18 août 2017
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17:12
Le 16 août 2017
Après la longue grande voie de la veille sur l’Obiou, on s’oriente vers une course d’arête esthétique et facile, les arêtes du Gerbier dans le Vercors. Du parking des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey, la double brèche atteinte en 1h15 mn marque le début d’une arête peu raide dotée de courts ressauts verticaux, mais effilée et par endroits un peu aérienne. Les passages du peigne et du rasoir resteront d’ailleurs les plus beaux de cette traversée, vertigineux sur un fil étroit qu’il peut être commode de gravir à cheval, à l’instar du dernier passage grimpant avant le sommet. Notre tentative sur l’arête intégrale stoppée dans des pentes d’herbes exposées et improtégeables nous ramènera sur le sentier du Pas de l’Oeille, avant la belle section retour sous les grandes falaises calcaires de la barrière est du Vercors. Au final, un joli itinéraire, mais moins grimpant et aérien que ce à quoi je m’attendais : on reste un cran en-dessous, tant en matière d’intérêt de l’escalade que d’esthétisme du parcours, d’une autre classique telle que les arêtes de la Bruyère dans les Cerces.
au départ, au parking forestier des Bordeaux au-dessus de Prélenfrey
arrivée à la double brèche, devant le Trièves
les arêtes et leur belle ambiance avec les passages du Peigne, du Rasoir...
désescalade sous le sommet
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18 août 2017
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Le 15 août 2017
« vendanges tardives », 10 longueurs, équipé, 6b max
6b/6a/6a/5c/5c/5b/marche/5b/marche/5b
Après les randonnées du vertige de la veille, parcours de la voie « vendanges tardives » en face est du Grand Obiou. Une belle et longue grande voie à l’ambiance montagne garantie par son ampleur, une approche longue et délicate et un gaz important dès la première longueur. Après une randonnée bucolique jusqu’à la combe du Petit Obiou le cadre se fait d’un coup plus oppressant dès l’entrée dans le bas du couloir Arthaud, dans un véritable canyon enserré entre des falaises dolomitiques de plusieurs centaines de mètres et qui canalise de nombreuses chutes de pierre. On évite ce dépotoir naturel par son éperon rive droite, à la remontée finalement délicate sur des dalles peu raides mais difficilement protégeables, et où remontent les bruits de chutes des nombreuses pierrailles posées que nous balançons sans le vouloir dans le couloir au-dessous. Une ambiance donc bien austère à l’ombre de l’Obiou, et qui se prolonge au pied de la voie, au fond d’un couloir sous une haute falaise aussi verticale que compacte. Les 3 premières longueurs, spécialement la première, s’avèrent d’ailleurs bien aériennes loin au-dessus du couloir Arthaud, relativement soutenues dans le 6a/6a+, mais bien équipées et sur le magnifique rocher stratifié gris caractéristique du Dévoluy. Une très belle escalade donc, qui se couche un peu dans les 7 longueurs suivantes tout en restant relativement athlétique dans du 5 moins équipé que les 3 longueurs du bas. Parvenus en haut des 300 mètres de paroi on renonce à enchaîner par la voie « Marie-Thérèse » qui permettrait de sortir au sommet de l’Obiou ; après ces 3 jours en Dévoluy place maintenant au Vercors !
le lac du Sautet devant la roche de la Muzelle
à l'approche, devant les crêtes de l'Oisans
en bas de la combe du Petit Obiou
à l'approche, dans le bas du couloir Arthaud
tracé de la voie, vue depuis le Pré Perdu
dans la magnifique première longueur, raide et déjà gazeuse
dans L3, dernière longueur en 6
dans la fin de la voie et au retour, toujours une belle ambiance dévoluarde
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18 août 2017
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Le 13 août 2017
« la barule des barulots », 11 longueurs, équipé, 6a max
Cotations « officielles » : 5a/4/5a/5c/5c/6a/6a/6a/5c/5b/5b
Cotations ressenties : 5a/4/5b/5a/5a/5b/5b/5b/5c/5a/5a (!)
