25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 18:08

Un article de Ski Rando Magazine de Sébastien Langlais sur ses ascensions à skis dans le massif du Dena en février 2017. Sébastien et ses 2 compagnons ont gravi le point culminant du massif par son versant nord au départ de Khafr (avec bivouac dans un abri vers 3000 m), alors que nous nous étions concentrés sur le versant sud au-dessus de Sisakht, et avait échangé avec moi pour préparer son voyage.

Au final une réussite : de belles ascensions (peut-être la première à skis du sommet), du bon ski, de belles images et un bon travail de topographie, ci-dessous le récit sur son blog : 

https://tsagaventure.com/2017/03/13/iran-a-ski-2-transit-routier-vers-le-dena/

et un lien vers le magazine :

http://www.skirandomag.com/2018/03/06/ski-de-rando-iran-massif-dena/

De quoi redonner envie d'aller explorer en skis et crampons les magnifiques couloirs calcaires de ce massif  plus alpin et  moins couru que le Zagros Central proche de Chelguerd. Il reste encore beaucoup à découvrir dans cette barrière montagneuse de plusieurs dizaines de kilomètres de long, dotée de vastes combes sur son ubac et de couloirs de grande ampleur sur son adret, le tout à quelques encablures du Golfe Persique (et de ses fabuleux glaciers de sel) et à plus de 4000 mètres d'altitude.

Et pendant ce temps 2 skieurs tentent une traversée intégrale du massif d'aventure que nous avions explorés en 2015, des nouvelles à venir...

En tout cas je préfère me voir cité dans un magazine de sport nature que chez un voyagiste généraliste :

pozzines corses

encore plus quand aucune demande d'utilisation n'a été faite, même si la photo est créditée...

21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 18:39

Le 18 avril 2014

Troisième et dernière virée à skis dans le massif du Doberar, cette fois vers le sommet ouest. L’entraînement des jours précédents porte ses fruits, et la trace se fera à un rythme d’ascension de 650 m/h pas trop contrarié donc par l’altitude supérieure à 3000 m. Par contre la bonne neige skiée jusque-là commence à porter les stigmates de la chaleur de cette fin avril, et la bonne poudreuse sommitale se transformera assez vite en une neige pourrie jusqu’au sol sous les 3200 m… Il est temps de désormais de troquer la glisse sur les neiges de l’Alborz par de la glisse sur les dunes du désert du Dasht-e Kavir pour les 2 derniers jours du voyage !

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Sommet : 4050 m

Dénivelée : 1500 m

Difficulté : 4.1, 150 m à 42°

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invitation au chaï par un habitant du village de départ de Lasem

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à 3200 m devant le volcan Damavand

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sur la crête sommitale à 4000 m

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corniche à 3900 m

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premiers virages, photo de Nicolas

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à la descente à 3800 m

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à 3400 m, photo de Nicolas

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portage de retour à 2700 m

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photo de Nicolas

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avec la section alpinisme (non mixte...) d'une université de Téhéran, cherchez les intrus...

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au retour vue sur le sommet de jour

21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 18:35

Le 17 avril 2014

Après la randonnée débutée à 13h ([sic]) la veille, on reprend des horaires plus conformes à du ski de printemps sous 35° de latitude nord, et on vise une belle combe encaissée entraperçue en voiture la veille au soir, qui conduit à ce qui semble être le plus haut sommet du massif du Doberar.

On vise en voiture un vallon qui semble donner accès à cette combe, et après un franchissement de gué en Paykan (la version iranienne de la Peugeot 405) et au bout d’une demi-heure de portage on a confirmation que notre intuition était la bonne, avec devant nous un long vallon rattaché à la combe repérée la veille. L’ambiance s’y révèle magnifique, entre falaises colorées de calcaire aux teintes ocre et bleue, dans les belles lumières d’un bleu attaqué par des cumulus bien noirs. Les 400 derniers mètres se remontent en crampons skis sur le sac par une succession de raides couloirs suspendus, et on sera récompensé de la trace à faire dans une neige parfois profonde par une belle descente en poudreuse. Ce sera sans doute la plus belle course de cette semaine de ski de randonnée dans l’Alborz, avec sa descente soutenue dans un beau cadre minéral face au cône parfait des 5700 m du volcan Damavand.

