22 octobre 2017 7 22 /10 /octobre /2017 18:41

Le 22 octobre 2017

« dark side of the moule », sortie par la première longueur de « la rançon du suçé » puis les deux dernières du dièdre Guem, 6 longueurs, équipé, 6a+ max

Cotations officielles 5c/6b/4a/6a+/3c/4b, cotations ressenties 5c/6a+/4a/5c+/3c/4b

Demi-journée d’escalade sur l’adret de Sormiou, dans une combinaison de voies imposée par une velléité de grimper dans des cotations homogènes… et par la forte fréquentation du jour, jusqu’à 3 cordées se succédant dans les 3 longueurs finales de « nique ton dièdre ». La voie « dark side of the moule », déjà parcourue en 2012, vaut pour ses 2 premières longueurs, la première en dièdre blanc perché au-dessus de la mer et la seconde particulièrement belle en dalle raide à calcaire ciselé, une trentaine de mètres homogènes en 6a avec quelques pas plus relevés, un peu de douleur pour les orteils et les doigts malmenés par un rocher hyper-abrasif mais beaucoup de plaisir sur cette longueur parmi les plus belles des calanques dans ce style et ce niveau. La première longueur de « la rançon du suçé » poursuit sur ce rocher sculpté à l’adhérence exceptionnelle dans un registre plus athlétique et raide mais aussi aux prises plus franches. On bifurque ensuite dans un « mini » dièdre Guem parallèle à l’original, avant de gagner ce dernier, très facile mais aussi… très beau, une voie d’initiation parfaite si ce n’était l’accès un peu malcommode !

dans L1 de « dark side of the moule »

dans L1 de « dark side of the moule »

dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »
dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »
dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »

dans la magnifique L2 de « dark side of the moule »

dans L3 de « dark side of the moule »

dans L3 de « dark side of the moule »

à la sortie du mur exceptionnellement sculpté de L1 de « la rançon du suçé »

à la sortie du mur exceptionnellement sculpté de L1 de « la rançon du suçé »

les ridules du mistral dans le golfe de Sormiou

les ridules du mistral dans le golfe de Sormiou

8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 19:23

Les 7 et 8 octobre 2017

Arête sud-ouest de l’aiguille Déplasse, AD (court), quelques pas de IV

Arête sud-ouest de l’aiguille Godefroy, D-, 1 pas de 5c/6a (bien protégé sur pitons) à la fin de la première longueur

Week-end de balades et de grimpe dans le massif du Caroux dans le Haut-Languedoc, à l’extrémité orientale du massif de l’Espinouse. C’est un massif de basse altitude, culminant à guère plus de 1000 mètres, mais qui offre un relief vigoureux fait d’aiguilles de gneiss hautes et bien individualisées dominant des gorges profondes telles que celles d’Héric. Des paysages alpins donc, à proximité de la mer et sublimés à la fin de l’été par la floraison des genêts, mais aussi une ambiance totalement différente sur le plateau sommital, avec de la lande à genêts parsemée de blocs de gneiss épars, qui confère aux lieux une allure écossaise à quelques encablures de la Méditerranée.

On grimpera le samedi deux belles arêtes sur 2 des 3 sommets des aiguilles du Caroux, faciles et relativement courtes, mais se déroulant sur un gneiss compact se prêtant bien à la pose de sangles et friends. De la grimpe plaisir donc, sur du beau caillou cristallisé, face à la mer à l’est et les Pyrénées au sud, dans une ambiance atypique pour un marseillais, trop tard pour la pleine floraison des genêts mais à l’heure pour les belles couleurs d’automne sur les flancs des gorges d’Héric !

