4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 21:51

Le 4 novembre 2017

« Avec Caesar ascensuri te salutant » (!), 6 longueurs, équipé, 5b+ max

5a/4a/4a/5b/6a+ (variante par L4 de « vol de nuit »)/3a

Demi-journée d’escalade dans les gorges du Destel entre Ollioules et Toulon. Une escalade un peu « intérieure » répond bien au ciel bâché par la perturbation en approche et aux rafales de sud, et on choisit une voie aux gorges du Destel, dans le secteur du Château du Diable que je n’ai encore jamais visité. Les 6 longueurs de « Avec Caesar ascensuri te salutant » proposent une escalade facile et très bien équipée, de quoi reprendre l’escalade en douceur dans un itinéraire malgré tout esthétique et ludique face au Château du Diable et à travers un boyau dans L4.

Le retour permettra de compléter agréablement cette voie d’escalade en  explorant le Château du Diable par ce qui constitue en soi une belle randonnée du vertige variée et insolite : accès par un canyon sec qui se descend en rappel, traversée d’un système complexe de grottes et d’arches puis un passage sur une arche avant la descente en ramasse d’un éboulis fin qui ramène au fond des gorges du Destel. Le parcours est équipé de nombreux points d’assurance et/ou cordes fixes, de quoi emmener des débutant(e)s sans crainte, l’itinéraire étant de plus peu vertigineux.

dans la traversée de L2

dans la traversée de L2

au départ de L3

au départ de L3

le boyau de L4
le boyau de L4
le boyau de L4
le boyau de L4

le boyau de L4

dans la dalle fine de L4 de "vol de nuit"

dans la dalle fine de L4 de "vol de nuit"

descente vers le Château du Diable par le canyon
descente vers le Château du Diable par le canyon
descente vers le Château du Diable par le canyon

descente vers le Château du Diable par le canyon

dans les arches multiples du Château du Diable, et sur l'arche de redescente
dans les arches multiples du Château du Diable, et sur l'arche de redescente
dans les arches multiples du Château du Diable, et sur l'arche de redescente
dans les arches multiples du Château du Diable, et sur l'arche de redescente

dans les arches multiples du Château du Diable, et sur l'arche de redescente

29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 21:18

Le 29 octobre 2017

Combinaison des voies « Pichenibule » jusqu’au jardin des écureuils, 3 premières longueurs de « chlorochose » puis « suçepé »

11 longueurs, (équipé), 6b max

A mon sens 5c/6a+/6b/6a pour les 4 premières longueurs de Pichenibule, 5c/5c/5c pour les 3 premières de « chlorochose », 6a+/6a+/6a/5c+ pour les 4 dernières de « suçepé »

Après avoir renoncé à « la demande » et ses 300 mètres de fissure partiellement équipée, on s’oriente vers l’Escalès, et une combinaison de voies pour garantir une homogénéité dans le niveau 6a/6a+ Verdon… de quoi déjà bien maltraiter ses avant-bras et orteils. La première partie de Pichenibule offre déjà une ambiance très « verdonesque » sous le jardin des écureuils, du gaz dès la première longueur en traversée, du rocher rouge (fragile mais déjà purgé) et décoré de nombreux fossiles puis le gris compact plus caractéristique des lieux dans une superbe fissure de 60 mètres. Celle-ci,  raide et soutenue, se remonte principalement par une succession d’écarts et Dülfer, donnant donc de l’escalade athlétique et engagée avec parfois plus de 7 mètres entre les points dans du 6a/6a+ très soutenu. Merci donc à mon leader d’avoir sorti ces 2 longueurs de fissure d’anthologie, dur physiquement… moralement de grimper 5 mètres de Dülfer… 5 mètres au-dessus du point !

La poursuite par les 3 premières longueurs de « chlorochose » constituera une petite pause bienvenue avec de la grimpe en 5c toujours raide mais très prisue, avec surtout un équipement aux standards calanques et non pas Verdon, avant de retrouver la parcimonie de spits dans les 4 dernières longueurs de « suçepé », homogènes dans le 6a/6a+, et là encore principalement en fissure/dièdre nonobstant un pas délicat en dalle dans la troisième longueur (première parcourue pour nous). On finit par une dernière longueur un bouquet final, 30 mètres d’un mur à trous haut perché sur la falaise de l’Escalès, quelques mètres au-dessus des vautours en vol plané et quelques centaines de mètres au-dessus du ruban d’eau du Verdon.

