7 juin 2019
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17:35
Le 6 juin 2019
Voie « sweet amanite phalloïde », 3 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 6c/5b/6b
Retour à l’escalade après 3 semaines d’arrêt, toujours dans ce cirque des Goudes parfaitement adapté aux soirées d’été, sur les lames, une fine arête de calcaire qui court du pas de la demi-lune à l’extrémité est du Rocher des Goudes. Après avoir traversée le fil des lames 4 ans plus tôt, on va grimper leur face nord, dans une ligne de 3 longueurs baptisée « sweet amanite phalloïde », et finalement bien plus digeste que le nom et les cotations ne pourraient le laisser penser ! C’est une voie courte mais très belle, tant pour son escalade que pour son cadre sur le rasoir de calcaire face aux îles, variée en dalle, petits dévers, traversée et dièdre, et au niveau obligatoire proche du 6a/6a+. La première longueur offre une quarantaine de mètres soutenue en 6a/6a+, avec quelques pas plus difficiles bien protégés, sur du calcaire blanc sculpté en goutte d’eau, avant une seconde longueur plein gaz pas si facile en traversée, puis une dernière longueur qui commence par un magnifique dièdre fissuré attenant à une dalle, bref 3 longueurs toutes différentes et intéressantes.
échauffement dans un 6a à gauche de la voie
la belle traversée de L2, pas si facile
descente aux derniers rayons
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16 mai 2019
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18:11
En mai 2019
Voie « le pin rassis »
3 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 5b+/6c/5c+
Retour sur la face ouest du rocher Saint-Michel, un large pan de falaises de moins de cent mètres de haut situé en haut du cirque des Goudes, et à mon sens l’un des meilleurs spots de grimpe after work. Une approche courte, des voies de 3 à 5 longueurs sur un rocher magnifique encore neuf, le tout face aux Lames et à la mer qui s’ouvre à l’ouest font qu’on ne se lasse pas de parcourir les nombreuses voies de ce secteur. Les 2 dernières longueurs de la voie du « pin rassis » offrent une belle escalade variée en fissure, dièdre et dévers, dont une magnifique fissure dans L2 plein gaz, à Dülfer puis à verrous, dans une difficulté soutenue dans le 6b (et même au-delà dans la fissure à doigts – inhabituelle en calcaire - de la fin, sauf pour ceux qui rentrent des cracks de l’Utah !). La dernière longueur permet de soulager les bras sur un rocher moins raide et technique, mais est encore dotée d’un beau final en petit surplomb puis dièdre lisse.
On redescendra une nouvelle fois par les 2 rappels de la grotte de l’ermite, face à la mer et au cirque de falaises rosis par le soleil couchant, et devant les dégaines laissées dans des v(t)oies dont la simple vue fait frémir !
tracé des 3 longueurs de la voie
dans L2 et sa fissure à doigts
départ des 2 rappels de la grotte de l'ermite
dans le dernier rappel en fil d'araignée, devant le Rocher des Goudes et les Lames
ciste coloré par le crépuscule
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10 mai 2019
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17:26
Voie "le syndrôme de Lime", 7 longueurs, équipé, 6b+ max
A mon sens 6a+/6b+/6a+/6b/6b (1 pas)/6a+ (soutenu)/6a
Retour sur les falaises du Cap Canaille, près du secteur du Draïoun, là où la géologie particulière des lieux devient la plus insolite et grandiose dans un trois-feuilles de grès, calcaire et conglomérat sculpté en trous à nids d’abeille, tablettes, gargouilles… La voie du « syndrôme de Lime » déjà parcourue en 2013 louvoie à travers ce rocher tridimensionnel par une ligne variée en dalle, dévers, fissure, dièdre dans une difficulté proche du 6a/6a+ moyennant quelques pas plus durs bien protégés (à l’exception de L2). On retiendra surtout L2 en traversée à placements sur rondeurs de grès, L6 en mur raide et fin de poudingue (le rocher que je préfère sans doute dans ces falaises, malgré la peur de voir chaque galet se déchausser sous les mains ou les chaussons) ou L7 en tablettes déversantes comme souvent à Canaille !
