1 janvier 2022
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Le 30 décembre 2021
Virée à Tondoba, site de plongée situé au voisinage sud immédiat de Marsa Alam, et intéressant - comme souvent dans cette zone - aussi bien par le récif corallien que par l’herbier. On y naviguera en kayak pour la seule fois de ce voyage en Mer Rouge, le kayak ne s’avérant pas indispensable le long de ces côtes basses d’accès terrestre facile partout, et ce alors que tous les sites de plongée peuvent se rejoindre facilement à la nage depuis la mise à l’eau. Quoi qu’il en soit encore un beau site de plongée, particulièrement pour son récif qui vire au plateau de corail quelques centaines de mètres au nord du club de plongée.
sur l'eau, vue vers l'intérieur
1 janvier 2022
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Le 29 décembre 2021
Excursion à la journée vers le parc national du Wadi El Gemal, une région d’Egypte riche bien sûr de ses récifs coralliens et herbiers mais aussi de mangrove et de zones steppiques au-dessus. Le parc a surtout permis d’éviter toute construction le long de plages magnifiques qu’il aurait été facile de promouvoir avec leur sable fin blanc et leurs eaux caribéennes, tant pis pour les resorts et tant mieux pour la préservation des lieux.
On découvrira après une grosse heure de route la mangrove de Ras Hankorab puis au retour la plage paradisiaque de Sharm El Luli, son ruban de sable blanc aussi fin que de la farine et ses fonds translucides de faible profondeur, qui amènent directement au tombant corallien. Un régal donc aussi bien au bord de l’eau de Sharm El Luli que sous l’eau, avec là encore une riche vie ichtyenne, avec notamment bancs de maquereaux indiens et baliste titan rencontrés ce jour.
la mangrove de Ras Hankorab
la plage de Sharm El Luli
des récifs coralliens bien préservés
banc de maquereaux indiens
1 janvier 2022
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Les 27 et 31 décembre 2021
Plongées dans la baie de Marsa Egla quelques kilomètres au nord de Marsa Alam, une baie encore sauvage et vierge de constructions, connue pour la richesse de sa vie marine, et lieu donc de nombreuses plongées apnée ou bouteille depuis le bord (la bouteille n’apportant à mon avis pas de valeur ajoutée dans ces fonds peu profonds). Comme souvent sur la côte égyptienne de la Mer Rouge, les récifs coralliens des côtés, avec leur piétaille de poissons colorés, laissent la place au milieu à l’herbier (beaucoup moins dense que la posidonie en Méditerranée !) où viennent se reposer ou paître raies, tortues vertes… et dugongs que l’on n’aura pas la chance d’observer.
C’est effectivement très beau dans une eau encore douce (entre 22 et 25°C) et offrant une bonne visibilité malgré les fonds sablonneux, avec du corail dense, riche et coloré (pléonasme), de véritables buissons sous-marins peuplés d’une vie foisonnante, qui côtoient un herbier sans faune fixée mais parcouru de nombreuses tortues vertes et raies (pastenague, léopard et la rare raie-guitare…).
le 27 décembre : le récif vu depuis la plage
la rare et belle raie guitare
la plus commune raie pastenague à tâches bleues
poisson-ballon géant (proche du mètre)
myripristis à grands yeux
1 janvier 2022
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Le 26 décembre 2021
Première journée de ce voyage sur la côte égyptienne de la Mer Rouge, près de Marsa Alam, une région située 3 heures de route au sud d’Hurghada, et donc (pour l’instant) encore un peu à l’écart de la frénésie touristique qui a atteint le nord de la Mer Rouge (près d’Hurghada et de Charm el-Cheikh) depuis plusieurs décennies. Autour de Marsa Alam, et malgré les « resorts » qui commencent à pousser sporadiquement, on peut encore trouver des baies vierges de constructions et des récifs intacts, pour y profiter en plongée bouteille ou apnée du merveilleux écosystème corallien, sa profusion et sa variété exceptionnelles – sans équivalent à ma connaissance - de vie, de couleurs et de formes !
