30 juillet 2020 4 30 /07 /juillet /2020 19:53

Le 29 juillet 2020

3 longueurs, équipé (prendre sangles pour relier les relais et construire celui de L2), 5c max

5b/5a/5c

Poursuite de l’exploration des voies « pirates » équipées entre Méjean et l’Erevine, cette fois quelques centaines de mètres à l’est des itinéraires déjà parcourus. Une ligne de plaquettes rouillées permet de rejoindre en traversée par une ou deux longueurs en 5 une terrasse sous une belle dalle équipée cette fois de plusieurs lignes de scellements non rouillés. On choisira la voie du milieu et profitera d’une vingtaine de mètres d’escalade soutenue en dalle sur prises rondes, et rejoindra le sentier littoral au-dessus du relais chaîné sommital par une trentaine de mètres malcommodes et exposés sur rocher brisé, non protégés et non protégeables jusqu'à un pin providentiel, solution de sortie peu recommandable !
On peut donc enchaîner ici plusieurs longueurs et tricoter de courtes grandes voies à travers ces spits posés au-dessus de la mer, chose inespérée sur ces falaises à la belle géologie mais de faible hauteur de la côte bleue, et qui offrent de la grimpe bord de mer face à Marseille dans une tranquillité absolue…

le rocher des lieux, du calcaire à fossiles

le rocher des lieux, du calcaire à fossiles

dans la traversée de L1

dans la traversée de L1

la belle dalle soutenue en 5c de L3

la belle dalle soutenue en 5c de L3

14 juillet 2020 2 14 /07 /juillet /2020 19:07

Le 13 juillet 2020

Retour sur les nouvelles couennes "pirates" de bord de mer entre Grand Méjean et l'Erevine, sous le sentier des douaniers. On apprécie toujours ces lignes bien équipées en rocher (un peu trop) neuf, parfois poussiéreux et chipseux, littéralement au-dessus des castagnoles à travers l'eau translucide, et face au Frioul rosi par les derniers rayons.

dans le dièdre en 6a puis l'éperon en 6c
dans le dièdre en 6a puis l'éperon en 6c
dans le dièdre en 6a puis l'éperon en 6c

dans le dièdre en 6a puis l'éperon en 6c

25 juin 2020 4 25 /06 /juin /2020 21:40

Le 25 juin 2020

Retour sur le secteur « pirate » de couennes équipées en bord de mer entre Méjean et l’Erevine, avec approche en VTT puis à pieds, l’occasion de grimper au départ de la maison sans aucun moyen motorisé ! On confirmera encore le caractère bien difficile de ces couennes, la ligne la plus accessible dans le dièdre en 5c/6a athlétique étant de loin la plus facile, sa voisine de droite titillant sans doute au moins le 6c. C’est dur, mais également beau et sauvage juste au-dessus des poissons et face à la rade de Marseille, reste maintenant à explorer les lignes situées quelques centaines de mètres plus à l’est.

l'approche rive droite du vallon du Pérussier
l'approche rive droite du vallon du Pérussier

l'approche rive droite du vallon du Pérussier

arrivée sur la vire

arrivée sur la vire

le dièdre en 5c/6a
le dièdre en 5c/6a
le dièdre en 5c/6a

le dièdre en 5c/6a

l'éperon de gauche en 6c ou plus
l'éperon de gauche en 6c ou plus

l'éperon de gauche en 6c ou plus

deep water solo sous les voies

deep water solo sous les voies

au retour, vue sur la côte bleue et l'île de l'Erevine

au retour, vue sur la côte bleue et l'île de l'Erevine

24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 12:19

Le 23 juin 2020
Voie "Choukakawa", 5 longueurs, équipé, 6a+ max
5b/6a/6a+/5b/5a

Retour vespéral sur le secteur « Rumpe Cuou » sur l’adret de la crête de Sormiou, pour profiter encore de la dalle inclinée exceptionnellement plane et lisse sur laquelle se déroulent les premières longueurs, dont les 3 premières de la voie « Choukakawa ». La seconde longueur suit une fine fissure rectiligne qui disparaît au début de la troisième, plus coriace donc avec pour seuls appuis de l’aragonite plaquée sur le miroir de calcaire avant la sortie de dalle raide. De la belle escalade en dalle rendue un poil moins adhérente et plus difficile par la chaleur de la soirée et les mains moites, l’air frais espéré au-dessus de la mer à 17°C n’étant pas au rendez-vous. L’équipement très rapproché permettra heureusement aux cuous chauffés par le soleil du solstice d’été de ne pas trop se serrer…, et les 2 longueurs restantes ne seront plus qu’une formalité dans du petit 5 bien équipé.

