10 juillet 2023 1 10 /07 /juillet /2023 10:40

Les 8 et 9 juillet 2023

Itinéraire : parking du col de Salèse – col de Salèse – lac Nègre (bivouac) – Pas du Préfouns - Caïre du Préfouns par son arête est et ses 8 aiguilles – brèche Margiole – la Margiole – lac Nègre - col de Salèse - parking du col de Salèse

Sommet : 2850 m au Caïre du Préfouns
Dénivelée : 
J1 :700 m (1700-2050-2000-2350)
J2 : 550 m (2350-2850-2000-2050-1700)
Difficulté : officiellement D-, plutôt AD/AD+ dans le ressenti, assez longue arête où 8 aiguilles et brèches se succèdent avec des dénivelées entre chaque n’excédant pas trente mètres. Les passages d’escalade nombreux n’excèdent pas le IV+ - 5b en cotation moderne – et se déroulent sur du granite de bonne qualité et dans une ambiance généralement peu aérienne sauf pour le jumeau est et la cîme est du Préfouns. Equipement très succinct (quelques pitons dans les passages de IV), rappels évidemment équipés sur sangles avec maillon rapide

Retour dans le Mercantour pour une course d’arêtes au-dessus du col de Salèse et du lac Nègre, un coing du massif qui m’était encore inconnue tant en randonnée pédestre qu’à skis ou en alpinisme. Le bivouac au bord du Lac Nègre permet d’envisager sereinement cet itinéraire long où l’approche et le retour se font en plus de 3 heures de marche chacun.e. On trouve autour de ce lac de nombreuses prairies planes… et presqu’autant de tentes installées, randonneurs, pêcheurs et notre seule cordée d’alpinistes. Sources, lac aux eaux calmes et poissonneuses sous la surveillance des crêtes dentelées à parcourir le lendemain, prairies fleuries couvertes de rhododendrons en fleurs font des alentours du lac un lieu de bivouac idyllique malgré sa forte fréquentation un samedi soir d’été. La nuit à près de 2400 mètres se fera sous le duvet et pas dans le duvet, avec des températures nocturnes sans doute proches de 15°C, à quelques dizaines de mètres des derniers névés qui finissent de fondre…
On retrouvera le soleil le lendemain dès le Pas du Préfouns, ainsi qu’un comité d’accueil constitué d’étagnes et de cabris particulièrement peu farouches. L’arête du jour et ses 8 aiguilles réserve de la belle escalade, notamment sur les 2 jumeaux (quatrième et cinquième aiguille) et la cîme est du Préfouns (ou septième aiguille), sur un beau et bon granite sculpté et compact, dommage que l’arête ne soit généralement pas très aérienne avec de nombreuses échappatoires tant côté français au sud qu’italien au nord. Une belle ambiance malgré tout sur un fil souvent peu marqué (sauf avant la cîme est du Préfouns), et de l’escalade jamais difficile, bien protégée de pitons ou bien protégeable avec sangles et friends petits ou moyens (l’itinéraire peut d’ailleurs se faire sans frayeurs intégralement en chaussures d’approche voire de trail). Comme toujours, la course n’est pas finie une fois le sommet atteint, avec de la désescalade encore délicate dans la face sud-ouest puis un long éboulis chaotique avant le sentier retour un peu ingrat en bord de route sous le col de Salèse, au final encore une journée de 12 heures du début de la marche d’approche au retour voiture !

le 8 juillet : le Lac Nègre, ses parterres de rhododendrons en fleurs, ses myosotis et ses lumières vespérales
le 8 juillet : le Lac Nègre, ses parterres de rhododendrons en fleurs, ses myosotis et ses lumières vespérales
le 8 juillet : le Lac Nègre, ses parterres de rhododendrons en fleurs, ses myosotis et ses lumières vespérales
le 8 juillet : le Lac Nègre, ses parterres de rhododendrons en fleurs, ses myosotis et ses lumières vespérales

le 8 juillet : le Lac Nègre, ses parterres de rhododendrons en fleurs, ses myosotis et ses lumières vespérales

le 9 juillet : simili pozzine entre le Lac Nègre et le Pas du Préfouns

le 9 juillet : simili pozzine entre le Lac Nègre et le Pas du Préfouns

au Pas du Préfouns : une frontière franco-italienne bien gardée
au Pas du Préfouns : une frontière franco-italienne bien gardée

au Pas du Préfouns : une frontière franco-italienne bien gardée

la seconde aiguille

la seconde aiguille

la quatrième aiguille ou jumeau est : le pas de IV+ et le rappel (optionnel)
la quatrième aiguille ou jumeau est : le pas de IV+ et le rappel (optionnel)

la quatrième aiguille ou jumeau est : le pas de IV+ et le rappel (optionnel)

la cinquième aiguille ou jumeau ouest
la cinquième aiguille ou jumeau ouest

la cinquième aiguille ou jumeau ouest

la sixième aiguille sur ce granite toujours bien découpé
la sixième aiguille sur ce granite toujours bien découpé

la sixième aiguille sur ce granite toujours bien découpé

vers la cîme est du Préfouns
vers la cîme est du Préfouns

vers la cîme est du Préfouns

couleurs sur l'arête : pensées des Alpes...
couleurs sur l'arête : pensées des Alpes...