les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre
les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre

les aiguilles de gneiss du Caroux vues des gorges d'Héric le 8 octobre

les aiguilles Godefroy, Déplasse et Viallat vues des gorges d'Héric

les aiguilles Godefroy, Déplasse et Viallat vues des gorges d'Héric

le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère
le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère

le 7 octobre : approche pédestre depuis Douch sur le plateau du Caroux et ses restes de bruyère

vues vers la mer et l'aiguille Viallat
vues vers la mer et l'aiguille Viallat

vues vers la mer et l'aiguille Viallat

vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé
vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé

vue vers l'arête des Charbonniers et le gneiss cristallisé

sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse
sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse
sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse

sur l'arête sud-ouest de l'aiguille Déplasse

stries de gneiss et d'automne

stries de gneiss et d'automne

sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy
sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy

sur le troisième ressaut de l'arête sud-ouest de l'aiguille Godefroy

une cordée au sommet de l'aiguille Déplasse

une cordée au sommet de l'aiguille Déplasse

au retour, au-dessus du village de Douch

au retour, au-dessus du village de Douch

1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 14:46

Le 30 septembre 2017

« pour la mémoire de nos enfants », 12 longueurs, équipé, 6b+ max, échappatoire par « la voie du baou Rouge » à la fin de L8, retour dans la voie à L12

5c/6b+/6b+/5c/5b/6b+/6a+/6a+/5b/5c/4c/6a+ pour l’itinéraire parcouru

Parcours d’une des voies les plus connues des calanques dans l’un de leurs secteurs les plus sauvages, à l’extrémité orientale du Devenson, là où des piliers de calcaire blanc partent directement de la mer sur près de 250 m de hauteur, avec donc une ampleur et verticalité rare dans le parc.

C’est une voie effectivement majeure, parmi les plus belles sinon la plus belle des calanques pour son cadre et la variété et l'esthétisme de sa géologie. On y trouve des longueurs splendides, comme L4 en cheminée spéléo façon promesse des profondeurs au-dessus de la mer, L6 en fissures spéléo dans un rocher typé Oule ou évidemment L12 en dalle suspendue d'aragonite. La grimpe est moins soutenue et difficile que ce à quoi je m'attendais ; les sections les plus difficiles (i.e. dans le 6b et au-dessus) de la fin de L2, début de L3, fin de L6… sont toutes courtes et bien protégées. La grimpe reste variée tout au long de la voie, des traversées inaugurales aux dalles sommitales en passant par des fissures, cheminées larges ou à ramonage, dévers...

L’accès, long, complexe, et parfois impressionnant constitue déjà une course en soi. Qu’on en juge, près de une heure et demi de marche d’approche, avant une première série de rappels vertigineux, dont certains en fil d’araignée demandent que le leader pendule pour retrouver le rocher et trouver le relais, avant une section de marche près de cordes fixes afin de retrouver la dernière série de 3 rappels, dont le dernier, également pendulaire et situé à fleur d’eau, est muni d’un tige métallique à attraper au lasso (l’autre méthode possible consiste plus simplement à ce que le second fasse penduler la corde avec ses pieds...) !

Une approche que l’on peut donc difficilement compléter en moins de 4 heures, encore plus à 4 avec un huit qui vrille les cordes jusqu’à nous la coincer dans le dernier rappel et nous faire perdre une heure. A 8h30 au col de la Gardiole, on ne commencera à grimper qu’à 14h, soit trop tard pour espérer sortir la voie de jour ! Partis la fleur au fusil, on rentrera donc la frontale au casque, à une heure difficilement avouable sans rougir, en rencontrant donc la pluie… et le crépuscule à 19h à la sortie de L8. On décidera alors de réchapper par la voie du Baou Rouge et sa difficulté n’excédant pas le 5c, mais on n’échappera pas à quelques frayeurs dues à de la foudre diffuse à 19h30, aux spits de la dernière longueur du Baou Rouge non trouvés à la frontale et aux nombreuses et parfois grosses chutes naturelles de pierres, ou plutôt de frigos, avec la pluie... On sera donc condamnés à grimper la dernière longueur de pour la mémoire à la frontale (certains sans !), sous la pluie, sur une dalle d’aragonite en 6a+ trempée, qu’on sortira finalement tôt (le matin du dimanche !).

