25 avril 2021
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Le 25 avril 2021
Voie « les cylindres orientaux » à l’Eissadon, 5 longueurs, terrain d’aventures, 6a max
5b/6a (très soutenu sur 45 mètres, en rocher fragile et vierge d’équipements si ce n’est 2 lunules)/5b/6a (raide et athlétique, mais rocher généralement meilleur qu’en L2)/5c+ (dans « avec toi c’est extra »).
Retour sur la falaise de l’Eissadon pour une voie en terrain d’aventures - les « cylindres orientaux » - ouverte en 1974 et qui remonte une succession de fissures et cheminées. La voie récemment équipée « avec toi c’est extra » croise maintenant cette ligne deux fois, ce qui permet d’éviter ses passages les moins intéressants et plus fragiles par la voie spitée… Arrivés au départ des rappels, la beauté du paysage saisit toujours avec la vue de l’Eissadon au cap Morgiou et les falaises blanches qui plongent dans une mer inhabituellement plate et donc colorée de nuances de turquoise comme rarement. Au pied de la paroi, c’est la seconde longueur et sa portion de dalle d’aragonite, au beau rocher cristallisé mais fragile, apparemment dure à protéger, qui saisit aux tripes, de la grimpe pour marteaux ou "hexentric" !
On évitera le dièdre fragile de L1 par les scellements de « avec toi c’est extra » avant de gagner par une belle cheminée presque fermée le relais de pitons couplés à la base de L2. C’est une longueur finalement généralement bien protégeable (prévoir un jeu complet de friends, doublé jusqu’à la taille 2 ou 3, pour nous les pitons, hexentrics et cablés emportés n'ont pas été utilisés), mais longue de 45 mètres et soutenue tout du long. On grimpe sur un rocher magnifique, aragonite et concrétions de calcaire mélangées, principalement en fissure (déversante sur la fin), où oppositions et en ramonage sur la fin permettent de s’économiser. L’arrivée au pin suspendu du relais sommital soulage, mais ne marque pas la fin des hostilités, avec une troisième longueur plus facile (plutôt 5b que 4c pour autant) mais au mélange de rochers et de terre qui ne demande qu’à s’ébouler au départ. La fissure de la longueur suivante est superbe, raide, athlétique (même si là encore oppositions des jambes et dos/jambes sont de rigueur), et au rocher généralement correct, même si je purgerai un bloc de la taille d’un micro-ondes… On choisira ensuite de sortir par la superbe dalle d’aragonite de la dernière longueur de « avec toi c’est extra » plutôt que la fissure déversante fragile originelle.
Au final encore une très belle voie de « terrain d’aventures » presque vierge d’équipements, même si la proximité de la voie équipée autorise des variantes plus intéressantes… ou moins fragiles. Débouchant à 18h au sommet de la paroi, on jouera aux « délinquants de l’inutile » dans le retour pédestre puis routier, pour reprendre le nom d’une des nouvelles voies de l’Eissadon !
la belle lumière du matin vers Castel Vieil et les soubeyrannes
dans les rappels du Collet au-dessus des nuances de turquoise
au départ, friends, marteau, pitons...
fin de L1 sous le mur d'aragonite de L2 au centre puis à droite
dans la cheminée spéléo de L1 (relais intermédiaire pour nous)
dans L2, de la grimpe "pour les marteaux et excentrics" !
ambiance dans la fissure de L4
sur la dalle d'aragonite de la dernière longueur de "avec toi c'est extra"
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Escalade en Provence
24 avril 2021
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17:37
Le 24 avril 2021
Voie « mathusalem » au Cap Canaille, 6 longueurs, équipé, 6a+ max
6a++ (patiné et très délicat)/5c+/5c/5c/A1 et 6a+/6a+
Parcours de la voie Mathusalem au Cap Canaille, une voie qui était devenue classique dès son ouverture vu ses cotations la laissant accessible aux grimpeurs de 5c/6a, chose rare dans les falaises soubeyrannes. Le grand genevrier mort tourné vers le bas que la voie traverse juste au-dessus de la vire supérieure – un arbre dont l’âge sans doute vénérable a donné son nom à la voie - avait par contre conduit à son déséquipement, vu la menace de son arrachement avec les grimpeurs qui tiraient voire montaient dessus. Depuis lors, seule la voie « 2 vauriens 3 canailles » était demeurée populaire (et d’ailleurs devenue patinée), parmi les grimpeurs de petit 6 à la découverte de Canaille !
