16 juin 2019
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Le 15 juin 2019
Balade dans la réserve naturelle de la Plaine des Maures, autour du lac des Escarcets, connue pour abriter la population la plus importante de tortues d’Hermann de France ! On en verra malheureusement pas, à la différence par exemple des Météores en Grèce où j’ai pu en observer à chacune de mes visites, mais profitera des écosystèmes rarement aussi variés sur une surface si réduite : dalles de grès nues, lac, chênaies, pinèdes, roselières alternent en quelques centaines de mètres, certains coins de prairies évoquant même la savane africaine.
papillon vers la Portanière et le torrent du Réal Martin
paysages de la Plaine des Maures
les dalles de grès au bord du lac des Escarcets
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Balade en Provence
14 juin 2019
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Le 13 juin 2019
Retour à la pause méridienne sur les beaux singles de la vigie de Méjean, particulièrement celui qui en descend en direction du port de Grand Méjean. Du roulage panoramique au-dessus de la mer entre les barres de calcaire blanc ou de grès rouge, mais bien technique sur la fin, comme j’en ferai les frais avec une belle chute au-dessus du vélo dans les éboulis au-dessus du chemin de fer.
vers grand Méjean... avant le soleil
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VTT en Provence
13 juin 2019
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Le 12 juin 2019
Voie « les quillards», 3 longueurs, équipé, 7a max (6b+ obligé)
A mon sens 6a+/6c/7a(non parcourue de mon côté)
Après être descendu à de nombreuses reprises par le rappel en araignée de la grotte de l’ermite, au-dessus des scellements des 2 dernières longueurs de la voie des quillards, on se décide à parcourir cette voie en mode escalade ascendante ! Comme l’on pouvait s’y attendre, c’est une voie difficile et impressionnante, comportant des pas obligatoires proches du 6c en L2 et aérienne au-dessus de la grotte, mais aussi et surtout esthétique tant par la gestuelle de la grimpe (traversée en L1, dièdre, fissure et dalle en L2) que par le cadre, sur le rocher concrétionné de L1 puis les dalles blanches ciselées en gouttes d’eau à partir de la fin de L2.
L1, l'ambiance grotte de l'ermite à moindres cotes (6a+ !)...
... mais en échange d'un relais sommital de L1 spécialement inconfortable (pas de photos du bas pour cette longueur)
sur la dalle puis le dévers de L3
crépuscule dans le rappel de descente
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Escalade en Provence
10 juin 2019
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Le 10 juin 2019
Balade dans le massif de l’Etoile, vers le long vallon situé entre Allauch et le col Sainte-Anne, et dont la partie haute recèle un chaos de blocs de calcaire disséminés dans la garrigue. On y découvre des sentiers qui louvoient entre des colonnes de dolomie qui seraient certainement devenus classiques sans l’enlaidissement des pylônes et lignes haute tension, un paysage karstique rare et magnifique, relativement méconnu dans cette chaîne de l’Etoile peu prisée des randonneurs aimantés par les pôles d’attraction voisins des calanques ou de la Sainte-Victoire ! Si l’on fait abstraction de ces pustules de modernité, ce coin vaut vraiment d’y user ses semelles avec ses sentiers panoramiques au milieu des formations rocheuses, ou ses nombreuses grottes dont une a été aménagée en chapelle troglodyte !
les cheminées de fée karstiques de l'Etoile
la grotte dite du facteur ou de la Vierge
sur le chemin à flanc de falaises et de grottes, vue sur les aiguilles de dolomie
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Balade en Provence
9 juin 2019
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Le 8 juin 2019
Voie du pendule, sortie par « cri primal », 6 longueurs, équipé, 6c max
A1/6a - A1/6c – 6a (L2 scindée en 2 pour éviter le tirage) - 6a - 4b (traversée pour rejoindre la voie « cri primal » - 6a+
Non il ne s’agit pas d’une échappée à Barcelone en voiture de marque allemande, mais d’une virée escalade dans les folies géologiques du Cap Canaille, qui peuvent évoquer la Sagrada Familia, à renfort d’escalade artificielle. La voie du pendule remonte en effet les falaises soubeyranes sous un toit parmi les plus gros de la falaise, et une géologie parmi les plus insolites, entre cheminées presque fermées, dévers, éperons alvéolés, niches suspendues et gargouilles de grès ou de calcaire. Même si l’itinéraire comporte quelques passages de tire-clou ou de pousse-pédale dans 2 dévers très marqués en L1 et L2, le reste de l’escalade se fait en libre et est gratifié de beaux pas, comme le dièdre délicat de L1 ou la dalle fine plein gaz de L4, le tout souvent dans une ambiance très aérienne et sur un rocher parfois encore un peu fragile. Les passages de A0 et A1 ainsi que l’équipement hétéroclite parfois un peu daté (relais sur scellement, piton rouillée et lunules défraîchies…) font que cette voie « historique » reste peu parcourue et donc dotée d’un rocher souvent chipseux. Quoi qu’il en soit, avec le secteur proche du Pas de la Chèvre, cela reste l’un des plus beaux rochers de Canaille (j’ai bien dit « beau » et pas « bon »…), et la sortie par le magnifique dièdre puis fissure à Dülfer de la quatrième longueur de « cri primal » aux lumières orangées du couchant vient ajouter… une cerise de calcaire sur un gâteau de grès !