Quoi qu'il en soit un très beau voyage vertical et horizontal dans un des coins les plus sauvages du parc, des longueurs littéralement extra-ordinaires dans des grottes , boyaux et cheminées suspendues au-dessus d’eaux aux 50 nuances de bleu, bref une des voies incontournables des calanques à refaire par meilleure météo… et départ plus matinal !

dans les 2 premiers rappels plein gaz
dans les 2 premiers rappels plein gaz
dans les 2 premiers rappels plein gaz

dans les 2 premiers rappels plein gaz

dans le troisième relais suspendu
dans le troisième relais suspendu

dans le troisième relais suspendu

dans le quatrième rappel
dans le quatrième rappel
dans le quatrième rappel

dans le quatrième rappel

vue du bas de la première série de rappels

vue du bas de la première série de rappels

au début de la seconde série de rappels

au début de la seconde série de rappels

dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso
dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso
dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso

dans le dernier rappel en fil d'araignée et pendulaire, le jeu du lasso

dans la traversée de L2, après décoincement de la corde

dans la traversée de L2, après décoincement de la corde

au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau
au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau

au début de L3, au-dessus des castagnoles qu'on distingue dans la transparence de l'eau

dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer
dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer

dans la splendide L4, cheminée spéléo au rocher rond et chipseux suspendue au-dessus de la plate-forme de départ et de la mer

au relais sommital de L4
au relais sommital de L4

au relais sommital de L4

dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !
dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !

dans la non-moins belle L6 en fissure-cheminée spéléo dans un rocher baroque, hissage de sac conseillé dans l'étroiture !

au départ de L7 et ses 3 arches naturelles
au départ de L7 et ses 3 arches naturelles

au départ de L7 et ses 3 arches naturelles

au départ de la dalle de L8

au départ de la dalle de L8

réchappe vers la voie du Baou Rouge, sous la pluie et peu avant la nuit

réchappe vers la voie du Baou Rouge, sous la pluie et peu avant la nuit

sur la dalle d'aragonite de L12, à a lumière des frontales (ou non) !

sur la dalle d'aragonite de L12, à a lumière des frontales (ou non) !

24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 17:47

Le 23 septembre 2017

« le projet du Pierrot », 4 longueurs, équipé, 6a+ max, sortie par l’arête du diable

A mon sens 5c+/6a+/6a+ (1 pas)/6a+, 4c aérien et parfois peu protégeable pour la sortie par l’arête du diable en terrain d’aventure

Journée de grimpe au Val Vierge, sur une ligne voisine de celle du « Docteur Gecko » parcourue quelques semaines plus tôt, 4 jolies longueurs principalement en dalle homogènes et soutenues dans le 6a/6a+ comme peu de voies des calanques le sont. On peut d’ailleurs comparer pour son homogénéité cette voie à la Gutemberg ou à la nouvelle voie de la Chandeleur, qui offrent également une centaine de mètres d’escalade majoritairement dans le 6a/6a+, dans des styles certes plus athlétiques et variés.

De la belle grimpe en dalle donc, sur du rocher plus gris que blanc, qui par sa couleur et sa compacité rappelle un peu le Verdon, avec notamment de superbes passages en adhérence et friction à la fin de L2 et au début de L3, avant que l’équipement, bon jusque-là, ne devienne inexistant dans la sortie par la dernière longueur de l’arête du diable. On profite alors d’une très belle ambiance aérienne en regard des gros dévers de la Concave et au-dessus du golfe de l’Oeil de Verre, sur un rocher compact (dur de poser quoi que ce soit sur une petite dizaine de mètres) mais bon et dans des difficultés modestes. Il conviendra donc de pas oublier quelques friends petits et moyens à poser dans les belles fissures avant cette section finale raide et improtégéable…