Après le retour de Madère l’avant-veille, début d’une semaine dans les Préalpes du Sud, dans le Gapençais, le Dévoluy puis le Vercors.
La voie « la barule des barulots » déroule ses 11 longueurs majoritairement sur une dalle couchée suspendue au-dessus des alpages du col Bayard, en position ouverte et panoramique face aux doux sommets du Champsaur. On grimpe donc sur un miroir de calcaire impressionnant par sa taille (sur près de 200 mètres de dénivelée) et sa perfection, pas une aspérité, hormis les cannelures sommitales, pour détonner sur sa platitude. Toutefois la dalle est bien couchée et la grimpe en adhérence pure, quoique souvent en mode quadrupède, facile ; on reste à mon sens bien loin des cotations annoncées en 5c/6a, plutôt dans le petit 5, même si l’équipement reste un peu parcimonieux, rien d’inquiétant dans ce niveau de difficultés. Au final un itinéraire intéressant malgré tout, qui vaut surtout pour son caractère insolite et sa belle géologie de dalle parfaite bordée de stratifications calcaires.
à l'approche, sous la belle dalle couchée de la voie
dans les premières longueurs en dalle
la dalle se redresse un petit peu
... avant les belles cannelures finales
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28 juillet 2017
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Le 27 juillet 2017
Voie « la parallèle », secteur « aïe aïe aïe », 5c+
Puis « les Michel », secteur « crépuscule », 5c+/5c, descente l’arête du vallon puis son rappel
Soirée d’escalade sur l’aiguille de Sugiton au départ de Luminy, d’abord en couenne (!), à la suite d’une grossière erreur d’orientation, sur une dalle du secteur « aïe aïe aïe », puis dans les 2 longueurs des Michel au secteur « crépuscule ». Une seconde longueur courte, mal équipée et inintéressante succède à une très belle première longueur en fissure oblique à doigts, avant une courte traversée d’arêtes au crépuscule toujours aussi esthétique.
dans la première longueur des Michel
au crépuscule sur la crête de l'aiguille de Sugiton
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12 juillet 2017
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13:23
Le 11 juillet 2017
La Fred, 3 longueurs, équipé, 6b+ max
A mon sens 6b+/6b/6a+
Soirée d’escalade sur la face nord-ouest du rocher Saint-Michel, une falaise de « seulement » une centaine de mètres de hauteur, mais au beau rocher et à la belle vue panoramique sur l’île Maïre et le village des Goudes. La voie « la Fred » se compose de 3 longueurs de difficulté soutenue dans le 6b, avec notamment deux premières longueurs en dalle, petits dévers et fissure à Dülfer aux pas bien obligatoires. L’escalade y est donc sérieuse sur des crougnes affûtées, mais la beauté du rocher blanc ciselé face aux lames des Goudes et aux îles rosies par le soleil couchant vaut bien des doigts et orteils endoloris…
dans L2, sous la fissure en Dülfer
à l'approche et dans le magnifique rappel de la grotte de l'ermite
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5 juillet 2017
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18:43
Le 4 juillet 2017
Docteur Gecko, 3 longueurs, équipé, 6b max
6a/6b/6a+
Soirée d’escalade dans le Val Vierge, un secteur de dalles exposé au couchant, à l’approche et au retour long à l’échelle des calanques. Les 3 longueurs de la voie offrent une escalade soutenue dans le 6a/b, en dièdre puis en dalle, hormis dans les 30 derniers mètres, sur une paroi un peu végétalisée mais un calcaire compact souvent bien sculpté. L’ambiance du soir sera magnifiée par les entrées maritimes : elles envahissent l’envers du cap Morgiou jusqu’à ne laisser percer que les plus hautes tours de Riou puis se dissipent progressivement avant un crépuscule bien coloré dans un ciel purifié par le mistral et la pluie. L’arrivée à Luminy à 22h sera appréciée après le trail du midi, les 2 heures de randonnée du soir approche et retour du soir à très bon rythme et les litres de transpiration sur chaussons et chaussures de course…
entrées maritimes derrière la barrière de Morgiou
sur la belle dalle du départ de L2
du col de la Candelle, vue sur les soubeyrannes
au départ du sentier des 13 contours, au crépuscule
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30 juin 2017
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Le 29 juin 2017
L’éperon presque sublime, 3 longueurs, équipé, 6b max
A mon sens 6a+/6b/5c+
Soirée d’escalade au vallon des aiguilles, sur l’éperon presque sublime, un épithète effectivement un peu excessif mais tout de même une jolie petite grande voie avec de beaux passages d’escalade comme la première moitié de L1 en dièdre déversant sur rocher brun et L2 longue, soutenue et variée en fissure, dièdre et traversée (gazeuse mais facile).
