20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:24

Le 17 avril 2019

Sommet : 3300 mètres
Dénivelée : 100 mètres  (!) (3300-1900-2000-1500) 
Difficulté : 3.1


Un bon ratio montée-descente encore pour cette descente qui s’apparente plus au ski hors-piste qu’au ski de randonnée, merci le ski mécanisé (!). Le glacier du Grand Sablat s’atteint de façon gravitaire depuis le sommet du téléphérique du Pic Blanc et donne accès à un long vallon exposé est, en bonnes conditions ce jour avec les quelques centimètres de neige tombés la veille. A noter un passage esthétique dans les simili-séracs et crevasses créés par la reptation du manteau sur les dalles moutonnées, à éviter évidemment par dégel trop prononcé… Le retour à flanc vers le col de Sarenne, à travers ravins de schistes et pelouses et éboulis raides, le tout à moitié déneigé, sera moins plaisant et prendra une grosse heure de « ski de combat » puis de portage, alors que les quelques groupes encadrés de skieurs hors-piste rencontrés rentrent … en hélicoptère à la station (ce qui est autorisé puisqu’il ne s’agit pas d’une « dépose »  - interdite en France - mais d’une « reprise »…).

au départ, devant la Meije

au départ, devant la Meije

crevasses et sérac de reptation sur les dalles moutonnées
crevasses et sérac de reptation sur les dalles moutonnées
crevasses et sérac de reptation sur les dalles moutonnées

crevasses et sérac de reptation sur les dalles moutonnées

en bas du vallon, toujours une petite couche de poudreuse sur un fond dur
en bas du vallon, toujours une petite couche de poudreuse sur un fond dur

en bas du vallon, toujours une petite couche de poudreuse sur un fond dur

dans la longue (et pénible) traversée à flanc de ravines jusqu'au col de Sarenne
dans la longue (et pénible) traversée à flanc de ravines jusqu'au col de Sarenne
dans la longue (et pénible) traversée à flanc de ravines jusqu'au col de Sarenne

dans la longue (et pénible) traversée à flanc de ravines jusqu'au col de Sarenne

20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:22

Le 15 avril 2019
Itinéraire : Pic Blanc – col de la Pyramide – Pic Bayle – glacier des Quirlies – col des Quirlies – pic de l’Etendard – col de la Barbarate – combe est de la Cochette – Brèche de la Cochette – col du Couard – draye du Couard – le Vallonet – haut du télésiège du Vallonnet (! )
Sommet : 3450 m
Dénivelée : 1100 m (3300-3200-3450-2900-3450-3000-3150-1800-1950)
Difficulté : 3.3 max à la descente, mais passage raide et malaisé d’une trentaine de mètres sous la Brèche de la Cochette en versant ouest, corde de préférence (rappel équipé de sangles à demeure) ou à défaut crampons/piolet (si le passage est enneigé)


Première virée en ski de randonnée d’une semaine de piste sur le domaine de l’Alpe d’Huez, le forfait permettant un départ élevé depuis le sommet du Pic Blanc à plus de 3300 mètres et donnant accès aux grands vallons, glaciaires ou non, qui descendent de chaque côté de la crête sommitale du massif des Grandes Rousses. On profitera, comme souvent en avril depuis 3 ans, d’une très belle météo (à l’exception d’un mardi nuageux) et de bonnes à excellentes conditions de neige, poudreuse au nord au-dessus de 2500 mètres en début de semaine, puis moquette à tous les étages et côtés, le tout avec un risque d’avalanches très faible. 
Le lundi sera donc consacré à la course-phare du secteur, la traversée des Grandes Rousses, qui permet de traverser les points hauts du massif du sud vers le nord, au départ du sommet des remontées mécanique de l’Alpe d’Huez. La difficulté consiste surtout en la descente sous la crête sommitale versant ouest, celle-ci n’offrant aucun point de faiblesse sur des kilomètres de long, et en la variété des orientations parcourues, la première descente se déroulant versant est, avant une dernière remontée également exposée au levant puis une longue descente finale tournée à l’ouest (heureusement !). La météo fraîche du jour permettra de parcourir ces pentes à des horaires parfois tardifs mais dans de bonnes conditions de neige quels que soient l’horaire et l’orientation, le crux technique de la journée étant constitué par la désescalade du versant ouest de la brèche de la Cochette en crampons et piolet, une trentaine de mètres raides et étroits, heureusement encore enneigés (alors que souvent en conditions mixtes) et peu exposés, qu’il aurait été plus aisé de descendre en rappel avec la sangle à demeure à la brèche (encore aurait-il fallu disposer d’une corde…) !
Quoi qu’il en soit et malgré ce passage délicat en solo, une très belle journée de ski de randonnée sur ce massif des Grandes Rousses dans une solitude absolue passé le sommet de l’Etendard ; la descente de la partie supérieure du glacier des Quirlies sous le pic Bayle, en poudreuse le long des séracs bleutés (dont l’un s’effondrera d’ailleurs lors de mon passage) et face aux dents des aiguilles d’Arves fichées dans la montagne vers l’est !