 

vue vers les dalles de la Lèque

vue vers les dalles de la Lèque

dans L1

dans L1

sous les chaussons la plage

sous les chaussons la plage

sur la belle dalle de L2
sur la belle dalle de L2

sur la belle dalle de L2

dans la dernière longueur de l'arête du diable
dans la dernière longueur de l'arête du diable

dans la dernière longueur de l'arête du diable

un air de calanques

un air de calanques

17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 09:14

Le 16 septembre 2017

« le fil du rasoir », 3 longueurs, équipé, 6a max

A mon sens 5c/6a (1 pas)/4c

« rendez-vous sur la lune », 3 longueurs, équipé, 6b max

A mon sens 6b (1 pas)/5c+/6b

Journée d’escalade sur l’envers de la Candelle, au Cap Gros, qu’on devrait appeler plutôt « Caps Minces » vu les promontoires rocheux bordés de falaises que présente le sommet sur son adret ! Après une approche par le col de la Gineste pour changer de Luminy et des treize contours qui en paraissent parfois mille, on commence par « le fil du rasoir », une jolie voie pour ses première et surtout seconde longueurs sur un éperon de dalles, sur du rocher blanc panoramique au-dessus de la calanque de l’œil de verre et face au Cap Canaille. La seconde voie de la journée, « rendez-vous sur la lune », présente un profil très proche, une longueur médiane sur une arête dalleuse plein sud, mais dans un registre technique plus difficile avec notamment un pas bien délicat au départ de L1 et une troisième longueur à la fois soutenue, athlétique et technique. Au final un secteur certes un peu isolé et manquant d’ampleur, mais qui malgré sa position en retrait offre de belles vues dominantes sur du calcaire intensément blanc .

fin de L1 du fil du rasoir

fin de L1 du fil du rasoir

dans le belle L2 du fil du rasoir
dans le belle L2 du fil du rasoir

dans le belle L2 du fil du rasoir

vue du relais sommital de L2 du fil du rasoir

vue du relais sommital de L2 du fil du rasoir

dans L1 de "rendez-vous sur la lune"
dans L1 de "rendez-vous sur la lune"
dans L1 de "rendez-vous sur la lune"

dans L1 de "rendez-vous sur la lune"

sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"
sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"
sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"

sur le fil de L2 de "rendez-vous sur la lune"

6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 18:39

Le 5 septembre 2017

« canaille 16 », 7 longueurs, équipé, 6c max

3/6c/6c/6c/4c/6b/5c

Première soirée d’escalade au Cap Canaille de la saison 2017 en ce début septembre ; il était temps avant que la nuit ne tombe trop tôt ! C’est pourtant je crois mon secteur préféré pour la grimpe vespérale avec son exposition ouest : un rocher multicolore sublimé par le soleil ras, une vue grand large sur le golfe de Cassis et les calanques en face, avant le crépuscule aux dernières longueurs…

La voie « canaille 16 » parcourt 2 ressauts de grès, calcaire et conglomérat dans le secteur Albert des falaises soubeyrannes, près de ses voisines «anaconda» et «effet papillon» déjà parcourues. C’est une voie un peu hétérogène avec des longueurs de marche sur vire alternant avec des sections beaucoup plus dures comme le toit de L2 ou la longue dalle soutenue de L4, mais comportant de beaux passages de grimpe et surtout une très belle ambiance soubeyranne dans un rocher parfois aussi mauvais que beau, du grès sculpté en gargouilles de L1 et du début de L2 aux piles de tablettes de L7, longueur en 5c magnifique dans ce niveau. Par contre les deux sections en 6c de L2 et surtout L4 restent bien délicates pour un grimpeur de 6a et des poussières, heureusement que l’équipeur a placé son relais sommital hors de vue des passages les plus difficiles (et parfois obligatoires jusque dans le 6b), de quoi sauver (en partie) l’honneur d’un grimpeur azéroteur dans ces passages !...