C’est en passant il y a 3 semaines sur la vire supérieure que j’avais repéré des spits brillants dans la traversée de L4, laissant penser à un rééquipement de la voie. Feu ce jour, avec en ligne de mire la seconde partie de la voie, pas encore parcourue. Après un échauffement un peu trop dur dans les pas bloc (et patinés) de la dalle de L1, on retrouve la géologie canaillenne dans la traversée de la grotte puis le pilier à tablettes de grès de L3, avec encore quelques spits bien rouillés en alternance avec des brillants.
La suite confirmera le rééquipement de la voie, avec des relais et quelques plaquettes récent.e.s , ce qui rassure dans la traversée de L4 et surtout l’artif’ de passage du toit au départ de L5. Mathusalem quant à lui semble avoir été accroché à la paroi par un câble, limitant les risques sur celles et ceux qui traversent cet arbre ou la vire supérieure 10 mètres plus bas. La dernière longueur s’avèrera très jolie et variée sur grès puis calcaire, entre dalle, dièdre et traversées, avant de bartasser dans la garrigue sommitale et d’y croiser d’ailleurs… un sanglier !
Au final, une voie intéressante mais qui n’est pas la plus belle de Canaille, « 2 vauriens 3 canailles » étant à mon avis à préférer dans ce niveau (même si avec la patine elle comporte maintenant des pas proches du 6b) pour sa géologie encore plus folle
vue au-dessus du cirque du 14 juillet
L3 à travers la grotte puis en spirale autour du pilier plein gaz
L4 en traversée vers le genevrier dit Mathusalem
L5 en dévers pas commode plutôt A1 que A0 (pédales très utiles...)
la jolie L6, au départ et à l'arrivée
à l'arrivée, sanglier (photo pour mémoire) et tapis de cistes
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18 avril 2021
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20:00
Le 18 avril 2021
"la chtouille", 6a
le "pilier de l'escu", 3 longueurs, équipé, 6a max
A mon sens 6a/A1 puis 6a+/5b
première longueur du "super pilier de l'escu", 6b
"livre de bonheur", 6a
Retour à l’Escu, cette calanque abritée sous de gros surplombs située entre Marseilleveyre et Sormiou, dotée de nombreuses couennes sur ces nombreuses corniches, et de quelques grandes voies en traversées ou sur des piliers. Quelles que soient les voies, courtes d’une longueur ou courtes « longues voies », on y profite d’un beau rocher blanc, souvent typé « Oule » en rondeurs chipseuses, et de vues plongeantes sur les eaux turquoise de la calanque quelques dizaines de mètres plus bas.
On commencera par l’étage des couennes du bas avec « la chtouille », la ligne la plus accessible du secteur, un 6a pourtant athlétique et délicat sur le bas, puis à l’étage suivant « le pilier de l’escu ». C’est une petite grande voie aux cotations qui ne dépassent pas le 6a, bien équipée même si des friends moyens peuvent rassurer entre les spits éloignés de la première longueur, mais délicate et impressionnante dans le toit équipé pour l’artif’ du départ de L2 puis dans la fissure raide et surtout en rocher fragile qui lui fait suite. Avec les randonneurs qui passent juste en contrebas, on grimpe sur des œufs jusqu’au relais sommital et ses blocs qui se déchaussent dans la terre humide…
Au final et malgré ce bémol sur la qualité du rocher et les risques… d’homicides, une belle voie qui vaut surtout pour sa première longueur au rocher oulesque et le délicat mais esthétique passage du toit qui lui fait suite.
