24 janvier 2021
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18:23
Le 14 janvier 2021
grande traversée du Cimaï, partie droite, 13 longueurs (souvent courtes), équipé, 6a max
5b/5c/6a/6a/4c/5c+/5a/4b/3c/5b/5b/3c/4b/rappel
Retour sur la falaise du Cimaï découverte en 2014, une grande barre de calcaire au versant sud raide voire déversant et compact, un paradis de couennes dures mais aussi d’une poignée de grandes voies plus accessibles. Parmi celles-ci la grande traversée parcourt la falaise dans sa partie haute sur toute sa longueur, pour au final une trentaine de longueurs et quelques rappels.
On se limitera ce jour à la partie droite de cette voie, à partir de la cheminée de la voie Jean Bert qui permet de rejoindre l’itinéraire sur son dernier tiers. C’est ensuite une longue traversée aux longueurs nombreuses mais courtes, sur un rocher parfois fragile et encombré de végétation (à noter les premières lavatères en fleurs), et à l’escalade discontinue mais parfaitement équipée (très nombreux scellements). Même si l’escalade dans ces longueurs en traversée ne retrouve généralement pas l’intérêt des 3 premières longueurs ascendantes, on profite d’une ambiance aérienne et panoramique face au Gros Cerveau et au château d’Evenos, la mer au dernier plan, le tout au soleil et à l’abri du mistral, et donc en tee-shirt durant toute l’après-midi ce jour !
L1 de la Philomène sur un beau rocher orangé
L3 de la "Jean Bert", beau rocher et belle ambiance malgré la faible hauteur
L4 de la "Jean Bert", variante en 5c+ grimpante du début à la fin
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23 janvier 2021
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17:36
« la bavaroise » par la première longueur de « clito », 6 longueurs, équipé, 6a+ max
5c/6a+/5c/6a (soutenu)/6a (1pas)/5c (malcommode en fissure large)
Retour sur la falaise vite accessible du crêt Saint-Michel pour la voie de « la bavaroise », avec la première longueur en 5c de "clito", ce qui donne un ensemble de 6 longueurs homogènes et soutenues dans le 5c/6a, à l’exception de la fissure de L2 plus difficile. On y trouve de très belles longueurs comme la dalle de L4, un petit bijou d’homogénéité sur gouttes d’eau et réglettes, et une ambiance plus aérienne que d’habitude au crêt Saint-Michel, particulièrement à partir de L2 où l’on surplombe un secteur de couennes déversantes de 30 mètres de haut.
Bref, une des plus belles voies du secteur, à recommander tout de même aux grimpeurs à l’aise dans le 6a vu l’espacement des points.
cordée dans les couennes dures juste à droite
la dalle raide et soutenue de L4
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13 janvier 2021
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20:48
Petite séance de couennes à la calanque des eaux salées de Carry, sous et contre (!) le viaduc qui ferme la calanque au nord. C’était un site d'été devenu site d'hiver, après l'incendie de juillet 2016 qui a ravagé les forêts autour du vallon de l'Aigle jusqu'au littoral, et brûlé les pins qui faisaient de l'ombre...On est donc désormais au soleil, bien protégé du mistral, à quelques dizaines de mètres de la plage, de quoi travailler le bronzage et les biceps sur une poignée de voies de 15 à 20 mètres, mention spéciale pour la voie en dièdre mi-naturel mi-artificiel (1 pied sur le viaduc, l’autre sur la falaise)… éponyme.
le site, 5 lignes sur un falaise de 20 mètres au-dessus de la calanque, en tee-shirt 3 jours après la neige !
dans le bien-nommé 5c "artificiel et naturel", tout en oppositions et ramonage
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9 janvier 2021
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19:34
Le 9 janvier 2021
Découverte d’un nouveau site de couennes au-dessus de Carry-le-Rouet, accessible en quelques minutes de marche depuis le bout du Chemin du Jas Vieux. C’est un rocher d’une dizaine de mètres de haut équipé d’une poignée de voies bien équipées dans le 4 et le 5, sur un beau calcaire gris étonnamment compact. Rien de majeur évidemment niveau escalade, mais un joli site d’initiation versant sud de la chaîne de la Nerthe (donc avec vue mer), sur un antique sentier empierré de muletiers qui mène également à une système de grottes dont l’une abrite une salle en air chaud. Ce qui s’avère bienvenue pour ces couennes exposées nord-ouest qui ne prennent le soleil qu’en fin d’après-midi l’hiver !
le sentier antique et la grotte (température supérieure à 20°C dans la salle supérieure) près du rocher
le rocher, de droite à gauche des lignes courtes et bien équipées parcourues ce jour en 4, 5a, 5b (1pas) et 5c (1pas)
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31 décembre 2020
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Le 19 décembre 2020
Voie "la chaloupée" au crêt Saint-Michel, 4 longueurs, équipé, 5c+max
5a/5c++/5c+/5b
Courte virée dans les calanques au crêt Saint-Michel, sur la voie de « la chaloupée », sur le papier l’une des faciles de la face, mais justement un peu patinée. Les passages en 5c de L3 et surtout L2 s’avéreront bien délicats pour la cotation et un peu obligatoires – une voie donc à réserver aux grimpeurs de tête à l’aise dans le 5, mais c’est dans la première longueur en 5a que par excès de confiance mon pied zippera au prix d’un bon vol de 5 mètres ! Pied gonflé et inutilisable le soir, heureusement que le diagnostic de simple contusion se confirmera la veille du départ aux Antilles !
