11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 21:12

Le 11 septembre 2018

Journée multisports au départ de Callelongue, avec des liaisons en kayak entre les séances de plongée apnée et d’explorations spéléologiques ! Une mer calme – voire d’huile – et chaude, débarrassée de la plupart des méduses et des touristes (désolé pour le rapprochement !), des températures encore estivales dans l’eau et au-dessus, un soleil seul maître du ciel mais moins brûlant qu’en plein été, voilà des conditions parfaites pour poursuivre l’exploration des fonds marins et des grottes immergées ou émergées au large de Callelongue, quelques semaines après la première virée en pagaies sur place ! 
La cavité découverte un peu fortuitement la fois précédente, et qui constituait l’objectif principal de cette journée, se révèle être une véritable grotte émergée, une fois le siphon franchi et les quelques méduses évitées… ou non. Les concrétions entraperçues à la lumière du flash de l’appareil photo la fois précédente, entre autres les méduses… de calcite, se révèlent sous l’éclairage de la lampe de plongée, et sont en fait la porte d’entrée d’une galerie émergée suspendue d’une trentaine de mètres de long. Quelques pas d’escalade donnent accès à cette salle oblongue au plafond partiellement effondré, riche en concrétions actives : on évolue entre planchers de gours et plafond de fistuleuses, entre des stalactites et colonnes de formes et couleurs variées, dont certaines courbées particulièrement insolites aux allures de branches de calcite ! Les concrétions s’avèrent riches et variées sur une surface réduite, évidemment sans la moindre trace de passage, même si au fond de la galerie supérieure le plafond s’est partiellement effondré, ainsi qu’une colonne à son origine, peut-être l’effet de la houle ? C’est donc une cavité marine splendide, exceptionnelle de par la contiguïté de la grotte bleue et de la galerie concrétionnée, dont je ne connaîs d’ailleurs pas d’équivalent sur la côte provençale (pour les grottes "faciles" d'accès, et donc hors grotte Cosquer évidemment).
Un immense plaisir de gosse à parcourir cette galerie (plaisir presque coupable en semaine juste après la rentrée scolaire !), et la chance de pouvoir encore découvrir et admirer de tels écrins de beauté, en 2018, à quelques encablures de la maison et d’une agglomération de plus d’un million d’habitants. Mes contacts avec des spéléologues plus expérimentés trancheront sur la découverte ou non de cette grotte, absente des banques de données spéléologiques en libre accès. En tout cas, nouvelle ou non, la cavité, que je baptiserai dans le premier cas « grotte aux méduses » pour ce qu’on y trouve sous l’eau ou au-dessus, est bien là, prête à émerveiller d’autres visiteurs accompagnés ou impromptus, pour peu qu’ils soient un peu curieux, persévérants, correctement équipés et éclectiques. On ne l’atteint en effet que par un curieux et ludique mélange d’activités, une embarcation, de préférence non motorisée, un peu de plongée, de nage et d’escalade avant les beautés cristallines. Une chance que de l’avoir trouvée, qui plus est à travers cet éclectisme sportif qui m’est cher et qui me permet d’explorer – je galvaude un peu le terme – notre belle planète. Les photos ci-dessous ne rendent pas assez hommage à cette belle grotte avec seulement une mini lampe de plongée et un compact étanche à petit capteur sans trépied ; il faudra revenir avec plus de moyens d’éclairage et de photographie !
L’équipement en spéléologues du dimanche… ou plutôt du mardi, ainsi que la fragilité apparente du plancher stalagmitique, troué par endroits avec les eaux noires en dessous, ainsi que les effondrements du plafond, nous feront vite faire demi-tour, mais les recoins encore inexplorés et la présence de forts courants d’air peuvent laisser penser qu’on a affaire à une grotte de grande dimension voire un petit réseau…