La première longueur du super pilier nous offrira à nouveau du bon rocher et de la belle escalade, d’abord à placements le long d’une arête puis plus à doigts sur un mur raide à gouttes d’eau. Idem pour « le livre de bonheur », une jolie couenne bien équipée en fissure à doigts.
les premiers baigneurs dans la calanque de l'Escu
vue sur le "pilier de l'Escu"
dans les rondeurs de L1 du "pilier de l'Escu"
en artif' au départ de L2 du "pilier de l'Escu"
sortie de L3 du "pilier de l'Escu"
second rappel de descente au-dessus de la calanque
L1 du "super pilier de l'Escu"
dans le "livre de bonheur"
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17 avril 2021
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09:54
Le 14 avril 2021
Retour au vallon du Saut pour une séance de couennes méridienne, au menu du déjeuner des voies faciles ou moins dans le secteur d’initiation de la « dalle grise » sur les voies « équinoxe », « ADN », « poltron minet » et « passagers de la pluie ».
le vallon du Saut, ses chèvres du Rove semi-sauvages et ses aiguilles de calcaire éparpillées dans la pinède
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11 avril 2021
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17:05
Le 10 avril 2021
Découverte du site de couennes de Champfleury, sur une barre de calcaire gris posée entre vignes et garrigue à Saint-Julien-les-Martigues. On y trouve une vingtaine de voies de 15 à 20 mètres de haut, exposées plein nord, bien équipées sur scellements. Malgré la fermeture récente de la route d’accès aux non-résidents (ce qui rallonge l’accès de 2 km sur route puis piste), la fréquentation de ces voies n’est pas si faible : les sentiers d’accès taillés dans la garrigue sont encore bien défrichés et les voies pas si végétales que craint, même si certaines prises restent à nettoyer. Au final, de jolies voies aux cotations souvent sévères, en tout cas pour celles parcourues à droite de la "grande face" ( "pin bagnat", "secret thym", "rot marin" et "pschiit") ; on se consolera en se goinfrant des innombrables asperges du lieu !
vue depuis le mur de gauche
une partie de la récolte du jour
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3 avril 2021
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Le 3 avril 2021
Combinaison des 3 premières longueurs de « voyage chez Cyrano », et des 3 dernières de « 2 vauriens 3 canailles », reliées par la traversée supérieure, de la grotte à Philémon au Pas du Gaz
5c/6a+/5c pour les 3 premières longueurs de « voyage chez Cyrano », des passages de 4c gazeux pour la traversée supérieure, 6a+/4a/6a pour les 3 dernières de « 2 vauriens 3 canailles »
Retour sur les falaises soubeyrannes, à la recherche des plus belles longueurs « faciles » au-dessous et au-dessus de la vire supérieure, les voies « voyage chez Cyrano » et « 2 vauriens 3 canailles » étant de bons candidats pour cela ! La première longueur de Cyrano qui louvoie entre niches et toits de calcaire offre des points de vue incomparables sur les 200 mètres de falaise au-dessus, sculptée et colorée comme rarement : ce ne sont partout que toits et gargouilles de calcaire puis de poudingue, tablettes de grès blanc près de fissures jaunes, niches et plafonds en nid d’abeille, une géologie parmi les plus folles de Canaille et qui semble insurmontable. Les seconde et troisième longueurs forcent pourtant un passage à travers ces toits improbables, dans une cheminée presque fermée parfois déversante mais prisue, de quoi rejoindre la vire supérieure avec moins d’acide lactique dans les bras que craint. Son parcours quelques centaines de mètres vers le sud, toujours à travers cette exposition géologique à ciel ouvert, mais sur une vire qui de terrasse devient marche-pieds dans le Pas du Gaz, permet de rejoindre la partie supérieure de « 2 vauriens 3 canailles ». La première longueur au-dessus de la vire consiste à rejoindre par une fissure désormais patinée et délicate sous un énorme toit une cheminée suspendue et spéléo. Après une courte liaison en traversée on rejoint la dernière longueur en conglomérat, en guise de cerise sur le gât… poudingue, une traversée facile mais impressionnante sur les galets.
