24 janvier 2016
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19:31
Le 24 janvier 2016
la stratégie du crabe, 9 longueurs, équipé, 6a max
5c/6a/5b/4b/4c/ramping/5c/6a/5c
Escalade dans le secteur pas de chèvre du cap Canaille, pour une nouvelle voie de 9 longueurs louvoyant entre les strates géologiques à la recherche de la difficulté la moindre possible. Un bel itinéraire au final, aux difficultés effectivement modérées, comparables voire inférieures à celles de sa voisine déjà classique « 2 vauriens 3 canailles », même si la traversée gazeuse de L7 sur un grès arrondi et parfois chipseux vaut bien la sortie de grotte suspendue de cette dernière voie…
On profite donc des fantaisies géologiques du Cap Canaille, gargouilles, toits et autres décorations de grès, calcaire ou conglomérat, sans trop de mal aux bras ou au cœur, avec de très belles longueurs comme L1 en cheminée presque fermée, L2 variée en dalle, dévers ou fissure, L6 en ramping rappelant celui de la traversée sans retour, la mer battant sous les chaussons en moins, L7 en traversée psycho au-dessus de 100 mètres de dévers, ou L8 sur un poudingue raide et déversant plus facile qu’il n’y paraît.
Ce n’est pas la plus belle voie des falaises soubeyrannes, l’exposition géologique à ciel ouvert du cap Canaille n’y présente pas ses meilleures pièces et l’escalade manque parfois de continuité, mais dans ce niveau une future classique à coup sûr !
sur la vire de départ, entre fleurs et stalactites
L2 en calcaire, longue et soutenue
à travers les gargouilles de L3
dans L4 (couplée avec L5)
la traversée aérienne de L7
L9, au-dessus de la mer rétroéclairée
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10 janvier 2016
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19:39
Le 10 janvier 2016
5 longueurs, équipé, 6b max
5c+/5b/marche/6b/6b/6a/5c+
Journée de grimpe sur une nouvelle voie au-dessus de la calanque de l’Oule : « Ave Maria », 6 longueurs louvoyant de quelques mètres au-dessus de l’eau à la crête sous le belvédère de l’Oule. Une très bel itinéraire dans le cadre de la brèche de Castelvieil parmi les plus beaux des calanques, avec la forêt d’aiguilles de calcaire blanc parsemée de pins, face aux murailles de Castelvieil et de l’Oule. Sous les chaussons le rocher varie de la dalle à gouttes d’eau encore bien affûtées à la cheminée toute en rondeurs en passant par le dièdre d’aragonite, tout le répertoire du calcaire des calanques étant donc exposé. La grimpe s’avère aussi riche que la géologie, avec une mention spéciale pour L1 en rocher blanc ciselé juste au-dessus de la mer blanche d’écume en ce jour, L3 et L4 en pilier athlétique sur crougnes ou L6, splendide dans une cheminée d’aragonite concrétionnée sur l’éperon sommital et sa vue panoramique des falaises soubeyrannes au plateau de Castelvieil. Au final et malgré les nombreuses vires qui rendent l’escalade discontinue, une très jolie balade verticale agrémentée tout de même de quelques pas de 6b dans L3 et L4, de quoi faire chauffer les avant-bras par cette après-midi ensoleillée, denrée rare en Provence depuis des semaines…
les aiguilles de Castelvieil vues depuis la brèche éponyme
tentative d'attraper Riou au lasso
dans les rappels d'accès, vers le bain bouillonnant
à la sortie de L2 (couplée avec L1), à la sortie du jacuzzi
sur le calcaire canaillesque de L5, dans la forêt d'aiguilles de Castelvieil
liaison panoramique sur le fil de Castelvieil entre L5 et L6
dans la splendide cheminée d'aragonite de L6, le caillou vaut le cadre...