Le reste de la journée se sera fait sur les plages et dans les fonds des environs, pause déjeuner sur la plage de Monasterio, sur le sable blanc et face aux calanques, et avec beaucoup moins de mouillages que le mois précédent, tant mieux pour la quiétude des lieux et des plongeurs apnée partis chasser les nombreuses soles… à coups d’appareil photo. Plus à l’ouest, à l’extrémité de Riou, près de l’îlot des Moyades, et malgré les nombreux bateaux de plongeurs bouteille, on pourra côtoyer dans des eaux à l’excellente visibilité les bancs de castagnoles et sars, par centaines, les daurades aussi hénaurmes que peu farouches, un petit air de réserve de Cap Rousset avec des poissons peut-être encore plus nombreux et gros que sur la côte bleue. J’en profiterai surtout pour observer de près mon premier mérou, qui lui aussi et malheureusement pour la photo s’essaiera à la spéléologie (sous-marine) pour semer son poursuivant !
Une journée parfaite au final, et merci aux calanques pour nous offrir encore de telles découvertes.

la grotte aux méduses : la grotte bleue
la grotte aux méduses : la grotte bleue

la grotte aux méduses : la grotte bleue

la grotte aux méduses : vue de l'entrée de la galerie supérieure sur la grotte bleue

la grotte aux méduses : vue de l'entrée de la galerie supérieure sur la grotte bleue

la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure
la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure

la grotte aux méduses : les concrétions de la galerie supérieure

la grotte aux méduses : les fistuleuses de la galerie supérieure

la grotte aux méduses : les fistuleuses de la galerie supérieure

la plage paradisiaque de Monasterio
la plage paradisiaque de Monasterio
la plage paradisiaque de Monasterio

la plage paradisiaque de Monasterio

soles et barbus à Monasterio
soles et barbus à Monasterio
soles et barbus à Monasterio

soles et barbus à Monasterio

plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades
plongée apnée aux Moyades

plongée apnée aux Moyades

9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 17:19

Le 9 septembre 2018
Virée en kayak au départ de la plage du Dugue vers l’îlot de la Grande Mona en passant par les arches de la Madrague de Gignac, un itinéraire de proximité désormais classique pour nous, sur cette portion côte à la géologie exceptionnelle. On évolue sur et dans du grès, conglomérat et des marnes, le long de falaises bariolées d’orange et de gris, creusées de grottes et d’anfractuosités dont certaines prennent des aires de petites piscines naturelles autour de la calanque du Puy. On pique-niquera encore sur l’îlot de la Grande Mona au large de la calanque des eaux salées, bien enlaidie par l’incendie de juillet 2016. Pas de défilé de poulpes ici cette fois-ci, mais des eaux chaudes et claires offrant l’habituelle mais belle variété des fonds méditerranéens de faible profondeur : saupes, sars, gobies et castagnoles évoluent au-dessus des dévers décorés de gorgones, anémones encroûtantes jaunes, éponges et vers spirographes… malheureusement timides et rétractés dès que le photographe s’approche !

la Grande Mona vue en plongée

la Grande Mona vue en plongée

la faune fixée : gorgones jaunes, anémones jaunes, éponges multicolores et spirographe rétracté
la faune fixée : gorgones jaunes, anémones jaunes, éponges multicolores et spirographe rétracté
la faune fixée : gorgones jaunes, anémones jaunes, éponges multicolores et spirographe rétracté

la faune fixée : gorgones jaunes, anémones jaunes, éponges multicolores et spirographe rétracté