vue du collet de l'approche

vue du collet de l'approche

dans le rappel d'accès

dans le rappel d'accès

dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire
dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire
dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire
dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire
dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire

dans L2 (couplée avec L1), sur le miroir de calcaire

L3

L3

et au milieu coule une mer

et au milieu coule une mer

22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 09:39

Le 20 juin 2020

Voie "ballet rosse en 5c++», 8 longueurs, équipé, 6a max
5c/5c/5c/6a/5c+/5c+/6a/5c+

Après la mise en biceps de la veille et un beau bivouac au pied de la paroi, tentative sur le sommet de la Tête d’Aval par les voies « ballet rosse en, 5c++ » puis le troisième bastion du pilier Kelle. C’est une montagne massive à la topographie complexe, hérissée de gendarmes et d’aiguilles, coupée de larges vires, aux allures presque dolomitiques, et dont l’impressionnante falaise sud de plus de 500 mètres de haut qui domine la basse vallée de la Vallouise est bien visible depuis la route nationale qui suit la Durance, de quoi faire des projets de grimpe en allant skier dans le Briançonnais !
La voie du ballet rosse est un peu la Tête d’Aval « pour les nuls », a contrario des voisines plus longues et soutenues telles que la célèbre « Ranxerox », et permet donc d’accéder au dernier bastion de la Tête à moindre dépense. On visait en effet une voie peu exigeante pour les bras et les nerfs en prélude à l’ascension du troisième bastion, objectif atteint pour les nerfs, avec une voie protégée comme rarement, mais un peu moins pour les bras, avec des longueurs toutes raides et souvent soutenues dans le niveau 5c/6a. Parvenus au sommet de la voie à 13h30, avec de l’acide lactique dans les bras et devant nous la perspective du massif troisième bastion et de la route retour à une heure indûe… on privilégiera le confort sur le carnet de courses, et 4 rappels de descente nous déposeront donc vite sur la vire d’accès et ses cordes fixes en lieu et place des 7 longueurs restantes !
Au final une belle voie homogène et soutenue dans le niveau 5c/6a, assez aérienne et panoramique face à la vallée de la Durance, dotée d’un équipement irréprochable mais à dominante athlétique, de quoi arriver moins frais que prévu au bout des 8 longueurs !

le bivouac sous le monstre

le bivouac sous le monstre

avant la vire d'accès

avant la vire d'accès

L1

L1

L2

L2

L3
L3

L3

L5
L5

L5

L6

L6

L7, le crux physique de la journée
L7, le crux physique de la journée
L7, le crux physique de la journée

L7, le crux physique de la journée

départ de L8

départ de L8

au pied du troisième bastion, la cordée d'italiens dans "Ranxerox", autour du beau caillou
au pied du troisième bastion, la cordée d'italiens dans "Ranxerox", autour du beau caillou
au pied du troisième bastion, la cordée d'italiens dans "Ranxerox", autour du beau caillou

au pied du troisième bastion, la cordée d'italiens dans "Ranxerox", autour du beau caillou

départ des rappels

départ des rappels

au retour, vues sur la face depuis le sentier d'accès
au retour, vues sur la face depuis le sentier d'accès

au retour, vues sur la face depuis le sentier d'accès

22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 09:35

Le 20 juin 2020
Voie "apparatchik’s tripes", 7 longueurs, équipé, 6a+ max
5b/6a/6a+/5b+/4b/6a/5c

Après une arrivée tardive à Ailefroide, parcours d’une grande voie du secteur de la Draye, pas trop longue et exposée à l’ouest pour profiter du soleil enfin revenu dans l’après-midi. Une fois… les 5 minutes d’approche faites, dur de laisser les fraises des bois et la contemplation de la montagne en explosion de couleurs – blanc de la neige fraiche sur les sommets et vert de la végétation en pleine explosion printanière – mais les belles dalles de granite noir sont autant d’invites pour les chaussons. 
La voie "apparatchik’s tripes" offre une escalade variée et très bien équipée, avec notamment 2 belles longueurs finales sur un éperon de granite qui se couche peu à peu, qui valent les 5 longueurs d’approche un peu mois intéressantes. A noter 2 pas un peu retors et au-dessus des cotations du reste de la voie dans L2 et surtout L3, tous 2 évidemment bien protégés, de l’escalade plaisir comme c’est toujours le cas à Ailefroide.

