6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 18:22

Le 6 décembre 2020

Demi-journée de couennes vers l’aiguille de Sormiou au-dessus de la calanque éponyme. C’est un site rapide d’accès (environ une demi-heure de marche depuis la barrière de la route de Morgiou) d’une dizaine de voies courtes exposées sud à sud-est, sur une étroite lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles. On y trouve à mi-hauteur deux ouvertures mitoyennes en forme d’yeux et une grande grotte traversante aménagée en bivouac (un peu trop ventilé), une belle géologie visible depuis les relais sommitaux des voies de gauche (face à la paroi). C’est de la jolie grimpe dans un joli cadre, mais comme souvent en couenne – en tout cas comparé à la grande voie – avec un peu trop de monde et pas assez d’ampleur !

l'aiguille de Sormiou au-dessus de la calanque éponyme

l'aiguille de Sormiou au-dessus de la calanque éponyme

approche dans les bruyères en fleurs
approche dans les bruyères en fleurs

approche dans les bruyères en fleurs

dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles
dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles
dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles
dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles
dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles

dans les voies parcourues (le collet, face sud-est et attention à la marche) sur cette lame de calcaire percée de nombreuses fenêtres naturelles

29 novembre 2020 7 29 /11 /novembre /2020 17:15

Le 29 novembre 2020

Voie "walking on the moune", sortie par la voie de l'écaille, 5 longueurs, équipé, 6b max

A mon sens 6a+ (1 pas)/6a (très soutenu)/6b/6a+(soutenu)/5c

Retour sur la face sud-est de la Tête de la Mounine, avec un accès cette fois depuis le boulevard de Marseilleveyre, le col des Chèvres puis 3 rappels au sud de la face – les 2 derniers étant assez malcommodes à travers garrigue et pins. C’est une face d’environ 130 mètres de hauteur, raide et compacte malgré une grande vire médiane, et qu’une grande écaille décollée d’une dizaine de mètres de haut caractérise. Comme dans « le fadal » parcourue en 2017, la grimpe est souvent dalleuse et obligatoire voire engagée, particulièrement lorsqu’on bascule dans la sixième longueur de « la voie de l’écaille », une longue traversée en 6a/6a+ continue et gazeuse à l’équipement assez aéré !
Quoi qu’il en soit, « walking on the moune » offre de la belle escalade en dalle, traversée soutenue et homogène dans le 6a du début à la fin de L2, fissure à Dülfer, dalle et… écaille au menu plus varié de L3, avec au final 4 grandes longueurs soutenues dans le 6a ou un peu plus. Une voie à recommander donc pour les fans de dalle et fadas qui accepteront contre toute logique de tirer et pousser sur l’écaille décollée de L3 !

sur la dalle de L1, devant la pointe Callot

sur la dalle de L1, devant la pointe Callot

sur la dalle de L2
sur la dalle de L2

sur la dalle de L2

sur... la dalle et le dièdre de L3
sur... la dalle et le dièdre de L3

sur... la dalle et le dièdre de L3

L5 (L7 de la voie de l'écaille)

L5 (L7 de la voie de l'écaille)

vue sur l'écaille décollée empruntée en L3

vue sur l'écaille décollée empruntée en L3

1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 20:58

Le 29 octobre 2020

Combinaison de voies : « la dérobée » (L1 et L2), « le rasoir » (L3 et L4) puis sortie par la dernière longueur de « pour une poignée de gros lards »
5 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 5a/6a+ (soutenu)/5b+/5c+/marche/6a+ (1 pas exposé au-dessus de la vire par la sortie de gauche)