dans l'approche par le sentier jaune au départ du chemin du sémaphore, rapide et panoramique
L1 sous la géologie folle des lieux
dans L2 et son passage d'artif'
départ de L3, pendu plein gaz sur un relais rouillé… mais au moins j'ai un toit !!!
au relais sommital de L3, fenêtre naturelle et éperon alvéolé
dans la longueur de liaison entre "le pendule" et "cri primal"
dans le magnifique dièdre de L4 de "cri primal"
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Escalade en Provence
9 juin 2019
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Le 7 juin 2019
Courte virée en VTT, sur l’une des nombreuses mesas du plateau de Vitrolles, entre les vallons de Livon et de Rouard, sur l’un des nombreux monotraces tracés dans le chêne kermès qui colonise le plateau encore plus facilement depuis l’incendie d’août 2016. Du VTT ludique, rapide et facile donc sur ces sentiers presque plats, et qui offre de jolies vues sur les mini canyons tallés dans le calcaire stratifié blanc et rose caractéristique de lieux. J’en profiterai pour aller explorer une grotte évidente en rive gauche du vallon de Livon, et dont la galerie fossile, apparemment comblée au bout d’une quinzaine de mètres, offre encore quelques concrétions multicolores et gours malheureusement bien dégradés.
la grotte, son porche d'entrée et ses restes de concrétions
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VTT en Provence
7 juin 2019
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Le 6 juin 2019
Voie « sweet amanite phalloïde », 3 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 6c/5b/6b
Retour à l’escalade après 3 semaines d’arrêt, toujours dans ce cirque des Goudes parfaitement adapté aux soirées d’été, sur les lames, une fine arête de calcaire qui court du pas de la demi-lune à l’extrémité est du Rocher des Goudes. Après avoir traversée le fil des lames 4 ans plus tôt, on va grimper leur face nord, dans une ligne de 3 longueurs baptisée « sweet amanite phalloïde », et finalement bien plus digeste que le nom et les cotations ne pourraient le laisser penser ! C’est une voie courte mais très belle, tant pour son escalade que pour son cadre sur le rasoir de calcaire face aux îles, variée en dalle, petits dévers, traversée et dièdre, et au niveau obligatoire proche du 6a/6a+. La première longueur offre une quarantaine de mètres soutenue en 6a/6a+, avec quelques pas plus difficiles bien protégés, sur du calcaire blanc sculpté en goutte d’eau, avant une seconde longueur plein gaz pas si facile en traversée, puis une dernière longueur qui commence par un magnifique dièdre fissuré attenant à une dalle, bref 3 longueurs toutes différentes et intéressantes.
échauffement dans un 6a à gauche de la voie
la belle traversée de L2, pas si facile
descente aux derniers rayons
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Escalade en Provence
2 juin 2019
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Le 2 juin 2019
Après le ski la veille, sur une excellente moquette lisse, place à l’été, avec une virée en kayak de mer et randonnée pédestre, sur une mer Méditerranée également lisse ! Le trajet aller entre Grand Méjean et la crique de l’Erevine se fera en kayak, le retour à pieds, l’occasion de vérifier si besoin était que la glisse sur l’eau est plus rapide que la marche sur le sentier. En tout cas un grand plaisir que d’inaugurer la saison de kayak/deep water solo/plongée apnée par cette belle journée (encore bien plus chaude dans l’air que dans la mer), et le lendemain des derniers virages sur les glaciers des Ecrins !
la crique de l'Erevine et ses eaux verdies par le bloom planctonique
kayak devant l'île de l'Erevine
1 juin 2019
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Les 31 mai et 1er juin 2109
Itinéraire : Pré de Madame Carle – refuge du Glacier Blanc – col de Monêtier – point 3100 sous le col Jean Gauthier – col de Séguret Foran – Pic du Rif – lac de l’Eychauda - Chambran
Sommet : 3500 m
Dénivelée :
J1 : 800 m (1850-2550)
J2 : 1200 m (2550-3350-3100-3500-1700)
Difficulté : 3.3
Courte virée de 2 jours à skis dans le massif des Ecrins, pour la traversée des Dômes de Monêtier, course déjà tentée à 2 reprises, mais sans succès pour cause de mauvaise météo en mai 2016 et d’instabilité du manteau en mai 2017 ! Le troisième essai sera le bon, par des conditions idéales – beau temps et bonne neige de printemps – nonobstant un portage évidemment significatif en ce début juin. Le regel nocturne résistera finalement bien à la chaleur diurne, et on profitera même, moyennant un départ à la frontale du refuge à 5h, d’une excellente neige de printemps à 8h puis 10h dans les 2 descentes du samedi, sur des versants est qui grillent pourtant au soleil depuis 7h du matin !