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Sommet : 4000 m

Dénivelée : 1300 m

Difficulté : 4.3, 400 m à 40° de moyenne avec des portions à 45°

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vue sur le roi des lieux : les 5600 m du volcan Damavand avec sa couronne de nuages

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au chaussage à 2800 m

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devant les plissements géologiques de l'Alborz

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à 3000 m

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entre soleil et cumulus

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encore quelques purges dans les pentes raides ensoleillées

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devant les falaises de calcaire stratifié

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à 3700 m en portage dans les pentes finales

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photo de Nicolas

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vue sur l'outlet de corniches de la crête sommitale à 4000 m

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premiers virages dans la poudreuse

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photo de Nicolas

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dans le raide couloir final

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photo de Nicolas

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sur la moquette de descente

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devant le rocher multicolore

21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 18:24

Le 16 avril 2014

Après la virée de la veille dans la moiteur des rivages luxuriants de la Caspienne on retrouve l’air sec et frais des sommets méridionaux de l’Alborz, en direction de l’immense versant nord du Doberar, stratégiquement situé face aux 5700 m du cône parfait du volcan Damavand (plus haut sommet à l’ouest de l’Himalaya) et au-dessus d’une route atteignant 2800 mètres.
La quinzaine de kilomètres de l’ubac dominant la route offre immense plan incliné soutenu sur près de 1000 mètres et strié de beaux couloirs calcaires. Après une montée dans l’un d’entre eux par un vent à dé-turbanner un mollah on descendra par un couloir parallèle en un subtil dégradé de neiges, de la poudreuse sommitale aux névés portants du bas, avant de remonter à pieds vers les champs en terrasses des villages de montagne de l’Alborz…

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Sommet : 3850 m

Dénivelée : 1350 m (2700-2600-3850-2600-2700)

Difficuté : 4.2 (800 m à 35° de moyenne, 100 m à 45°) 

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vue des itinéraires de montée et descente

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propagande des mollahs à Firouzkouh

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vue sur l'extrémité orientale du massif du Doberar près de Firouzkouh

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fleurs au départ à 2700 m

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devant les 5670 m du volcan Damavand

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à 3500 m sur la neige qui devient poudreuse

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au sommet à 3850 m  

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premiers virages, photo de Nicolas    

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à la descente à 3200 m, devant les champs en terrasses de l'Alborz

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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vue sur le couloir de descente

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 17:45

Du 12 au 21 avril 2014

Retour en Iran 2 mois après la première virée à skis dans les montagnes du Zagros près de Shiraz au sud du pays. Avec une saison désormais bien avancée on s’oriente vers le massif de l’Alborz, plus élevé et situé plus au nord au bord de la mer Caspienne. Les routes atteignant des altitudes proches de 3000 mètres et les sommets dépassant 4000 mètres permettront effectivement de limiter le portage aux fonds de vallons d’accès et de profiter d’un enneigement abondant et même de neige poudreuse au-dessus de 3500 mètres en versants nord, le tout à quelques dizaines de kilomètres à vol d’oiseau des dunes de sable du désert du Dasht-e Kavir et des rizières des rivages luxuriants de la mer Caspienne. Les hauts-sommets de l’Alborz qui bloquent les précipitations venues de la Caspienne conduisent à cette incroyable juxtaposition de climats et d’écosystèmes de part et d’autre de la barrière montagneuse, rappelant par exemple le passage en quelques heures de voiture de la jungle amazonienne à la steppe de l’Altiplano des contreforts orientaux de la Cordillère des Andes…  Il est possible au départ de Téhéran de skier le samedi sur un volcan éteint titillant les 6000 mètres et de glisser le dimanche sur les dunes de sable du désert du Maranjab !

Dans cet Axe du Mal diabolisé par les Etats-Unis on retrouvera partout la gentillesse désintéressée des Perses, ravis de pouvoir offrir à l’un des rares étrangers de passage une image bien différente de celle véhiculée par les medias occidentaux ou les diatribes de l’ex-président Ahmadinejad. On discutera donc souvent et en toute liberté du régime des mollahs devant un verre de tchaï (thé en farsi) ou un narguilé, avant de sacrifier au sempiternel socle de la cuisine iranienne : le kebab au riz safrané (overdose assurée après 10 jours sur place)…

 