Sur la route du Grand Coyer, au départ du couloir Samson, escalade d’une voie classique du Verdon, ou plutôt d’une combinaison de voies au-dessus des premiers tunnels du sentier Martel. La dérobée, le rasoir puis « pour une poignée de gros lards » donnent au final une voie homogène dans le 6a/6a+ avec des parties plus faciles dans L1 et L3. On retient surtout le long dièdre-fissure de L2, soutenu dans le 6a et où la patine contribue à la difficulté, la magnifique L4 en mur découpé en lames de calcaire gris et L5. Cette dernière longueur de « et pour une poignée de gros lard » (à droite de la baume puis à gauche sur la vire) part d’une baume sur une dalle crépie de calcaire en chou-fleur puis plus lisse après un pas en écart, et rejoint une vire, avant un dernier ressaut d’abord déversant sur bacs (exposé sous le premier point) puis en cannelures, bref une très belle longueur variée typée Verdon en équipement espacé, sous les nuées de vautours et au-dessus du lit de la rivière décoré des feuillus en incendie automnale. 
C’est au final une jolie voie dans l’un des plus beaux cadres du Verdon - le défilé du couloir Samson - magnifié par les couleurs d’automne, et, chose inhabituelle dans le Verdon, une approche et un retour qui peuvent se faire à pieds sans rappels. Une fois sortis de la voie, on rentrera en effet par les crêtes du point coté 871 puis des sentes peu ou pas marquées en terrain raide dans la jungle de buis jusqu’au Saut du Bau, au crépuscule puis de nuit, de quoi jouer aux sangliers après en avoir terminé des « gros lards » !

rencontre sur le sentier Martel

rencontre sur le sentier Martel

couleurs de caillou et de feuillus vers le couloir Samson
couleurs de caillou et de feuillus vers le couloir Samson

couleurs de caillou et de feuillus vers le couloir Samson

L1

L1

à la fin du dièdre/fissure soutenu de L2

à la fin du dièdre/fissure soutenu de L2

L3
L3
L3

L3

au départ de la très belle L4

au départ de la très belle L4

couleurs automnales du Verdon
couleurs automnales du Verdon

couleurs automnales du Verdon

la belle L5, départ en dalle à calcaire concrétionné, sortie en cannelures
la belle L5, départ en dalle à calcaire concrétionné, sortie en cannelures

la belle L5, départ en dalle à calcaire concrétionné, sortie en cannelures

18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 18:14

Le 18 octobre 2020

Voie « vide et eau », approche par les rappels de la zize et la vire de la traversée sans retour, 5 longueurs, équipé, 6a+ max
4c/6a (engagé dans le dernier tiers)/6a+/5c/6a

Retour à Castelvieil dans la voie « vide et eau » déjà parcourue en 2011 en mode express, cette fois non expurgée de sa première longueur. On fera l’approche par les rappels de la zize puis la vire de la sans retour, l’occasion d’observer depuis le plateau un énorme poisson-lune « nageant » 120 mètres en contrebas, avant de regarder plus ses pieds que la mer dans le toujours aussi ludique et impressionnant « ramping » de la sans retour. 9 ans après avoir vu un rorqual depuis la traversée Ramond, ce plateau de Castelvieil et son tombant ouest offrent décidément de belles rencontres, préférentiellement le matin avant que la noria des embarcations motorisées ne chasse ces gros mammifères et poissons vers des fonds plus tranquilles…
La voie est toujours aussi belle sur un calcaire blanc très sculpté et peu usé, mention spéciale pour le pilier de L2 et ses 45 mètres de rocher blanc à gouttes d’eau (avec une fin engagée en 5c/6a, marge nécessaire), et la longueur terminale en fissure puis traversée gazeuse et facile rarement esthétique.
Le retour se fera en VTT par le vallon d’En Vau surfréquenté en ce dimanche de beau temps et de vacances scolaires, guère plus de 30 mn sur 2 roues (à bon rythme…) de la plage au « parking » au bord de la route de la Gineste, de quoi rappeler l’intérêt du VTT pour ces approches sur longues pistes…

vues depuis le Trou du Canon
vues depuis le Trou du Canon

vues depuis le Trou du Canon

le mythique poisson-lune vu depuis le haut des rappels de la zize et 120 mètres de haut, un bestiau d'au moins 2 mètres de diamètre, observé en surface et quasiment immobile pendant quelque minutes