au pied du Pic Bayle, face à l'Oisans
au pied du Pic Bayle, face à l'Oisans

au pied du Pic Bayle, face à l'Oisans

la descente en poudreuse du sérac du glacier des Quirlies
la descente en poudreuse du sérac du glacier des Quirlies
la descente en poudreuse du sérac du glacier des Quirlies

la descente en poudreuse du sérac du glacier des Quirlies

sur le glacier des Quirlies, avant le col éponyme
sur le glacier des Quirlies, avant le col éponyme

sur le glacier des Quirlies, avant le col éponyme

au sommet du Pic de l'Etendard, vues vers les aiguilles d'Arves et le Pic Bayle
au sommet du Pic de l'Etendard, vues vers les aiguilles d'Arves et le Pic Bayle

au sommet du Pic de l'Etendard, vues vers les aiguilles d'Arves et le Pic Bayle

la descente ouest vue 5 jours plus tard de Côte Belle et le passage délicat de la Brèche des Cochettes, encore plus sans corde
la descente ouest vue 5 jours plus tard de Côte Belle et le passage délicat de la Brèche des Cochettes, encore plus sans corde
la descente ouest vue 5 jours plus tard de Côte Belle et le passage délicat de la Brèche des Cochettes, encore plus sans corde

la descente ouest vue 5 jours plus tard de Côte Belle et le passage délicat de la Brèche des Cochettes, encore plus sans corde

sous la brèche, cascade de glace et poudreuse à l'arrivée sur le Plan des Cavalles
sous la brèche, cascade de glace et poudreuse à l'arrivée sur le Plan des Cavalles

sous la brèche, cascade de glace et poudreuse à l'arrivée sur le Plan des Cavalles

vers le col du Couard et l'impressionnant versant sud ruiniforme des Aiguillettes de Vaujany
vers le col du Couard et l'impressionnant versant sud ruiniforme des Aiguillettes de Vaujany

vers le col du Couard et l'impressionnant versant sud ruiniforme des Aiguillettes de Vaujany

20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:18

Le 13 avril 2019

Sur la route du Dauphiné, découverte de la combe de Curnier au pied de la face sud du Ventoux. Une fois les champs de pommiers franchis, on se rapproche de l’immense versant sud du Ventoux qui s’élève apparemment doucement de 1500 mètres des plaines entourant Bédoin. En fait ce plan incliné est creusé de vallons dont l’encaissement apparente certains à de véritables canyons secs, à l’instar des bien connues gorges de Régalon plus au sud dans le Petit Lubéron. Sous les pinèdes de l’adret du Ventoux se cachent donc de très belles gorges faciles et rapides d’accès comme la mal-nommée combe de Curnier , dont la largeur en fond du thalweg n’excède parfois pas 1 mètre pendant plusieurs dizaines de mètres. Un véritable « slot canyon » de calcaire made in Vaucluse, qui offre une belle ambiance et d’esthétiques jeux de lumières dans l’encaissement, sans corde ou combinaison néoprène mais avec seulement une petite demi-heure de marche au départ du parking !

pommiers en fleurs au pied du Ventoux

pommiers en fleurs au pied du Ventoux

à l'aller dans les encaissements
à l'aller dans les encaissements
à l'aller dans les encaissements
à l'aller dans les encaissements
à l'aller dans les encaissements

à l'aller dans les encaissements

au retour, vers la lumière !
au retour, vers la lumière !

au retour, vers la lumière !

