Sommet : 2800 m
Dénivelée : 1200 m
Difficulté : 4.2
face au versant sud-est du Pouzenc
à la descente
AGORAMANIA : des grands espaces de Provence à la wilderness d'ailleurs
Des +6400 m de Bolivie aux -400 m de Jordanie, des monastères perchés des Météores aux églises troglodytes d'Abyssinie, des mosquées d'Ispahan aux dômes nervurés de Samarcande, du sable blanc du Nouveau-Mexique aux pitons gréseux du Hoggar...
Avec Xavier en janvier 2009
TA, environ 10 longueurs, max 5b
face à la calanque du Devenson
Xavier dans une traversée exposée dans la seconde longueur de remontée au plateau de Castelvieil
Avec Judith en juin 2008
Equipé, 6 longueurs, 4c max
En novembre 2005 avec Clémence
Voyage de 10 jours sur une petite île d'une grande richesse de paysages, entre sommets volcaniques déchiquetés par l'érosion, récifs coralliens ou plaines volcaniques désertiques.
Ascensions du Grand Bénare (2900 m), Piton de la Fournaise (2650m) et Piton des Neiges (3050 m)
sur les contreforts du piton de la Fournaise
sur les contreforts du piton de la Fournaise
vue depuis les contreforts du Grand Bénare
vue du sommet du Piton des Neiges vers le Grand Bénare
vue du Piton des Neiges vers le village de Cilaos
vue du sommet du Piton des Neiges
une coulée de lave sur la route est
cascade dans le cirque de Salazie
En mars 2007 avec Gaël
Raid à skis de 4 jours en Norvège, autour du Snohetta (2250m), paysages et faune déjà arctiques dans ces montagnes de Norvège centrale accessibles en quelques heures de train depuis Oslo.
Une fois les skis chaussés à la sortie de la gare, nous avons pu profiter d'une météo radieuse 3 jours sur 4, à l'exception notable de la tempête de föhn du 24, durant laquelle le passage du col de Leirpullskadet s'est fait en rampant... Nonobstant ce petit intermède revigorant, nous avons randonné en tenue légère sous une grande douceur inhabituelle sous ce climat pré-actique, et j'ai même pris un méchant coup de soleil le dernier jour ! Malgré tout la neige est restée excellente tout au long de ces 4 jours, parfois ventée mais le plus généralement poudreuse y compris dans les versants sud déjà exposés aux maigres ardeurs du soleil 13h par jour en cette fin mars... Il faut dire que même si les journées commencent à se faire longues le soleil reste bien bas sur l'horizon, pas plus haut qu'il ne l'est en France au solstice d'hiver.
Pour ma première expérience de ski en Scandinavie j'ai donc découvert les refuges Norvégiens, d'un niveau de confort inouï pour un français habitué aux cabanes vétustes et froides sans aucun mobilier. Rien à voir en Norvège, où le moindre refuge, même non gardé, comporte sa cuisine équipée d'une gazinière, de casseroles, de denrées en libre service et de bois pour le feu de cheminée du soir (!), de chambres de 4 avec oreillers et couettes et bien souvent d'un sauna (mixte, avec une liberté de comportement toute scandinave, bien loin des tabous latins sur la nudité). Le tout reste toujours d'une propreté impeccable, bien entretenu par les montagnards Norvégiens, qui paient scrupuleusement les denrées en libre service qu'ils consomment dans la boîte prévue à cet effet... Difficile d'imaginer ce type de refuges en France, où les étagères chargées de nourriture pourraient se vider beaucoup plus vite que la boîte à paiements se remplir. Par contre tout ceci coûte cher : en 2007 environ 30 €/personne/nuit pour la simple nuitée en refuge non gardé !
Mais, indépendamment des saunas et des canapés douillets, l'essentiel du plaisir aura bien été de parcourir ces étendues arctiques alternant plateaux interminables et montagnes tabulaires cornichées, où les boeufs musqués se font beaucoup plus nombreux que les randonneurs...
des paysages déjà pré-arctiques
le refuge de Reinheim à 1350 m, le ski (plutôt nordique que de randonnée) est populaire en Norvège...
le refuge d'Amotdalshytta à 1500 m, grand confort (comme toujours en Norvège) à 2 jours de marche de la civilisation
sur les pentes du Snohetta à 2000 m, pas de trace humaine jusqu'à l'horizon
la cabane au sommet du Snohetta à 2300 m après une tempête de sud, qui redonne tout son sens au mot "platrâge"
la crête sommitale du Snohetta
les immensités arctiques du Dovrefjell
les boeufs musqués dans leur maison à ciel ouvert
un gros plan obtenu grâce au zoom, la curiosité du photographe s'arrête là où l'espace vital du boeuf musqué commence
idem, les boeufs musqués dans leurs paysages arctiques
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la carte interactive d'ailleurs
MERS