dans la belle L3 en traversée déversante sur rondeurs de grès
lumières sur les calanques et le chaos dolomitique vers la grotte des émigrés
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Escalade en Provence
1 mai 2019
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20:37
Le 1er mai 2019
Doigt de Dieu, 4 longueurs, partiellement équipé (L2 et L3 n’ont que les relais équipés), 6b max
6b/5b/5b/6b
Babel Tower, 2 longueurs, équipé, 6c max
6b/6c
Sortie à la journée vers En Vau et Castelvieil, au départ de la route de la Gineste, vu la fermeture de la route de la Gardiole. L’approche en VTT, sur une route désormais interdite et donc (presque) déserte, puis sur de larges pistes, permet de rejoindre rapidement la calanque d’En Vau, de manière ludique et agréable. On grimpera cette fois sur la classique de l’intégrale du Doigt de Dieu, de calcaire qui domine à l’est le fjord d’En Vau et dont le profil de monolithe est caractéristique depuis la plage. Sur ce Doigt de Dieu, à la différence de son homologue du massif du Pelvoux, le réchauffement climatique, la fonte du permafrost et le recul glaciaire ne causent pas de gros éboulements ; par contre des décennies de chaussons de grimpeurs ont défilé sur ces longueurs jusqu’à par endroits lustrer le rocher ! On remontera donc cette centaine de mètres sur les traces de la patine, particulièrement prononcée dans le 6b du départ de L1, dont l’équipement très serré permet malgré tout de passer. Les secondes et troisième longueurs, comprenant des pas de petit 5 en cotation moderne, ne sont pas qu’une liaison entre les raides longueurs inaugurale et finale, et offrent une escalade sur friends parfois malcommode au-dessus des nombreuses nuances de bleu de la calanque, avant une dernière longueur en 6b (longueur de droite) difficile sur 1 pas bien protégé. La longueur de gauche en 6a, qu’on gravira également après un rappel du sommet, s’avérera en fait plus sérieuse avec son équipement plus espacé et sa fissure patinée !
On rejoint alors la brèche de Castelvieil en passant par la plage bondée, et, après l’ambiance parc d’attractions de la calanque d’En Vau et sa foule de jour férié ensoleillé, on retrouve le calme et la solitude sitôt franchi le Trou du Canon. La voie « Babel Tower », proche de « Claudia ou l’héréside dénudée » parcourue 1 an plus tôt, est aussi courte que belle, et remonte sur 2 longueurs l’éperon d’un magnifique pilier décollé (qui rappelle le final du « chemin du Roucas Blanc »), puis, après un pas au-dessus du vide qui sépare ce pilier du reste de la paroi, un mur raide et technique en 6c bien équipé avant une longue goulotte fine et technique (qui rappelle la goulotte de « cathédrales de pierre »). Avec de la belle escalade en dévers, dalle ou dièdre évasé (ou plutôt goulotte), Castelvieil en guise de cadre, la mer qui bas sous les chaussons et les rochers aux formes fantasmagoriques, c’est une toute-petite-grande-voie majeure à mon sens !
Encore donc une belle journée de calanquisme en chaussons, VTT ou randonnée pédestre, aussi plaisante pour la grimpe par elle-même que pour son approche… roulante, la dégustation d’asperges sauvages (rares cette année après un hiver historiquement sec) et l’observation d’un phasme (mal camouflé en brindille brune sur calcaire blanc !) au pied de Babel Tower.
parking du col de la Gardiole, 1er mai 2019, 10h30
la calanque d'En Vau vu de sa rive est
dans L1 de l'"intégrale du Doigt de Dieu"
dans L2 de l'"intégrale du Doigt de Dieu"
rappel du sommet du Doigt
dans la variante en 6a de la dernière longueur de L1 de l'intégrale du Doigt de Dieu
rappel de descente du sommet Doigt (bis)
rappel de descente vers la calanque
vues du Trou du Canon et de l'arche de la traversée Ramond
phasme au départ de la voie
retour roulant au col de la Gardiole
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22 avril 2019
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17:18
Le 21 avril 2019
Eperon de droite, sortie par la dernière longueur d'"Andromède", 4 longueurs, équip^é, 6a+ max
4c/6a+/6a/4c
En cette journée venteuse et humide de fort flux d’est on renonce à notre plan initial au socle de la Candelle pour une virée moins longue et engagée au crêt Saint-Michel, dans la voie de l’éperon de droite. C’est une voie historique patinée dans sa seconde longueur, la plus difficile (et obligatoire) en dièdre malaisé mais pas la plus belle, la troisième longueur offrant par contre une jolie escalade en dalle, moins patinée et plus élégante !
