Le 22 juillet 2023
Première journée d’un (présumé !) week-end canyon dans le Mercantour version rouge, au fond des encaissements de pélite sous le Dôme de Barrot, dans le vallon situé juste au sud du la clue du Raton descendue en 2019.
Le canyon de Cianavelle amont (l’aval peut également se descendre, mais est- incompatible d’un départ de Marseille le jour même) s’atteint au bout d’une longue marche d’approche depuis le hameau du Rubi, un sentier à flanc de vallon perché au-dessus du canyon qui rejoint la passerelle de Tiechero marquant l’extrémité aval du canyon… amont ! Déjà 2 heures de randonnée principalement au soleil, sur un sentier peu marqué à travers de nombreuses ronces, et des regrets de n’avoir pris qu’un litre et demi d’eau par personne ; heureusement que l’énorme mûrier de la bergerie de Tiechero permet une pause gourmande même si pas assez hydratante !
Encore une grosse demi-heure de marche et on atteint (enfin) le départ du canyon dans la lavande et les nuages de papillons qui nous accompagneront tout au long des 3 heures de descente dans un encaissement parfois marqué mais peu continu. C’est un canyon typé montagne par son équipement sur amarrages mono point voire naturels (arbre pour la dernière cascade), ses désescalades obligatoires parfois délicates, et sa riche vie animale, papillons sur les combinaisons et truites près des chaussons ! On y trouve de très beaux passages dans des vasques suspendues creusées dans la pélite rouge, des méandres esthétiques décorés du vert des mousses et fougères, par contre pas le moindre jeu aquatique (aucune vasque suffisamment profonde…) dans ce parcours sauvage s’il en est. La marche retour permettra d’apprécier encore plus la wilderness des lieux avec un sanglier et une biche croisé.e.s, avant un retour express et prématuré… à Marseille pour au final une bien longue journée !
heureusement des pauses gourmandes (énorme mûrier à Tiechero) et odorantes (lavande), et déjà une riche faune (une biche et un sanglier croisé.e.s)