la faune mobile
la faune mobile
la faune mobile
la faune mobile

la faune mobile

2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 21:28

Le 2 septembre 2018

Journée de kayak autour de la côte ouest de la presqu’île de Giens, au départ du port de la Madrague près de l’île de la Redonne, jusqu’à la plage d’Escampo-Barriou, en passant par la calanque du Blé et ses magnifiques grottes marines. On fait une infidélité aux fjords de la Provence calcaire pour profiter des eaux encore chaudes de la Provence cristalline, loin des calanques à l’eau glacée par le mistral des derniers jours, l’occasion comme à l’habitude d’explorer les fonds sous-marins depuis le kayak. La côte ouest de la presqu’île de Giens offre une magnifique géologie de schistes cristallins, particulièrement sur les îles Longue et de la Ratonnière, un patchwork de formes et de couleurs exceptionnel, un petit air de Milos loin de la Mer Egée. 
Sur la presqu’île (reliée au continent par un double tombolo refuge de nombreux flamants roses) on trouve de nombreuses grottes marines accessibles en kayak (déjà repérées à pieds et à la nage 4 ans plus tôt), dont 2 profondes attenantes dans la calanque du Blé. La première s’avère absolument exceptionnelle en Méditerranée française : une longueur proche de la centaine de mètres, une entrée de largeur guère supérieure à celle d’un kayak qui donne accès à 2 grandes salles, riches en concrétions de calcite plaquées sur les parois de schistes… et en chauve-souris qui volent entre stalactites et draperies, un petit air de grotte karstique Thaïlandaise. La seconde salle se trouve dans le noir complet, séparée de la première par une paroi descendant presque jusqu’à l’eau, et offre donc une ambiance particulière avec l’eau immobile et le bruissement des chauve-souris, un petit air de rivière souterraine à Palawan.
La cavité voisine, beaucoup moins profonde mais plus ouverte sur l’extérieur, offre en revanche de belles lumières de « grotte bleue » où l’éclairage extérieur pénètre par l’eau et lui donne une couleur bleue fluorescente. On en profitera également pour explorer dans ces grottes en eaux chaudes (environ 25°C) les parois d’éponges et d’anémones encroûtantes jaunes, avant une pause sur la plage d’Escampo-Barriou et le pagayage du retour vers la Madrague (moins d’une heure). 
Encore une très belle journée de kayak, décidément un formidable outil d’exploration des littoraux provençaux, sertie par une météo désormais idéale avec une mer encore chaude expurgée de sa sur-fréquentation estivale ! 

Une sortie plus récente sur http://deprovenceetdailleurs.net/2023/10/dans-les-schistes-de-la-presqu-ile-de-giens.html
 

à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...
à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...
à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...
à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...
à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...

à la découverte de la géologie insolite des îles de la Ratonnière et Longue... et des crevettes dans les trous d'eau...

gorgone jaune à côté

gorgone jaune à côté

dans les deux grottes de la calanque du Blé
dans les deux grottes de la calanque du Blé
dans les deux grottes de la calanque du Blé
dans les deux grottes de la calanque du Blé

dans les deux grottes de la calanque du Blé

le coralligène dans les grottes

le coralligène dans les grottes

sur la plage d’Escampo-Barriou

sur la plage d’Escampo-Barriou

23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 21:04

Le 23 août 2018

Après le calcaire de l’Ubaye sous les chaussons, place au calcaire des calanques ! Journée de kayak de mer au départ de Callelongue vers Riou dont on fera le tour dans le sens horaire, avec un arrêt pique-nique sur la plage de Monasterio et une plongée autour de l’Impérial du Large. La plage de Monasterio, idyllique et caribéenne avec sa plage de sable blanc (la seule des calanques ) protégée par une avancée rocheuse et bordée de nombreux lys des sables, un petit air caribéen malheureusement très fréquenté avec la flottille de bateaux qui y a jeté l’ancre… On en profitera pour monter en quelques minutes au col de la Culatte, pour y découvrir la magnifique côte sud qu’on naviguera bientôt.
Un premier arrêt plongée à l’Impérial du Large permettra d’admirer de nombreux bancs de saupes autour du tombant de gorgones (dont des gorgones bleues à partir d’une quinzaine de mètres de profondeur, première fois que j’ai la chance d’en observer en apnée - à bout de souffle sans lest et palmes !), mais pas de mérous, peut-être effrayés par les chasseurs et pêcheurs croisés ici à l’abri visuel du Riou… On longera ensuite la côte sud de Riou, magnifique surtout dans sa partie occidentale avec le  fjord de calcaire blanc et d’eaux azuréennes de la calanque des contrebandiers et les tours crénelées perchées au-dessus de la Grande Bleue ! Une dernière pause dans la calanque de Fontagne, en galets et donc infiniment moins fréquentée que celle de Monasterio plus à l’est, avant de revenir en une petite heure de pagaye à la mise à l’eau de Callelongue, et voilà cette journée maritime de transition bouclée entre 2 virées escalade !

système de grottes, siphons et tunnels marins, magnifique !
système de grottes, siphons et tunnels marins, magnifique !
système de grottes, siphons et tunnels marins, magnifique !

système de grottes, siphons et tunnels marins, magnifique !

