3 novembre 2018
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Les 28 octobre et 2 novembre 2018
Découverte du mont Gourougou, dont les 900 mètres dominent au nord la péninsule du cap des 3 fourches et à l’est le golfe et la lagune de Nador. Une route qui le traverse permet donc de profiter de beaux panoramas sur la côte environnante au-dessous des aiguilles de basalte qui émergent de cet ancien volcan à la forme encore caractéristique, et surtout de la colonie de singes qui le peuple encore. On peut en effet y observer facilement des magots ou macaques de Barbarie, manifestement habitués à l’homme, qui vivent dans les reliques de forêts au-dessus de l’urbanisation qui ceinture maintenant la montagne, encore une espèce d’ailleurs en danger à cause de la fragmentation de son habitat et du vol des jeunes pour le marché des « animaux de compagnie ».
panoramas du Mont Gourougou, vers Nador et sa lagune
au bord de la route, singes macaques...
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3 novembre 2018
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Les 30 et 31 octobre 2018
Nouvelle visite de la médina de Fès, 10 ans après la première virée dans le labyrinthe des venelles de la vielle ville avec ses centaines d’échoppes imbriquées entre les mosquées et écoles coraniques. On peut y flâner au hasard des venelles, les magasins faisant souvent office également d’ateliers : échoppes de tôleries dans la rue pour les commerces de casseroles et d’orfèvrerie pour la vaisselle ouvragée, montagnes de dattes ou de cornes de gazelle dans le quartier des confiseurs, carcasses de moutons dans celui des bouchers, un plaisir sans cesse renouvelé que de découvrir cette vie grouillante et foisonnante presque inchangée. Pourvu que Fès (je n’ose même plus dire le Maroc) puisse échapper à la mall-isation du monde ; puissent les médinas, souks et bazars résister encore longtemps aux galeries marchandes aseptisées et capitalistiquement concentrées du monde occidental !
les cuves de nettoyage et de coloration des peaux d'une tannerie
au hasard des ruelles de la medina
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3 novembre 2018
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Le 28 et 29 octobre 2018
Après la découverte impromptue sous la pluie des badlands de bord de mer à Ichniwane, sur la N16 entre Nador et Al Hoceïma, un petit air de Dakota ou de Cappadoce, et le panorama depuis la plage de Boumehdi sur la ville suspendue au-dessus des falaises de Al Hoceïma, on retrouve le soleil le lendemain dans le parc national éponyme. Celui-ci protège un ruban de falaises côtières vierge d’installations humaines sur une quarantaine de kilomètres de largeur, chose peu fréquente en Méditerranée.
On partira du village de Taoussarte, en bout d’une route récemment bitumée qui se faufile entre collines, canyons secs et vergers d’amandiers et d’oliviers. Un sentier, d’abord en corniche au-dessus de la mer et des cultures en terrasses, suit ensuite un fond de vallée puis un véritable canyon sec pour atteindre la plage de graviers de Tikkit. Une belle impression de bout du monde avec les cahutes de pêcheurs blotties sous les falaises maritimes face au large, encore plus en ce jour très venté où les rouleaux s’écrasent sur la plage ! Une jolie balade donc, qui permet d’observer la vie rurale de la région, avec ses bergères en chapeau de paille tressée à la main qui ramènent le soir leurs chèvres et moutons dans l’enclos, ou que l’on croise avec leurs bidons autour du puits, ses paysans qui labourent leurs champs caillouteux avec leurs ânes, ses meules de foin à la forme unique, autant d’éléments disparus depuis longtemps outre-Méditerranée…
le 28 octobre : les badlands d'Ichniwane
le 28 octobre : Al Hoceïma vu la plage de Boumehdi
le 29 octobre : l'île-enclave espagnole de Peñón de Alhucemas
le 29 octobre : sur le sentier entre Taoussarte et Tikkit, ses échelles tressées...
le 29 octobre : scènes de la vie rurale dans le parc de Al Hoceïma
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3 novembre 2018
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Les 27 octobre, 1er et 2 novembre 2018
Après le Québec au début du mois, seconde étape du tour de la francophonie 2018, sur la côte méditerranéenne du Maroc, au nord-est du pays. Une région encore peu touristique, loin des pôles d’attraction de Marrakech ou Essaouira, mais qui offre un littoral pittoresque et sauvage, pas trop loin de Fès et de son immense medina. On optimisera donc la météo parfois perturbée de la semaine en alternant balades côtières durant les créneaux ensoleillées, et liaisons routières ou balades citadines durant les épisodes pluvieux parfois intenses et frais (les oueds en crue et la neige sur les montagnes côtières du Rif au-dessus de 1000 m en témoignant !).
