Les 21 et 22 septembre 2006 avec Nicolas
Ascension du Cotopaxi (5900 m) en Equateur, un des plus hauts volcans actifs du monde, au splendide double cratère sommital ourlé de glace, qui laisse encore échapper des fumerolles...
Sommet : 5900 m
Dénivelée : 1400 m en 2 jours (nuit au refuge à 4800 m)
Difficulté : PD, pentes de neige et de glace jusqu'à 45°, glacier parfois très ouvert
Des sommets majeurs accessibles en 2 à 5 jours aller-retour sans marche d'approche longue et ingrate, la jungle amazonienne et les ruines inca à proximité, pour l'Equateur le fabuleux zoo/aquarium à ciel ouvert des îles Galapagos à 1h30 mn d'avion, autant de raisons qui m'auront fait préféré les Andes à l'Himalaya et fait passer au final plusieurs mois sur place.
Le sommet du Cotopaxi, prétendument plus haut volcan actif du monde, offre une ascension peu technique sur 2 jours mais une grosse ambiance glaciaire et un panorama non moins gros, avec vue sur les autres 5000 ou plus mètres sous la forme de pyramides givrées trouant la mer de nuages et sur le double cratère sommital cerclé de glace dans les fumerolles sulfurées.
Une fois de plus la météo des sommets équatoriens a mérité sa réputation d'instabilité par rapport à celle des massifs péruviens et boliviens où la saison sèche estivale est synonyme de beau temps quasi-permanent. Notre ascension du Cotopaxi s'est faite d'abord sous les nuages puis sous un beau soleil au-dessus du plafond de la mer de nuages à 5300 m, mais dans une neige souvent profonde déposée par les intempéries des jours précédents.
L'arrivée au sommet a été magique entre le jour qui se lève à l'est au-dessus de l'Amazonie, et la vision inoubliable du double cratère sommital festonné de blocs de glace, là où les fumerolles volcaniques ne les ont pas fait fondre.
Une belle et facile entrée en matière dans l'andinisme, avant des sommets plus techniques l'année suivante en Bolivie puis l'Alpamayo 4 ans plus tard dans la Cordillère Blanche.