le départ de la voie et le toit au début de L2

le départ de la voie et le toit au début de L2

vue du relais sous le toit de L2

vue du relais sous le toit de L2

repos dans le toit

repos dans le toit

sortie de L3

sortie de L3

sur la dalle soutenue de L4
sur la dalle soutenue de L4

sur la dalle soutenue de L4

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

rocher en pleine déliquescence sur la vire inclinée de L5

au départ de L6

au départ de L6

crépuscule sur les calanques

crépuscule sur les calanques

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès
le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

le 3 septembre, mante religieuse à Ensuès

23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 17:32

Le 22 août 2017

4 longueurs, équipée, 6a+ max

Cotations « officielles » 5c/6a+/6b+/5c, cotations ressenties 6a+/6a+/6a+/5c+

Comme souvent en cette saison 2017, soirée d’escalade dans le cirque des aiguilles sur la voie « Mameluck wall », 4 longueurs où la première constitue à mon sens le crux sur une vingtaine de mètres à l’escalade bien fine et athlétique à froid, qui plus est avec un équipement ben espacé. La seconde longueur s’avère également fine et atypique dans une longue traversée en arc-de-cercle descendante sur la fin, alors que la troisième longueur, prétendument la plus difficile, ne comporte en fait qu’un pas. Au final sans doute une des belles voies du vallon des Aiguilles, originale, variée et soutenue dans le 6a /6a+ tout au long de ses 4 longueurs !

dans la première longueur, dure pour du 5c ([sic]) !

dans la première longueur, dure pour du 5c ([sic]) !

la belle traversée de L2

la belle traversée de L2

dans L4, vues vers les grimpeurs
dans L4, vues vers les grimpeurs

dans L4, vues vers les grimpeurs

la baie de Marseille au crépuscule, vue du départ de la voie

la baie de Marseille au crépuscule, vue du départ de la voie

20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 17:54

Les 19 et 20 août 2017

La traversée des cavaliers, 9 longueurs, équipé, 6b max

6a/5a/6b(ou A0)/5b/4b/4a/marche/5c+/4a/6a+

Monier, 4 longueurs, équipé, 6a+ max

4c/6a/5c/6a+

Week-end d’escalade estivale dans les gorges du Verdon, avec  donc la contrainte d’éviter le four des voies ensoleillées. On décide donc de grimper en face nord l’après-midi du premier jour, la traversée des cavaliers déroule pour cela ses 9 longueurs presqu’exclusivement en traversée sous l’auberge éponyme, en face du chalet de la Maline. C’est une voie finalement un peu décevante, hétérogène, sur un rocher parfois peu compact, bien loin donc des standards du Verdon, et sans rivière plein gaz sous les chaussons comme d’autres voies savent l’offrir aux alentours ! Pour nuancer ce propos, les première et quatrième longueurs offrent de beaux passages d’escalade en traversée bien protégée, et la sortie de la faille près de l’aiguille décollée finale s’est faite par une longueur en 6a aussi belle par son cadre que par l’escalade.

Après une nuit près de Trigance à l’écart des foules touristiques de la rive droite, on part dans le secteur Moyen Eycharmé grimper la voie Monier. A l’inverse de la veille, c’est une belle escalade relativement homogène dans le 5c/6a dès sa seconde longueur, avec notamment une magnifique dernière longueur en cheminée large à renfougne et oppositions.

la traversée des cavaliers, L1
la traversée des cavaliers, L1

la traversée des cavaliers, L1

L7

L7

arrivée à l'aiguille détachée, L8

arrivée à l'aiguille détachée, L8

fourvoyage sur sur l'aiguille détachée

fourvoyage sur sur l'aiguille détachée

la très belle L9 dans la faille
la très belle L9 dans la faille
la très belle L9 dans la faille

la très belle L9 dans la faille

Monier, dans le second des 3 rappels d'accès
Monier, dans le second des 3 rappels d'accès