la flore au départ : du rouge, comestible ou non
la flore au départ : du rouge, comestible ou non

la flore au départ : du rouge, comestible ou non

la faune au départ : une corde très fleu bleue

la faune au départ : une corde très fleu bleue

L1

L1

L3 et son pas de dalle en 6a++
L3 et son pas de dalle en 6a++

L3 et son pas de dalle en 6a++

L4

L4

L5 à travers le ravin

L5 à travers le ravin

sur le pas de dalle à la sortie de L6
sur le pas de dalle à la sortie de L6

sur le pas de dalle à la sortie de L6

L7

L7

à la descente, des rappels -pas toujours commodes-...

à la descente, des rappels -pas toujours commodes-...

... pour retrouver le plancher des fleurs

... pour retrouver le plancher des fleurs

13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 14:39

Le 13 juin 2020

Voie "la Maëva', 4 longueurs, équipé, 6a+ max

5c+/6a/6a+/5c

Vu le temps nuageux et les risques d’orages, le vallon des Aiguilles avec sa voie encore non parcourue Maëva remplit bien le cahier des charges du jour, un itinéraire d’approche rapide, court, et qui peut se descendre en rappels pour réduire l’engagement. Ses quatre longueurs
valent plus par leur escalade, variée en dalle, dièdre et mur raide, soutenue dans le 5c/6a, à l’équipement bon mais obligatoire, que par la qualité du rocher, fracturé jusqu’au sommet de L3. Mention spéciale d’ailleurs pour la quatrième longueur, un bon 5c à la gestuelle élégante sur un beau rocher.
Le brouillard envahira le cirque au départ des deux rappels de descente, conférant une ambiance montagne dans ces pitons de calcaire noyés dans les nuages, le tout… à quelques centaines de mètres des immeubles des quartiers sud !

L1

L1

fin de la traversée de L2

fin de la traversée de L2

à la sortie de L3, soutenue en 6a(+)

à la sortie de L3, soutenue en 6a(+)

sur le rocher au départ de L4, des couleurs et de la rouille
sur le rocher au départ de L4, des couleurs et de la rouille

sur le rocher au départ de L4, des couleurs et de la rouille

fin de la belle L4 en 5c
fin de la belle L4 en 5c

fin de la belle L4 en 5c

ambiance à l'approche de l'orage
ambiance à l'approche de l'orage

ambiance à l'approche de l'orage

8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 21:50

 Le 7 juin 2020

Séance de couennes sur les rochers (je n’ose pas dire falaise) de la forêt de Castillon près de Saint-Mitre les remparts, plus connue pour la randonnée pédestre ou en VTT, mais également dotée de blocs de molasse dont certains sont spités ! La hauteur reste très modeste – environ 5 mètres… – mais la beauté de ce rocher blanc strié de trous, l’approche pédestre de quelques minutes, le cadre bucolique et l’équipement très abondant des quelques mètres d’escalade, en fait un bon site d’initiation à l’escalade pour la grimpe en tête ou non…sans risques de blocage du au vertige !

sur la molasse locale
sur la molasse locale

sur la molasse locale

6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 20:52

Le 6 juin 2020

Voie « Si Ray » combinée avec la dernière longueur du « vibro tasseur», 3 longueurs, équipé, 5b max
5b/marche/5b/rappel de 20 mètres/5b
Voie « les testicules rampants », 2 longueurs, non équipé (mis à part le relais sur pitons et excentric coincé de L1), 5c+ max, 5c/5c+ soutenu, athlétique et aérien