couleurs sur l'arête : pensées des Alpes...

arrivée à la cîme est du Préfouns
arrivée à la cîme est du Préfouns

arrivée à la cîme est du Préfouns

les gendarmes du haut de la Cresta Savoia sur fond d'Argentera

les gendarmes du haut de la Cresta Savoia sur fond d'Argentera

vue des arêtes parcourues depuis la combe de la Margiole et le Lac Nègre
vue des arêtes parcourues depuis la combe de la Margiole et le Lac Nègre

vue des arêtes parcourues depuis la combe de la Margiole et le Lac Nègre

bouquetin parmi les rhododendrons au-dessus du Lac Nègre
bouquetin parmi les rhododendrons au-dessus du Lac Nègre
bouquetin parmi les rhododendrons au-dessus du Lac Nègre

bouquetin parmi les rhododendrons au-dessus du Lac Nègre

orchis incarnat

orchis incarnat

3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 11:28

Le 2 juillet 2023

Itinéraire : aiguille de Chambeyron en boucle au départ de Fouillouse, montée par le couloir Gastaldi puis l'arête est de la brèche Nérot-Vernet à l'aiguille occidentale - descente par la voie normale face sud

Sommet : 3400 m

Dénivelée : 1550 m (1850-3400-1850)

Difficulté : AD à la montée sur les arêtes, des passages d'escalade jusqu'au 5b tous aisément protégeables sur un bon et beau rocher

PD+ à la descente par la voie normale, finalement plus engagée voire exposée que les arêtes de la montée : itinéraire complexe en traversées parfois aériennes sur un calcaire détritique

Reprise de l’alpinisme sur le sommet de l’Ubaye, l’Aiguille (occidentale) de Chambeyron, par son versant sud au départ de Fouillouse. Le cheminement se fait par l’ingrat couloir Gastaldi, où un névé – encore en neige dure le matin – malcommode avec une paire de crampons et un piolet pour 2 ([sic]) précède une vire détritique, avant que le rocher ne s’améliore franchement (et heureusement) sur les arêtes une fois la Brèche Nérot-Vernet atteinte. On évolue alors sur un très beau calcaire compact et coloré, aux nuances de rose dans la dalle éponyme, parfois sur le fil (peu vertigineux), dans un cadre particulièrement grandiose au-dessus du plateau minéral et neigeux du lac des neuf couleurs (encore en cours de dégel) au sud, et des vallons de Mary au nord, avec leurs nombreux lacs aux couleurs toutes différentes (du blanc « farine glaciaire » du nouveau lac du glacier de Marinet aux bleu et vert des lacs inférieur et supérieur de Marinet), sans parler des bourrelets noirs caractéristiques des glaciers rocheux au-dessus de ces lacs. L’escalade est belle sans être difficile, toujours protégée à demeure ou protégeable aisément avec sangles et un petit jeu de friends, peu gazeuse au-dessus des vires ou terrasses, le « crux » étant sans doute la cheminée à renfougne sous le sommet oriental.
Le sommet est atteint à 14h huit heures après le départ (une bonne heure de perdue dans le couloir Gastaldi à tirer 2 longueurs faute du matériel ad hoc), avant une descente qui s’avérera à mon sens plus délicate et exposée que la montée – en tout cas dans sa première moitié, sur un rocher pourri et des passages difficiles à protéger, la difficulté résidant comme souvent dans l’adaptation des conditions de progression (solo, corde tendue, longueurs…) au terrain. Les nombreux cairns et marques de peinture blanche constituent le seul viatique dans ce labyrinthe d’éboulis, barres et vires, mais permettent  de retrouver le bas du couloir en 2 heures et demi de descente facile techniquement mais presque continuellement exposée. Dommage que des semelles se soient décollées à mi-parcours des arêtes, et que des crampons aient transpercé une cheville dans les 10 derniers mètres de la descente ! La randonnée de retour permettra de retrouver un terrain plus stable, les couleurs des prairies alpines en pleine explosion florale, les marmottes – dont un marmotton malencontreusement bloqué sous un rocher harcelé par les objectifs des paparazzi – et la voiture après 13 heures de course !
Un bon retour à l’alpinisme qui rappelle autant la beauté de cette activité que son exigence !