le mythique poisson-lune vu depuis le haut des rappels de la zize et 120 mètres de haut, un bestiau d'au moins 2 mètres de diamètre, observé en surface et quasiment immobile pendant quelque minutes

dans les rappels de la zize
dans les rappels de la zize

dans les rappels de la zize

sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie
sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie
sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie
sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie
sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie
sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie

sur la vire de la traversée sans retour, ramping et belle géologie

L1 vers le bas et vers le haut
L1 vers le bas et vers le haut

L1 vers le bas et vers le haut

flore et géologie locales au relais de L2

flore et géologie locales au relais de L2

fin de L2, soutenue et engagée en 5c/6a
fin de L2, soutenue et engagée en 5c/6a

fin de L2, soutenue et engagée en 5c/6a

départ de L3

départ de L3

fin de L4

fin de L4

au départ de L5

au départ de L5

la superbe traversée finale gazeuse et facile de L5
la superbe traversée finale gazeuse et facile de L5
la superbe traversée finale gazeuse et facile de L5

la superbe traversée finale gazeuse et facile de L5

18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 18:01

Le 17 octobre 2020

Retour sur la mini grande voie littorale située sur les falaises de Méjean, cette fois-ci au soleil pour mieux profiter de la belle ambiance et du beau rocher des lieux. 
Un bel itinéraire, certes court sur ces falaises maritimes qui n’excèdent pas 30 mètres de hauteur, mais déroulant ses 3 longueurs sur un beau calcaire varié et sculpté qui déploie tous ses charmes : fossiles, cannelures, gouttes d’eau, rocher alvéolé, dalle lisse à inclusions d’aragonite… On grimpe face à la rade de Marseille et à l’archipel du Frioul, quelques mètres au-dessus de l’eau et des points noirs des castagnoles, et la dernière longueur s’avère absolument superbe en pilier à trous et à bacs, dalle rayée d’une fissure à doigts puis dalle à aplats. On est évidemment loin de l’ampleur et de la hauteur des voies des calanques, mais vu la beauté du sentier littoral d’accès et l’intérêt de ces 3 longueurs (plus avec les 2 autres couennes accessibles après les 2 longueurs en traversée) il serait dommage de ne pas découvrir cette petite pépite de calcaire de la côte bleue !
Vu la complexité de l’accès (tout le jeu consistant à savoir à quel niveau quitter le chemin littoral pour rejoindre le trait de côte) et la discrétion de cette voie uniquement visible de la mer (repérée en kayak de mon côté) je vais donc ébaucher ci-dessous un topo.

Topo détaillé

Approche

Du parking de Grand Méjean (attention route étroite et raide fermée aux non-résidents, entre autres en été :http://www.mairie-ensues.fr/acces-calanques.html) ou de celui des Caucarrières, rejoindre à pieds le point GPS suivant : 43.32914 N 5.22636E, qui se situe au niveau d’un thalweg marqué, traversé par le sentier littoral, à peu près à mi-distance entre Grand Méjean et la calanque de l’Erevine (en venant de Méjean, peu après une palustrade en bois à droite et peu avant un figuier poussant dans une niche à gauche).

Descendre alors le fond de ce thalweg jusqu’à la mer : délicat sous le sentier sur pentes raides et éboulis instables, puis désescalade facile juste au-dessus de la mer. Une fois parvenu sur les rochers de bord de mer, traverser au mieux vers l’ouest une cinquantaine de mètres jusqu’à buter sur une faille exposée nord. Franchir cette faille par un pas en écart et poursuivre vers l’ouest jusqu’à voir la première plaquette au niveau de plusieurs fossiles (coordonnées GPS 43.3287N 5.22617E).