Pour autant, avant de rejoindre cet éden corallien encore préservé, arrêt d’une demi-journée près de l’aéroport d’Hurghada, dans un petit récif situé sur la plage d’un hôtel. Cela s’avérera effectivement bien moins riche que plus au sud, mais permettra tout de même d’observer les poissons-clowns défendant leur anémone et un poisson-lézard aux yeux plus gros… que la bouche !
poisson-clown et son anémone
poisson-lézard et sa proie
27 octobre 2019
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Du 19 au 27 octobre 2019
Après le kayak (« ski » en Turc) de neige en mars, place au kayak de mer lors de ce troisième voyage « estival » (quatrième au total) dans cette extrémité sud-ouest de la Turquie où les montagnes du Taurus rencontrent la Méditerranée, avec donc de belles côtes sauvages et escarpées, des montagnes alpines en bord de mer richement pourvues en sites antiques, des falaises, des grottes et des canyons creusés dans un calcaire de rêve, bref tout pour justifier encore un n-ième voyage sur place !
du kayak de mer fin octobre, repéré en kayak ("ski" en Turc) de neige en mars
des plages, vues de plus ou moins haut
et les habitants du dessous
Published by Thomas
-
dans
Proche et Moyen-Orient
27 octobre 2019
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Le 26 octobre 2019
Journée de kayak au départ de la plage de Kabak vers la crique de Cennet quelques kilomètres au sud, et qui s’atteint par une côte rocheuse qui offre une jolie grotte bleue près de la plage de Kabak et des tombants couverts de… vers de feu ! Sur la plage de Cennet ce ne sont pas leurs poils urticants qui nous feront faire demi-tour mais guêpes et frelons, fin de journée donc sur la plage de Kabak, décidément un bel endroit encore authentique préservé par sa route d’accès qui se transforme en piste, le tout à quelques kilomètres du tourisme de masse d’Oludeniz façon Londres-sur-Méditerranée.
vue depuis l'hôtel sur le littoral et la plage de Kabak
cyclamens au-dessus de la plage de Kabak
la grotte marine voisine de la plage de Kabak
ver de feu sur le tombant entre les plages de Kabak et Cennet
en kayak dans la baie de Cennet
27 octobre 2019
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Le 25 octobre 2019
Une fois n’est pas coutume, journée touristique « classique » sur la plage d’Oludeniz puis sur le belvédère montagneux du Babadag, 2 endroits qui figurent parmi les spots les plus connus du littoral Turc ! On y trouvera effectivement les stigmates du tourisme de masse, un peu atténués en cette fin de saison, mais également un superbe point de vue depuis l’aire de décollage de parapente du Babadag et de belles rascasses volantes (ou poisson lion) sur la plage. A noter d’ailleurs que les fonds marins Turcs se sont globalement montrés plutôt pauvres en faune, peut-être l’effet de la prolifération des rascasses et poissons-globes, espèces plus rencontrées durant ce voyage que toute autre... Une bénédiction pour le photographe sous-marin que ces rascasses à éventails photogéniques et peu farouches avec leurs épines venimeuses, mais une plaie pour l’écosystème : ces espèces arrivées de la Mer Rouge par le canal de Suez profitent des eaux chaudes de la Méditerranée Orientale, et ont fortement endommagé l’écosystème originel de par leur voracité et l'absence de prédateurs (due à leurs épines venimeuses ou à leur chair toxique)… Il ne reste qu’à souhaiter que le réchauffement climatique ne conduise pas à leur prolifération en Méditerranée Occidentale, mer « fraîche » pour l’instant encore préservée !
rascasse volante et poisson-perroquet à Oludeniz
vue sur la lagune presque fermée d'Oludeniz depuis le Babadag
la plage entourée de falaises de Kelebekler sur la route de Kabak
27 octobre 2019
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Le 24 octobre 2019
Journée de croisière touristique au départ de Kaleüçağız vers l’île attenante de Kekova et sa « cité engloutie », les restes partiellement immergés d’une ville antique détruite par un séisme. On en profitera également pour découvrir les ruines du château de Uçağız et de la nécropole voisine, ainsi que barboter dans la baie persque fermée de Kekova, des eaux cristallines, chaudes et plates mais très pauvres en flore et en faune, si ce n’est de nombreux poissons globes seulement pêchés pour (tenter d')enrayer leur prolifération !