Au final encore une combinaison homogène dans le 6a comme Canaille le permet facilement, et un nième voyage dans cette géologie aussi détritique qu’esthétique !
au départ du second rappel du 14 juillet
la très photogénique L1 de "voyage chez Cyrano" sous l'architecture baroque de la falaise
L2 de "voyage chez Cyrano" et son dièdre délicat en 6a+
L3 de "voyage chez Cyrano" et sa géologie toujours aussi canaillesque
sur la vire supérieure, de la grotte à Philémon au bien-nommé Pas du Gaz
calcaire dans L5 de "2 vauriens 3 canailles"
nid d'abeille dans L6 de "2 vauriens 3 canailles"
poudingue dans L7 de "2 vauriens 3 canailles"
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1 avril 2021
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19:33
« ODB », 2 longueurs, équipé, à mon sens 5c+/6a+
« l’éperon de la baume », 2 longueurs, équipé, à mon sens 5c/5b
Petite séance d’escalade sous Marseilleveyre, à l’ombre des parois nord… mais avec un chemin d’accès truffé de jeunes pousses d’asperges ! Après quelques semaines sans grimpe, la reprise s’avèrera bien difficile dans « ODB », une voie typée face nord au calcaire peu adhérent, avec un pas de rétablissement bien délicat et obligatoire en fin de première longueur, puis un passage athlétique en seconde longueur.
La voie de l’éperon de la baume remonte la large arête rocheuse qui surplombe la grande grotte de son versant occidental ; on retrouve dans cette belle ligne panoramique au-dessus de la rade de Marseille le soleil et une escalade plus facile avec un joli pas d’adhérence pure en fin de L1 Le rappel de descente – tout juste 50 mètres – en fil d’araignée dans la grotte sur sa fin, donnera une dernière note d’esthétisme à ce retour sur le bl… euh le gris du calcaire de face nord.
dans le rappel de descente de "ODB"
dans L1 de l'éperon de la baume
dans L2 de l'éperon de la baume
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20 mars 2021
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Le 20 mars 2021
Après le VTT du matin, séance d’escalade en après-midi sur le site de couennes de Château Viran au nord de l’étang de Berre, un bloc de calcaire de 10 à 20 mètres de haut fiché au-dessus des vignobles en position panoramique. Le rocher avec ses filons de grès creusés en niches, est superbe, particulièrement en face ouest, dommage qu’il soit si patiné, ce qui rend les cotations très sévères (rajouter 1 ou 2 niveaux avec par exemple des 5b aux allures de 6a). Attention également au mistral toujours très sensible sur ce site surélevé proche du couloir rhodanien, la face est permettant de s’en protéger mais passant très vite à l’ombre.
dans "le petit dièdre" en face est
après la "mercuriale", dans "la petite fissure" face ouest
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13 mars 2021
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Le 13 mars 2021
"allons bon ben v'la ot'chose", 3 longueurs, terrain d'aventures complet, 6b max
à mon sens 6b/6a/5c+
Retour sur la falaise de l’Oule, pour y grimper en terrain d’aventures sur son secteur occidental, entre les voies récemment équipées « pepito » et « pepita ». C’est le royaume des grandes cheminées déversantes au calcaire chipseux (dont la surface s’effrite au toucher) et aux formes souvent improbables, gargouilles, toits, concrétions et bouchons d’aragonite assurant le spectacle géologique avec la mer qui brille sous les chaussons. Ces cheminées peuvent parfois s’avérer difficiles à distinguer, et c’est ce qu’on expérimentera en comprenant au premier relais, après 25 mètres d’une escalade très délicate et bien difficile pour du 6a, que nous sommes dans la voie « allons bon ben v'la ot'chose » et non pas dans la « toujoursjamais » planifiée !