Il peut être plus confortable de faire relais un peu après le premier point sur une petite terrasse, assuré par une sangle sur un becquet de conglomérat. Il peut être plus commode également de s’équiper sur une plate-forme rocheuse située juste avant la faille (pas de vire ou terrasse au niveau du premier point).

 

Voie

L1 (25 mètres) : traverser à flanc jusqu’à un éperon par des simili-cannelures, relais semi-suspendu et inconfortable sur scellement + plaquette à l’angle de l’éperon situé en face du départ

Cotation 5b, cotation obligatoire 5b, plus difficile à hauteur des points, plus facile quelques mètres plus bas

L2 (20 mètres) : poursuivre à flanc sur du rocher blanc sur 10 mètres. Le caillou devient ensuite plus fracturé et prisu, traverser une cheminée puis poursuivre en ascendance jusqu’à la grande terrasse à la base de L3 (sangle utile pour ajouter une lunule après la cheminée), relais - confortable donc - à construire avec grande sangle sur becquet

Cotation 5b puis 4c, cotation obligatoire 5a

L3 (30 mètres) : traverser en ascendance vers la gauche jusqu’à rejoindre la ligne spitée la plus à gauche, à la base du pilier en rocher alvéolé. Gravir ce pilier à trous, raide mais prisu, jusqu’à rejoindre la dalle suspendue qui le domine. Remonter cette dalle superbe, fissure verticale puis aplats, à la fin traverser à gauche vers la main courante qui permet de sortir de la falaise. Relais suspendu possible et même recommandé sur le relais chaîné au sommet de la dalle (à droite de la main courante donc), assurage ensuite du leader par le second depuis la fin de la main courante.

Cotation 4c pour le pilier, pour la dalle 5c puis 6a (1 pas), cotation obligatoire 5c

Il est possible depuis la terrasse du bas de L3 de gravir 2 autres voies en moulinette : à l’extrême droite un dièdre en 5b d’une quinzaine de mètres, et au milieu une dalle en 5c d’environ 25 mètres. Au final de quoi remplir une après-midi complète, entre randonnée sur un sentier douanier panoramique, escalade sur 3, 4 ou 5 longueurs, et éventuellement deep water solo et/ou visite en masque et tuba des fonds sous-marins, pas les plus beaux de la côte bleue vu leur orientation sud mais tout de même décorés de quelques gorgones et peuplés de bancs de castagnoles, rascasses à dénicher dans les trous !


Sortie

Après la main courante remonter le fond du thalweg (vague sente visible par endroits) jusqu'à retrouver le sentier littoral une cinquantaine de mètres plus haut.

 

Matériel

8 dégaines, une corde à simple de 30 mètres peut suffire. Quelques grandes sangles, notamment pour relier les points du relais de fin de L1, l'ajout d'une lunule à la fin de L2 et la mise en place sur becquets du relais de départ de L3 et de fin de L2.

 

NB1 : je ne connaîs pas l’ouvreur et équipeur de ces voies… que je remercie malgré tout au passage. Il pourra bien sûr me contacter s’il ne juge pas opportun de publier le topo de ces (ses) voies sur ce site.

NB2 : les goujons des 2 premières longueurs s’avèrent bien rouillés, vigilance donc (même si dans ces 2 premières longueurs la mer ne se trouve que quelques mètres en contrebas) et je décline évidemment toute responsabilité quant à cette voie dont le parcours n’engage que ses grimpeurs

NB3 : voie à l’ambiance très marine dans ses 2 premières longueurs, on évolue à moins de 5 mètres de la surface. Parcours possible en deep water solo donc (éventuellement jusqu’à Cap Méjean avec quelques sections très dures à éviter en nageant), à éviter par mer formée

NB4 : cette falaise fait partie d’une zone acquise et protégée par le conservatoire du littoral. Son équipement n’ayant sans doute pas été officialisé, merci de ne pas publier ce topo sur un site collaboratif à l’audience plus large que ce site, du genre camptocamp…

NB5 : il serait possible d'accéder à L3 en rappel depuis le haut, mais ce serait malaisé et nécessiterait encordement et assurage sur les points de la main courante, bof...