Le 14 avril 2014

Première journée de ski de randonnée de ce voyage dans l’Alborz, au départ de la station de ski de Shemshak et de l’appartement prêté par Shadi rencontrée 2 mois plus tôt à Shiraz. La route reliant Shemshak à la station concurrente de Dizin donne accès en voiture à un col de 3200 mètres d’altitude, de quoi s’échauffer avec un petit dénivelée de 1000 mètres pour atteindre le sommet du Koloun Bastak à 4200 mètres. L’arête sud-ouest remontée offre une belle ambiance alpine sur les corniches ourlées de stalactites de regel avant d’atteindre les rochers sommitaux aux teintes bleutées. La neige de printemps au décaillage retardé par les cumulus permettront de belles courbes dans les 1500 mètres de descente des pentes soutenues du versant sud puis du vallon ouest au-dessus de la station de Dizin. Une bonne entrée en matière pour le ski dans l’Alborz et sa géologie singulière colorée entre falaises de stratifiées de calcaire ocre et barres de rochers bleus.
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Koloun Bastak, montée par l'arête sud-ouest depuis le col de Dizin Darreh, descente par la face sud-ouest jusqu'à la station de Dizin

Sommet : 4150 m

Dénivelée : 1000 m (3150-4150-2700)

Difficulté : 4.1, 300 m sommitaux à 38° de moyenne

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vues des itinéraires de montée et de descente

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petit-déjeuner le matin dans l'appartement de Shadi, avec un skieur de l'équipe nationale d'Iran de retour de Sochi !

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au début de la montée, devant les remontées mécaniques de la station de Dizin

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à 3500 m, devant les versants sud pelés

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photo de Nicolas

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un rapace non identifié surpris durant la montée

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à 3700 m sur les corniches de l'arête de montée

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1000 m au-dessus des immeubles de la station de Shemshak

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arrivée sur les rochers brisés couleur bleu cassé du sommet

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début de descente sur la poudreuse de l'arête ouest

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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au départ de la face sud-ouest

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photo de Nicolas

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devant les beaux rochers bleus de la face sud-ouest

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à mi-pente dans la face sud-ouest

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photo de Nicolas

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la montagne et ses teintes bleues sommitales

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dans le beau vallon calcaire de la fin de descente

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le forfait 

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après l'effort...le narguilé !

26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 18:41

Le 22 février 2014

La fatigue accumulée durant les 4 journées précédentes de ski de rando commence à peser sur les cuisses et la motivation, et on repère sur la route Yasuj-Sepidan un joli couloir culminant à 3000 mètres, de quoi nous remettre des efforts consentis la veille. Une fois n’est pas coutume, on ne profitera pas d'une poudreuse de rêve ou de moquette de printemps, mais d'une neige parfois soufflée et traîtresse qui n'enlève rien à la belle ambiance alpine d'un couloir raide entre corniches surplombantes et genevriers accrochés aux falaises de calcaire...

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Sommet : 3100 m

Dénivelée : 900 m

Difficulté : 4.2, 300 m de couloir dont 100 m à plus de 45°, sortie directe sous la corniche à 50°

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le parcours vu du point de départ près du col de Kakan

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en bas du couloir, sous les corniches déversantes...

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... et les rafales de neige

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genevrier 

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sortie en crampons...

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... sous le halo solaire...

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... et une petite corniche qu'il a fallu casser

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sur le plateau sommital à 3100 m

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à la descente dans une section en poudreuse du couloir

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à 2500 m, sur la route peu avant Pooladkaf

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la petite station de Sepidan à 2400 m, attenante à celle de Pooladkaf

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 21:15

Le 21 février 2014

Après le ski de poudreuse facile de la veille, place à de la neige transformée dans le couloir sud du Dena sud. Le massif du Dena, baroud d’honneur au sud de la chaîne des Zagros avec un point culminant à près de 4500 mètres, offre un environnement très alpin quelques dizaines de kilomètres au nord des plages et de l’environnement tropical du golfe Persique. Un enneigement abondant permet de skier son versant nord au départ du village de Khafr jusqu’au cœur du printemps ; par contre son versant sud-ouest se constitue sous la crête faitière du massif d’une impressionnante barrière rocheuse, haute de 1000 à 2000 mètres et longue de plusieurs dizaines de kilomètres. Ce ruban de falaises interdit l’accès par le versant sud, et, peu motivés par 2200 mètres de dénivelée à tracer dans les 50 cm de poudreuse du versant nord, on cherche une ligne de faiblesse dans cette muraille sud, par exemple sous la forme d’un couloir, qui permettrait de profiter d’une neige transformée et donc portante. C’est en arrivant dans la ville de Sisakht qu’un magnifique couloir orienté plein sud se révèle à nos yeux fatigués,  offrant un accès direct à la crête sommitale à travers la falaise ; nos cuisses se réjouissent déjà d’échapper aux travaux de terrassement du versant nord et de profiter du terrain plus portant de cet unique couloir.