près du Lac Long, devant l'objectif du jour

près du Lac Long, devant l'objectif du jour

à la montée sous le beau calcaire de la face sud des aiguilles de Chambeyron, le Brec de Chambeyron dans le dos
à la montée sous le beau calcaire de la face sud des aiguilles de Chambeyron, le Brec de Chambeyron dans le dos
à la montée sous le beau calcaire de la face sud des aiguilles de Chambeyron, le Brec de Chambeyron dans le dos

à la montée sous le beau calcaire de la face sud des aiguilles de Chambeyron, le Brec de Chambeyron dans le dos

dans le grand éboulis du bas du couloir Gastaldi, au-dessus du lac des 9 couleurs et face au Brec de Chambeyron
dans le grand éboulis du bas du couloir Gastaldi, au-dessus du lac des 9 couleurs et face au Brec de Chambeyron

dans le grand éboulis du bas du couloir Gastaldi, au-dessus du lac des 9 couleurs et face au Brec de Chambeyron

sur le névé du bas du couloir Gastaldi

sur le névé du bas du couloir Gastaldi

sur le bas des arêtes au-dessus de la brèce Nérot-Vernet, au-dessus du glacier ouest de Marinet et son lac de fonte
sur le bas des arêtes au-dessus de la brèce Nérot-Vernet, au-dessus du glacier ouest de Marinet et son lac de fonte

sur le bas des arêtes au-dessus de la brèce Nérot-Vernet, au-dessus du glacier ouest de Marinet et son lac de fonte

sous la dalle rose

sous la dalle rose

dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs
dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs
dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs
dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs
dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs

dans la magnifique dalle rose en IV, arrivée à l'aiguille orientale toujours au-dessus du lac des 9 couleurs

sur les arêtes entre les aiguilles orientale et occidentale
sur les arêtes entre les aiguilles orientale et occidentale

sur les arêtes entre les aiguilles orientale et occidentale

vue du sommet de l'aiguille occidentale vers le vallon de Marinet et ses lacs des x couleurs

vue du sommet de l'aiguille occidentale vers le vallon de Marinet et ses lacs des x couleurs

à la descente sur une voie normale bien délicate

à la descente sur une voie normale bien délicate

à la descente dans le névé du bas du couloir Gastaldi

à la descente dans le névé du bas du couloir Gastaldi

marmotton réfugié sous un rocher

marmotton réfugié sous un rocher

retour fleuri à Fouillouse

retour fleuri à Fouillouse

4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 20:07

Le 2 août 2022

Voie du spigolo Boccalatte à la Tour Germaine, 11 longueurs, équipement à compléter dans les longueurs, 6a max
A mon sens 3c/4c/5c/6a (1 pas au départ)/rappel/4c/5c (1 pas au départ)/4c/5b/5c (1 pas)/marche/4c
Première journée d’une virée de 3 jours autour de Briançon, avec Saint-Martin-de-Queyrières en camp de base. La première des 2 journées passées dans les Cerces le sera sur le calcaire gris de la Tour Germaine située sur le versant sud-ouest du chaînon des Rois Mages. C’est une escalade justement classique par son arête sud-ouest, également appelée Spigolo Boccalatte, dans cette vallée franco-italienne, une mini-course d’alpinisme avec son équipement à compléter dans les longueurs (relais tous spittés sur 2 points), son rappel intermédiaire et sa recherche d’itinéraire.
Le rocher, fragile par ailleurs, a été purgé dans la voie par les générations de grimpeurs qui s’y sont succédés et l’ont même patinée par endroits ; l’escalade est belle et variée entre dévers, fissures, dalles, dièdres, traversées et aux cotations souvent historiques et donc sévères – même si l’obligation ne dépasse jamais le 5b/c. Une voie donc incontournable des Cerces, qui plus est dans cette vallée étroite si atypique avec sa culture italienne mais son rattachement administratif à la France !

à l'approche devant la Tour de la mante religieuse
à l'approche devant la Tour de la mante religieuse
à l'approche devant la Tour de la mante religieuse

à l'approche devant la Tour de la mante religieuse

sortie de L3

sortie de L3

rappel intermédiaire

rappel intermédiaire

L5

L5

L6

L6

sur le fil dans L8
sur le fil dans L8

sur le fil dans L8

L9 en fissure

L9 en fissure

L10 en traversée rando

L10 en traversée rando

L11 et arrivée à la vierge sommitale
L11 et arrivée à la vierge sommitale

L11 et arrivée à la vierge sommitale

descente dans les éboulis de retour vers la Tour de la mante religieuse
descente dans les éboulis de retour vers la Tour de la mante religieuse

descente dans les éboulis de retour vers la Tour de la mante religieuse

24 juillet 2022 7 24 /07 /juillet /2022 21:08

Le 24 juillet 2022

Traversée des arêtes du Banc des Aiguilles
Sommet : 2750m
Difficulté : AD+, 2 longueurs de IV délicates à protéger, quelques spits sur la partie effilée de l'arête 