NB6 : ça suffit les nota bene !

le topo en images
le topo en images
le topo en images

le topo en images

l'approche sur le sentier littoral, ambiance Esterel puis calanques
l'approche sur le sentier littoral, ambiance Esterel puis calanques

l'approche sur le sentier littoral, ambiance Esterel puis calanques

fin d'approche en scrambling de bord de mer sur un rocher à fossiles
fin d'approche en scrambling de bord de mer sur un rocher à fossiles
fin d'approche en scrambling de bord de mer sur un rocher à fossiles

fin d'approche en scrambling de bord de mer sur un rocher à fossiles

L1 en traversée sur cannelures
L1 en traversée sur cannelures
L1 en traversée sur cannelures

L1 en traversée sur cannelures

L2 sur dalle à gouttes d'eau puis rocher plus fracturé
L2 sur dalle à gouttes d'eau puis rocher plus fracturé

L2 sur dalle à gouttes d'eau puis rocher plus fracturé

la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats
la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats
la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats
la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats
la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats
la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats

la magnifique L3 verticale en pilier raide puis dalle, à fissure puis aplats

au relais sommital, vues de détails d'une mante religieuse
au relais sommital, vues de détails d'une mante religieuse
au relais sommital, vues de détails d'une mante religieuse

au relais sommital, vues de détails d'une mante religieuse

11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 18:07

Le 10 octobre 2020

Voies sur la dalle grise puis la grande face : "les mites de mes habits" et "une botte dans le silex" ([sic]), 2 nouvelles lignes à gauche de "avion renifleur" en 5b/c et toute fin en 6a/6a+, puis "avion renifleur" en 5b
Retour sur le site de couennes du vallon du Saut à Châteauneuf-les-Martigues, où les chicots de calcaire disséminés dans la pinède (encore préservée des incendies qui ravagent la côte bleue) sont autant d’invitations à l’escalade. Le secteur de la dalle grise offre des voies d’initiation bien équipées (mais aussi fréquentées…) alors que celui de la grande face propose des lignes beaucoup plus longues et soutenues (dont de nouvelles voies hors topo à l’extrême ouest), tous deux parfaitement protégés du mistral avec leur exposition sud-est.

initiations sur la dalle grise

initiations sur la dalle grise

plus haut et plus dur sur la dalle grise,
plus haut et plus dur sur la dalle grise,
plus haut et plus dur sur la dalle grise,

plus haut et plus dur sur la dalle grise,

les habitant.e.s du lieu

les habitant.e.s du lieu

crépuscule coloré sur la côte bleue

crépuscule coloré sur la côte bleue

9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 17:58

En octobre 2020

Voie « pochette surprise » à Castelvieil, 6 longueurs, équipé, 6b max

A mon sens 6a/6b/5c+/5c+/6a+ (soutenu et 1 pas proche du 6b au début du dévers terminal)/5b

Retour en escalade dans le fjord de Castelvieil, déjà parcouru en long et en large dans « Kinder » ou « la promesse des profondeurs » et en travers dans « la traversée sans retour » ! 5 ans après Kinder on s’oriente vers sa petite sœur, « la pochette surprise » qui remonte son pilier rive gauche dans en 4 longueurs homogènes en 5c/6a (mis à part un pas pas en fissures déversantes rondes au départ de L2), jusqu’au trou de souris sommital qui donne accès au canyon d’aragonite concrétionnée du départ de la cinquième longueur. Celle-ci ne s’avèrera pas aussi difficile que le 6b+ annoncé, mais toute aussi belle, une trentaine de mètres soutenue plutôt en 6a/6a+, en dalle fine puis dévers sur méduse puis filon d’aragonite, de la belle escalade qui demande de la continuité sur un caillou cristallisé non moins beau, au-dessus du canyon suspendu au-dessus de la mer. La dernière longueur en prétendu 4c - qui aura plus des allures de 5b - est plus anecdotique et se déroule surtout sur un rocher fracturé et des blocs enchâssés qui incitent à grimper sur des œufs…