20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:17

Le 12 avril 2019

A la pause de midi découverte de singles du plateau de Vitrolles, une étendue de calcaire rose et de terre rouge entaillée de canyons, couverte de garrigue basse et discontinue,  à quelques kilomètres des zones industrielles, commerciales et aéroportuaires de Vitrolles ! Le premier single parcouru, sur un sentier étroit mais bien entretenu et roulant au-dessus des vallons de Livon et de Rouard , permet un échauffement ludique et facile avant le magnifique monotrace situé en pied de barre entre le Pouchon et le vallon de la Bayle. Ce dernier est un parcours ludique et toujours roulant, sur de larges corniches en terre battue entre pins, barres de calcaire rose de Vitrolles, d’argiles et de grès rouge, et rochers aux formes parfois improbables. Même si la région porte encore les stigmates de l’incendie d’août 2016, on peut parfois se croire avec cette géologie insolite sur le sandstone rouge du Colorado et les singles de Moab !

les nombreux buissons de vipérine

les nombreux buissons de vipérine

le single entre les vallons de Livon et Rouard
le single entre les vallons de Livon et Rouard

le single entre les vallons de Livon et Rouard

le single de pied de barres à l'est
le single de pied de barres à l'est
le single de pied de barres à l'est

le single de pied de barres à l'est

20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:14

Le 11 avril 2019

La mitre, 3 longueurs, équipé, 6c max
6a/6c/6a+


Sortie rapide au cirque des aiguilles, versant ville des calanques. La voie de « la mitre » est surtout connue pour sa seconde longueur, athlétique et soutenue dans un dièdre-fissure déversant en 6c présentant plusieurs pas obligatoires, mais l’échauffement de L1 en fissure en 6a et les dalles de L3 en 6a+ n’ont pas à pâlir. La météo humide du jour, sur le rocher dès L2 et dans le ciel pour L3 ne nous rendront pas la tâche facile, au point qu’il nous faudra battre le rappel… au sens propre et figuré depuis le relais sommital de L2, sous la pluie orageuse… en tee-shirt !

dans L1

dans L1

dans L2, dure et soutenue
dans L2, dure et soutenue

dans L2, dure et soutenue

au départ de L3

au départ de L3

20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 20:12

Le 9 avril 2019

Sortie en VTT sur le versant est du Cap Canaille, plus connu de mon côté en chaussons pour ces falaises orientées au couchant. Si je pratique les pentes des Alpes de préférence à skis, la descente s’y avérant infiniment plus ludique et rapide, je préfère également rouler que marcher sur les sentiers de Provence, et je n’avais donc pas encore exploré ces vallons qui descendent de la crête des falaises soubeyrannes vers La Ciotat, vallons souvent parcourus de larges pistes peu intéressantes pour la randonnée. C’est maintenant chose faite en 2 roues, en alternant comme se doit pistes à la montée et sentiers étroits mais roulants à la descente. On retiendra surtout la descente de Baou Rous à Mallombre, sur des sentiers fleuris sous l’arche naturelle de Baou Trouca, et après la remontée du Vallat des Brusquières, la descente du belvédère des calanques au Pas de la Colle, puis la belle portion panoramique du Bau de la Saoupe au Bau Redon (ou Couronne de Charlemagne) au-dessus des vignobles et de la baie de Cassis, dont un beau single au nord au-dessus du Pas de Julien.

asphodèle devant l'arche de Baou Trouca
asphodèle devant l'arche de Baou Trouca

asphodèle devant l'arche de Baou Trouca

au sommet du Bau Redon

au sommet du Bau Redon

8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 20:56

Le 8 avril 2019

Sortie en vélo en soirée, chose maintenant possible sans frontale depuis le passage à l’heure d’été, pourvu que l’éventuelle nouvelle règle en terme de changement d’heure se base exclusivement sur l’heure d’été, avec certes un gros décalage par rapport à l’heure solaire mais aussi un gros bonus pour les amateurs d’activité de plein air ! 

Le monotrace de la vigie de Méjean, précédé par les crêtes dominant à l’ouest le vallon du Pérussier, donne à rouler un beau sentier panoramique au-dessus de la mer, entre barres de calcaire blanc et de grès rouge, juste assez large entre les murs de garrigue pour laisser passer un guidon, et qui devient bien technique et raide sur la fin au-dessus de Grand Méjean. Les lumières du couchant avec l’atmosphère purifiée par les récentes pluies feront oublier l’effort de montée sur la piste de Grand Méjean jusqu’à la table d’orientation des Caucarrières, avant la dernière récompense du single facile et rapide de Chantegrive sous les falaises au nord du point coté 221.

