15 novembre 2015
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Le 15 novembre 2015
Voie du Baou Rouge (et sortie par « pour la mémoire de nos enfants »)
6 longueurs, équipé, 6a+ max
5c+/5c/5b/5c+/5b/6a+ pour mon ressenti
Journée d’escalade sur la Tour Save à l’extrémité orientale du cirque du Devenson, l’un des secteurs les plus sauvages des calanques, sur la voie du Baou Rouge, la plus facile des lieux avec son niveau maximal 5c, mais qui sera remplacée ce jour dans sa dernière longueur par le magnifique 6a+ terminal de «pour la mémoire de nos enfants ».
Un état d’urgence suffit, et on évite pour l’accès à la voie les rappels éponymes, aussi gazeux qu’impressionnants, par ceux de « riz au lait » qui déposent en haut du cirque du Devenson. Après une descente sanglier dans la garrigue on rejoint les eaux azuréennes de la calanque du Devenson pour comme la veille profiter d’une mer encore tiède. Des cordes fixes permettent ensuite de rejoindre directement le départ de la seconde longueur, une fissure dièdre soutenue en 5c athlétique qui constitue peut-être le crux de la voie. La ligne remonte ensuite des piliers entrecoupés de dalles à gouttes d’eau pour rejoindre le collu au pied de la Tour Save et de la dernière longueur de « pour la mémoire de nos enfants », 50 mètres aussi beaux par leur escalade que par le cadre sur un éperon d’aragonite concrétionnée entre le cirque du Devenson et Castelvieil. Au final une grande voie parmi les plus belles des calanques dans le niveau 5sup, évidemment de par son ambiance mais aussi de par sa grimpe variée et souvent intéressante.
depuis le départ des rappels, vue de l'objectif du jour
les falaises colorées du Devenson
dans les rappels de "riz au lait"
avant l'effort le réconfort, de l'eau qui approche encore les 20°C
durant l'approche, entre 2 cordes fixes
vue vers la calanque du Devenson
depuis la dernière longueur de "pour la mémoire de nos enfants", vue vers l'Eissadon et Castelvieil
vue vers la longueur d'aragonite et la Tour Save
crépuscule vers Castelvieil
dans la dernière longueur de "pour la mémoire de nos enfants", photo de Laurent C.
dans la dernière longueur du Baou Rouge
dans le pilier d'aragonite de "pour la mémoire..."
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12 novembre 2015
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Le 11 novembre 2015
7 longueurs, (extrêmement) équipé, 5b+ max
4c/5b/5a+/5a/5b+/5b/4b
Demi-journée de grimpe au-dessus de Moustiers à l’entrée des gorges du Verdon. Du parking du col de Félines un bon sentier mène en une grosse demi-heure de marche sur une grande pyramide de rocher verdonesque (du calcaire gris compact travaillé en gouttes d’eau crochetantes) qui domine le lac de Sainte-Croix.
La voie de l’arête de la patte de chèvre louvoie autour de l’arête de gauche de cette pyramide, sans jamais dépasser le 5c, mais en offrant de belles sections de grimpe dans la dalle de L3 ou le dièdre de L7. Ses difficultés modérées, son équipement surabondant et ses relais généralement confortables facilitent également une initiation à l’escalade en tête sans trop de frayeurs…
escadron de vautours au départ
dans L1, sous les vautours
sortie de L3, sur un beau rocher Verdonesque
dans le joli dièdre de L5
sortie de L7 et de la voie
crépuscule sur le lac de Sainte-Croix
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7 novembre 2015
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Le 7 novembre 2015
8 longueurs, équipé, 7a+max (6b obligé)
6b&A0/5c/5c/6b+/6a+/7a+/6a+/6a
Séance de récupération après l’excès d’acide lactique de la veille dans la voie « mise en abîme » : je préfère renoncer aux 4 longueurs finales en 6sup de « galet-jade » pour les 8 longueurs majoritairement en 6- de « théorie des dominos », voie située à l’extrémité sud du secteur « Draïoun ». Au final les avant-bras ne se crisperont pas trop, mis à part dans les très beau dévers prisu de L4 ou le passage d’artif de L6, mais les longueurs plein gaz de L4 à L7, comme souvent au Draïoun, conserveront une légère tension plus nerveuse que musculaire ! A noter de très belles longueurs en conglomérat sur le nappage de poudingue de la falaise à partir de L4, avec en particulier de superbes L4 en dévers moins difficile qu’il n’y paraît et L6 variée en dalle, traversée et fissure à Dülfer.