sortie de L2 bien délicate
sortie de L3, sous un ciel de föhn
au départ de la courte mais jolie L4 d'"Andromède"
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20 avril 2019
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20:14
Le 11 avril 2019
La mitre, 3 longueurs, équipé, 6c max
6a/6c/6a+
Sortie rapide au cirque des aiguilles, versant ville des calanques. La voie de « la mitre » est surtout connue pour sa seconde longueur, athlétique et soutenue dans un dièdre-fissure déversant en 6c présentant plusieurs pas obligatoires, mais l’échauffement de L1 en fissure en 6a et les dalles de L3 en 6a+ n’ont pas à pâlir. La météo humide du jour, sur le rocher dès L2 et dans le ciel pour L3 ne nous rendront pas la tâche facile, au point qu’il nous faudra battre le rappel… au sens propre et figuré depuis le relais sommital de L2, sous la pluie orageuse… en tee-shirt !
dans L2, dure et soutenue
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23 mars 2019
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21:55
Le 23 mars 2019
Voie "la promesse des profondeurs"
6 longueurs, équipé, 6b max
5c/6a/5b/6a+/6b/6b
Retour dans la voie désormais classique de « la promesse des profondeurs », que nous avions gravie encore confidentielle en 2015. Après des mois de février et mars souvent passés en chaussons de ski, de la Turquie aux Alpes en passant par la Sicile et les Abruzzes, on remet les chaussons d’escalade après 4 semaines sans toucher le caillou, dans cette voie bien équipée mais dotée d’une grosse ambiance au fond d’une profonde cheminée-fissure déversante ou dans sa sortie plein gaz 100 mètres au-dessus de la mer. En 4 ans le rocher s’est encore assaini (mais pas patiné) sur cet itinéraire qui louvoie entre des curiosités géologiques de Castelvieil - boyau, cheminée spéléo concrétionnée, bloc suspendu, fenêtre naturelle… – entre autres le sable qui tapissait les prises de L2 a disparu, mais cette voie reste toujours aussi majeure par la beauté de son cadre et de son escalade, la première (non gravie en 2015) et troisième longueurs confinant même à l’exceptionnel ! L1 passe par un boyau déversant débouchant sur le fjord de Castelvieil et ses eaux bleu azur, de l’escalade facile sur gros bacs dans un pan légèrement déversant, alors que L3 remonte une fissure-dièdre déversante, où l’on évolue en écart sur 2 pans concrétionnés, un vide croissant entre les jambes, avec en ligne de mire le formidable relais dans une fenêtre naturelle sur bloc suspendu ! L’escalade se fait par la suite moins grandiose mais plus technique durant 2 longueurs en 6b, avec des fissures larges (où le ramonage peut même aider) puis un mur raide et technique où il importe de bien louvoyer entre les points.
Une voie dont il semble donc difficile de se lasser, et que je parcourrai encore sans doute au prochain quinquennat !
ambiance calanques : les couleurs d'En Vau et les gabians
dans la première longueur, au-dessus du fjord
dans L2, sur des rondeurs oulesques
mauve royale au relais sommital de L2
dans L3, sous la fissure spéléo de L4
dans la formidable L4 et son relais sommital suspendu
au départ de L5, dans la fenêtre naturelle
vue sur la falaise de l'Oule au retour
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26 février 2019
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/2019
21:45
grande traversée de l'Escu
5 longueurs, équipé, 6c max
rappel/marche/6c/6b/5c/6b/5a
Séance d’escalade à l’Escu, ou plutôt au-dessus de la calanque de l’Escu devrais-je dire, puisque la grande traversée de l’Escu déroule ses longueurs au-dessus de la baume caractéristique de la calanque de l’Escu. Grosse ambiance donc dans cette voie d’escalade atypique (moins pour les calanques) qui suit une vire presque horizontale perchée une trentaine de mètres en surplomb au-dessus de la mer puis de la calanque, plus ou moins large, sur un rocher chipseux et fragile. On grimpe les fesses dans le vide et les bras contractés sur des aplats chipseux, des tablettes à la solidité aléatoire… ou donc des scellements heureusement rapprochés, la combinaison de la difficulté intrinsèque de la voie, du dévers et du gaz assez prenants malgré la faible hauteur et du rocher sale n’incitant guère à grimper… proprement ! Quoi qu’il en soit, et même donc si la grimpe s’est avérée artificielle dans les passages les plus durs (surtout L1 en 6c), ce parcours offre une ambiance réellement exceptionnelle, une vire à ramping ou plein gaz façon traversée sans retour infiniment plus longue ! A réserver par contre pour ceux qui veulent enchaîner aux gros bras et au grosses c… euh au gros mental !
au départ la vire est large et facile...
