24 juillet 2016
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Le 24 juillet 2016
Jaune, puis les 3 oeufs de la mouette inquiète, sortie par rêve de pierre, 7 longueurs, équipé, 6b max
6a+ puis à mon sens 6a/5c+/5c+/5c/6b/6a
Journée d’escalade à Castelvieil au départ de la route du col de la Gineste, le col de la Gardiole étant comme chaque été fermé au trafic routier. On choisit donc de réaliser l’approche en vélo, bien nous en a pris avec une métamorphose de la longue et trop connue approche pédestre par le fond du vallon d’En Vau en une session de VTT panoramique et roulant face à la mer… Un tour de clé donné sur le cadenas et nous voilà pour une approche également inédite du plateau suspendu de Castelvieil : on remplace la cheminée classique patinée et malcommode d’accès par la très belle longueur de « jaune », un 5c aux allures de 6a++, de la belle escalade sur un éperon compact situé sur la crête de Castelvieil, à cheval entre les calanques d’En Vau et de l’Oule, seulement strié d’une fissure oblique rendant les 15 mètres de grimpe aussi bien physique que technique… Une fois sur le plateau, les 3 rappels classiques mènent rapidement au pied de la voie récemment équipée « les 3 œufs de la mouette inquiète », (encore) 3 belles longueurs situées juste à droite de la voie « rêve de pierre ». On alterne dans un niveau homogène dans le 5sup dalle et cheminée pour rejoindre la vire Ramond et les 3 dernières longueurs de la bien-nommée « rêve de pierre », sur un caillou qui tend vers le fantasme des grimpeurs des calanques : du calcaire blanc souvent très compact, suspendu 100 mètres au-dessus du bleu intense de la calanque, et parfois ciselé en gouttes d’eau et en taffonis, juste assez pour laisser l’escalade dans des cotations proches du 6a, à l’exception de quelques mètres très bien protégés à la fin de L5. Au final une très jolie combinaison donc, servie par des températures finalement agréables, que ce soit à l’ombre de « jaune » ou des « 3 œufs de la mouette inquiète », ou au soleil bien ventilé de "rêve de pierre".
durant la montée du col de la Gineste
vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque
dans la fissure de "jaune"
dans les rappels de "bleu"
L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L2 en cheminée presque fermée
L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
au retour sur le plateau d'En Vau, face à l'orage qui gronde sur Cassis
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7 juillet 2016
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Le 6 juillet 2016
Voie "ANPE", 2 longueurs, équipé, 5c/6a
Soirée d'escalade sur la face est de l'aiguille de Sugiton, bien à l'abri du mistral de la journée, mais aussi du soleil qui commence à rendre les mains des grimpeurs bien moites. La voie "ANPE" ne laisse pas la gomme des chaussons inactive sur sa première moitié en dalle fine, avec notamment un pas bloc au départ de L2 qui mérite bien son 6a. La suite présente une très belle fissure à Dülfer -soutenue et sans doute obligatoire- puis un dièdre plus facile avant de déboucher sur l'arête sommitale plein vent et plein soleil. Le retour par l'arête facile mais parfois fine et le rappel de descente donnent une (petite) ambiance montagne à cette jolie voie un peu courte et au rocher parfois usé ; le plaisir est par contre à chaque fois neuf pour la beauté du cadre face à l'enfilade des calanques orientales !
dans L2 et sa fissure à Dülfer
traversée des arêtes dans le sens sud-nord
ambiances et lumières au crépuscule
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1 juillet 2016
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Le 30 juin 2016
« l’os», 3 longueurs, équipé, 6b max
6a/6b/4c
Soirée d’escalade sur la face ouest du rocher Saint-Michel au-dessus des Goudes, 100 mètres d’une falaise d’aragonite et de calcaire à gouttes d’eau exposée au soleil couchant au-dessus des lames de calcaire blanc et du grand bleu. La voie de l’os propose 2 belles longueurs d’escalade en fissure, raide et souvent soutenue, avec une mention spéciale pour la belle et longue cheminée d’aragonite de la première longueur qui se transforme en une fissure délicate au bas de la seconde longueur.
à la sortie de la belle cheminée de L1
tentative en L3 sur la dalle en 6b de "Diva"
au départ des rappels de la rectiligne
couleurs sur la baie de Marseille
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24 juin 2016
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Le 24 juin 2016
« Effet papillon », 8 longueurs, équipé, 6c max
6b/6a/6a+/6b+/7b ou A0/6a/6c/6a+
Soirée d’escalade sur les falaises soubeyrannes. Quelques jours après « Ciao Bella », on retourne quelques centaines de mètres plus au sud nous balader en chaussons dans les dévers et le nid d’abeilles de la voie « effet papillon » et ses 8 longueurs qui louvoient entre calcaire, grès et congomérat à la recherche de la ligne la plus aisée. Au final une belle voie comme c’est presque toujours le cas au cap Canaille, et même si l’on y trouve pas l’ampleur et la continuité du secteur Draïoun par exemple, les seconde et septième longueurs entre autres offrent de superbes pas(sages) d’escalade, autant pour le caillou que pour la gestuelle, au cadre magnifié ce jour par les entrées maritimes puis le crépuscule.
