Le 5 décembre 2021
Voie « le dièdre est – on the lecques again », 2 longueurs, équipé, ,6a+ max
6a (soutenu)/6a+ (1 pas)
Voie en « 5b » (plutôt 5c/6a) sur l’aiguille tordue
Voie « pleurs de cactus », 3 longueurs, équipé, 6b+ max
6b (soutenu)/6b/ 6b+
Retour sous la Candelle, sur ces voies qui remontent son socle sur quelques longueurs sans sortir au sommet de la falaise, en rocher souvent fragile sur sa partie haute. Pas de sommet donc dans ces voies où l’on redescend en rappel, mais un beau calcaire varié, la vue sur les îles et l’abri du mistral, un petit air d’été en cette journée fraîche où l’on a pu grimper en tee-shirt dans le dièdre est et sur l’aiguille tordue.
On parcourra 3 voies très dissemblables sur cette journée, du dièdre raide du bien-nommé dièdre est (survolé par un aigle de Bonelli durant notre ascension) à la dalle de quartz de l’aiguille tordue, du rocher oulesque – tout en rondeurs - du début de pleurs de cactus au crépi abrasif de calcaire (du « calctus » !) de la suite, avec ces choux-fleurs collés sur la paroi aussi adhérents que douloureux ! De la variété, de la belle ambiance rubrique curiosité géologique sur la grande aiguille décollée dite aiguille tordue, et rubrique « gaz » dans la raide et vertigineuse voie des pleurs de cactus, particulièrement belle mais exigeante avec sa grimpe soutenue, à la fois athlétique et technique, et son équipement parfois espacé (début de L1 et L3).
L’approche aura permis de constater que le grand pin caractéristique du premier relais du « temple » n’est plus, si ce n’est sous la forme d’une souche éclatée au pied de la voie !