Après la grande voie équipée de la veille, retour à l’alpinisme sur la crête du Banc des Aiguilles, un fil de gneiss effilé comme rarement, et qui se parcourt à la demi-journée si l’on accepte de progresser en corde tendue. Comme espéré, c’est un très bel itinéraire, particulièrement aérien sur sa portion médiane entre le point coté 2598 et le gendarme du « Bec de Canard », avec par endroits un rasoir de rocher que l’on suit pieds dans le vide mains sur le fil ou même (très ponctuellement) à califourchon ! La vue panoramique sur les sommets de la rive nord de la Séveraisse et sur les glaciers du Sirac ajoute à l’ambiance montagne.
Les spits présents sur les passages difficiles à protéger avec sangles ou coinceurs permettent d’exorciser le gaz de cette course bizarrement peu parcourue malgré son esthétisme et sa facilité d’accès, pour preuve la présence d’aucune autre cordée que la nôtre en ce dimanche de juillet à la météo parfaite. 
L’escalade  n’est quant à elle pas difficile, même si les 2 longueurs de IV en dalle au début puis en cheminée à la fin, s’avèrent un peu trop herbeuses et surtout délicates à protéger, si bien que le grimpeur de tête devra avoir un peu de marge sur la cotation.
Quoi qu’il en soit, c’est un parcours majeur dans son style arête, rapide d’accès, peu technique et d’ampleur modérée, bref un immanquable de l’alpinisme dans le Valgaudemar, et un Banc à ne mettre pas au ban !

les arêtes du Banc des Aiguilles vues la veille sous l'éclaircie vespérale depuis le bivouac

les arêtes du Banc des Aiguilles vues la veille sous l'éclaircie vespérale depuis le bivouac

dans la montée au point coté 2598, quelques passages grimpants dont une dalle en IV un peu herbeuse et dure à protéger...
dans la montée au point coté 2598, quelques passages grimpants dont une dalle en IV un peu herbeuse et dure à protéger...

dans la montée au point coté 2598, quelques passages grimpants dont une dalle en IV un peu herbeuse et dure à protéger...

la suite de l'arête - effilée - vue depuis le premier rappel au point coté 2598

la suite de l'arête - effilée - vue depuis le premier rappel au point coté 2598

sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !
sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !

sur le fil du gneiss entre le point coté 2598 et le "Bec du Canard", une progression qui peut parfois se faire à califourchon !

la dernière longueur grimpante en IV difficile à protéger et donc engagée
la dernière longueur grimpante en IV difficile à protéger et donc engagée

la dernière longueur grimpante en IV difficile à protéger et donc engagée

des rappels sous le sommet 2750, vue sur le refuge de Vallonpierre (et la tente de bivouac au-dessus)
des rappels sous le sommet 2750, vue sur le refuge de Vallonpierre (et la tente de bivouac au-dessus)

des rappels sous le sommet 2750, vue sur le refuge de Vallonpierre (et la tente de bivouac au-dessus)

le lendemain, au dessert myrtilles cueillies la veille et amandes fraîches juste avant !
le lendemain, au dessert myrtilles cueillies la veille et amandes fraîches juste avant !

le lendemain, au dessert myrtilles cueillies la veille et amandes fraîches juste avant !

16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 21:30

Le 16 août 2020

Itinéraire : Petit Cayre de la Madone par les 2 premières longueurs de la voie Dufour puis le pilier nord-ouest dans ses 2 dernières longueurs

Sommet : 2550 m
Dénivelée : 750 m
4 longueurs, peu équipé dans la Dufour, 6a max
6a/6a/6a/5a


Après l’arête ouest du Ponset la veille, ascension d’une voie plus courte, mais aussi plus soutenue et moins équipée au Petit Cayre de la Madone. On visait la voie Dufour, qu’on suivra effectivement dans la première et une bonne partie de la seconde longueur, avant de rejoindre incidemment l’antépénultième relais du pilier nord-ouest. L’itinéraire était pourtant logique, avec notamment un beau dièdre évident en fin de L2, mais le relais équipé au sommet de L2 ne laissera pas de place au doute… 
Après les 2 premières longueurs relativement soutenues dans le Vsup et en terrain très peu équipé, on poursuivra donc par les deux longueurs terminales du pilier nord-ouest, déjà parcourues l’été précédent. Après le rappel de descente du sommet sud vers la brèche, on tentera à raison la descente de la brèche par le couloir sud, beaucoup plus accueillant que le couloir nord et son raide éboulis instable, nonobstant un court passage de désescalade effectué en rappel sur becquet.
Au final encore une jolie voie sur ce gneiss du vallon de la Madone remarquable par sa qualité et son esthétisme avec de lichen jaune qui vient parfois le dorer.