les calanques dans les entrées maritimes
au départ et dans la traversée finale de L5
la très belle L7 et son nid alvéolé de départ
dans L8 au soleil couchant
crépuscule sur les calanques et la chaîne de l'étoile
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22 juin 2016
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Le 21 juin 2016
Voie «Ciao Bella», 5 longueurs, équipé, 6b max
6a/6a/6a/6b/6b
Retour sur cette belle voie classique des falaises soubeyrannes, une roche de Solutré de grès escaladée chaque été pour moi depuis 4 ans ! Après 3 longueurs comprenant de beaux passages de grimpe un peu mais un peu discontinues la falaise se raidit pour les deux superbes longueurs finales, en traversée et mur soutenus dans le 6a+/b sur un magnifique grès compact et coloré, qui rappellent le secteur « ouvreur de bouse » situé quelques centaines de mètres plus au nord.
sur le beau caillou de L1
au départ de L5, coucher de brumes et lever de rose sur les calanques
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19 juin 2016
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Le 19 juin 2016
Voie « Pepito », 3 longueurs, équipé, 6a+ max
5c/6a+/5c
Parcours de la nouvelle voie « Pepito » sur le secteur occidental de la falaise de l’Oule, quelques semaines après « Pepita » située quelques dizaines de mètres plus à l’est. Difficile effectivement de se lasser de ce secteur reculé des calanques aux falaises colorées et souvent déversantes, du calcaire tout en rondeurs et peu adhérent qui produit souvent une grimpe athlétique « à l’ancienne » en cheminées, fissures et dévers, où renfougnes et oppositions figurent au programme. Les 3 grandes longueurs de Pepito proposent une centaines de mètres d’escalade dans cette gestuelle, homogène dans le 5c/6a nonobstant un pas de 6a+ dans le dièdre à Dülfer de la seconde longueur, avec une belle ambiance gazeuse sur la fin, face aux cordées qui assurent le spectacle dans les bouffigues des croulants ou les toits des futurs croulants. Au final une jolie voie bien équipée, sans doute moins belle que sa voisine « Pepita » plus longue et gazeuse, mais dans un niveau plus accessible pour une reprise dans le 5c/6a…
au pied des rappels, dans le rocher typique de l'Oule
dans L2 et son pas de dièdre
vue de relais sommital de L2, vers la suite et le toit des futurs croulants
dans L3, une cordée vers Castelvieil et dans "pepito" !
vue du sommet de la voie vers une cordée dans les croulants
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27 mai 2016
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Le 27 mai 2016
Voie du super pilier du puits, 3 longueurs, semi-équipé (pitons fréquents, mais de qualité souvent douteuse...)
5c/6a/6a
Séance d'escalade vespérale sur le pilier sud du Baou Cézanne, sous la crête faîtière de la montagne Sainte-Victoire juste à l'ouest de la croix de Provence. Le super pilier offre 3 longueurs d'une escalade intéresante et soutenue dans le 5c/6a, principalement en fissure (souvent à Dülfer) mais aussi en dalle, sur un très beau calcaire compact. La petite trentaine de pitons à demeure ne fait pas leur qualité, et les monuments historiques d'acier rongé par la rouille qu'on croise ne dispensent pas de compléter l'équipement par quelques coinceurs de facture plus récente ! Attention par contre aux conditions météo dans cet itinéraire très exposé au vent d'est, dont les rafales nous ont presque déséquilibré ce soir-là...
dans l'approche, près du refuge Cézanne
au pied de la voie, dont la première longueur remonte la fissure sur la gauche
dans L2, qui se peut se grimper presqu'exclusivement en Dülfer !
vues du relais sommital de L2, ambiance Sainte-Victoire entre croix et pitons d'acier !
paysages crépusculaires à la descente
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23 mai 2016
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Le 21 mai 2016
Pilier du feu sacré
8 longueurs, équipement à compléter, 6a max
4c/5b/6a/3/rappel/5c+/4b/4c/5c/rappel
Demi-journée d’escalade dans l’Esterel, sur la grande voie appelée « pilier du feu sacré », en fait plutôt un éperon qui remonte en 8 longueurs et 2 rappels un contrefort du Pilon. L’escalade, bien que peu continue et gazeuse, offre de beaux passages, de dalle dans L3 et de dièdre dans L5, sur la magnifique rhyolite de l’Esterel, un rocher d’origine volcanique à la couleur rouge caractéristique. Le cadre reste donc superbe tout au long de la voie, avec partout de beaux points de vue sur le bleu de la Méditerranée et le vert de la forêt méditerranéenne (dont de beaux exemplaires de chêne liège), et propose des passages atypiques sur rocher sculpté en lunules et trous qui rappelle les taffonis du granite corse quelques centaines de kilomètres plus au sud ! Les cotations plutôt débonnaires ne doivent pas faire publier l’équipement souvent espacé et disparate (du piton au goujon en passant par le nœud de corde… ou le coin de bois !) et donc quelques passages un peu exposés comme le départ de L3 (protégeable sur friend) ou surtout le départ et la fin de L5. Quoi qu’il en soit une jolie voie dans un cadre exceptionnel, juste un peu terni par la proximité de la route de la corniche de l’Esterel et donc le bruit associé…
au départ du parking de la pointe de l'observatoire
le pilier et le déroulé de la voie au premier plan
la belle dalle de L2, petit friend bienvenu au départ
fin de L5, un peu exposée au-dessus du goujon
dans la fissure de L7... et ses coins de bois !