En tout cas une très belle sortie du début à la fin, du premier rappel de la « zize » sur rocher « oulédélique » - des rondeurs de calcaire sculptées en arches, boules, et grottes concrétionnées - aux 2 longueurs dans le fjord puis à la sortie par les filons d’aragonite de L5, de l’escalade variée en fissure, dièdre, traversée, (petit) dévers, dalle, le tout servi par une météo radieuse ce jour dans un fjord à la météo donc plus méditerranéenne que norvégienne.

dans le premier rappel de la zize
dans le premier rappel de la zize
dans le premier rappel de la zize
dans le premier rappel de la zize

dans le premier rappel de la zize

dans le second rappel de la zize puis celui du fjord
dans le second rappel de la zize puis celui du fjord
dans le second rappel de la zize puis celui du fjord

dans le second rappel de la zize puis celui du fjord

fin de L1 en traversée

fin de L1 en traversée

rondeurs au départ de L2 puis fin en traversée
rondeurs au départ de L2 puis fin en traversée

rondeurs au départ de L2 puis fin en traversée

L3 en fissure-dièdre
L3 en fissure-dièdre

L3 en fissure-dièdre

L4 sur coulées d'aragonite puis à travers une châtière
L4 sur coulées d'aragonite puis à travers une châtière
L4 sur coulées d'aragonite puis à travers une châtière

L4 sur coulées d'aragonite puis à travers une châtière

la magnifique L5
la magnifique L5
la magnifique L5
la magnifique L5
la magnifique L5

la magnifique L5

ombres chinoises depuis le plateau de Castelvieil
ombres chinoises depuis le plateau de Castelvieil

ombres chinoises depuis le plateau de Castelvieil

30 septembre 2020 3 30 /09 /septembre /2020 20:51

Voie « et la mer profonde et bleue» à l’Eissadon, 6 longueurs, équipé, 6a+ max
5c (à la descente)/5b/5c/5c/6a (quelques mètres)/6a+ (1 pas)


Retour sur cette belle voie de l’Eissadon, au-dessus de la mer bleue et profonde, et ce que ne dit pas le nom de la voie, face à la belle aiguille de l’Eissadon percée de sa faille traversante et coiffée de son pin.
Ce bout de caillou en saillie de la côte offre une des plus belles vues des calanques, du cap Morgiou à Castelvieil, en passant par le mille-feuilles multicolore de Canaille visible derrière la dentelle de calcaire de la brèche de Castelvieil. C'est donc un plaisir que de retourner sans 5G ou même 4G dans le monde des amish, voire même à l’âge de pierre (ici blanche et sculptée en gouttes d’eau) !

Toutes les longueurs valent la longue approche en VTT, marche puis rappels en face sud (l’ancien rappel de 45 mètres sur pin semblant avoir été déséquipé), qu’il s’agisse de la désescalade en 5c sur aragonite et calcaire poli par les flots, des 2 longueurs suivantes faciles sur une pierre de rêve ou de la magnifique dalle suspendue en 6a façon "rêve de pierre" (en plus facile) !

dans les rappels d'approche
dans les rappels d'approche
dans les rappels d'approche

dans les rappels d'approche

sur le blanc au-dessus du bleu

sur le blanc au-dessus du bleu

L1 : et le caillou acéré et blanc

L1 : et le caillou acéré et blanc

L2
L2
L2
L2

L2

L3
L3

L3

sur la dalle de L4
sur la dalle de L4
sur la dalle de L4
sur la dalle de L4

sur la dalle de L4

sortie de L5
sortie de L5
sortie de L5
sortie de L5

sortie de L5

vue vers Cap Canaille derrière la brèche de Castelvieil

vue vers Cap Canaille derrière la brèche de Castelvieil

27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 20:07

Le 27 septembre 2020

Voie « la princesse » à l’Eissadon, 4 longueurs, équipé, 6b+ max
6a (soutenu)/5b/6b+(athlétique)/5c+ (1 pas)