voie Dufour au Petit Cayre de la Madone
L1 de la voie Dufour
L1 de la voie Dufour

L1 de la voie Dufour

L2 de la voie Dufour
L2 de la voie Dufour

L2 de la voie Dufour

L5 du pilier nord-ouest
L5 du pilier nord-ouest

L5 du pilier nord-ouest

16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 21:26

Le 15 août 2020

Sommet : 2850 m
Dénivelée : 1000m dont environ 200 mètres d’escalade
10 longueurs, 6a max, partiellement équipé jusqu’au 5b, tous les pas de 5c/6a sont eux bien protégés, sangles et petit jeu de friends utile
A mon sens 5b/5a/4c/5b/4c/6a (1 pas)/4c/rappel de 5 mètres/4b/5b/5c soutenu (1 pas de 6a au départ)


Ascension du Mont Ponset par son arête ouest, une arête bien visible depuis la fin de la route de la Madone de Fenestre. C’est une belle crête de gneiss souvent aérienne, et qui peut faire penser aux arêtes du Saint-Robert parcourues un an plus tôt, dans une version plus grimpante et technique (de nombreux passages de V avec quelques pas de 6a) mais plus équipée. On trouve en effet sur cette arête ouest des relais généralement équipés et de nombreux spits qui sécurisent tous les pas de Vsup et de 6a, même si ceux-ci restent obligatoires. C’est donc de la grimpe plaisir sur un excellent gneiss compact mais sculpté, le crux de l’itinéraire résidant peut-être dans la fin de l’approche sous la brèche ouest sur un terrain à chamois exposé, raide, parfois croulant et difficilement protégeable. Mention spéciale pour les passages sur le fil du rasoir de gneiss dans L3 et L5 et le beau ressaut terminal de L9 et L10.
Une classique donc méritée de l’alpinisme rocheux dans le Mercantour, qui confine plutôt à de l’escalade simple vu la quantité de spits dans la voie !

l'arête ouest vue de sous la brèche d'accès

l'arête ouest vue de sous la brèche d'accès

L1 sur rocher à lichens jaunes
L1 sur rocher à lichens jaunes

L1 sur rocher à lichens jaunes

au départ de L2

au départ de L2

sortie de L4
sortie de L4

sortie de L4

L5
L5

L5

de L5, vue sur la cordée corde tendue derrrière sur le fil... puis devant sur le ressaut terminal
de L5, vue sur la cordée corde tendue derrrière sur le fil... puis devant sur le ressaut terminal
de L5, vue sur la cordée corde tendue derrrière sur le fil... puis devant sur le ressaut terminal

de L5, vue sur la cordée corde tendue derrrière sur le fil... puis devant sur le ressaut terminal

L6 en dièdre raide
L6 en dièdre raide
L6 en dièdre raide

L6 en dièdre raide

L8
L8
L8

L8

au pied du ressaut final dans L9
au pied du ressaut final dans L9
au pied du ressaut final dans L9

au pied du ressaut final dans L9

L10

L10

jeu de nuages au sommet

jeu de nuages au sommet

les framboisiers en récompense à l'arrivée

les framboisiers en récompense à l'arrivée

3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 12:10

Le 31 juillet et 1er août 2019

Cîme Saint-Robert par l'arête sud-ouest depuis la Madone de Fenestre

Sommet : 2900 m

Dénivelée : 1000 m (bivouac à 2450 m près du collet du lac de Fenestre)

Difficulté : AD+ (arête en III avec 2 passages de IV - les seuls protégés)

Après un bivouac sans lune et donc à la belle étoile aux belles étoiles de la voie lactée près du collet du lac de Fenestre, entre lacs et chamois (presqu’aussi nombreux les uns que les autres), parcours des arêtes du Saint-Robert, depuis le pas jusqu’à la cîme éponyme. C’est une course d’arêtes réputée et classique du Mercantour, à juste titre comme nous l’aurons vérifié. Une arête parfois effilée, panoramique avec la plaine du Pô à gauche et les lacs et sommets de la Gordolasque à droite, toujours un peu grimpante mais jamais trop (les chaussons seront restés sur le dos toute la journée), et sur un gneiss compact et sculpté absolument magnifique. De nombreux becquets et quelques fissures permettent de protéger aisément cette arête presque vierge d’équipements à demeure, nonobstant un piton et un spit dans les seuls passages de IV (plutôt du bon 5b/c en cotations modernes) en dièdre puis en dalle au premier tiers et à la fin. La cotation AD+ s’avère plutôt généreuse pour ces arêtes, comparé par exemple à l’arête sud de la Grand Ruine, d’autant plus que le parcours en corde tendue avec de nombreuses pauses photos ne nous aura pris que 3 heures du pas à la cîme. Quoi qu’il en soit c’est une très belle course d’alpinisme (plutôt AD- que AD+ donc à mon sens) et une première pour moi dans le vallon de la Madone de Fenestre, que je n’avais encore jamais pratiqué en ski, escalade, alpinisme ou même randonnée pédestre.

