Le 22 septembre 2022
A l’occasion d’un déplacement professionnel en Israël, découverte de la rive ouest de la Mer Morte (la rive est Jordanienne ayant déjà été visitée plusieurs fois) et du parc national d’Ein Gedi.
Il est encore de temps de faire trempette, à défaut de nager, dans ce grand lac salé qu’est la Mer Morte, une Mer d’Aral proche-orientale qui perd annuellement environ 1 mètre d’épaisseur à cause des prélèvements d’eau dans le Jourdain et des usines de production de sel. Avant de rejoindre le rivage en cours de retrait et ses formations multicolores de sel cristallisé, on trouve donc des zones boueuses récemment émergées et des vestiges de plages aménagées, le tout parfois entre des dolines aux allures d’énormes crevasses.
Les sentiers de la réserve d’Ein Gedi remontent un fond de canyon le long du torrent pérenne du Wadi Arugot, offrant donc des contrastes marquants entre l’aridité extrême des éboulis et falaises et le ruban de luxuriance du fond. Ces paysages rappellent les canyons situés de l’autre côté de la Mer Morte, certains ayant été descendus en 2017 comme le magnifique Wadi Hasa, mais sans l’ampleur et l’encaissement de ces wadis jordaniens, et avec une fréquentation beaucoup plus importante (des centaines de randonneurs croisés en ce jeudi de veille de week-end et de vacances en Israël) et une réglementation plus contraignante (ne pas partir après 10h dans une randonnée en boucle d’environ 500 mètres de dénivelée censée durer 8 heures et qui peut s’effectuer en 2 heures 30 minutes…).
les rives de sel cristallisé, avant l'immersion (partielle...) dans une eau saturée en sel à plus de 32°C