Retour dans le cœur des calanques avec les longues approches et la grimpe au soleil à nouveau possibles sans coup de chaleur. La voie de la princesse fait partie des voies récemment équipées au-dessus de l’aiguille de l’Eissadon sur le secteur situé juste à l’ouest de l’éperon éponyme, des falaises discontinues sur le bas et coupées de vires, mais dont la partie haute recèle de beaux murs de calcaire à gouttes d’eau ou à rondeurs façon Oule sous les dévers.
La longue approche en VTT puis à pieds donne à cette voie un petit caractère « montagne » renforcé ce jour par les températures fraîches et le mistral dont n’est pas complètement préservée cette falaise exposée au sud-ouest. La voie vaut surtout par sa très belle L3 en dévers athlétique mais prisu (couronné d’un pas bien dur – artifé pour moi-  juste sous le relais sommital), une succession de bacs et de belle gestuelle qui ravira encore plus celles et ceux qui ont de la continuité. Mais toutes les autres longueurs ont également de l’intérêt : éperon dalleux raide et soutenu dans L1, dièdres à rondeurs typé Oule dans L2 et dalle blanche à gouttes d’eau sur le final. Une belle escalade bien équipée (6a+ obligé pour le pas final de L3) sur beau rocher encore neuf, de quoi reprendre avec des étoiles dans les yeux… et de l’acide lactique dans les bras l'escalanquisme !

vue du départ vers Castelvieil, Canaille et le premier des 3 rappels d'accès
vue du départ vers Castelvieil, Canaille et le premier des 3 rappels d'accès
vue du départ vers Castelvieil, Canaille et le premier des 3 rappels d'accès

vue du départ vers Castelvieil, Canaille et le premier des 3 rappels d'accès

sortie de L1
sortie de L1

sortie de L1

dans L2
dans L2
dans L2

dans L2

dans la très belle L3
dans la très belle L3
dans la très belle L3
dans la très belle L3
dans la très belle L3

dans la très belle L3

L4 sur gouttes d'eau blanches
L4 sur gouttes d'eau blanches
L4 sur gouttes d'eau blanches

L4 sur gouttes d'eau blanches

libellule (mal en point) dans le vallon de l'Oule

libellule (mal en point) dans le vallon de l'Oule

sur les pistes du retour au-dessus du col de l'Oule

sur les pistes du retour au-dessus du col de l'Oule

27 septembre 2020 7 27 /09 /septembre /2020 20:06

Le 26 septembre 2020

Séance d’escalade au départ de Luminy sur le rocher percé, une barre de calcaire haute d’une quinzaine de mètres située au-dessus des cabanons de Morgiou. C’est un joli site de couennes assez fréquenté pour son approche courte (environ une demi-heure depuis Luminy, moins depuis Morgiou), son orientation sud en protection partielle du mistral et son beau cadre avec arche naturelle vers le nord et vue sur mer et cap Morgiou au sud.
La patine sur le rocher contribue à rendre les cotations… curieuses (notamment dans de très ardus… 5a et 5b !), mais une fois les premiers mètres raides et lustrés passés on profite de grimpe intéressante, mention spéciale pour la voie de la goulotte et ses 5 mètres finaux en cascade d’aragonite où l’on grimpe sur des méduses cristallisées !

vue générale du site et deson rocher percé
vue générale du site et deson rocher percé
vue générale du site et deson rocher percé
vue générale du site et deson rocher percé

vue générale du site et deson rocher percé

dans la goulotte d'aragonite de la voie éponyme

dans la goulotte d'aragonite de la voie éponyme

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Tugela gorge

 

 

 

 

 

Marakele

 

 

 

 

Pilanesberg