quelques mètres sous la surface
quelques mètres sous la surface
quelques mètres sous la surface

quelques mètres sous la surface

la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent
la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent
la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent
la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent
la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent

la plage caribéenne de Monasterio sur Riou et ses lys des sables, rares en face sur le continent

vues du col de la Culatte, côté sud et nord
vues du col de la Culatte, côté sud et nord

vues du col de la Culatte, côté sud et nord

autour de l'Impérial du Large, apogon (poisson petit, craintif et nocturne, un défi photographique !), saupes et... gorgone rouge (qui paraît bleue à 15 ou 20 mètres de profondeur)
autour de l'Impérial du Large, apogon (poisson petit, craintif et nocturne, un défi photographique !), saupes et... gorgone rouge (qui paraît bleue à 15 ou 20 mètres de profondeur)
autour de l'Impérial du Large, apogon (poisson petit, craintif et nocturne, un défi photographique !), saupes et... gorgone rouge (qui paraît bleue à 15 ou 20 mètres de profondeur)

autour de l'Impérial du Large, apogon (poisson petit, craintif et nocturne, un défi photographique !), saupes et... gorgone rouge (qui paraît bleue à 15 ou 20 mètres de profondeur)

dans la magnifique calanque des contrebandiers, un fjord marseillais !
dans la magnifique calanque des contrebandiers, un fjord marseillais !
dans la magnifique calanque des contrebandiers, un fjord marseillais !

dans la magnifique calanque des contrebandiers, un fjord marseillais !

vers les Tours de Riou

vers les Tours de Riou

pause dans la calanque de Fontagne

pause dans la calanque de Fontagne

loups et cormorans autour de Jarre
loups et cormorans autour de Jarre

loups et cormorans autour de Jarre

11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 17:53

Le 10 août 2018

Retour en Provence et à la mer après une petite semaine passée en montagne, après les bouquetins et myrtilles, place aux figues et aux saupes ! On visera ce jour de faire le tour de l’île Maïre en kayak depuis Callelongue, itinéraire vite contrarié par le mistral modéré et la mer plus agitée que prévue. On se contentera donc de la côte est de Maïre à l’abri du vent, l’occasion tout de même de commencer à explorer les fonds proches des îlots des Pharillons à l’extrémité sud de l’île et leur très riche vie sous-marine, bancs de castagnoles, saupes et loups devant les parois tapissées d’anémones jaunes encroûtantes et de gorgones. A noter la température de la mer quasi-tropicale après plusieurs semaines de canicule, qui titille sans doute les 30°C en pleine mer, mais avec une visibilité très faible dans des eaux vertes d’algues. On doit sans doute être proche des records de température d’eau de mer même si le mistral qui revient après plusieurs semaines d’absence ne laissera pas cette situation se prolonger !

à l'est de Maïre, à l'abri du mistral
à l'est de Maïre, à l'abri du mistral

à l'est de Maïre, à l'abri du mistral

une belle géologie et de belles falaises (dommage que l'escalade y soit interdite)
une belle géologie et de belles falaises (dommage que l'escalade y soit interdite)

une belle géologie et de belles falaises (dommage que l'escalade y soit interdite)

le tombant est, gorgones et anémones
le tombant est, gorgones et anémones

le tombant est, gorgones et anémones

2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 16:05

Le 2 août 2018

Après la longue journée de la veille au Frioul, virée de proximité en kayak au départ de La Redonne vers les arches de la Madrague de Gignac puis l’îlot de la Grande Mona et la réserve marine du Cap Rousset et leur riche faune, notamment ce jour de nombreux poulpes, de l’intérêt de l’absence de fusils sous-marins dans ces zones…

pause sur l'îlot de la Grande Mona

pause sur l'îlot de la Grande Mona

les nombreux poulpes du cru
les nombreux poulpes du cru
les nombreux poulpes du cru
les nombreux poulpes du cru

les nombreux poulpes du cru

les poissons peu farouches de la réserve du Cap Rousset
les poissons peu farouches de la réserve du Cap Rousset
les poissons peu farouches de la réserve du Cap Rousset
les poissons peu farouches de la réserve du Cap Rousset