Du bon à très bon ski donc, mais encore et surtout dans les contrastes qui font tout le charme du ski de (fin de) printemps : départ et arrivée en tenue d’été dans les alpages fleuris, skis sur le sac et baskets aux pieds, ski entre temps en veste d’hiver et crampons ou skis aux pieds ! La vire du col de Mônetier, qu’on appréhendait un peu faute de préparation suffisante, s’est finalement avérée anodine, un court passage un peu exposé mais large, peu raide et bien tracé, et la remontée du raide versant nord du pic de Dormillouse, désormais déglacé, se fait facilement et rapidement en crampons à condition de respecter un horaire martinal dans cet ubac qui prend le soleil tôt en matinée de juin. On appréciera ensuite jusqu’au Pic du Rif une ambiance peu commune sur la calotte glaciaire suspendue : un immense faux-plat face aux lignes de crêtes et à la plaine du Pô noyés dans la brume vers l’est, avant une descente presque parfaite sur une neige lisse et soyeuse en cours de dégel, jusqu’au lac de l’Eychauda qui commence à sourdre dans des teintes bleutées de sa couverture hivernale. La suite se passera dans les névés puis les ravines de la Coste du Laou (plutô viser le sentier d’été bien tracé que ces raides pentes d’éboulis et de pelouse alpine) avant un vallon de Chambran magnifié par son tapis de fleurs, belle ambiance printanière pour clôturer cette saison de ski de randonnée, un grand cru par la permanence inhabituelle de bonnes conditions, qui s’achève donc début juin et qui aurait pu commencer fin octobre si l’automne n’avait pas été dévolu aux voyages !
J1 : c'est le printemps, les mélèzes et les skieurs sont court-vêtus
J1 : les méandres du torrent de Saint-Pierre
J1 : sous les cornes de Clouzis
J1 : crépuscule sur le Coup de Sabre et les Ailefroide
J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier
J2 : sur la vire du col de Monêtier
J2 : descente versant est du col du Monêtier
J2 : remontée en crampons face nord du pic de Dormillouse
J2 : vue sur le glacier des Violettes depuis le col de Séguret Foran
J2 : panorama du sommet du Pic du Rif, du Pelvoux à la Meije
J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran
J2 : avalanches passées ou à venir sur les dalles moutonnées en bas du glacier de Séguret Foran
J2 ; au lac de l'Eychauda
J2 : derniers névés sous le Rocher du Piéron
J2 : dans le vallon de Chambran
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Ski de rando en Provence
30 mai 2019
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Le 30 mai 2019
Découverte de la route du massif de l’Etoile entre Mimet et l’ancien ermitage de Notre-Dame des Anges, le chemin de Notre-Dame des Anges (ou « route » d’Allauch à Mimet). C’est un axe de circulation ancien, maintenant fermé à la circulation motorisée, et qui permet tout au long de ses oratoires de découvrir la grande bâtisse (désormais privée) de l’hôtellerie de Notre-Dame des Anges (l’ermitage ayant disparu), ou des points de vue sur la rade de Marseille, le tout au milieu des surprenantes falaises de dolomie ruiniformes caractéristiques du massif de l’Etoile.
L’érosion a découpé le rocher en sculptures aux formes parfois anthropomorphiques : aiguilles, arches, tables suspendues, qui donnent aux vallons des allures de chaos dolomitique, à quelques encablures de Marseille. Une géologie insolite et magnifique, des panoramas magnifiques sur la rade, on pourrait profiter d’un site naturel exceptionnel si ce n’est que là aussi l’urbanisation a laissé ses stigmates sous la forme de grands pylônes et lignes très haute-tension qui défigurent ce versant sud de l’Etoile. Quoi qu’il en soit, cette route constitue un but de choix de randonnée pédestre ou cyclotouriste facile et rapide, qui plus est peu fréquenté, dans ce massif oublié des randonneurs qui lui préfèrent les calanques ou les Saintes ; il faudra par contre bien travailler ses cadrages et ne pas trop lever les yeux pour s’abstraire de la pollution visuelle électrique !
au départ, l'attelage sous le col Sainte-Anne
sur la route fermée, au-dessus de la rade de Marseille dans les boules de dolomie
le cirque de falaises juste à l'ouest de Notre-Dame des Anges
Notre-Dame des Anges sous ses rochers
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VTT en Provence