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23 juin 2017
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Le 22 juin 2017
Combinaison L1 de l’occidentale, vire Barrin, L2 de l’arête nord-ouest
7 longueurs, équipé, 6b max
A mon sens 6a/4a/6b/5c (1 pas)/6a/5b/6a+
Soirée d’escalade sur le rocher des Goudes, par une combinaison de longueurs verticales … et horizontales, avec comme objectif principal la vire Barrin, une voie nouvellement (?) équipée qui a la particularité de proposer une grosse centaine de mètres d’escalade en traversée sur une vire plus ou moins étroite mais toujours gazeuse en face nord du rocher des Goudes.
Au final de la belle escalade variée dans le non moins beau cadre des lames et du rocher Saint-Michel, aux lumières du crépuscule entre les entrées maritimes, et dans la solitude de calanques écrasées par la chaleur moite (et même torride pour un couple sous le rappel de descente du rocher des Goudes…). Les première et troisième longueur en 6a/b de la vire Barrin offrent en particulier une escalade certes déroutante et parfois impressionnante, mais tout en placements dans les pas de 6a/b bien protégés (à noter par contre un seul point au relais de la voie Barrin sur la vire), alors que la dernière longueur de l’arête nord-ouest refait basculer dans la grimpe verticale sur une dalle soutenue en 6a.
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13 juin 2017
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21:50
Le 13 juin 2017
Voie de la directe de la tour, 3 longueurs, équipé, 6a+ max
6a+/5c/6a+
Retour dans le vallon des aiguilles versant nord des calanques, un cirque de parois de calcaire ouvert sur la ville de Marseille, et donc un écrin de grandes voies à proximité immédiate de la ville dans un cadre alpin de falaises découpées en piliers, aiguilles ou autres pinacles. La directe de la tour du jour remonte les falaises à leur extrémité droite par une petite centaine de mètres d’escalade sur 3 longueurs variées en dalle, dièdre, fissures, une riche gestuelle donc, avec au programme un peu d’acide lactique dans les petits dévers mais aussi beaucoup de placements et même un beau Dülfer en troisième longueur. Au final une belle voie pour ses première et surtout dernière longueurs, avec en prime vue panoramique depuis ce bout de rocher échoué à l’extrémité sud de la métropole.
la cordée voisine vers Exocet
lumières vespérales vers Marseille et les aiguilles
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7 juin 2017
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Le 6 juin 2017
Voie du fond du cirque, 4 longueurs, équipé, 5c max
5b+5c/5c/5c
Soirée d’escalade au départ de Callelongue vers le nouveau secteur de grandes voies du cirque de la Galinette, au-dessus de la calanque de Marseilleveyre versant sud, et donc à l’abri du mistral. La fin de l’approche pédestre s’avère un peu ingrate sur une sente peu marquée à travers les troncs calcinés stigmates de l’incendie de février 2013 ; la voie quant à elle propose une escalade peu homogène et coupée de vires sur un rocher qui s’améliore à mesure que l’on monte, à noter par exemple de jolies L3 en dalle rayée d’une fissure et L4 sur du calcaire compact veiné d’aragonite en situation panoramique. Rien de majeur donc, mais un nouveau secteur d’escalade dans un secteur peu parcouru des calanques où les lignes voisines apparemment plus soutenue et homogènes resteront à explorer.
dans L3 (couplée avec L2)
retour aux dernières lueurs
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