les poissons peu farouches de la réserve du Cap Rousset

1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 21:31

Ler 1er août 2018

Journée de kayak vers les îles du Frioul… au départ de Marseille ! On commence donc par traverser le chenal entre la pointe d’Endoume et l’île d’If, les yeux rivés à l’horizon à la recherche d’éventuels paquebots qui couperaient la route de notre petit esquif, avant de rejoindre une petite crique sur l’île de Ratonneau, dotée d’un joli tunnel naturel face au château d’If. Une traversée vers le sud-ouest donne alors accès à la superbe calanque des Cambrettes située près du Cap Caveaux à l’extrémité sud de Pomègues. C’est véritablement une des plus belles calanques de la région, relativement peu fréquentée de par son éloignement sur l’île du Frioul mais offrant des bassins presque fermés enserrés entre des parois de calcaire blanc, une véritable piscine naturelle garantie sans chlore mais avec une vie marine rare par faible profondeur : murène, nudibranches, petite grotte décorée d’anémones encroûtantes jaunes… On quittera donc à regrets ce petit coin de paradis marin pour revenir sur Marseille, et l’entrée du Vieux Port qui moyennant un petit détour à la force des bras offrira des angles de vue inhabituels sur le MUCEM et le palais du Pharo !

le château d'If

le château d'If

le joli tunnel naturel proche de la calanque de St Estève

le joli tunnel naturel proche de la calanque de St Estève

dans la splendide calanque des Cambrettes...
dans la splendide calanque des Cambrettes...

dans la splendide calanque des Cambrettes...

... un long serpent au fond de la piscine...

... un long serpent au fond de la piscine...

... une murène qui prend la pose...
... une murène qui prend la pose...

... une murène qui prend la pose...

... malgré sa timidité !

... malgré sa timidité !

anémones encroûtantes jaunes dans une petite grotte

anémones encroûtantes jaunes dans une petite grotte

flabelline

flabelline

gobie

gobie

au retour, détour par le Vieux Port, le fort Saint-Jean

au retour, détour par le Vieux Port, le fort Saint-Jean

8 juillet 2018 7 08 /07 /juillet /2018 17:50

Le 8 juillet 2018

Après la longue journée de la veille dans le Verdon, courte excursion en kayak entre les criques de Grand Méjean et de l’Erevine à Ensuès-la-Redonne. On profite d’un point de vue différent sur des côtes souvent longées à pieds, et la folle géologie des lieux semble plus évidente de la mer : falaises de grès rouge stratifié, filons de marnes oranges, dalles suspendues de calcaire, blocs de conglomérat et nombreuses grottes, à fleur d’eau (et donc accessibles en kayak) ou à flanc de falaises se succèdent jusqu’à la plage de galets blancs de l’Erevine ; dommage qu’ici les bateaux à moteur thermique qui se multiplient avec l’été polluent autant, bien loin de l’air pur et du silence des lacs du Verdon, où seuls les bateaux électriques peuvent naviguer !

les falaises littorales d'Ensuès et ses dalles suspendues désormais équipées
les falaises littorales d'Ensuès et ses dalles suspendues désormais équipées

les falaises littorales d'Ensuès et ses dalles suspendues désormais équipées

la crique de l'Erevine

la crique de l'Erevine

le grès stratifié près du Cap Méjean

le grès stratifié près du Cap Méjean

dans la grotte marine de Méjean
dans la grotte marine de Méjean

dans la grotte marine de Méjean

8 juillet 2018 7 08 /07 /juillet /2018 17:46

Le 7 juillet 2018

Journée de kayak sur le lac d’Esparron et les basses gorges du Verdon. La plage de Saint-Julien, qui s’atteint depuis Gréoux par une jolie route à péage serpentant dans la forêt de chênes pubescents, permet une mise à l’eau aisée, tout près d’une des prises d’eau du canal de Provence. On peut alors flâner sur les plages d’herbes et de buis et profiter des eaux chaudes du lac (sans doute déjà proches de 30°C, l’absence d’eaux profondes froides interdisant ici tout effet d’upwilling par mistral), avant de se lancer dans la remontée des basses gorges du Verdon jusqu’au pont de Quinson qui marque leur extrémité amont. Une longue balade (près de 25 km aller-retour de la plage de Saint-Julien à Quinson) dans des gorges généralement peu encaissées, mais où alternent sur les rives forêts et falaises de calcaire parfois percées de cavités, comme la grotte murée de Gaspard de Besse à mi-gorges. L’ambiance se fait plus verdonesque sur le tiers amont avec des gorges qui se resserrent entre des parois de calcaire compact qui invitent au deep water solo. Le retour dans le sens du courant, insensible, mais face au vent, s’avérera en fait un peu plus physique que l’aller, sans la foule hétéroclite des embarcations à motorisation électrique… ou humaine (bateaux, canoés, kayaks, pédalos, paddles…) deux heures plus tôt, les horaires de fermeture des locations ramenant la tranquillité en fin d’après-midi. Au final une belle et grande journée de kayak dans des gorges découvertes à pieds 2 ans plus tôt ; mieux vaut porter un enfant sur un kayak que sur le dos !