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13 décembre 2020
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20:23
Le 13 décembre 2020
Voie « éperon central du Baou Rond », L1 non parcourue faute d’y avoir trouvé des spits, 2 longueurs, équipé, 6a+ (soutenu et athlétique au départ)/6a+ (1 pas)
Aven du cancéou, « prends-moi sec au-dessus du lagon bleu », variante dite en 6a, 4 longueurs, équipé, 5c+ max
5b/5c/5c/5c+
Sortie par une nouvelle longueur en 5c 10 mètres au nord de la sortie classique par le boyau en 5b
Journée de grimpe rive gauche de la calanque de Sormiou, sous les crêtes de Morgiou.
On commencera par LA grande voie du Baou Rond, qui, faute d’avoir trouvé des spits dans la première longueur végétale, se limitera aux 2 longueurs sommitales. On y évolue sur du joli rocher blanc au-dessus des eaux turquoise de Sormiou et face au Bec éponyme, un beau belvédère en position dominante. La grimpe s’y avère bien dure à froid au départ de la vire intermédiaire du Baou, une quinzaine de mètres déversants aux prises pas si franches, avant que la paroi se couche pour offrir une belle dalle facile à la fin de L3. Il faudra tout de même d’abord franchir le surplomb inaugural de L3 bien malcommode, qui vaudra ce jour un beau vol au grimpeur de tête !
La suite de la journée sera plus reposante pour les avant-bras et les nerfs dans l’aven du Cancéou, déjà parcouru plusieurs fois, ce qui n’est pas un problème pour ce gouffre dont le lac d’eau de mer au fond offre des couleurs psychédéliques, comment souvent pour les grottes marines. De la grimpe bien équipée, des murs raides à gros bacs et des relais confortables sur des petites vires dominant le disque de bleu fluorescent du fond du trou, une sortie ludique en traversée gazeuse puis à travers une arche justifient bien le succès de cette voie devenue classique dès son ouverture (« dégun » ce jour). A la sortie on rejoindra la vire d’accès du Cancéou par une nouvelle (?) longueur en 5b/c quelques mètres au nord (à gauche face à la paroi) de la sortie classique par la châtière, une jolie escalade en dalle puis dièdre qui constitue une alternative intéressante pour les gros gabarits susceptibles de coincer dans le boyau !
vues panoramiques du Baou Rond
L2 de l'éperon central (L1 pour nous...)
l'approche de l'aven du Cancéou par les vires et le rappel
L1 et L2 de « prends-moi sec au-dessus du lagon bleu »
sortie vers la vire du Cancéou par le "nouveau" 5b/c
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12 décembre 2020
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19:03
Le 12 décembre 2020
Leçon 85 « précipiter sa chute », 2 longueurs, équipé, à mon sens 6a+ (soutenu au début)/5c+
Combinaison de « lou papet » pour L1 et « raspigaous » pour L2,équipé, 5b/6a+ (engagé)
Séance d’escalade à « Aubade » situé entre les calanques de la Melette et de l’Escu, un site de couennes dures principalement mais aussi de petites grandes voies pas trop dures, et sexy surtout pour son orientation sud face à l’archipel du Riou qui en fait un site d’hiver à vue panoramique. La marche d’approche de près d’une heure depuis la barrière de la route de la calanque de Morgiou garantit la faiblesse de la fréquentation et donc la qualité du rocher, un calcaire encore neuf qui colle bien aux semelles !
On enchaînera deux voies de deux longueurs, toutes deux parfois soutenues (spécialement les 10 premiers mètres de « précipiter sa chute » bien coriaces à froid) et avec une seconde longueur un peu engagée sur des spits parfois distants de 5 mètres dans du 5c/6a bien tassé.
Un joli secteur donc, à l’abri modéré du mistral modéré (on le sentait bien dans la voie « précipiter sa chute »), manquent juste quelques dizaines de mètres pour améliorer le sex-appeal de ce secteur « aubade » !