sur les crêtes au-dessus du vallon du Pérussier
sur les crêtes au-dessus du vallon du Pérussier

sur les crêtes au-dessus du vallon du Pérussier

sur le single de la vigie de Méjean
sur le single de la vigie de Méjean
sur le single de la vigie de Méjean

sur le single de la vigie de Méjean

arrivée aux grès et au port du Grand Méjean
arrivée aux grès et au port du Grand Méjean

arrivée aux grès et au port du Grand Méjean

lumières et vue sur la rade vers les Caucarrières
lumières et vue sur la rade vers les Caucarrières

lumières et vue sur la rade vers les Caucarrières

7 avril 2019 7 07 /04 /avril /2019 18:27

Le 7 avril 2019

En cette météo enfin pluvieuse, qui fait le bonheur d’une végétation assoiffée par 2 mois de sécheresse absolue… et le malheur des sportifs de plein air, on va chercher les champignons… de calcite dans la grotte éponyme, située au-dessus de l’ermitage de Saint-Ser dans la montagne Sainte-Victoire. On atteint son porche et châtière d’entrée par une courte randonnée puis une dizaine de mètres d’escalade patinée bien protégée par quelques scellements, avant de pouvoir découvrir la grande salle hémisphérique qui la constitue. Autour de la grande méduse centrale se trouve un plafond, à l’abri des dégradations, parfois bien concrétionné, avec notamment des draperies et choux-fleurs de calcite multicolore. Dommage que par sa (relative) facilité d’accès et son caractère classique cette cavité, comme beaucoup d’autres dans la région, ait été autant dégradée, avec concrétions cassées, volées, peintes, tagées… sans compter les bougies ou autres déchets laissés par certains de ses visiteurs. Encore une raison pour garder confidentiels les emplacements des belles grottes découvertes en 2018 !

rideau de pluie vers le sud

rideau de pluie vers le sud

la chapelle Saint-Ser à mi-approche

la chapelle Saint-Ser à mi-approche

dans la châtière d'entrée

dans la châtière d'entrée

les gros volumes de la grotte aux champignons

les gros volumes de la grotte aux champignons

détail des concrétions pariétales et des choux-fleurs multicolores de calcite
détail des concrétions pariétales et des choux-fleurs multicolores de calcite
détail des concrétions pariétales et des choux-fleurs multicolores de calcite

détail des concrétions pariétales et des choux-fleurs multicolores de calcite

sur le chemin du retour

sur le chemin du retour

31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 21:03

Les 30 et 31 mars 2019

Itinéraire :

J1 : Rif du Sap - refuge du Clot - cabane de Surette - refuge de Vallonpierre

J2 : refuge de Vallonpierre - Montagnon-arête ouest du Montagnon - Val Haut - Vallon Long - crête des Pales - la Parière - cabane du Pré de l'Ours - Rif du Sap

Sommet : 2900 m

Dénivelée : J1 : 850 m (1400-2250)

J2 : 1200 m (2250-2900-2350-2800-1300-1400)

Difficulkté : 4.2 expo 3, des passages en arête aérienne et exposée sur la crête ouest du Montagnon et en traversée raide et exposée versant nord-ouest de l'Aiguille de Morges