le four à cristaux au départ de L3
en bas du gros dévers de L4
dans la fissure à Dülfer de L5
la garrigue illuminée par la bruyère en fleurs
crépuscule depuis la route des crêtes
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6 novembre 2015
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Le 6 novembre 2015
Mise en abîme
9 longueurs, équipé, 6b+max (et obligatoire)
5c/6b/6b+/6b/6a+/6b+&A0/3/6a+/3
Après la voie « tout est une question d’angle » découverte en 2014, et sa magnifique fissure verticale orangée, parcours de sa voisine « mise en abîme » dans le secteur sémaphore du cap Canaille. Là encore la falaise fait office d’exposition géologique à ciel ouvert avec son étalage de grès, calcaire ou conglomérat aux formes insolites, et la grimpe présente des sections souvent gazeuses et parfois délicates comme sur la dalle de L4 ou les fissures de L6, 2 passages fins et dont l’équipement n’autorise pas le « tire-clous ». quoi qu’il en soit encore une jolie voie, peut-être pas autant que sa voisine « question d’angle », mais qui en met en tout cas plein les yeux, les biceps… et l’estomac pour l’orgie d’arbouses sur le sentier d’accès aux rappels du 14 juillet !
plaisir des yeux et des papilles, bruyère et arbouses
sur la gargouille du départ de L2
dans la belle cheminée à oppositions de L5
dans L6 et son dévers en 7a++
dernières lueurs sur le poudingue de L7
crépuscule sur entrées maritimes
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31 octobre 2015
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18:16
Le 31 octobre 2015
Voie never mind the bollocks, 6 longueurs, équipé, 6b+ max
6b/6a/6a+/5c/6b+/6a
Retour sur cette grande voie pas trop difficile du secteur sémaphore du Cap Canaille, toujours aussi belle et ludique avec ses dévers faciles dans L2, son boyau dans L3 et sa splendide cheminée à pétales de calcaire et fours à cristaux dans la dernière longueur, malgré une première longueur en dalle cotée 6b un peu casse-doigts sur crougnes…
dans le premier des 3 rappels
en bas de L1, dur à froid...
sortie de L3 et de son boyau
une cordée dans la grotte de "2 vauriens 3 canailles"
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30 octobre 2015
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Le 30 octobre 2015
Voie du puits du diable, seconde partie, 6 longueurs, équipé, 6a max
6a/5b/5c/6a/3/5b
Une grande voie récente sur la montagne Sainte-Victoire, bien équipée et passant par l'arche naturelle du Puits du Diable, voilà de quoi titiller la curiosité d’un grimpeur marseillais. Au final une jolie voie (parcourue uniquement dans sa seconde moitié à partir du puits du diable), qui vaut évidemment surtout par le passage dans l’arch,e mais aussi par de beaux passages d’escalade dans la fissure de L12 ou le dièdre de L14. Par contre le caractère discontinu de la voie -on relie souvent les longueurs par des portions de marche- et le rocher très fragile de L6 et L7 –au niveau de l’arche- nuisent à l’impression générale. Il importe d’ailleurs de se faire très léger dans ces 2 longueurs qui dominent le sentier jaune et ses cohortes de randonneurs sans casque…
Après l’approche par le sentier jaune et les 6 longueurs d’escalade sur le calcaire gris de la Sainte, descente par le trou du Garagaï puis le sentier vert qui serpente entre les barres de falaises qui rayent le versant sud de la montagne. Un sentier esthétique qui louvoie à travers des pyramides de calcaire compact mais qui s'avère souvent délicat, même si les passages les plus scabreux peuvent de descendre en rappel.
approche fleurie sous le refuge Cézanne
dans le bien-nommé pas de la Savonnette du sentier jaune
la très belle L1 à travers l'arche du puits du diable
dans la belle fissure verticale de L4
descente par le sentier vert
la Sainte-Victoire aux derniers rayons
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29 octobre 2015
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Le 29 octobre 2015
Voie "promenons-nous dans les bois", équipé, 7 longueurs, 5c max
5a/5c/5b/5b/5b/5b/5c
Journée de randonnée, horizontale vers les grès d’Evenos et verticale dans la grande face des gorges du Destel. On passera donc des hexagones de grès en baskets aux fissures de calcaire en chaussons. La voie “promenons-nous dans les bois” n’excède pas le 5c mais comportant de beaux passages de grimpe dans la fissure de L2 ou le dévers prisu de la dernière longueur, mais comme toujours au Destel manque d’ambiance et de continuité dans cette falaise coupée de vires végétales. Quoi qu’il en soit l’itinéraire se prête bien à une initiation à la grande voie avec sa verticalité peu marquée et son équipement surabondant, de quoi se lancer en tête avec peu gaz sous les chaussons mais beaucoup de spits au-dessus !