L1 de Leçon 85 « précipiter sa chute »
L2 de Leçon 85 « précipiter sa chute »
dans la très belle L2 de "raspigaous"
une cordée dans "aubade droite"
crépuscule sur l'île Plane
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6 décembre 2020
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Le 6 décembre 2020
Demi-journée de couennes vers l’aiguille de Sormiou au-dessus de la calanque éponyme. C’est un site rapide d’accès (environ une demi-heure de marche depuis la barrière de la route de Morgiou) d’une dizaine de voies courtes exposées sud à sud-est, sur une étroite lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles. On y trouve à mi-hauteur deux ouvertures mitoyennes en forme d’yeux et une grande grotte traversante aménagée en bivouac (un peu trop ventilé), une belle géologie visible depuis les relais sommitaux des voies de gauche (face à la paroi). C’est de la jolie grimpe dans un joli cadre, mais comme souvent en couenne – en tout cas comparé à la grande voie – avec un peu trop de monde et pas assez d’ampleur !
l'aiguille de Sormiou au-dessus de la calanque éponyme
approche dans les bruyères en fleurs
dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles
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29 novembre 2020
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17:15
Le 29 novembre 2020
Voie "walking on the moune", sortie par la voie de l'écaille, 5 longueurs, équipé, 6b max
A mon sens 6a+ (1 pas)/6a (très soutenu)/6b/6a+(soutenu)/5c
Retour sur la face sud-est de la Tête de la Mounine, avec un accès cette fois depuis le boulevard de Marseilleveyre, le col des Chèvres puis 3 rappels au sud de la face – les 2 derniers étant assez malcommodes à travers garrigue et pins. C’est une face d’environ 130 mètres de hauteur, raide et compacte malgré une grande vire médiane, et qu’une grande écaille décollée d’une dizaine de mètres de haut caractérise. Comme dans « le fadal » parcourue en 2017, la grimpe est souvent dalleuse et obligatoire voire engagée, particulièrement lorsqu’on bascule dans la sixième longueur de « la voie de l’écaille », une longue traversée en 6a/6a+ continue et gazeuse à l’équipement assez aéré !
Quoi qu’il en soit, « walking on the moune » offre de la belle escalade en dalle, traversée soutenue et homogène dans le 6a du début à la fin de L2, fissure à Dülfer, dalle et… écaille au menu plus varié de L3, avec au final 4 grandes longueurs soutenues dans le 6a ou un peu plus. Une voie à recommander donc pour les fans de dalle et fadas qui accepteront contre toute logique de tirer et pousser sur l’écaille décollée de L3 !
sur la dalle de L1, devant la pointe Callot
sur... la dalle et le dièdre de L3
L5 (L7 de la voie de l'écaille)
vue sur l'écaille décollée empruntée en L3
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1 novembre 2020
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20:58
Le 29 octobre 2020
Combinaison de voies : « la dérobée » (L1 et L2), « le rasoir » (L3 et L4) puis sortie par la dernière longueur de « pour une poignée de gros lards »
5 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 5a/6a+ (soutenu)/5b+/5c+/marche/6a+ (1 pas exposé au-dessus de la vire par la sortie de gauche)
Sur la route du Grand Coyer, au départ du couloir Samson, escalade d’une voie classique du Verdon, ou plutôt d’une combinaison de voies au-dessus des premiers tunnels du sentier Martel. La dérobée, le rasoir puis « pour une poignée de gros lards » donnent au final une voie homogène dans le 6a/6a+ avec des parties plus faciles dans L1 et L3. On retient surtout le long dièdre-fissure de L2, soutenu dans le 6a et où la patine contribue à la difficulté, la magnifique L4 en mur découpé en lames de calcaire gris et L5. Cette dernière longueur de « et pour une poignée de gros lard » (à droite de la baume puis à gauche sur la vire) part d’une baume sur une dalle crépie de calcaire en chou-fleur puis plus lisse après un pas en écart, et rejoint une vire, avant un dernier ressaut d’abord déversant sur bacs (exposé sous le premier point) puis en cannelures, bref une très belle longueur variée typée Verdon en équipement espacé, sous les nuées de vautours et au-dessus du lit de la rivière décoré des feuillus en incendie automnale.
C’est au final une jolie voie dans l’un des plus beaux cadres du Verdon - le défilé du couloir Samson - magnifié par les couleurs d’automne, et, chose inhabituelle dans le Verdon, une approche et un retour qui peuvent se faire à pieds sans rappels. Une fois sortis de la voie, on rentrera en effet par les crêtes du point coté 871 puis des sentes peu ou pas marquées en terrain raide dans la jungle de buis jusqu’au Saut du Bau, au crépuscule puis de nuit, de quoi jouer aux sangliers après en avoir terminé des « gros lards » !
rencontre sur le sentier Martel
couleurs de caillou et de feuillus vers le couloir Samson
à la fin du dièdre/fissure soutenu de L2
au départ de la très belle L4
couleurs automnales du Verdon
la belle L5, départ en dalle à calcaire concrétionné, sortie en cannelures
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