Le 8 mars 2025

Après les sources chaudes de Saturnia une semaine plus tôt, retour sur un autre site thermal de Toscane sur la route du retour en Provence : les thermes de Saint-Philippe, une autre source thermale sulfureuse – très chaude avec des eaux initialement à plus de 50°C – riche en carbonate de calcium, déposé sous la forme d’un pan de montagne fait de travertins multicolores dominés par une cascade pétrifiée : « la balena bianca ». On trouve à la base ou sur les flancs de ces concrétions carbonatées des piscines naturelles plus ou moins grandes et profondes, de température décroissante à mesure que l’on s’éloigne de la source dominant ce site.
C’est insolite, rare et superbe, et somme toute peu fréquenté en regard de l’exceptionnelle valeur esthétique et thermale de ce site thermal, sans doute parmi les plus beaux de ceux que j’ai eu le plaisir de découvrir jusqu’à maintenant !

Le 29 décembre 2023

Sur la route de retour à Muscat, arrêt aux sources chaudes de Al Thawarah, qui surgissent en aval d’un canyon sec quelques kilomètres au sud de Nakhal. On peut y batifoler dans des vasques peu profondes remplies d’une eau à 35°C, de très nombreux poissons-docteur (ou garra rufa) assurant des soins exfoliants gratuits de fish pedicure ! C’est également un plaisir que d’y observer la foule qui vient profiter des lieux en aval, avec toute sa diversité ethnique et vestimentaire, des saris colorés des indiennes aux hijab noirs des locales, le tout dans la bonne humeur et la tolérance qui semblent toujours prévaloir à Oman. 

Les 7 et 8 février 2022

Itinéraire : Kaloskopi - piste sud-ouest jusqu'au bas de la combe nord du Platouvina, en aller-retour, demi-tour en raison du vent et des sommets pris dans les nuages

Sommet : 1700 m

Dénivelée : 550 m (1150-1700-1150)

Première journée au départ de notre nouveau camp de base près de Lamia, où les sommets du Giona, du Vardousia et du Parnasse sont envisagés. La dégradation météo du lundi et les vents tempêtueux réduiront ces projets à peau de chagrin, ou plutôt au Parnasse uniquement ! Après la longue approche sur piste peu raide au départ de Kaloskopi, on fera demi-tour sitôt le bas de la combe nord du Platouvina atteint, face à des rafales de vent tempêtueuses (sans doute proches des 80 à 100 km/h). Retour donc dans la neige pourrie jusqu’au sol par ce vent de sud-ouest chaud, puis en poussant sur les bâtons sur les 7 km de piste d’accès, pour au final une journée… bien aérée et plus typée ski nordique que ski de randonnée.
On ira se réchauffer des windchill factor à -40°C dans les sources chaudes à 40°C de Thermopyles, un superbe site thermal en libre accès, une cascade suivie de piscines calcifiées décorées de mousses et de mini-gours, le tout avec un gros débit rendant le site unique en Europe du sud à ma connaissance ! On est pas très loin du Styx mythologique, on sent fort le soufre lorsque l’on sort en maillot de bain braver le froid extérieur, mais on était plus proche du paradis que de l’enfer…

Le 6 mars 2021

Courts intermèdes à skis au-dessus de Ceillac et de Brunissard, à skis de fond, de randonnée… ou plus bas en maillot dans les sources chaudes (pas tant que cela !) du Plan de Phazy. 
Cette fin d’hiver 2021 prend des allures de fin printemps sous les skis, avec cette neige brune qui ressort par endroits, et au-dessus des skis, avec ce ciel brouillé qui évoque une tempête de sable saharienne. On trouve encore de bons filons de vieille poudreuse en versants froids, et de la neige de printemps ailleurs, mais le tout inégal avec de brusques variations de qualité de neiges sur ce manteau partagé entre blanc et brun. C’est surtout gênant pour l’esthétisme des lieux, panoramas noyés dans la brume de poussière saharienne et couverture neigeuse déjà discontinue et salie de dépôts en surface, loin de la montagne immaculée et de l’air transparent de l’hiver que l’on serait en droit d’espérer au début d’un mois de mars. 
Malgré tout de bons moments de skis de randonnée dans les pentes nord, ou de fond ... dans les fonds de vallées, … et sur la route du col de l’Izoard à la fréquentation démultipliée par la fermeture des stations de skis, et particulièrement éclectique entre luges, skis de fond, chaussures de marches, skis de randonnée et VTT !

Le 20 novembre 2017

En ce premier jour de voyage descente d’un canyon non technique rive est de la Mer Morte. Le Wadi Zerqa Ma’in relève plus de la randonnée aquatique puisque les ressauts médians peuvent se désescalader et ne nécessitent donc pas de corde, mais vaut vraiment le plouf par ses eaux chaudes et sulfureuses couleur vert de gris et son magnifique encaissement final au grès stratifié multicolore. Le début dans un canyon officiellement interdit et à travers une station thermale qui a réquisitionné la cascade d’eau chaudes inaugurale s’avère bien ingrat entre les ordures et une végétation dense… et piquante, puis tout s’arrange jusqu’à trouver sous les belles cascades médianes un véritable spa naturel : de l’eau à 35°C, du massage des épaules sous le débit important et des jambes avec les remous de pierrailles dans le bouillon ! Dur de quitter ce jacuzzi, mais les galeries multicolores jaunes, orange et violette du défilé final le justifient largement. Une belle découverte au final, même si vu la pénibilité du départ il vaut peut-être mieux découvrir le canyon en aller-retour depuis son extrémité aval sur la route de la Mer Morte.