la "cité engloutie" de Kekova en bord de (et sous) la mer
Published by Thomas
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dans
Proche et Moyen-Orient
27 octobre 2019
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Le 23 octobre 2019
Retour sur la belle plage (très touristique) de Kaputas, et surtout la grotte marine qui la jouxte quelques centaines de mètres à l’est. C’est une grotte marine exceptionnelle par ses dimensions, une ouverture d’une poignée de mètres carré de section qui ouvre sur une immense salle d’environ 50 mètres sur 50 mètres, avec une hauteur sous plafond proche d’une vingtaine de mètres. On y profite des couleurs d’eau caractéristiques d’une grotte bleue, de nombreuses chauve-souris au-dessus du tuba, et des bancs de poissons peu farouches dans la pénombre devant le masque. A noter que la traversée à la nage depuis la crique de Kaputas vers sa grotte passe devant de nombreuses et grandes grottes marines immergées, devant lesquelles l’eau est froide et la visibilité presque nulle, l’effet d’importantes sources sous-marines d’eau douce qui se mélange à l’eau salée.
Le surlendemain sur la route de Fethyie, on admirera la fin du long canyon qui débouche sur la plage, un formidable encaissement et une paroi concrétionnée à faire rêver un grimpeur, des airs de Kalymnos sur une falaise vierge au-dessus d’une crique aux eaux cristallines !
la grotte marine de Kaputas
jeux de lumières sur les bancs de poissons à l'entrée de la grotte
le dernier encaissement du canyon de Kaputas, et son calcaire de rêve
27 octobre 2019
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Les 21 et 22 octobre 2019
Petit séjour de 2 nuits à Cirali, village touristique préservé de l’urbanisation du littoral lycien proche d’Antalya, qui s’étend le long de la belle plage d’Olympos. J’avais repéré à skis, depuis le versant sud du Tahtali qui domine de ses 2400 mètres ce littoral, une portion de côte sauvage au sud de Cirali, et c’était l’objectif majeur de ce séjour que de l’explorer en kayak. Bien nous en a pris, puisque c’est un rivage dessiné pour le kayak, rocheux, impressionnant, dominé de grandes falaises de calcaire concrétionné coupées de pinèdes, doté de nombreuses grottes marines dans une géologie variée de conglomérat et de calcaire, et offrant de belles plages en guise d’abri. On en profitera après un trajet aller agité dans une mer cassante et des creux importants, pas très rassurant sur des kayaks de construction artisanale. L’arrivée à la plage de Porto Ceneviz s’avérera donc réconfortante, et permettra, sans reprendre la mer mais en traversant à pieds un court isthme naturel, de rejoindre la splendide crique de Akvaryum, sa crique de galets blottie sous des falaises de calcaire, ses eaux cristallines et son îlot en forme de gendarme face à la plage. On pourra y observer comme souvent en Turquie rascasses volantes mais également murène, et profiter jusqu’à l’arrivée de promène-touristes d’une solitude absolue. Le retour en kayak se fera sur une mer heureusement calme, ce qui permettra de longer la côte de près pour y explorer ses nombreuses grottes, de calcaire ou de conglomérat, dont la plus proche d’Olympos offre un joli concrétionnement – dont des séries de mini-gours – au-dessus de son lac d’eau salée. Le littoral aura tenu ses promesses pour les kayakistes/randonneurs/plongeurs, et la Lycie s’avère décidément aussi riche en possibilités pour le kayak de mer que pour le kayak (« ski » en Turc) de neige !
Une fois de retour à Cirali, on pourra se réchauffer sur un sol ferme et fixe près des flammes naturelles de Chimaera juste au-dessus du village, un curieux ensemble de trous dans le sol d’où sortent des flammes de gaz combustibles, et ceci depuis au moins l’Antiquité !
sur la plage poissons globes...
... ou rascasses volantes
le parcours du jour en rouge, vue depuis le Tahtali 7 mois plus tôt
entre Olympos et Porto Ceneviz, sur une mer agitée
la magnifique crique de Akvaryum, dans une baie presque fermée
sous la surface, murène et poissons flûtes
au retour, exploration des grottes marines entre Porto Ceneviz et Olympos...
... le tout sous le sommet omniprésent du Tahtali
scènes de la route Turque, limite de vitesse inhabituelle, français Turquisé et voiture de policiers en carton pâte