le mur "à taffonis" de L8
dans le second et dernier rappel
retour à pieds, dans le rouge et le bleu
buisson d'immortelles dans l'éboulis de rhyolite
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13 mai 2016
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Le 12 mai 2016
Voie « Pepita », 5 longueurs, équipé, 6b+ max
5c+/5c/6b+/6a/6a (notre ressenti, cotation des ouvreurs/équipeurs 5c/5c/6b/6a/6a)
Parcours d’une nouvelle voie sur la falaise de l’Oule, récemment ouverte et équipée, qui louvoie dans les gargouilles de calcaire blanc et gris entre les voies des « croulants » et des « futurs croulants ». A l’instar de ses voisines, « Pepita » offre 5 longueurs d’une escalade exigeante, athlétique et souvent gazeuse dans les bouffigues caractéristiques de l’Oule, mais avec une protection sur goujons, et donc pas en terrain d’aventure… L’équipement bon et bien pensé, même s’il laisse la plupart des pas obligatoires, permet donc de ne pas avoir à rechercher frénétiquement d’une main le friend à la bonne taille, l’autre main glissant sur une boule de calcaire couronnée de chips, les chaussons battant le vide 100 mètres au-dessus des embruns !
La grimpe en elle-même s’avère très variée, dalleuse et fissureuse ([sic]) en L1 en rocher fragile, puis plus classique pour l’Oule de L2 à L5, avec une succession de cheminées étroites entre lames et boules de calcaire, de niches à relais et de murs raides, avec du rocher blanc bien sculpté en L1 et fin de L5, c’est-à-dire hors du dévers où il s’agit plutôt d’un calcaire blanc et marron tout en rondeurs et souvent chipseux. Une voie à recommander donc, avec un accès commode en 2 rappels par « le pilier du Styx » et qui pourrait bien devenir aussi classique ses voisines et aînées !
tracé (approximatif) de la voie dans la falaise de l'Oule
détail d'une cordée au fil de l'eau de Castelvieil
durant l'approche des rappels, vue vers la falaise de l'Oule et Castelvieil dans la belle transparence d'un lendemain de pluie
dans les rappels du pilier du Styx
après une L1 en dalle et fissure, L2 plus "oulienne" en cheminée et rondeurs
dans L3, départ dur en 6b+ et sortie plus facile en 6a
dans L4, du gaz à gogo dans les dévers
au départ et à la sortie de L5
crépuscule sur la Candelle
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28 avril 2016
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Le 27 avril 2016
Mathusalem, 3 longueurs, équipé, 6a+ max, sortie par la vire supérieure
6a+/6a/5c
Après le VTT la veille et la course à pieds le midi on enfile les chaussons pour une nouvelle sortie vespérale sur les falaises soubeyrannes, vers la voie « Mathusalem » déjà parcourue en 2012. Le haut de la voie ayant été déséquipé en raison… de la fragilité d’un antique genevrier mort côtoyé par l’itinéraire (et qui lui a donné son nom), on sortira par la portion nord de la traversée supérieure, une valeur sûre du Cap Canaille avec son parcours facile mais gazeux sur une longue vire blottie sous les gargouilles de grès.
Après une rencontre impromptue près du sémaphore avec l'un de ses ouvreurs et équipeurs, les 2 rappels d’accès, un peu délicats avec le fort vent du jour, mènent au pied de la première longueur de « Mathusalem », bien délicate sur une dalle lisse en 6a+. La suite offre ce en quoi Canaille excelle : de la grimpe parfois athlétique, souvent ludique, sur un rocher tridimensionnel décoré de nids d’abeille et de concrétions. A noter d’ailleurs la magnifique troisième longueur de Mathusalem et son parcours en spirale (!) avec passage par une grotte puis sur un pilier déversant plein gaz. La vire supérieure permet de prolonger cette excursion géologique, avec ses passages exceptionnels comme le havre de paix ou le bien-nommé pas du gaz.
Dommage que malgré le mistral un voile nuageux tenace n’ait pas permis de mieux profiter des couleurs du couchant dans le ciel et sur le caillou !
dans L2 sur le rocher torturé de Canaille
sur la traversée supérieure, dans le havre de paix puis le pas du gaz, face au crépuscule
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