Après une mauvaise nuit dans les vapeurs d’un réchaud à pétrole et beaucoup de temps perdu à trouver l’accès routier le départ à skis se fera… à 9 heures, soit bien trop tard pour espérer sortir un couloir orienté plein sud par 30° de latitude nord. On paiera la « grasse » matinée et les errements en voiture quelques heures plus tard dans la fournaise du couloir, là où un soleil déjà presque au zénith en cette mi-février nous essorera littéralement.  Arrêt donc à 3500 mètres après 2 heures d’ascension à skis puis en crampons dans un magnifique couloir calcaire encaissé et très long (près de 1000 mètres de dénivelée sans doute) ; au-delà le couloir, titillant les 45° au point de demi-tour, semble s’élargir et se coucher, mais la crête sommitale ne serait de toute façon sans doute pas atteinte avant au moins 2 heures supplémentaires d’ascension. A la descente la neige Perse résistera bien mieux que les touristes venus du nord, et à midi ((sic]) une neige un peu trop revenue mais encore parfaitement skiable nous autorisera de belles courbes…

Un couloir exceptionnel par son ampleur et son ambiance, mais les 2000 mètres de dénivelée de Sisakht au sommet et l’orientation plein sud auraient exigé un départ  à la frontale au moins 3 heures plus tôt…

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Sommet : 4200 m (arrêt à 3500 m vu l'heure trop tardive)

Dénivelée : 1300 m

Difficulté : 5.1, 1000 mètres de couloir à 40° de moyenne avec des portions à 45°

Zagros

localisation du massif du Dena au sud-ouest de l'Iran

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l'itinéraire, vu depuis la ville de Sisakht au pied de l'extrémité sud du massif du Dena

 

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culture en terrasses près d'un village au pied de l'extrémité nord du massif du Dena

 

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champs verdissant au pied de la muraille sud du Dena 3000 mètres plus haut

 

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la barrière sud du Dena...

 

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...1000 à 1500 mètres de paroi sous la crête faitière à près de 4500 mètres

 

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crépuscule sur la ville de Sisakht

 

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peu après le départ, à 2400 m

 

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arrivée au pied des couloirs, le couloir sud se devine à gauche

 

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à 2800 mètres devant l'immensité des Zagros

 

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en bas du couloir sous le calcaire agrémenté de quelques genevriers

 

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à 3400 mètres, 1200 mètres au-dessus de la ville de Sisakht

 

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photo de Nicolas

 

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début de la descente...

 

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photo de Nicolas

 

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... dans une belle ambiance de calcaire et de neige

 

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photo de Nicolas

 

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un couloir très encaissé

 

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photo de Nicolas

 

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photo de Nicolas

 

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en bas du couloir à 2700 mètres

 

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vue sur la grande ville de Yasuj à 2000 mètres au pied des 4000 du Dena, le Grenoble d'Iran...

25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 21:04

Le 20 février 2014

Après la longue journée de la veille passée dans l’ombre des couloirs nord de Cheghakhor on vient se réchauffer sur une montagne aux formes douces dominant la route Borujen-Yasuj. Nous pensions nous reposer sur cette randonnée facile entre 2000 et 2800 mètres, mais nous ne résisterons pas à une seconde montée au sommet après une première descente dans 50 cm de farine de poudreuse surmontée d’un nappage de givre de surface de ce versant orienté au nord mais bien ensoleillé. Les Zagros nous gratifieront encore d’une magnifique journée de ski, bien différente de l’ambiance alpine de Cheghakhor mais au milieu des immenses plissements géologiques des Zagros, ponctués de petits villages et de lacs salés. Au final 1300 mètres de petite godille dans une neige de rêve où ça tourne avec les oreilles, sans bien évidemment aucune autre trace que nos courbes à perte de vue !