balade sur les boules de grès de Sainte-Anne d'Evenos
balade dans la grande face du Destel, dans la très belle L2 en fissure
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25 octobre 2015
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Le 25 octobre 2015
Voie du jardin suspendu, 5 longueurs, partiellement équipé, 6a+ max
4c/5b/5c/marche/4c/6a+
Clôture d’un week-end prolongé riche en activités automnales, trail et baignade jeudi, canyon vendredi, randonnée en montagne samedi et donc escalade dimanche ! On s’oriente en ce dimanche aux températures presque estivales vers de la grimpe « montagne », dans la face ouest du pic de Bertagne et son altitude himalayenne à l’échelle des Bouches-du-Rhône de presque1000 mètres. Une approche colorée sous les feuillus en début de mue (la montagne Sainte-Baume comporte l’une des seules grandes forêts de feuillus des Bouches-du-Rhône, mais l’acmé des couleurs d’automne sera cette année atteinte début novembre) mène en une petite heure de marche au pied d’une falaise de calcaire gris compact imposante par son ampleur et sa verticalité. On peut en fait la gravir dans un niveau qui ne dépasse pas le petit 6, par une succession de fissures, cheminées et dièdres empruntés par les 5 longueurs de la voie du jardin suspendu. L’équipement hétéroclite (pitons, spits écrasés…) se complète bien par un petit jeu de friends, afin de protéger des pas plus difficiles que les cotations historiques ne le laisseraient penser, d’autant plus que le rocher typé face nord s’avère bien moins adhérent que son voisin des calanques. Le crux de la voie au début de la dernière longueur en fissure-dièdre se passe aisément en tire-clous et pose-pieds sur les cordelettes à demeure, la cotation officielle en 6a semblant largement sous-estimée…
Quoi qu’il en soit on profite d’une jolie escalade agrémentée d’une randonnée forestière et d’un zeste de spéléologie dans la grande salle de la grotte du jardin suspendu, le tout avec un panorama à 180° sur les chicots de Roque Fourcade, du Pilon du Roi, du Garlaban… et de la Bonne Mère; qui se détache sur la baie de Marseille à l’ouest. Le soleil couchant et les vagues de nuage déferlant depuis le sud et l’ouest donneront d'ailleurs une ambiance extraordinaire à la dernière longueur !
vue sur falaise ouest du pic de Bertagne, la voie la parcourt du dièdre en bas à droite (L2) à la fissure-cheminée e haut à gauche (L5)
au pied de l'objectif du jour
dans le dièdre au début de L3
dans la grande salle de la grotte du jardin suspendu, d'accès facile, la suite passe par une châtière sévère longue de plusieurs mètres et sur un sol boueux...
dans L4, au-dessus de la verdure pointillée de jaune
dans la fissure-dièdre de L5, bien équipée pour le tire-clous
belle ambiance, au-dessus des nuages qui débordent de la falaise de Cugens
crépuscule sur les dents de Roque Fourcade et le Pilon du Roi
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11 octobre 2015
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18:42
Le 11 octobre 2015
Journée de balade et d'escalade en couennes à Orpierre, un site classique de grimpe découvert à cette occasion. Un joli village blotti entre des falaises compactes, des couleurs d'automne mais des températures d'été, que demander de plus sinon un rocher un peu moins patiné que dans le secteur Belleric choisi ce jour ?!
le village d'Orpierre et ses falaises
grimpe dans le secteur Belleric, des couennes variées et longues, mais bien patinées
au retour, arrêt dans les gorges de la Méouge
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4 octobre 2015
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Le 4 octobre 2015
Voie Antifada, équipé, 5 longueurs, 6b max
6b/6b/6b/5c/6b
Voie NTD (3 dernières longueurs),équipé, 6b max
6a/6a+/6b+
Journée d’escalade au bec de Sormiou, d’abord à l’ombre de «Antifada » puis au soleil pour les 3 longueurs finales de « Nique Ton Dièdre ». Les 5 longueurs de Antifada louvoient souvent en traversée sur un très beau calcaire blanc et compact, dans des cotations constamment entre le 6a et le 6b, mais avec des difficultés plutôt hétérogènes, quelques pas blocs de 6b venant en fait couper de longues sections en 5+/6a. Quoi qu’il en soit l’escalade reste intéressante et variée entre dièdre, dalle, traversées et petits dévers. La fin de « NTD » se déroule quant à elle sur un calcaire ciselé très abrasif, avec là encore des cotations dans le 6a/b, et souvent en traversée au-dessus du dièdre Guem, nique ton dièdre mais pas la grimpe ici encore intéressante quoique douloureuse pour la pulpe des doigts…
à l'attaque de la voie Antifada
Antifada, dans L3 en traversée
sur les crêtes de Sormiou, entre la sortie de "Antifada" et la brèche d'accès au secteur du dièdre Guem
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