Au final une superbe et longue combinaison de fissures et dièdres, raide, homogène et soutenue dans le niveau 6a/6a+ Verdon, à faire préférentiellement en milieu d’automne lorsque la foule estivales et les grosses chaleurs se sont évanouies pour laisser la place au tableau pointilliste de la forêt de feuillus vue en plongée, où points de rouge et taches de jaune s’offrent au regard entre les chaussons.

au départ, vues vers les gorges et une cordée dans les rappels
au départ, vues vers les gorges et une cordée dans les rappels

au départ, vues vers les gorges et une cordée dans les rappels

dans les rappels de "ticket danger"

dans les rappels de "ticket danger"

dans la première longueur de Pichenibule, sur rocher rouge
dans la première longueur de Pichenibule, sur rocher rouge
dans la première longueur de Pichenibule, sur rocher rouge

dans la première longueur de Pichenibule, sur rocher rouge

dans le seconde longueur de Pichenibule
dans le seconde longueur de Pichenibule
dans le seconde longueur de Pichenibule

dans le seconde longueur de Pichenibule

la fameuse cheminée en (très) gros 6a de Pichenibule
la fameuse cheminée en (très) gros 6a de Pichenibule

la fameuse cheminée en (très) gros 6a de Pichenibule

un des nombreux vautours qui nous ont survolé

un des nombreux vautours qui nous ont survolé

entre "Chlorochose" et "Sucepé"
entre "Chlorochose" et "Sucepé"

entre "Chlorochose" et "Sucepé"

dans L4 de "sucepé"
dans L4 de "sucepé"

dans L4 de "sucepé"

dans la magnifique longueur finale à trous de "sucepé"
dans la magnifique longueur finale à trous de "sucepé"
dans la magnifique longueur finale à trous de "sucepé"

dans la magnifique longueur finale à trous de "sucepé"

29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 21:10

Le 28 octobre 2017

Fièvre résurrectionnelle, 4 longueurs, équipé, 6a+ max

A mon sens 5b/6a+/5c+/4a

Première voie d’un week-end dans le Verdon, limité à la portion congrue le samedi avec un départ de Marseille en début d’après-midi. La situation à l’extrémité aval des gorges et l’accès rapide (50 mètres de marche et 3 rappels) nous orientent vers cet itinéraire voisin des « Adieu Zidane » et « hissage nocturne » déjà parcourus. Le second rappel est toujours aussi beau, en fil d’araignée au-dessus du Verdon et d’un rocher à trous, mais la voie s’avère un peu décevante par rapport à ses voisines : seulement 2 longueurs véritablement grimpantes, qui plus est parfois encombrées de végétation et pas très homogènes, avec notamment un pas de bloc en dévers au milieu de L2 bien au-dessus du niveau moyen de la voie.

On se rattrapera en tout cas  le lendemain sur le calcaire compact et gazeux de l’Escalès parmi les vautours…

dans le premier rappel au-dessus de l'extrémité aval des gorges

dans le premier rappel au-dessus de l'extrémité aval des gorges

vues vers des cordées dans "hissage nocturne"
vues vers des cordées dans "hissage nocturne"

vues vers des cordées dans "hissage nocturne"

dans le second rappel en fil d'araignée
dans le second rappel en fil d'araignée
dans le second rappel en fil d'araignée

dans le second rappel en fil d'araignée

dans L2

dans L2

à la sortie de L3

à la sortie de L3

27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 20:32

Le 27 octobre 2017

6 longueurs, équipé, 6c+ max

5c/6a+/5b/6c+/6c/6b

Journée d’escalade dans le secteur improprement appelé « Eissadon », situé plutôt entre la tour Save et l’aiguille de l’Eissadon. 3 ans après « avec toi c’est extra » parcours d’une autre grande voie proche, « un bain au calançon », dont la première longueur part effectivement d’une plate-forme en bord de mer blottie sous de gros surplombs. Une escalade facile mais plaisante et atypique sur rocher blanc lustré par le ressac répond à la belle ambiance marine des lieux, avant qu’on ne retrouve plus haut le classique calcaire blanc des calanques, avec sa croûte de micro-sculptures super-adhérentes ! Les 2 longueurs dures en 6c et plus s’avèrent très bien équipées, de quoi autoriser le passage azéroté d’un grimpeur pas au niveau.

