29 novembre 2017
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Les 25 et 26 novembre 2017
Descente du Wadi Hasa sur 2 jours, l’un des nombreux canyons qui courent des montagnes situées à l’est de la Mer Morte jusqu’à cette dernière. C’est un canyon de grande ampleur, le plus long qu’il m’ait été donnée de parcourir, et particulièrement intéressant par sa variété et la beauté de ses encaissements. Durant sa vingtaine de kilomètres on passe d’une large gorge au ruban de verdure à un canyon étroit de grès stratifié multicolore en passant par le jardin d’Eden médian des jardins d’herbes et de palmiers suspendus. Une très belle ambiance donc tout du long, tout un monde à explorer durant ces 2 journées où l’on ne croisera pas âme qui vive… à l’exception des rainettes, crabes, aigrettes et autres hérons, de véritables nuanciers placardés sur les parois latérales tout au long du canyon, des affluents en forme de sources chaudes ou de canyons secondaires à remonter sur plusieurs centaines de mètres. Bref on a tous beaucoup aimé ce canyon parfois sous-estimé, avec en plus un superbe bivouac confortable et bucolique dans la portion que j’aurai préférée : l’encaissement médian de grès délicatement zébré de lignes violettes, et doté de palmiers suspendus au-dessus des sources en parois, un petit air des mille et une nuits et d’Arabie heureuse. Après les sacs lourds et la nuit glaciale au Djebel Rum, c’est de la randonnée plaisir sans portage d’eau (puisqu’on trouve des sources partout) et en eaux tièdes voire chaudes immédiatement à l’aval des sources thermales, et un plaisir de gosse sans cesse renouvelé dans cette succession de galeries variées. La sortie du canyon dans les ordures et parmi les 4*4 des touristes puis l’arrivée dans le village de Safi constitueront un dur retour dans le monde des hommes !
au départ du canyon, un affluent en eaux chaudes
la faune locale, rainette et... crabe d'eau douce !
jeux de couleurs sous les premiers jardins suspendus
dans la végétation parfois dense des bords
dans la splendide partie médiane en rocher zébré et palmiers suspendus
au bivouac, un air des mille et une nuits au bord du torrent, sur le sable, sous les palmiers et près d'une source
deux des nombreux canyons affluents à explorer
au début de l'encaissement final en grès rose et rouge
dans les splendides galeries de grès rose stratifié mêlé de conglomérat
à la fin de l'encaissement final, dans le bouquet final de couleurs
à la sortie des... 20 km du canyon
vue sur les montagnes colorées à la sortie
Published by Thomas
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canyonisme en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
Après sa découverte en 2008, et de manière un peu impromptue sur la route de la Mer Rouge, nouvelle remontée de l’extrémité aval du canyon juste avant son débouché sur la Mer Morte. Comme le Wadi Zerqa Ma’in juste avant, on fraude là encore pour rejoindre ce canyon interdit en saison hivernale. Bien nous en a pris évidemment puisque l’encaissement final est grandiose, un long défilé de quelques mètres de largeur entre des parois de grès poli de plusieurs centaines de mètres de haut, le tout avec un débit assez important qui nous fera même stopper notre remontée.
dans l'encaissement final, belle ambiance avec le gros débit sous les centaines de mètres de grès poli
Published by Thomas
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canyonisme en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
En ce premier jour de voyage descente d’un canyon non technique rive est de la Mer Morte. Le Wadi Zerqa Ma’in relève plus de la randonnée aquatique puisque les ressauts médians peuvent se désescalader et ne nécessitent donc pas de corde, mais vaut vraiment le plouf par ses eaux chaudes et sulfureuses couleur vert de gris et son magnifique encaissement final au grès stratifié multicolore. Le début dans un canyon officiellement interdit et à travers une station thermale qui a réquisitionné la cascade d’eau chaudes inaugurale s’avère bien ingrat entre les ordures et une végétation dense… et piquante, puis tout s’arrange jusqu’à trouver sous les belles cascades médianes un véritable spa naturel : de l’eau à 35°C, du massage des épaules sous le débit important et des jambes avec les remous de pierrailles dans le bouillon ! Dur de quitter ce jacuzzi, mais les galeries multicolores jaunes, orange et violette du défilé final le justifient largement. Une belle découverte au final, même si vu la pénibilité du départ il vaut peut-être mieux découvrir le canyon en aller-retour depuis son extrémité aval sur la route de la Mer Morte.
au départ sous la cascade d'eau brûlante
vue sur le canyon et ses eaux chaudes sulfurées laiteuses
spa naturel à mi-canyon, de l'eau à 35°C dans le jacuzzi !
le ruban de verdure ducanyon
dépôts sulfurés sur les rochers
le rocher se colorise à l'aval
dans les superbes galeries finales bariolées
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