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Sommet : 2800 m

Dénivelée : 800 m + 500 m de remontée

Difficulté : 3.2

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sur la route entre Boldaji et Yasuj

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à la montée à 2600 m

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arrivée sur l'arête sommitale

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paysage des Zagros : des villages nichés partout au creux des vallons

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devant le village de Mal-e Khalifeh

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première descente dans une neige de rêve

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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c'est trop bon, on remet ça : début de la seconde descente

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les traces vues du bas

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une belle ambiance alpine avec les faces nord plâtrées

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 20:49

Les 18 et 19 février 2014

Le massif du Zagros offre un énorme potentiel pour le ski de randonnée, totalement inconnu des iraniens malgré la présence ça et là de quelques stations de ski, qui s’avère facile à exploiter grâce à la densité du réseau routier, toujours dégagé et en excellent état, l’enneigement abondant skiable dès 2000 mètres en versant nord (pour des sommets entre 3000 et 4500 mètres) et généralement de bonnes conditions nivologiques et météorologiques.

Les 5 jours de ski de randonnée de ce mois de février 2014 se passeront ainsi sous un ciel immuablement bleu, des matinées froides et des après-midis douces, et sur une neige poudreuse en versants froids et transformée ailleurs, sans aucun signe d’instabilité malgré la grosse épaisseur de fraîche et les pentes souvent raides parcourues.

Une chute de 60 à 80 cm de neige pendant le trajet vers les fabuleuses mosquées d’Ispahan la veille couvrira d'ailleurs les montagnes du Zagros d’un beau nappage de poudreuse durant tout notre séjour, de quoi faire chauffer les cuisses à la montée et les cordes vocales à la descente dans une neige de cinéma !

Faute de cartes détaillées et de topos, tous les sommets auront été skiés à vue après un premier repérage sur Google Earth depuis la France, qui aura par exemple permis d’identifier le très beau site du lac de Cheghakhor près de Borujen, un lac de barrage à 2200 mètres dominé d’une couronne de couloirs menant à un sommet de 3700 mètres.

On skiera ainsi 2 beaux couloirs orientés plein nord dominant le lac 2 jours d'affilée, la tranchée laborieusement tracée le premier jour étant réutilisée le lendemain de manière fort opportuniste...

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J1 :

Sommet : 3200 m

Dénivelée : 950 m

Difficulté : 4.3, 200 mètres à 45° avec des passages étroits, puis 500 mètres à 40° de moyenne

J2 : 

Sommet : 3650 m

Dénivelée : 1400 m

Difficulté : 3.3

Zagros

localisation du massif du Zagros au sud-ouest de l'Iran

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l'itinéraire de montée en rouge, descente du premier jour dans le couloir de gauche et du second jour dans le couloir en S de droite

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dans la ville de Borujen au coeur des Zagros, vente des oranges qui viennent d'être cueillies quelques centaines de kilomètres plus au sud près du golfe Persique, là où le thermomètre flirte plus avec +25°C qu'avec les -10°C des matinées du Zagros

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J1 : départ du village de Sibak à 230 mètres, face à l'objectif du jour à l'arrière-plan (le couloir de gauche)

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construction de la tranchée de montée dans 60 cm de poudreuse tombée la veille, dure entrée en matière pour 2 Français peu entraînés et acclimatés !

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à 2800 m sur l'arête de montée devant le lac de Cheghakhor. Il est déjà 15h et on arrêtera la montée à 16h30 sans être parvenus au sommet...

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premier passage délicat de la descente, faite à vue une heure avant le crépuscule ([sic]), photo de Nicolas

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Nicolas dans le rétrécissement du couloir

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dans la poudreuse au-dessus du lac et des faces sud pelées, photo de Nicolas

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à l'entrée du splendide défilé final

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ambiance plâtrée et alpine par 30° de latitude nord...

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dans le canyon de calcaire 

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à l'arrivée au village, devant le couloir qui vient d'être skié à gauche de la face

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J2 : on reprend la trace de montée de la veille, peu motivés par de nouveaux travaux de terrassement... à droite les traces de descente de la veille en bas du couloir et de son canyon final. L'objectif est cette fois de sortir au sommet !

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à la montée à 2700 m

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à 2900 m

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à 3100 m

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à 3300 m après une courte portion mixte en crampons sur l'arête de montée

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au sommet à 3650 m, à droite le village du départ

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dans la poudreuse de la croupe sommitale

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en haut du couloir en S, 1200 m au-dessus du lac

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dans le couloir en S, photo de Nicolas

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photo de Nicolas

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dans le bas du canyon final, photo de Nicolas

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 16:51

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