au départ sur les eaux vertes du lac d'Esparron
au départ sur les eaux vertes du lac d'Esparron

au départ sur les eaux vertes du lac d'Esparron

l'après-midi est un long fleuve tranquille
l'après-midi est un long fleuve tranquille
l'après-midi est un long fleuve tranquille
l'après-midi est un long fleuve tranquille

l'après-midi est un long fleuve tranquille

26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 17:45

Les 23 et 24 juin 2018

Inauguration du kayak de mer dans les calanques d’Ensuès-la-Redonne et sur l’étang de Berre. La côte située juste à l’ouest de la Madrague de Gignac offre plusieurs arches et grottes marines creusées dans le grès orange, de belles cavités inaccessibles autrement qu’en kayak ou à la nage (longue). On peut ensuite longer les dalles de grès décorées de filons de poudingue jusqu’aux piscines naturelles situées à l’ouest de la calanque du Puy, avant de prendre le large… sur 100 mètres jusqu’au curieux îlot ruiniforme de conglomérat de la Grande Mona.
Le lendemain les eaux traversées seront moins salées mais aussi plus chaudes sur les quelques mètres de profondeur de l’étang de Berre, qu’on kayakera ([sic]) entre les plages de Massane à Saint-Mitre les Remparts et de Figuerolles, le long d’un trait de côte parmi les plus sauvages de l’étang, de la pinède raide du plateau de  Caderaou qui se jette directement dans les eaux vertes de l’étang. Même si la situation semble désormais s’améliorer, dommage que la pollution industrielle et les rejets d’eau douce de la centrale électrique de Saint-Chamas aient transformé ce véritable petit coin de paradis, eaux chaudes et plates bordées de pins, en une mer encore en grande partie morte, avec des fonds marins et une faune très pauvres (à l’exception de taons nombreux sur les rives ce jour) et des plages transformées en cimetières à coquillages.

le 23 juin : dans la première arche de la Madrague de Gignac
le 23 juin : dans la première arche de la Madrague de Gignac
le 23 juin : dans la première arche de la Madrague de Gignac
le 23 juin : dans la première arche de la Madrague de Gignac

le 23 juin : dans la première arche de la Madrague de Gignac

le 23 juin : dans le second système d'arches
le 23 juin : dans le second système d'arches
le 23 juin : dans le second système d'arches

le 23 juin : dans le second système d'arches

le 23 juin : l'ilôt de la Grande Mona
le 23 juin : l'ilôt de la Grande Mona
le 23 juin : l'ilôt de la Grande Mona

le 23 juin : l'ilôt de la Grande Mona

le 24 juin : sur le "corail" de l'étang de Berre

le 24 juin : sur le "corail" de l'étang de Berre

Rechercher

QUOI DE NEUF

sous le Belvédère

 

 

 

la raie des fesses de la Grande

 

 

 

 

dalle à Sigottier

 

 

apnée à Dahab

 

 

 

le Sinaï façon slot canyons

 

 

 

 

 

 

 

le Sinaï façon Wadi Rum

 

 

 

 

 

Ras Mohamed

 

 

 

 

 

apnée à El Fanar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

apnée à Naama Bay

 

 

 

 

 

au four solaire

 

la tentation de Newton

les frères d'Icare

 

 

 

 

les oiseaux de Centurion

Cathedral Cave

 

Tugela Falls

 

 

 

 

 

Sentinel Peak

 

Golden Gate Highlands

 

cathedral peak

 

 

 

 

Tugela gorge

 

 

 

 

 

Marakele

 

 

 

 

Pilanesberg