fissure de la longueur suivante est superbe, raide, athlétique (même si là encore oppositions des jambes et dos/jambes sont de rigueur), et au rocher généralement correct, même si je purgerai un bloc de la taille d’un micro-ondes… On choisira ensuite de sortir par la superbe dalle d’aragonite de la dernière longueur de « avec toi c’est extra » plutôt que la fissure déversante fragile originelle.
Au final encore une très belle voie de « terrain d’aventures » presque vierge d’équipements, même si la proximité de la voie équipée autorise des variantes plus intéressantes… ou moins fragiles. Débouchant à 18h au sommet de la paroi, on jouera aux « délinquants de l’inutile » dans le retour pédestre puis routier, pour reprendre le nom d’une des nouvelles voies de l’Eissadon !
la belle lumière du matin vers Castel Vieil et les soubeyrannes
dans les rappels du Collet au-dessus des nuances de turquoise
au départ, friends, marteau, pitons...
fin de L1 sous le mur d'aragonite de L2 au centre puis à droite
dans la cheminée spéléo de L1 (relais intermédiaire pour nous)
dans L2, de la grimpe "pour les marteaux et excentrics" !
ambiance dans la fissure de L4
sur la dalle d'aragonite de la dernière longueur de "avec toi c'est extra"
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Escalade en Provence
24 avril 2021
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17:37
Le 24 avril 2021
Voie « mathusalem » au Cap Canaille, 6 longueurs, équipé, 6a+ max
6a++ (patiné et très délicat)/5c+/5c/5c/A1 et 6a+/6a+
Parcours de la voie Mathusalem au Cap Canaille, une voie qui était devenue classique dès son ouverture vu ses cotations la laissant accessible aux grimpeurs de 5c/6a, chose rare dans les falaises soubeyrannes. Le grand genevrier mort tourné vers le bas que la voie traverse juste au-dessus de la vire supérieure – un arbre dont l’âge sans doute vénérable a donné son nom à la voie - avait par contre conduit à son déséquipement, vu la menace de son arrachement avec les grimpeurs qui tiraient voire montaient dessus. Depuis lors, seule la voie « 2 vauriens 3 canailles » était demeurée populaire (et d’ailleurs devenue patinée), parmi les grimpeurs de petit 6 à la découverte de Canaille !
C’est en passant il y a 3 semaines sur la vire supérieure que j’avais repéré des spits brillants dans la traversée de L4, laissant penser à un rééquipement de la voie. Feu ce jour, avec en ligne de mire la seconde partie de la voie, pas encore parcourue. Après un échauffement un peu trop dur dans les pas bloc (et patinés) de la dalle de L1, on retrouve la géologie canaillenne dans la traversée de la grotte puis le pilier à tablettes de grès de L3, avec encore quelques spits bien rouillés en alternance avec des brillants.
La suite confirmera le rééquipement de la voie, avec des relais et quelques plaquettes récent.e.s , ce qui rassure dans la traversée de L4 et surtout l’artif’ de passage du toit au départ de L5. Mathusalem quant à lui semble avoir été accroché à la paroi par un câble, limitant les risques sur celles et ceux qui traversent cet arbre ou la vire supérieure 10 mètres plus bas. La dernière longueur s’avèrera très jolie et variée sur grès puis calcaire, entre dalle, dièdre et traversées, avant de bartasser dans la garrigue sommitale et d’y croiser d’ailleurs… un sanglier !
Au final, une voie intéressante mais qui n’est pas la plus belle de Canaille, « 2 vauriens 3 canailles » étant à mon avis à préférer dans ce niveau (même si avec la patine elle comporte maintenant des pas proches du 6b) pour sa géologie encore plus folle
vue au-dessus du cirque du 14 juillet
L3 à travers la grotte puis en spirale autour du pilier plein gaz
L4 en traversée vers le genevrier dit Mathusalem
L5 en dévers pas commode plutôt A1 que A0 (pédales très utiles...)
la jolie L6, au départ et à l'arrivée
à l'arrivée, sanglier (photo pour mémoire) et tapis de cistes
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Escalade en Provence
24 avril 2021
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17:35
Le 23 avril 2021
Retour à la pause méridienne sur le très beau monotrace en balcon puis en descente sur sentier muletier, du fort de Figuerolles au vallon de Fontêtes puis à La Vesse, le plus panoramique de la côte bleue et sans doute l’un des plus beaux. On profite des vues sur la rade de Marseille au-dessus des buissons de cistes et coronilles en fleurs (début de floraison des genêts à balais sur le plateau du Médecin). La route bitumée interdite à la circulation remontant au départ de la route Pompidou permet de revenir aisément au point de départ et d’organiser une navette, faisant de ce parcours une longue descente (moyennant 50 mètres de remontée du fond du vallon des Fontêtes versant est) accessible à celles et ceux qui n’aiment pas les montées !
arrivée au fort de Figuerolles parmi coronilles et cistes
la portion en balcon juste à l'ouest du fort
sur les sentiers muletiers de part et d'autre du vallon des Fontêtes
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VTT en Provence
21 avril 2021
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10:29
Ci-dessous la carte IGN complétée en rouge de quelques sentiers repérés sur le terrain -parfois défrichés tout récemment - tous bien marqués et souvent balisés de marques de peinture et/ou cairns. Ils offrent tous des parcours intéressants sur des crêtes panoramiques ou au fond de ravins qui s'apparentent parfois à des canyons secs, et permettent de découvrir les chaos rocheux ruiniformes du massif de l'Etoile.
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Balade en Provence