Première virée avec nuit en refuge non gardé de la saison 2019, la météo outrageusement ensoleillée et sèche de ce mois de mars et la nivologie stable invitant maintenant à aller poser les spatules dans le haut massif des Ecrins, plus précisément dans la vallée du Valgaudemar, haut-lieu du grand Oisans sauvage. De chaque côté de ce cette vallée profonde et encaissée des itinéraires passent à skis entre les ravins de gneiss vers les hauts-sommets, et vu l’enneigement faible à inexistant des adrets en cette fin mars on choisit la rive gauche de la Séveraisse et le refuge de Vallonpierre, qui offre un beau local d’hiver comme souvent dans la vallée. On s’oriente vers l’aiguille de Morges, monolithe de gneiss qui domine le fond de vallée de près de 2000 mètres de ravins et d’alpages suspendus, et qui peut se parcourir en boucle avec une très belle descente finale raide et plongeante sur le Valgaudemar. 
Mis à part 2 groupes de skieurs rencontrés au refuge de Vallonpierre, en partance vers le pic Jocelme et la brèche en V du Sirac, on ne croisera personne sur cet itinéraire peu connu et délicat comme souvent dans le coin, juste un aigle royal qui se pose près de nous au sommet du Montagnon, des chamois sous X et même pour certains quelques tétras ! On aura donc tout loisir d’observer la faune… et les paysages des Ecrins sur ces belvédères posés face au collier de sommets de la rive droite de la Séveraisse, tout en restant attentif à ce sur quoi on pose nos skis ! 
Après un hiver historiquement sec et chaud comme le réchauffement climatique nous  y a habitués, l’enneigement des Alpes du sud se situe à un niveau très faible, plutôt caractéristique des fins de printemps. Les adrets notamment sont verts, ou plutôt encore marrons, jusqu’à près de 2500 mètres par endroits, et le peu de neige qui y subsiste ressemble à des pénitents, de lames étroite de neige ciselées par la sublimation après des semaines de sécheresse. C’est beau pour les yeux, moins bon pour les spatules qu’on pose donc précautionneusement sur ces rasoirs de neige qui entravent le ski ! En ubac la neige s’avère heureusement moins sculptée, mais pas si facile car des croûtes glacées y jouxtent de la vieille poudreuse tassée ou de la neige de printemps plus ou moins dégelée, agilité donc de rigueur pour ces changements brusques de neige… et sang-froid pour la traversée du versant nord-ouest de l’aiguille de Morges depuis la crête des Pales, sur des pentes raides et exposées au-dessus de ravins de schistes. Si cette traversée inaugurale de la grande descente finale en face nord se fera crispés le piolet à la main (ou en crampons), la suite (mais pas la fin !) des 1500 mètres de descente sera beaucoup plus plaisante, souvent en moquette ou vieille poudre, dans une magnifique ambiance sur des pentes convexes perchées au-dessus de la Séveraisse et face aux Rouies ou à l’Olan, une impression de pente et de vide qu’on ne ressent pas si souvent en ski. La fin dans les vernes, à travers arbustes et ravins d’avalanche remplis de boules gelées, et sur un enneigement devenant famélique, sera bien délicate mais nous permettra de rejoindre le fond de vallée à 1300 m sans déchausser. Ces parties scabreuses, ainsi que le passage esthétique mais aérien sur les schistes de l’étroite arête ouest du Montagnon, confirmeront que cette belle course n’est pas à mettre sous toutes les spatules !

J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac
J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac
J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac

J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac

J1 : vers les Vernets, devant les Rouies
J1 : vers les Vernets, devant les Rouies

J1 : vers les Vernets, devant les Rouies

J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs

J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs

J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon

J2 : dans la face ouest du Montagnon

J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents

J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents

J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes

J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes

J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents
J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents

J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents

J2 : panorama vers la basse vallée du Valgaudemar

J2 : panorama vers la basse vallée du Valgaudemar

J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712
J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712

J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712

J2 : vue vers la Draye Longue (skiée en 2014) et le pic de Disdier

J2 : vue vers la Draye Longue (skiée en 2014) et le pic de Disdier

J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière

J2 : dans la très belle descente de la Parière

J2 : arrivée au hameau du Rif du Sap

J2 : arrivée au hameau du Rif du Sap

24 mars 2019 7 24 /03 /mars /2019 20:59

Le 24 mars 2019

Demi-journée de randonnée du vertige au-dessus de la calanque de Figuerolles à La Ciotat. Sa rive droite offre de courtes et faciles randonnées parfois un peu aériennes et grimpantes vers la Tête du Lion, dans le cadre exceptionnel de l’extrémité sud des falaises soubeyrannes : de grandes falaises de conglomérat au-dessus de la mer, creusées par l’érosion en énormes niches où se réfugient les pins et aux dévers découpés en gargouilles. Des sentiers balisés de bleu  louvoient au plus facile entre ces niches sur des vires plus ou moins larget et permettent d’atteindre par un itinéraire en spirale le sommet du rocher du Capucin au profil si caractéristique depuis la calanque. Ceci peut se faire en solo pour les marcheurs-grimpeurs au pied sûr dans des cotations III sur galets, sinon quelques plaquettes (dont certaines ont été détruites ou enlevées) protègent les passages les plus raides, qui sont aussi les plus exposés. 

devant le rocher du Capucin

devant le rocher du Capucin

vue du sommet du Rocher sur les falaises du Bec de l'Aigle et la calanque de Figuerolles
vue du sommet du Rocher sur les falaises du Bec de l'Aigle et la calanque de Figuerolles

vue du sommet du Rocher sur les falaises du Bec de l'Aigle et la calanque de Figuerolles

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