l'arête du saint-Robert et ses gendarmes de gneiss vu depuis le bivouac près du du collet du lac de Fenestre

l'arête du saint-Robert et ses gendarmes de gneiss vu depuis le bivouac près du du collet du lac de Fenestre

au bivouac : chamois, lacs et lever de couleurs au réveil
au bivouac : chamois, lacs et lever de couleurs au réveil
au bivouac : chamois, lacs et lever de couleurs au réveil
au bivouac : chamois, lacs et lever de couleurs au réveil

au bivouac : chamois, lacs et lever de couleurs au réveil

sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête
sur le fil de gneiss de l'arête

sur le fil de gneiss de l'arête

du sommet, vue sur une cordée au-dessus du collet Saint-Robert et la plaine du Pô sous sa nebbia à droute du Viso
du sommet, vue sur une cordée au-dessus du collet Saint-Robert et la plaine du Pô sous sa nebbia à droute du Viso

du sommet, vue sur une cordée au-dessus du collet Saint-Robert et la plaine du Pô sous sa nebbia à droute du Viso

à la descente sur l'éperon sud-est, vues sur le lac Blanc, le Grand Capelet et le Ponset
à la descente sur l'éperon sud-est, vues sur le lac Blanc, le Grand Capelet et le Ponset

à la descente sur l'éperon sud-est, vues sur le lac Blanc, le Grand Capelet et le Ponset

bain au retour

bain au retour

30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 09:03

Les 28 et 29 juillet 2018

Sommet : 3400 m
Dénivelée :
J1 : 1250 (1100-2350)
J2 : 1050 (2350-3300-2600-2700-1100)
Difficulté : 6a+ max pour les 8 longueurs parcourues (5b/5c/2/6a+/6a/5c/5c/5c), approche glaciaire à ne pas négliger


Session d’alpinisme et d’escalade dans le Valgaudemar, sur le sommet de l’Olan déjà atteint en 2012 par sa belle voie normale, la voie Escarra, une course cotée Peu Difficile un peu exigeante pour sa cotation mais aussi particulièrement esthétique. La voie « oiseau de passage » constitue cette fois le but de la longue montée au refuge de l’Olan, une voie équipée de 11 longueurs au-dessus du glacier de l’Olan. On attaque donc la voie dimanche matin sous les premiers rayons du soleil, après une approche de près de 2000 mètres de dénivelée (!), égayée par la cueillette des myrtilles la veille et le spectacle du lever de jour et de couleurs sur le glacier, et la voie tient bien sa promesse de belle escalade et de beau rocher, avec un équipement bien sûr typé montagne (bien espacé dans le 4 et 5, relativement serré dans le 6). Mention spéciale pour les quatrième et cinquième longueurs, superbes sur un gneiss rouge compact et raide aux allures de granite, et dans une belle ambiance haute montagne suspendus 100 mètres au-dessus du glacier face à la forêt d’aiguilles des Ecrins. On fera finalement demi-tour à la fin de L8, face à la perspective des rappels puis des 2000 mètres de descente à enchaîner… Les rappels se dérouleront sans accroc ou coincement de corde, alors que la traversée du glacier en neige bien molle au-dessus d’une roture béante s’avérera plus délicate ! Moyennant une courte remontée, le pas de l’Olan permet de descendre par le vallon du Clot, absolument désert en cette fin d’après-midi, de quoi s’offrir un dernier grand bol d’Oisans sauvage avant le retour à Marseille !
 

les cascades du torrent du Clot

les cascades du torrent du Clot

au départ, lumière lunaire...

au départ, lumière lunaire...