Le cap des trois fourches situé juste au nord de la ville marocaine de Nador et de l’enclave espagnole de Melilla offre une très belle géologie insolite et variée à base de roches volcaniques, calcaire, grès et conglomérat dans une zone encore sauvage et absolument pas aménagée pour le tourisme. On trouve dans cette péninsule de jolies plages commes celles de Tcharrana, et des sites magnifiques mais confidentiels et d’accès délicat, comme celui de Cara Blanca avec ses falaises maritimes et dalles de grès incrusté de coquillages fossiles, et surtout ses exceptionnelles demoiselles coiffées de conglomérat en bord de mer. Dommage que comme souvent au Maroc les plages soient par endroit recouvertes d’une mer de déchets plastiques laissés là ou ramenés par les courants, de quoi entamer le plaisir de découvrir cette côte !
le 27 octobre : la portion nord de Cara Blanca et ses falaises de grès
le 27 octobre : la plage de tuf et de rochers multicolores volcaniques du cap
le 1er novembre : la plage de Tcharrana dans son habit de déchets
le 2 novembre : la portion sud de Cara Blanca et ses splendides demoiselles coifées
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4 janvier 2017
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Le 2 janvier 2017
Journée passée entre Taliouine et Marrakech via la col de Tizi N’Test et la vallée du N’ Fiss. Là encore on profitera de la dissemblance des versants orientaux et occidentaux de l’Atlas, avec versant sud des cultures d’arganiers sur les pentes raides et arides qui dominent les hameaux de fonds de vallée et leurs terrasses de cultures vivrières, puis, une fois passé le col, des gorges parfois coupées de barrages et des hauts-plateaux aux terres rouges érodées qui évoquent les robines dignoises. Plus bas on peut admirer le versant nord du Toubkal et ses neiges déjà abondantes en ce début d’hiver 2017, bien loin du désert traversé quelques heures plus tôt, avant de retrouver, non sans déplaisir, la foule touristiquec de Marrakech !
curieuse géologie près de Taliouine
les clémentiniers en plein déménagement
vergers d'arganiers versant sud du Tizi N'Test
vue depuis le col du Tizi N'Test vers le nord
terres rouges près de Tinmel
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4 janvier 2017
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Le 1er janvier 2017
Au départ de Taliouine sur le versant oriental de l’Atlas balades à la journée dans la longue vallée menant sur les pentes mêmes du Djebel Siroua, dans un relief d’origine volcanique fait de fonds de vallées creusés de cultures en terrasses dominés par des falaises souvent serties d’orgues basaltiques.
A la sortie du village de Assaisse, là où le bitume disparaît pour laisser la place à de la terre (et des cailloux !), la piste de droite mène au hameau de Tizgui et sa superbe gorge à travers des pitons érodés de conglomérat volcanique. En remontant la gorge à l’aval du village on évolue dans une forêt de monolithes rocheux aux formes ovalisées par l’érosion, un paysage qui évoque Montserrat par exemple, les minutieuses cultures en terrasses verdoyantes à l’amont et à l’aval, au milieu d’un désert minéral, rappelant qu’on est bien au Maroc et non pas en Catalogne. On n’explorera pas faute de temps les gorges aval, apparemment plus étroites et techniques, mais la température de l’eau, transformée en glace dans les bras morts, ne nous y incitera guère…
A la sortie du village d’Assaisse la piste de gauche remonte la vallée au milieu des villages berbères, parmi champs de blés en terrasses, ânes en maraude et hameaux coiffés de minarets, pour atteindre après environ 45 minutes de trajet le magnifique village de Tizgui. Celui-ci fait face à des greniers collectifs taillés dans la falaise, au milieu d’orgues basaltiques et juste au-dessous d’une cascade gelée dans ce versant nord à près de 2000 mètres d’altitude. Un site exceptionnel donc qui justifie à lui tout seul ces longues pistes poussiéreuses et caillouteuses qui s’envisageront mieux en véhicule 4*4…
champs de curieuses boules volcaniques près de Ait Icht
les gorges de Tislit et leur curieuses formations géologiques de conglomérat volcanique
rencontres sur les terrasses à l'entrée du village de Tislit
épouvantail à l'amont des gorges
le village de Assaka et ses cultures en terrasses
les greniers troglodytes du village de Tizgui, leurs orgues basaltiques et sa cascade de glace !
dernières lumières sur l'Atlas
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4 janvier 2017
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Les 30 et 31 décembre 2016
Début d’un voyage au Maroc autour de Marrakech et des sommets du Haut-Atlas, déjà bien blancs en ce début d’hiver. On ira visiter en voiture et à pieds les vallées profondes du versant occidental de l’Atlas et celles plus arides des versants orientaux, avec un aller par le col de Tizi N’Tchika et un retour par celui de Tizi N’Test, avec au passage une journée dans le Djebel Siroua à la découverte des magnifiques gorges de Tislit et des greniers à grain troglodytes de Tizgui.
Le road trip commence donc par un long trajet entre Marrakech et Skoura, avec devant le pare-brise la lente transition entre les vergers d’oliviers et les cultures en terrasses du versant occidental de l’Atlas, assez bien arrosé, et les paysages arides pré-sahariens du versant oriental, où seules les oasis de fonds de vallée et les ksars ou kasbahs en pisé rompent la monotonie des steppes qui annoncent le désert de pierres.
marnes rouges érodées et cultures en terrasses sur la route du Tizi N’Tchika, vers le village de Toufliht
paysages désertiques de l'autre côté de l'Atlas, sur fond de montagnes enneigées
cigogne qu'on espère mélomane sur un minaret
le très beau ksar de Aït Ben Haddou
dans l'immense palmeraie de Skoura et ses innombrables kasbahs
faune et paysages désertiques sur la route entre Ouarzazate et Taliouine
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7 décembre 2009
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En décembre 2008 avec Nawel
Visite de la medina de Fès et des forêts du Rif autour de la ville, par endroits peuplées de singes magots
vue sur les toits de la medina
la medersa Attarine et son stuc
les singes magots des forêts du Rif, les fesses au sec sur un rocher
les fesses au sec sur une branche
les fesses mouillées à la recherche du dîner
les fesses au sec sur un caillou
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