... puis elle se réduit nettement dans L1 en 6c !
dans L2, ramping dans le pas difficile
crépuscule sur l'île Plane et la péninsule de Sormiou
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3 février 2019
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21:07
Le 3 février 2019
Voie « le toboggan de la corniche», L2 et L3, 2 longueurs, équipé, 5c+ max
5c/5c+
Puis traversée des écureuils jusqu’à la voie suivante :
Voie « le pilier du Styx », 4 longueurs, équipé, 6b+ max
5c+/AO ou 6c (?)/6a+/6a à mon sens
Retour par les « petites escalades »… en désescalade
Journée variée vers les falaises de l’Oule, entre grandes voies et randonnées du vertige, avec en dénominateur commun du calcaire blanc ciselé au-dessus de l’eau. Avec la fermeture de la route du col de la Gardiole l’approche se fera depuis la presqu’île de Cassis puis le Trou du Serpent, de quoi échapper en partie dans l’abri des pinèdes au fort mistral qui balaie les calanques. Ce sera mon troisième parcours du bas de la voie du toboggan de la corniche, mais sans doute pas le dernier car on ne se lasse pas facilement de ces grandes dalles de calcaire blanc ciselé perchées au-dessus du golfe de l’Oule, avec par mer agitée comme ce jour, de superbes points de vue sur les tourbillons qui colorent la Méditerranée sous les chaussons.
On rejoindra ensuite sous un ciel voilé et donc des températures bien froides (qui nous feront renoncer au projet initial plus technique) le bas de la voie du « pilier du Styx », 4 longueurs récemment (bien) équipées qui remontent un pilier au rocher de qualité… croissant avec l’altitude. On commence par marcher sur des oeu… euh grimper sur un rocher beau et coloré, décoré de filons de quartz et d’aragonite, mais aussi fracturé et fragile, avec un crux en L2 qui passera d’ailleurs grâce aux prises les plus solides, les dégaines accrochées aux spits ! La suite par contre se fera sur une excellent calcaire compact, découpé comme rarement en L3, au point qu’y serrer les prises s’avère douloureux. On a donc guère envie de tomber sur cette râpe à grimpeurs couverte de mini-rasoirs de calcaire, et on profite donc avec plaisir mais vigilance de cette très belle longueur dalleuse sur un éperon suspendu, avant une dernière longueur encore belle et intéressante en fissure malcommode. Le retour en corde tendue par les arêtes situées sous l’abri Azemas puis les petites escalades près du Trou du Canon complèteront cette longue journée, finalement passée autant en baskets qu’en chaussons !
dans les rappels, vue vers une cordée dans le piton masqué
dans L2 du toboggan de la corniche, vues en plongée vers le Grand Bleu… et Blanc !
dans L3 du toboggan de la corniche
la cordée dans le toit du piton masqué
dans L1 du pilier du Styx
dans L2 du pilier du Styx, vues vers l'architecture à la Gaudi de la falaise de l’Oule
sur le rocher abrasif de L3 du pilier du Styx
dans le dièdre de départ puis sur l'arête sommitale de L4 du pilier du Styx
au retour, vue vers Castelvieil, un de mes coings préférés des calanques, en escalade, kayak de mer et plongée apnée !
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27 janvier 2019
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19:28
Le 27 janvier 2019
Voie « Tora Bora», 3 longueurs, équipé, 6b+ max
6b/6b (1 pas bloc)/6b+, puis
Voie « la vie au grand air », 4 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 5c/6b+/6c/6a
Au menu du jour deux grandes voies, petites mais costaudes, avec un crescendo de difficultés jusqu'à un niveau bien ambitieux pour un grimpeur des dimanches... sans poudreuse !
Tora Bora offre 2 belles longueurs, la première pour ses 40 mètres de 6b soutenu avec un registre presque complet de styles : dalle, fissure à Dülfer, dièdre, petit dévers... de quoi s'échauffer pour la splendide troisième longueur, sur un rocher qui confine à l'exceptionnel dans le mur blanc et lisse final, suspendu sur son éperon au-dessus des bandes de Forbes du glacier de Marseilleveyre devant le Riou.
Après une descente en 2 rappels on s’oriente vers « la vie au grand air », qui vaut surtout pour sa troisième longueur sur un gendarme de calcaire plein gaz, de la grimpe aussi fine qu'athlétique... "au grand air", et même plein vent pour la suite ! C’est sans doute la plus belle des 3 voies déjà parcourues dans le secteur nouvellement équipé du cirque de la Galinette, même si très imparfaitement protégée du mistral…
au départ, lumières et trains d'ondes devant le Riou
dans L1 de "Tora Bora", variée et soutenue
après le pas de bloc de L2
sur l'éperon de L3, à la grimpe aussi belle que le rocher
descente en 2 rappels dans la voie
la voie suivante : "la vie au grand air"
vue depuis le relais sommital de L4
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