Au final une jolie voie bien équipée et sur du bon caillou, mais à laquelle j’aurais sans doute préféré sa voisine « avec toi c’est extra », plus homogène dans un niveau 6a+/b, et dotée de très beaux passages sur aragonite absents d’« un bain au calançon ».

dans le second rappel du Collet

dans le second rappel du Collet

sur la plate-forme de bord de mer au départ de la voie

sur la plate-forme de bord de mer au départ de la voie

dans L1
dans L1

dans L1

dans L2
dans L2

dans L2

dans le crux de L4

dans le crux de L4

à la sortie de la voie

à la sortie de la voie

du sommet vues vers l'Eissadon, Castelvieil et les soubeyrannes
du sommet vues vers l'Eissadon, Castelvieil et les soubeyrannes

du sommet vues vers l'Eissadon, Castelvieil et les soubeyrannes

nuage de mistral et de crépuscule

nuage de mistral et de crépuscule

22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 18:41

Le 22 octobre 2017

« dark side of the moule », sortie par la première longueur de « la rançon du suçé » puis les deux dernières du dièdre Guem, 6 longueurs, équipé, 6a+ max

Cotations officielles 5c/6b/4a/6a+/3c/4b, cotations ressenties 5c/6a+/4a/5c+/3c/4b

Demi-journée d’escalade sur l’adret de Sormiou, dans une combinaison de voies imposée par une velléité de grimper dans des cotations homogènes… et par la forte fréquentation du jour, jusqu’à 3 cordées se succédant dans les 3 longueurs finales de « nique ton dièdre ». La voie « dark side of the moule », déjà parcourue en 2012, vaut pour ses 2 premières longueurs, la première en dièdre blanc perché au-dessus de la mer et la seconde particulièrement belle en dalle raide à calcaire ciselé, une trentaine de mètres homogènes en 6a avec quelques pas plus relevés, un peu de douleur pour les orteils et les doigts malmenés par un rocher hyper-abrasif mais beaucoup de plaisir sur cette longueur parmi les plus belles des calanques dans ce style et ce niveau. La première longueur de « la rançon du suçé » poursuit sur ce rocher sculpté à l’adhérence exceptionnelle dans un registre plus athlétique et raide mais aussi aux prises plus franches. On bifurque ensuite dans un « mini » dièdre Guem parallèle à l’original, avant de gagner ce dernier, très facile mais aussi… très beau, une voie d’initiation parfaite si ce n’était l’accès un peu malcommode !

dans L1 de « dark side of the moule »

dans L1 de « dark side of the moule »

dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »
dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »
dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »

dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »

dans L3 de « dark side of the moule »

dans L3 de « dark side of the moule »

à la sortie du mur exceptionnellement sculpté de L1 de « la rançon du suçé »

à la sortie du mur exceptionnellement sculpté de L1 de « la rançon du suçé »

les ridules du mistral dans le golfe de Sormiou

les ridules du mistral dans le golfe de Sormiou

8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 19:23

Les 7 et 8 octobre 2017

Arête sud-ouest de l’aiguille Déplasse, AD (court), quelques pas de IV

Arête sud-ouest de l’aiguille Godefroy, D-, 1 pas de 5c/6a (bien protégé sur pitons) à la fin de la première longueur

Week-end de balades et de grimpe dans le massif du Caroux dans le Haut-Languedoc, à l’extrémité orientale du massif de l’Espinouse. C’est un massif de basse altitude, culminant à guère plus de 1000 mètres, mais qui offre un relief vigoureux fait d’aiguilles de gneiss hautes et bien individualisées dominant des gorges profondes telles que celles d’Héric. Des paysages alpins donc, à proximité de la mer et sublimés à la fin de l’été par la floraison des genêts, mais aussi une ambiance totalement différente sur le plateau sommital, avec de la lande à genêts parsemée de blocs de gneiss épars, qui confère aux lieux une allure écossaise à quelques encablures de la Méditerranée.