... avant le lever de couleurs solaires
... avant le lever de couleurs solaires

... avant le lever de couleurs solaires

en bas du glacier, devant la bête

en bas du glacier, devant la bête

fin d'approche glaciaire, crampons et piolet indispensables
fin d'approche glaciaire, crampons et piolet indispensables
fin d'approche glaciaire, crampons et piolet indispensables

fin d'approche glaciaire, crampons et piolet indispensables

dans L1
dans L1

dans L1

au départ de la belle L5
au départ de la belle L5

au départ de la belle L5

dans la non-moins belle L6
dans la non-moins belle L6
dans la non-moins belle L6

dans la non-moins belle L6

dans L7
dans L7
dans L7
dans L7

dans L7

dans L8, vue sur des cordées sur l'arête Escarra
dans L8, vue sur des cordées sur l'arête Escarra

dans L8, vue sur des cordées sur l'arête Escarra

au départ des rappels

au départ des rappels

la délicate traversée du glacier de l'Olan à 3100 m
la délicate traversée du glacier de l'Olan à 3100 m

la délicate traversée du glacier de l'Olan à 3100 m

jeux d'ombres vers l'ouest

jeux d'ombres vers l'ouest

28 août 2017 1 28 /08 /août /2017 17:19

Les 26 et 27 août 2017

Sommet : 3600 m

Dénivelée : J1 : 1500-2700

J2 : 2700-3600-1500

Difficulté : D, longue course peu soutenue mais avec des passages de IV (du bon gros 5c en cotation moderne) partiellement protégés, tous les passages grimpants sont déjà protégés de pitons ou facilement et régulièrement protégeables

Week-end d’alpinisme dans les Ecrins. Sur la lancée de la Pointe nord des Cavales gravie un an plus tôtn on poursuit sur la veine granitique avec l’arête de Sialouze, réputée pour son granite fauve sculpté à gros grains. C’est ainsi qu’on se retrouve à 7h le dimanche matin sur la bosse de Sialouze, entre crêtes du Queyras qui émergent de la nuit côté soleil levant et glacier de Sialouze tout sec et zébré de crevasses vers l’objectif du jour. Si le glacier n’est plus que l’ombre de ce qu’il est resté sur les cartes, les arêtes de Sialouze alignent toujours leurs gendarmes et pointes effilées au-dessus des éboulis, de l’intérêt des courses de rocher en période de réchauffement climatique accéléré…

On grimpe sur un rocher effectivement magnifique, aussi beau que bon, un granite fauve bien sculpté en douces courbes, un rocher compact mais qui se prête bien à la pose de sangles et de friends. On alterne alors sections faciles corde tendue et ressauts plus raides, plutôt en dalle sur l’arête sud et plutôt athlétiques sur l’arête nord, mais toujours sur ce magnifique caillou suspendu entre Pelvoux et vallon du Sélé, les yeux rivés aux couleurs chaudes sous les chaussures ou aux nuances de gris de la glace mêlée d’éboulis sous les arêtes. 5 rappels bien équipés mais peu commodes en terrain peu raide ramènent ensuite au glacier, avant une longue descente jusqu’à Ailefroide, agrémentée de quelques chamois… et framboises, les secondes n’étant guère plus nombreuses que les premiers en cette fin d’été très sec…

névé au fond du vallon à 1800 m sous la crête  de l'Auglier, belle performance en cet été historiquement déneigé

névé au fond du vallon à 1800 m sous la crête de l'Auglier, belle performance en cet été historiquement déneigé

lever de couleurs à la bosse de Sialouze

lever de couleurs à la bosse de Sialouze

dans le dédale des crevasses du glacier de Sialouze

dans le dédale des crevasses du glacier de Sialouze

crêtes embrumées vers le Viso

crêtes embrumées vers le Viso

dans la traversée sous le premier gendarme de l'arête sud

dans la traversée sous le premier gendarme de l'arête sud

quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...
quelques passages sur le fil aérien...

quelques passages sur le fil aérien...

... avant la dalle en IV ([sic])

... avant la dalle en IV ([sic])

vue vers le glacier du Sélé, dont la langue , détachée, tourne au glacier noir, et avec un bassin d'accumulation en grande partie sec...

vue vers le glacier du Sélé, dont la langue , détachée, tourne au glacier noir, et avec un bassin d'accumulation en grande partie sec...

dans le rappel de descente du sommet

dans le rappel de descente du sommet

vues plongeantes vers les courbes en arc-de-cercle du glacier...

vues plongeantes vers les courbes en arc-de-cercle du glacier...

... et en contre-plongée vers les courbes du granite !
... et en contre-plongée vers les courbes du granite !

... et en contre-plongée vers les courbes du granite !

dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord
dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord

dans le contournement de l'avant-dernier gendarme de l'arête nord

le jeu des 2 grimpeurs (à trouver sur le glacier...)

le jeu des 2 grimpeurs (à trouver sur le glacier...)

vue vers le (haut du) glacier des Boeufs Rouges, le sérac gravi en 2010... n'existe tout simplement plus !

vue vers le (haut du) glacier des Boeufs Rouges, le sérac gravi en 2010... n'existe tout simplement plus !

dans le premier des 5 rappels de descente de la brèche supérieure de Sialouze

dans le premier des 5 rappels de descente de la brèche supérieure de Sialouze

au retour sur le glacier, entre les crevasses

au retour sur le glacier, entre les crevasses

28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 17:26

Les 26 et 27 août 2016

Traversée du pic nord des Cavales, montée par la voie "salon du prêt à saîgner", descente par l'arête sud

13 longueurs, équipé, 6a max

Après pas mal d’escalade sur gneiss et calcaire cet été, presque toujours en moyenne montagne, l’envie est là de grimper sur granite en haute montagne. Nul besoin pour cela de rouler jusqu’à Chamonix, le secteur du refuge du Pavé dans les Ecrins offre pour cela ses parois de granite entourées de glaciers ! On s’oriente donc vers la voie « salon du prêt à saîgner » en face sud du pic nord des Cavales, 400 mètres d’escalade équipée en 6a max.