crépuscule coloré depuis le col de la Gardiole
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3 janvier 2016
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21:25
Le 3 janvier 2016
Pilier droit de la passerelle
3 longueurs, partiellement équipé, équipement à compléter dans L1, 6a+ max
5b/5c+/6a+ pour mon ressenti
La réincarnation
5 longueurs, équipé, 7a max (parcours optionnel de la longueur en 7a, possible en moulinette depuis la vire de la traversée sans retour)
7a/4b/6a+/5c/6a
Journée d’escalade autour du plateau de Castelvieil, gravi à l’envers et à l’endroit, avec une première ascension par la face nord-est et les 3 longueurs du pilier droit de la passerelle, puis une seconde par la face sud-ouest dans la réincarnation, voie de terrain d’aventure récemment équipée. Au final une journée complète de grimpe homogène dans le 5sup – 6inf, plus délicat qu’attendu dans le pilier de la passerelle, aux cotations aussi sévères que le rocher est patiné. On trouvera dans la réincarnation un rocher neuf, les aplats polis par des décennies de grimpeurs étant remplacés par des gouttes d’eau façon râpe à doigts, mais la même variété de styles, de la dalle au petit dévers en passant par le dièdre ou la fissure à Dülfer, avec notamment de magnifiques portions en fissure, longues et soutenues, en L3 et L5.
De nouvelles lignes semblent avoir été équipées à proximité, de quoi nourrir des projets par meilleure météo, les couleurs de Castelvieil s’accommodant mal des journées monochromes de ce début d’hiver pollué de nuages bas…
vues depuis la plage d'En Vau vers l'extrémité du fjord et le parcours du pilier droit de la passerelle
dans L2 du pilier droit de la passerelle
dans la fissure du départ de L3
dans les rappels en fil d’araignée de la zize, entre bouffigues et grottes
la première longueur de la réincarnation
dans L2, le ramping de la traversée sans retour
dans la cheminée du départ de L3
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22 novembre 2015
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19:42
Le 22 novembre 2015
3 longueurs, équipé, 6a +max
6a+/6a/5c
Demi-journée de grimpe sur la face sud de la Grande Candelle, assez bien abritée du mistral fort de ce jour. La voie de la cheminée Bouisson ne comporte que 3 longueurs sur une grosse centaine de mètres de hauteur, mais un triptyque variée en dalle, fissure et cheminée-dièdre, soutenu dans le niveau 5c/6a dans les 2 premières longueurs. La dalle initiale cotée 5c réservera d’ailleurs bien du chausson à retordre aux grimpeurs un peu juste dans ce niveau… L’équipement, quoique souvent obligatoire, s’avère correct, et les quelques friends que j’avais pris eu égard aux commentaires parfois faits sur cette voie sont sagement restés au baudrier ; il conviendra plutôt de garder quelques grandes sangles histoire de cravater un becquet au départ de L2 ou une lunule au premier tiers de L3.
Assez bien abrités du vent de nord-ouest jusqu’à la jonction avec l’arête de Marseille ; ensuite la sortie sur la crête plein mistral donnera une ambiance subitement hivernale à la journée, le froid et les doigts gourds limitant la pause panoramique au profit de la recherche du rappel de descente vers le col de la Candelle !
durant l'approche par le couloir du Candélon, entre vues sur la calanque des pierres tombées et piou-pious
dans L1, dalle fine en 6a++ au départ
dans la belle fissure de L2
dans la cheminée spéléo de L3
sortie ventée sur l'arête de Marseille
couleurs vespérales au retour sur le sentier des 13 contours
crépuscule derrière l'île Plane
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15 novembre 2015
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21:43
Le 15 novembre 2015
Voie du Baou Rouge (et sortie par « pour la mémoire de nos enfants »)
6 longueurs, équipé, 6a+ max
5c+/5c/5b/5c+/5b/6a+ pour mon ressenti
Journée d’escalade sur la Tour Save à l’extrémité orientale du cirque du Devenson, l’un des secteurs les plus sauvages des calanques, sur la voie du Baou Rouge, la plus facile des lieux avec son niveau maximal 5c, mais qui sera remplacée ce jour dans sa dernière longueur par le magnifique 6a+ terminal de «pour la mémoire de nos enfants ».