On grimpera le samedi deux belles arêtes sur 2 des 3 sommets des aiguilles du Caroux, faciles et relativement courtes, mais se déroulant sur un gneiss compact se prêtant bien à la pose de sangles et friends. De la grimpe plaisir donc, sur du beau caillou cristallisé, face à la mer à l’est et les Pyrénées au sud, dans une ambiance atypique pour un marseillais, trop tard pour la pleine floraison des genêts mais à l’heure pour les belles couleurs d’automne sur les flancs des gorges d’Héric !

les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre
les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre

les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre

les aiguilles Godefroy, Déplasse et Viallat vues des gorges d'Héric

les aiguilles Godefroy, Déplasse et Viallat vues des gorges d'Héric

le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère
le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère

le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère

vues vers la mer et l'aiguille Viallat
vues vers la mer et l'aiguille Viallat

vues vers la mer et l'aiguille Viallat

vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé
vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé

vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé

sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse
sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse
sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse

sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse

stries de gneiss et d'automne

stries de gneiss et d'automne

sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy
sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy

sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy

une cordée au sommet de l'aiguille Déplasse

une cordée au sommet de l'aiguille Déplasse

au retour, au-dessus du village de Douch

au retour, au-dessus du village de Douch

1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 14:46

Le 30 septembre 2017

« pour la mémoire de nos enfants », 12 longueurs, équipé, 6b+ max, échappatoire par « la voie du baou Rouge » à la fin de L8, retour dans la voie à L12

5c/6b+/6b+/5c/5b/6b+/6a+/6a+/5b/5c/4c/6a+ pour l’itinéraire parcouru

Parcours d’une des voies les plus connues des calanques dans l’un de leurs secteurs les plus sauvages, à l’extrémité orientale du Devenson, là où des piliers de calcaire blanc partent directement de la mer sur près de 250 m de hauteur, avec donc une ampleur et verticalité rare dans le parc.

C’est une voie effectivement majeure, parmi les plus belles sinon la plus belle des calanques pour son cadre et la variété et l'esthétisme de sa géologie. On y trouve des longueurs splendides, comme L4 en cheminée spéléo façon promesse des profondeurs au-dessus de la mer, L6 en fissures spéléo dans un rocher typé Oule ou évidemment L12 en dalle suspendue d'aragonite. La grimpe est moins soutenue et difficile que ce à quoi je m'attendais ; les sections les plus difficiles (i.e. dans le 6b et au-dessus) de la fin de L2, début de L3, fin de L6… sont toutes courtes et bien protégées. La grimpe reste variée tout au long de la voie, des traversées inaugurales aux dalles sommitales en passant par des fissures, cheminées larges ou à ramonage, dévers...

L’accès, long, complexe, et parfois impressionnant constitue déjà une course en soi. Qu’on en juge, près de une heure et demi de marche d’approche, avant une première série de rappels vertigineux, dont certains en fil d’araignée demandent que le leader pendule pour retrouver le rocher et trouver le relais, avant une section de marche près de cordes fixes afin de retrouver la dernière série de 3 rappels, dont le dernier, également pendulaire et situé à fleur d’eau, est muni d’un tige métallique à attraper au lasso (l’autre méthode possible consiste plus simplement à ce que le second fasse penduler la corde avec ses pieds...) !

Une approche que l’on peut donc difficilement compléter en moins de 4 heures, encore plus à 4 avec un huit qui vrille les cordes jusqu’à nous la coincer dans le dernier rappel et nous faire perdre une heure. A 8h30 au col de la Gardiole, on ne commencera à grimper qu’à 14h, soit trop tard pour espérer sortir la voie de jour ! Partis la fleur au fusil, on rentrera donc la frontale au casque, à une heure difficilement avouable sans rougir, en rencontrant donc la pluie… et le crépuscule à 19h à la sortie de L8. On décidera alors de réchapper par la voie du Baou Rouge et sa difficulté n’excédant pas le 5c, mais on n’échappera pas à quelques frayeurs dues à de la foudre diffuse à 19h30, aux spits de la dernière longueur du Baou Rouge non trouvés à la frontale et aux nombreuses et parfois grosses chutes naturelles de pierres, ou plutôt de frigos, avec la pluie... On sera donc condamnés à grimper la dernière longueur de pour la mémoire à la frontale (certains sans !), sous la pluie, sur une dalle d’aragonite en 6a+ trempée, qu’on sortira finalement tôt (le matin du dimanche !).