Monier, dans le second des 3 rappels d'accès

sortie de la cheminée-dièdre de L3

sortie de la cheminée-dièdre de L3

dans la très belle L4

dans la très belle L4

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 17:12

Le 16 août 2017

Après la longue grande voie de la veille sur l’Obiou, on s’oriente vers une course d’arête esthétique et facile, les arêtes du Gerbier dans le Vercors. Du parking des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey, la double brèche atteinte en 1h15 mn marque le début d’une arête peu raide dotée de courts ressauts verticaux, mais effilée et par endroits un peu aérienne. Les passages du peigne et du rasoir resteront d’ailleurs les plus beaux de cette traversée, vertigineux sur un fil étroit qu’il peut être commode de gravir à cheval, à l’instar du dernier passage grimpant avant le sommet. Notre tentative sur l’arête intégrale stoppée dans des pentes d’herbes exposées et improtégeables nous ramènera sur le sentier du Pas de l’Oeille, avant la belle section retour sous les grandes falaises calcaires de la barrière est du Vercors. Au final, un joli itinéraire, mais moins grimpant et aérien que ce à quoi je m’attendais : on reste un cran en-dessous, tant en matière d’intérêt de l’escalade que d’esthétisme du parcours, d’une autre classique telle que les arêtes de la Bruyère dans les Cerces.

au départ, au parking forestier des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey

au départ, au parking forestier des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey

arrivée à la double brèche, devant le Trièves

arrivée à la double brèche, devant le Trièves

les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...

les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...

au sommet du Gerbierd

au sommet du Gerbierd

désescalade sous le sommet

désescalade sous le sommet

18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 16:52

Le 15 août 2017

« vendanges tardives », 10 longueurs, équipé, 6b max

6b/6a/6a/5c/5c/5b/marche/5b/marche/5b

Après les randonnées du vertige de la veille, parcours de la voie « vendanges tardives » en face est du Grand Obiou. Une belle et longue grande voie à l’ambiance montagne garantie par son ampleur, une approche longue et délicate et un gaz important dès la première longueur. Après une randonnée bucolique jusqu’à la combe du Petit Obiou le cadre se fait d’un coup plus oppressant dès l’entrée dans le bas du couloir Arthaud, dans un véritable canyon enserré entre des falaises dolomitiques de plusieurs centaines de mètres et qui canalise de nombreuses chutes de pierre. On évite ce dépotoir naturel par son éperon rive droite, à la remontée finalement délicate sur des dalles peu raides mais difficilement protégeables, et où remontent les bruits de chutes des nombreuses pierrailles posées que nous balançons sans le vouloir dans le couloir au-dessous. Une ambiance donc bien austère à l’ombre de l’Obiou, et qui se prolonge au pied de la voie, au fond d’un couloir sous une haute falaise aussi verticale que compacte. Les 3 premières longueurs, spécialement la première, s’avèrent d’ailleurs bien aériennes loin au-dessus du couloir Arthaud, relativement soutenues dans le 6a/6a+, mais bien équipées et sur le magnifique rocher stratifié gris caractéristique du Dévoluy. Une très belle escalade donc, qui se couche un peu dans les 7 longueurs suivantes tout en restant relativement athlétique dans du 5 moins équipé que les 3 longueurs du bas. Parvenus en haut des 300 mètres de paroi on renonce à enchaîner par la voie « Marie-Thérèse » qui permettrait de sortir au sommet de l’Obiou ; après ces 3 jours en Dévoluy place maintenant au Vercors !

le lac du Sautet devant la roche de la Muzelle

le lac du Sautet devant la roche de la Muzelle

à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans
à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans
à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans

à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans

en bas de la combe du Petit Obiou
en bas de la combe du Petit Obiou

en bas de la combe du Petit Obiou

à l'approche, dans le bas du couloir Arthaud

à l'approche, dans le bas du couloir Arthaud

tracé de la voie, vue depuis le Pré Perdu

tracé de la voie, vue depuis le Pré Perdu

dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse
dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse
dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse

dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse

dans L2

dans L2

dans L3, dernière longueur en 6

dans L3, dernière longueur en 6

dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde
dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde
dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde

dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde

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