Après la longue montée au refuge du Pavé la veille, l’approche se poursuit dès 6h le lendemain par la montée à la brèche d’accès aux rappels de descente versant Châtelleret . On quitte alors le soleil levant du versant nord-est, et ses superbes couleurs dorées sur le granite du col du Clot des Cavales, pour l’ombre du versant ouest. Deux rappels mènent au pied de la voie, où les spits ne sont pas évidents à distinguer dans l’ombre et sur le rocher sombre. Une fois l’attaque trouvée, les 430 mètres d’escalade (en 12 longueurs à relayer et une vire centrale à remonter corde tendue sur une petite centaine de mètres de III) déroulent bien sur un magnifique granite sculpté et coloré, bien croustillant sous les chaussons, de quoi garantir une bonne adhérence pour une grimpe principalement en dalle, même si la première moitié réserve des passages plus physiques. La voie peu soutenue présente un équipement parfois très espacé : les pas de 5c et plus sont bien protégés, mais sous cette cotation les points espacés de 7 à 15 mètres rendent souvent la progression engagée sur des dalles rétives aux friends. Faire bien attention par ailleurs à la ligne, l’espacement des points rendant son suivi parfois difficile, comme dans le fin de L9 où 2 vieux pitons nous ont engagé trop à gauche dans une variante difficilement protégeable en 5c+…. Le panorama se dévoile plus à chaque relais, et on profite au sommet d’une vue à 360° sur une bonne partie du massif du Pelvoux dont la grande muraille sud de la Meije toute proche.

La descente par l’arête sud peu équipée, splendide avec ses cannelures et gendarmes de granite fauve, apporte une touche alpine à cet itinéraire à mon sens majeur dans sa difficulté mais bien long, compter au moins 12 heures du refuge au parking.

le premier jour, vues du lac du Pavé vers le sommet éponyme et du refuge vers la face nord de Roche Méane
le premier jour, vues du lac du Pavé vers le sommet éponyme et du refuge vers la face nord de Roche Méane

le premier jour, vues du lac du Pavé vers le sommet éponyme et du refuge vers la face nord de Roche Méane

impressions soleil levant
impressions soleil levant
impressions soleil levant
impressions soleil levant

impressions soleil levant

dans les rappels sous le col du Clot des Cavales

dans les rappels sous le col du Clot des Cavales

vers la Tête de la Gandolière et le Plaret

vers la Tête de la Gandolière et le Plaret

dans L2 en 5sc

dans L2 en 5sc

dans L4 en 5c

dans L4 en 5c

sortie de L5 en 6a

sortie de L5 en 6a

dans L6 en 5c+ (qui a nous a semblé plus dur que le 6a de la longueur précédente...)

dans L6 en 5c+ (qui a nous a semblé plus dur que le 6a de la longueur précédente...)

sur les dalles de L8

sur les dalles de L8

sur le magnifique rocher de L9, avant qu'on ne se fourvoie à gauche

sur le magnifique rocher de L9, avant qu'on ne se fourvoie à gauche

dans L11

dans L11

dans L12

dans L12

sortie de L3 grand large
sortie de L3 grand large

sortie de L3 grand large

vues panoramiques de la Tête du Rouget au pic Gaspard, et du groupe de la Grande Ruine
vues panoramiques de la Tête du Rouget au pic Gaspard, et du groupe de la Grande Ruine
vues panoramiques de la Tête du Rouget au pic Gaspard, et du groupe de la Grande Ruine

vues panoramiques de la Tête du Rouget au pic Gaspard, et du groupe de la Grande Ruine

dans la descente, sur le rocher magnifique de l'arête sud
dans la descente, sur le rocher magnifique de l'arête sud
dans la descente, sur le rocher magnifique de l'arête sud
dans la descente, sur le rocher magnifique de l'arête sud

dans la descente, sur le rocher magnifique de l'arête sud

au-dessus de Valfourche, face au glacier des Agneaux

au-dessus de Valfourche, face au glacier des Agneaux

lumières d'orage vers les Combeynot

lumières d'orage vers les Combeynot

Rechercher