Quoi qu'il en soit un très beau voyage vertical et horizontal dans un des coins les plus sauvages du parc, des longueurs littéralement extra-ordinaires dans des grottes , boyaux et cheminées suspendues au-dessus d’eaux aux 50 nuances de bleu, bref une des voies incontournables des calanques à refaire par meilleure météo… et départ plus matinal !

dans les 2 premiers rappels plein gaz
dans les 2 premiers rappels plein gaz
dans les 2 premiers rappels plein gaz

dans les 2 premiers rappels plein gaz

dans le troisième relais suspendu
dans le troisième relais suspendu

dans le troisième relais suspendu

dans le quatrième rappel
dans le quatrième rappel
dans le quatrième rappel

dans le quatrième rappel

vue du bas de la première série de rappels

vue du bas de la première série de rappels

au début de la seconde série de rappels

au début de la seconde série de rappels

dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso
dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso
dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso

dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso

dans la traversée de L2, après décoincement de la corde

dans la traversée de L2, après décoincement de la corde

au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau
au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau

au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau

dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer

dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer

au relais sommital de L4
au relais sommital de L4

au relais sommital de L4

dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !

dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !

au départ de L7 et ses 3 arches naturelles
au départ de L7 et ses 3 arches naturelles

au départ de L7 et ses 3 arches naturelles

au départ de la dalle de L8

au départ de la dalle de L8

réchappe vers la voie du Baou Rouge, sous la pluie et peu avant la nuit

réchappe vers la voie du Baou Rouge, sous la pluie et peu avant la nuit

sur la dalle d'aragonite de L12, à a lumière des frontales (ou non) !

sur la dalle d'aragonite de L12, à a lumière des frontales (ou non) !

24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 17:47

Le 23 septembre 2017

« le projet du Pierrot », 4 longueurs, équipé, 6a+ max, sortie par l’arête du diable

A mon sens 5c+/6a+/6a+ (1 pas)/6a+, 4c aérien et parfois peu protégeable pour la sortie par l’arête du diable en terrain d’aventure

Journée de grimpe au Val Vierge, sur une ligne voisine de celle du « Docteur Gecko » parcourue quelques semaines plus tôt, 4 jolies longueurs principalement en dalle homogènes et soutenues dans le 6a/6a+ comme peu de voies des calanques le sont. On peut d’ailleurs comparer pour son homogénéité cette voie à la Gutemberg ou à la nouvelle voie de la Chandeleur, qui offrent également une centaine de mètres d’escalade majoritairement dans le 6a/6a+, dans des styles certes plus athlétiques et variés.

De la belle grimpe en dalle donc, sur du rocher plus gris que blanc, qui par sa couleur et sa compacité rappelle un peu le Verdon, avec notamment de superbes passages en adhérence et friction à la fin de L2 et au début de L3, avant que l’équipement, bon jusque-là, ne devienne inexistant dans la sortie par la dernière longueur de l’arête du diable. On profite alors d’une très belle ambiance aérienne en regard des gros dévers de la Concave et au-dessus du golfe de l’Oeil de Verre, sur un rocher compact (dur de poser quoi que ce soit sur une petite dizaine de mètres) mais bon et dans des difficultés modestes. Il conviendra donc de pas oublier quelques friends petits et moyens à poser dans les belles fissures avant cette section finale raide et improtégéable…