Comme souvent, enchaînement de deux grandes voies de part et d’autre de l’échine rocheuse de Castel Vieil, la « Si Ray » côté En Vau et « les testicules rampants » côté large et sauvage loin de l’agitation touristique de la calanque d’En Vau. Après trois mois de fermeture, le parc national des calanques étant connu comme un haut lieu de transmission virale, retour sur place dans la Mecque laïque de l’escalade, j’ai nommé les parois de Castel Vieil et ses cathédrales de calcaire et d’aragonite. C’est un grand plaisir de retrouver la finitude et l’infini, de se retrouver accroché en petit point de couleur sur la paroi blanche, dans l’infini du bleu derrière et sous le baudrier, avec en fond sonore la mer qui respire sous les chaussons.
Qui plus est, les deux voies du jour nous offriront le meilleur de l’escalade en V dans le coing : du petit V varié, cheminée à dalle en passant par dièdre dans la « Si Ray », qui vaut surtout pour sa traversée gazeuse en rocher blanc à gouttes d’eau au-dessus des eaux turquoise du mini fjord d’En vau, et du gros V à l’ancienne dans « les testicules rampants », intégralement à protéger, dans une fissure prisue mais souvent déversante et donc athlétique. On y profite d’une belle géologie dans la grotte à nids d’abeille du rappel de la «Si Ray », et surtout dans la magnifique première longueur des testicules ([sic]), sur un rocher chipseux, en conglomérat de calcaire oulesque à rondeurs, de concrétions fossiles, de plaquages de calcaire ocre et d’aragonite, de cheminée spéléo, un festival de formes et de couleurs qui peut rappeler Canaille dans une version édulcorée. Cette exposition géologique perd en richesse dans la seconde longueur en fissure déversante, mais permet alors au grimpeur pendu sur ses bras de mieux se concentrer sur sa gestuelle, particulièrement en sortie de niche plein gaz, un passage aussi impressionnant que physique où les testicules se font plus rétractants que rampants... Avant de soumettre à l’Académie Française l’épineuse question de l’étymologie de cette voie, je verrais bien dans ce passage d’opposition/renfougne en fissure déversante une piste d’exploration !
En tout cas ces 2 longueurs constituent à mon sens l’une des plus belles voies en V-très-sup et d’aventures des calanques, à réserver par contre aux grimpeurs de tête au mental aussi fort que leur biceps, pas inquiets à l’idée de grimper plein gaz sur friends, en dévers prisu mais long et athlétique.
Reste encore alors à rentrer à pieds, en rappel, à pieds puis en VTT via l’auberge de la Fontasse et le col de la Gardiole, au parking ou plus objectivement bas-côté de la D559, avec au final 600 mètres de dénivelée ce jour, partagés équitablement entre vélo, randonnée à pieds et escalade, histoire de ne léser aucun muscle par rapport à un autre...

approche sur la grande vire

approche sur la grande vire

L1 de la "Si Ray"

L1 de la "Si Ray"

L2 de la "Si Ray"
L2 de la "Si Ray"

L2 de la "Si Ray"

au départ du rappel

au départ du rappel

L3 du "vibro tasseur"

L3 du "vibro tasseur"

au départ des rappels de "mistral blues"
au départ des rappels de "mistral blues"

au départ des rappels de "mistral blues"

les concrétions de la cheminée spéléo de départ des "testicules rampants"

les concrétions de la cheminée spéléo de départ des "testicules rampants"

L1 des "testicules rampants"
L1 des "testicules rampants"
L1 des "testicules rampants"
L1 des "testicules rampants"
L1 des "testicules rampants"

L1 des "testicules rampants"

L2 des "testicules rampants"
L2 des "testicules rampants"

L2 des "testicules rampants"

le relais sommital de L1 et vue depuis la cheminée de L2
le relais sommital de L1 et vue depuis la cheminée de L2

le relais sommital de L1 et vue depuis la cheminée de L2

au sommet

au sommet

retour en VTT sous le col de la Gardiole

retour en VTT sous le col de la Gardiole

5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 22:07

Le 5 juin 2020

Voies « la tortue », 2 longueurs (facilement couplables), équipé, 6a/6a+ et « la fissure nord », 2 longueurs (facilement couplables), équipé, 6a+/5b

Retour sur le site d’escalade de la Lèbre, découvert en juin et perché sous le plateau de l’Homme Mort face aux îles du Riou, une falaise que la longueur toute relative de la marche d’approche – environ 45 minutes pour une dénivelée himalayenne de 300 mètres -protège de la sur fréquentation. On y profite donc d’un rocher presque neuf et d’une position dominante et panoramique, de quoi alterner les points de vue entre les gouttes d’eau de calcaire sous les chaussons et les aiguilles de calcaire entourées d’eau salée au large. Les 2 voies du jour, dissemblables dans leur style, dalle fine pour la tortue et fissure à renfougne à l’ancienne pour la fissure nord, proposent une escalade soutenue dans le 6a, voire 6a++ pour la fissure nord qui ne se laisse pas remonter aisément ! 

sur "la tortue"
sur "la tortue"
sur "la tortue"
sur "la tortue"

sur "la tortue"

dans "la fissure nord"
dans "la fissure nord"

dans "la fissure nord"

rappel de descente de la "fissure nord" (coincé !)

rappel de descente de la "fissure nord" (coincé !)

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