Ma proposition d'une petite voix aiguë et tremblotante de réchapper ne trouvera pas d’écho, et on poursuivra donc dans la chose, qui ne s’avèrera guère plus facile dans sa seconde longueur, particulièrement au-dessus du relais dans un pas athlétique sur de l’aragonite fragile et difficile à protéger. Le plaisir prendra l’ascendant sur la tension nerveuse plus haut jusqu’à la sortie, dans des cheminées puis fissures toujours aussi raides mais plus franches, sur un rocher toujours aussi beau, gargouilles et mini-arches de calcaire, niches sculptées en colonnes et stalactites, et pour l’une couverte d’un gros nid abandonné, bouchons d’aragonite, une géologie fantastique sur cette falaise protégée de l’érosion pluviale par les surplombs sommitaux. La géologie est belle, mais l’escalade tout autant : comme toujours à l’Oule, on grimpe principalement en écarts et coincements, ce qui rend cette voie globalement très déversante accessible aux petits biscotos comme les miens. Lorsqu’on atteint la sortie (un peu soulagé), un rapide coup d’œil en arrière confirme d’ailleurs cette raideur de la voie, puisque l’on se trouve une bonne dizaine de mètres en deçà du départ 90 mètres plus bas !
Au final, un autre registre d’escalade que le dièdre Guem parcouru une semaine plus tôt (!), et sans doute une des voies les plus exigeantes mentalement que j'aie jamais parcourues (pourtant exclusivement en second) ! Le sluff permanent à base de poussière d'aragonite et de chips de calcaire et le substrat instable non pas de neige mais de prises tiroir de pieds et de mains rappellent un peu le ski de couloirs... sauf qu'on ne skie pas dans des dévers !
C’est sûrement moins dur que « le bidule » (!), mais moins équipé que « le machin », et cette « autre chose » s’avère peut-être la voie la plus sérieuse que j’ai réalisée à ce jour dans les calanques… Pour poursuivre dans cette veine toponymique, on se dit dans le surplomb d’aragonite protégé sur friend qu’on ne fera plus jamais de tels trucs, avant, comme toujours, une fois l’adrénaline des dévers évacuée au profit de l’endorphine de la sortie, de se promettre d’y retourner dès que possible, dans la toujoursjamais ou ailleurs…
Merci donc à mon leader pour avoir sorti cette voie éprouvante qui nécessite un bon niveau physique, technique et surtout moral, et qui marque bien ses grimpeurs, tant mentalement que physiquement, puisqu’on en ressort couverts de poussière des pieds au casque. Sont de rigueur pour cette voie un jeu complet de friends (grandes tailles jusqu’au 5 compris), excentriques et nombreuses sangles – la ligne est vierge d’équipement nonobstant une sangle et un vieux piton bien usé.e.s - sans oublier casque… et lunettes de protection !
la falaise de l'Oule, secteur occidental, et le traçé de la voie du jour avec les 2 relais intermédiaires utilisés
accès par la traversée des écureuils
une cordée dans les rappels du Styx
dans L1, cheminée déversante sur aragonite délicate à protéger (gloups), et au relais une partie du matériel emporté
dans L2, sa géologie, son nid et son dévers
ambiance au second relais, vue vers la sortie de la cheminée de la seconde longueur de la "toujoursjamais" et le seul piton de la voie
dans la troisième longueur, des friends (numéro 5 utile) et du gaz
du sommet, vue vers le dévers de la voie
réconfort floral à la sortie
retour en VTT sous le col de la Gardiole
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9 mars 2021
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Le 9 mars 2021
Retour une n-ième fois sur la petite grande voie de Méjean, une pause de midi plus variée que celles en trail ou en VTT, avec l’approche pédestre panoramique sur le sentier côtier puis ces 3 courtes longueurs, au-dessus de l’eau face à la rade de Marseille. Le petit pas fin en dalle à la fin de la voie n’a maintenant plus de mystères, mais pas possible encore de grimper les yeux fermés, ce qui serait tout de même dommage vu la géologie particulièrement belle et insolite des lieux !
le rocher au départ de la voie, conglomérat de fossiles, inclusions d'aragonite...
sous le pas en 6a de la superbe dalle suspendue de L3
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