 

vue vers les dalles de la Lèque

vue vers les dalles de la Lèque

dans L1

dans L1

sous les chaussons la plage

sous les chaussons la plage

sur la belle dalle de L2
sur la belle dalle de L2

sur la belle dalle de L2

dans la dernière longueur de l'arête du diable
dans la dernière longueur de l'arête du diable

dans la dernière longueur de l'arête du diable

un air de calanques

un air de calanques

17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 09:14

Le 16 septembre 2017

« le fil du rasoir », 3 longueurs, équipé, 6a max

A mon sens 5c/6a (1 pas)/4c

« rendez-vous sur la lune », 3 longueurs, équipé, 6b max

A mon sens 6b (1 pas)/5c+/6b

Journée d’escalade sur l’envers de la Candelle, au Cap Gros, qu’on devrait appeler plutôt « Caps Minces » vu les promontoires rocheux bordés de falaises que présente le sommet sur son adret ! Après une approche par le col de la Gineste pour changer de Luminy et des treize contours qui en paraissent parfois mille, on commence par « le fil du rasoir », une jolie voie pour ses première et surtout seconde longueurs sur un éperon de dalles, sur du rocher blanc panoramique au-dessus de la calanque de l’œil de verre et face au Cap Canaille. La seconde voie de la journée, « rendez-vous sur la lune », présente un profil très proche, une longueur médiane sur une arête dalleuse plein sud, mais dans un registre technique plus difficile avec notamment un pas bien délicat au départ de L1 et une troisième longueur à la fois soutenue, athlétique et technique. Au final un secteur certes un peu isolé et manquant d’ampleur, mais qui malgré sa position en retrait offre de belles vues dominantes sur du calcaire intensément blanc .

fin de L1 du fil du rasoir

fin de L1 du fil du rasoir

dans le belle L2 du fil du rasoir
dans le belle L2 du fil du rasoir

dans le belle L2 du fil du rasoir

vue du relais sommital de L2 du fil du rasoir

vue du relais sommital de L2 du fil du rasoir

dans L1 de "rendez-vous sur la lune"
dans L1 de "rendez-vous sur la lune"
dans L1 de "rendez-vous sur la lune"

dans L1 de "rendez-vous sur la lune"

sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"
sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"
sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"

sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"

6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 18:39

Le 5 septembre 2017

« canaille 16 », 7 longueurs, équipé, 6c max

3/6c/6c/6c/4c/6b/5c

Première soirée d’escalade au Cap Canaille de la saison 2017 en ce début septembre ; il était temps avant que la nuit ne tombe trop tôt ! C’est pourtant je crois mon secteur préféré pour la grimpe vespérale avec son exposition ouest : un rocher multicolore sublimé par le soleil ras, une vue grand large sur le golfe de Cassis et les calanques en face, avant le crépuscule aux dernières longueurs…

La voie « canaille 16 » parcourt 2 ressauts de grès, calcaire et conglomérat dans le secteur Albert des falaises soubeyrannes, près de ses voisines «anaconda» et «effet papillon» déjà parcourues. C’est une voie un peu hétérogène avec des longueurs de marche sur vire alternant avec des sections beaucoup plus dures comme le toit de L2 ou la longue dalle soutenue de L4, mais comportant de beaux passages de grimpe et surtout une très belle ambiance soubeyranne dans un rocher parfois aussi mauvais que beau, du grès sculpté en gargouilles de L1 et du début de L2 aux piles de tablettes de L7, longueur en 5c magnifique dans ce niveau. Par contre les deux sections en 6c de L2 et surtout L4 restent bien délicates pour un grimpeur de 6a et des poussières, heureusement que l’équipeur a placé son relais sommital hors de vue des passages les plus difficiles (et parfois obligatoires jusque dans le 6b), de quoi sauver (en partie) l’honneur d’un grimpeur azéroteur dans ces passages !...

le départ de la voie et le toit au début de L2

le départ de la voie et le toit au début de L2

vue du relais sous le toit de L2

vue du relais sous le toit de L2

repos dans le toit

repos dans le toit

sortie de L3

sortie de L3

sur la dalle soutenue de L4
sur la dalle soutenue de L4

sur la dalle soutenue de L4

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

au départ de L6

au départ de L6

crépuscule sur les calanques

crépuscule sur les calanques

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès
le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

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dans les Santons

 

grimpe à Meyrargues

les flamants de Berre

 

 

grimpeur de bouses

 

 

 

Pic Queyrel par les vires de la face sud

 

 

 

 

Coste Folle

 

entre Marseille et Milan

 

le Cirque des Baumes

 

 

des Vases au Bitard