Un état d’urgence suffit, et on évite pour l’accès à la voie les rappels éponymes, aussi gazeux qu’impressionnants, par ceux de « riz au lait » qui déposent en haut du cirque du Devenson. Après une descente sanglier dans la garrigue on rejoint les eaux azuréennes de la calanque du Devenson pour comme la veille profiter d’une mer encore tiède. Des cordes fixes permettent ensuite de rejoindre directement le départ de la seconde longueur, une fissure dièdre soutenue en 5c athlétique qui constitue peut-être le crux de la voie. La ligne remonte ensuite des piliers entrecoupés de dalles à gouttes d’eau pour rejoindre le collu au pied de la Tour Save et de la dernière longueur de « pour la mémoire de nos enfants », 50 mètres aussi beaux par leur escalade que par le cadre sur un éperon d’aragonite concrétionnée entre le cirque du Devenson et Castelvieil. Au final une grande voie parmi les plus belles des calanques dans le niveau 5sup, évidemment de par son ambiance mais aussi de par sa grimpe variée et souvent intéressante.
depuis le départ des rappels, vue de l'objectif du jour
les falaises colorées du Devenson
dans les rappels de "riz au lait"
avant l'effort le réconfort, de l'eau qui approche encore les 20°C
durant l'approche, entre 2 cordes fixes
vue vers la calanque du Devenson
depuis la dernière longueur de "pour la mémoire de nos enfants", vue vers l'Eissadon et Castelvieil
vue vers la longueur d'aragonite et la Tour Save
crépuscule vers Castelvieil
dans la dernière longueur de "pour la mémoire de nos enfants", photo de Laurent C.
dans la dernière longueur du Baou Rouge
dans le pilier d'aragonite de "pour la mémoire..."
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12 novembre 2015
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Le 11 novembre 2015
7 longueurs, (extrêmement) équipé, 5b+ max
4c/5b/5a+/5a/5b+/5b/4b
Demi-journée de grimpe au-dessus de Moustiers à l’entrée des gorges du Verdon. Du parking du col de Félines un bon sentier mène en une grosse demi-heure de marche sur une grande pyramide de rocher verdonesque (du calcaire gris compact travaillé en gouttes d’eau crochetantes) qui domine le lac de Sainte-Croix.
La voie de l’arête de la patte de chèvre louvoie autour de l’arête de gauche de cette pyramide, sans jamais dépasser le 5c, mais en offrant de belles sections de grimpe dans la dalle de L3 ou le dièdre de L7. Ses difficultés modérées, son équipement surabondant et ses relais généralement confortables facilitent également une initiation à l’escalade en tête sans trop de frayeurs…
escadron de vautours au départ
dans L1, sous les vautours
sortie de L3, sur un beau rocher Verdonesque
dans le joli dièdre de L5
sortie de L7 et de la voie
crépuscule sur le lac de Sainte-Croix
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7 novembre 2015
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20:09
Le 7 novembre 2015
8 longueurs, équipé, 7a+max (6b obligé)
6b&A0/5c/5c/6b+/6a+/7a+/6a+/6a
Séance de récupération après l’excès d’acide lactique de la veille dans la voie « mise en abîme » : je préfère renoncer aux 4 longueurs finales en 6sup de « galet-jade » pour les 8 longueurs majoritairement en 6- de « théorie des dominos », voie située à l’extrémité sud du secteur « Draïoun ». Au final les avant-bras ne se crisperont pas trop, mis à part dans les très beau dévers prisu de L4 ou le passage d’artif de L6, mais les longueurs plein gaz de L4 à L7, comme souvent au Draïoun, conserveront une légère tension plus nerveuse que musculaire ! A noter de très belles longueurs en conglomérat sur le nappage de poudingue de la falaise à partir de L4, avec en particulier de superbes L4 en dévers moins difficile qu’il n’y paraît et L6 variée en dalle, traversée et fissure à Dülfer.
