Du 1er au 3 octobre 2021
Itinéraires :
Scanno – Serra della Terratta – Cima della Terratta – lac de Scanno – Scanno
Scanno vallone Ciaccariello - Cima dei Codacchi – Serra del Campitello – Monte del Campitello – Scanno vallone Ciaccariello
Barrea – cle della Radicchia - lago Vivo par sentier K4– valle Cupella – Forca Resuni – Monte Capraro – valle Ananaghera - cle della Radicchia par K6 - Barrea
Campitelli – Passo dei Monaci - Monte La Meta par L1 – Passo dei Monaci – N1 jusqu'à 1800 m – Passo dei Monaci – rifugio Valle Fiorita par M1– Campitelli
A l’occasion de déplacements professionnels autour d’un week-end, petite virée dans le parc national des Abruzzes autour de Barrea et Scanno, sur les sentiers de randonnée… en début de flamboyance des hêtraies mais en pleine saison de brame du cerf. Il est temps de transpirer tous les restaurants de ces semaines de voyages d’affaires, et les sentiers des parcs des Abruzzes permettront de perdre ces calories superflues tout en observant la riche faune locale préservée par la mise en place du parc national il y a près d’un siècle et l’interdiction de la chasse depuis 40 ans.
Les velléités d’endurance longue et de sorties rapides seront vite oubliées face au spectacle du brame du cerf, avec des râles fréquents tout au long de la journée, audibles à plusieurs centaines de mètres de distance. Les pauses seront donc nombreuses et longues chaque jour pour écouter et souvent observer les cerfs à la lisière des hêtraies, relativement peu farouches puisque protégés de la chasse depuis plusieurs décennies, jusqu’à pouvoir me rapprocher à quelques dizaines de mètres d’un petit groupe. Cerfs entourés de quelques biches ou de plusieurs dizaines, en clairière ou en forêt, dans les alpages ou sur des crêtes, les observations auront été très diversifiées, et sont imparfaitement retranscrites par ces photographies prises avec un petit compact expert à focale maximale de 37 mm (donc proche de l’œil humain…), qui montrent justement ce qu’un simple randonneur non au fait des techniques d’affût peut voir dans les Abruzzes au début de l’automne.
Les chamois ou plutôt isards se laisseront encore plus approcher, leur distance de tolérance se chiffrant en mètres plutôt qu’en dizaines de mètres, ce dont je profiterai sur le plateau herbeux du sommet de la Meta avec ses hardes de dizaines de bêtes paisibles profitant de l’herbe verte… et du panorama.
Après avoir pu observer sur place loup et porc-épic en 2018, harde d’une centaine de biches, femelle de tétras et ses poussins en 2019, voilà cette année de quoi compléter le bestiaire des Abruzzes, montagnes décidément exceptionnellement riches en faune, tant en densité qu’en variété !
au milieu des loups et ours (non vus) des troupeaux de vaches et de brebis gardés par des patous bien dressés