le four à cristaux au départ de L3
en bas du gros dévers de L4
dans la fissure à Dülfer de L5
la garrigue illuminée par la bruyère en fleurs
crépuscule depuis la route des crêtes
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6 novembre 2015
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Le 6 novembre 2015
Mise en abîme
9 longueurs, équipé, 6b+max (et obligatoire)
5c/6b/6b+/6b/6a+/6b+&A0/3/6a+/3
Après la voie « tout est une question d’angle » découverte en 2014, et sa magnifique fissure verticale orangée, parcours de sa voisine « mise en abîme » dans le secteur sémaphore du cap Canaille. Là encore la falaise fait office d’exposition géologique à ciel ouvert avec son étalage de grès, calcaire ou conglomérat aux formes insolites, et la grimpe présente des sections souvent gazeuses et parfois délicates comme sur la dalle de L4 ou les fissures de L6, 2 passages fins et dont l’équipement n’autorise pas le « tire-clous ». quoi qu’il en soit encore une jolie voie, peut-être pas autant que sa voisine « question d’angle », mais qui en met en tout cas plein les yeux, les biceps… et l’estomac pour l’orgie d’arbouses sur le sentier d’accès aux rappels du 14 juillet !
plaisir des yeux et des papilles, bruyère et arbouses
sur la gargouille du départ de L2
dans la belle cheminée à oppositions de L5
dans L6 et son dévers en 7a++
dernières lueurs sur le poudingue de L7
crépuscule sur entrées maritimes
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31 octobre 2015
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18:16
Le 31 octobre 2015
Voie never mind the bollocks, 6 longueurs, équipé, 6b+ max
6b/6a/6a+/5c/6b+/6a
Retour sur cette grande voie pas trop difficile du secteur sémaphore du Cap Canaille, toujours aussi belle et ludique avec ses dévers faciles dans L2, son boyau dans L3 et sa splendide cheminée à pétales de calcaire et fours à cristaux dans la dernière longueur, malgré une première longueur en dalle cotée 6b un peu casse-doigts sur crougnes…
dans le premier des 3 rappels
en bas de L1, dur à froid...
sortie de L3 et de son boyau
une cordée dans la grotte de "2 vauriens 3 canailles"
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30 octobre 2015
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20:02
Le 30 octobre 2015
Voie du puits du diable, seconde partie, 6 longueurs, équipé, 6a max
6a/5b/5c/6a/3/5b
Une grande voie récente sur la montagne Sainte-Victoire, bien équipée et passant par l'arche naturelle du Puits du Diable, voilà de quoi titiller la curiosité d’un grimpeur marseillais. Au final une jolie voie (parcourue uniquement dans sa seconde moitié à partir du puits du diable), qui vaut évidemment surtout par le passage dans l’arch,e mais aussi par de beaux passages d’escalade dans la fissure de L12 ou le dièdre de L14. Par contre le caractère discontinu de la voie -on relie souvent les longueurs par des portions de marche- et le rocher très fragile de L6 et L7 –au niveau de l’arche- nuisent à l’impression générale. Il importe d’ailleurs de se faire très léger dans ces 2 longueurs qui dominent le sentier jaune et ses cohortes de randonneurs sans casque…
Après l’approche par le sentier jaune et les 6 longueurs d’escalade sur le calcaire gris de la Sainte, descente par le trou du Garagaï puis le sentier vert qui serpente entre les barres de falaises qui rayent le versant sud de la montagne. Un sentier esthétique qui louvoie à travers des pyramides de calcaire compact mais qui s'avère souvent délicat, même si les passages les plus scabreux peuvent de descendre en rappel.
approche fleurie sous le refuge Cézanne
dans le bien-nommé pas de la Savonnette du sentier jaune
la très belle L1 à travers l'arche du puits du diable
dans la belle fissure verticale de L4
descente par le sentier vert
la Sainte-Victoire aux derniers rayons
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