Sommet : 3100 m
Dénivelée : 1600 m
Difficulté : 4.1
Nuit au refuge de Chabournéou, atteint la veille après la brèche de Philippe

sous les séracs du glacier du Sirac

vue du sérac skié
AGORAMANIA : des grands espaces de Provence à la wilderness d'ailleurs
Des +6400 m de Bolivie aux -400 m de Jordanie, des monastères perchés des Météores aux églises troglodytes d'Abyssinie, des mosquées d'Ispahan aux dômes nervurés de Samarcande, du sable blanc du Nouveau-Mexique aux pitons gréseux du Hoggar...
Les 12 et 13 juillet 2009 avec Etienne
Enchaînement du pic Gény par l’arête est le 12 juillet, puis descente vers le refuge du Soreiller pour y passer la nuit, le lendemain montée à l’aguille Dibona par la combinaison de voies Berthet-Boell-Stofer en face sud, descente par la voie normale
Pic Gény par l'arête est au départ de La Bérarde
Sommet : 3450 m
Dénivelée :1800 m
Difficulté : PD+ avec du III sur l’arête, terrain d’aventures presqu’intégral
Aiguille Dibona par combinaison de voies Berthet-Boell-Stofer (et variante par les cannelures Stofer)
Sommet : 3150 m
Dénivelée : 450 m depuis le refuge du Soreiller
Difficulté : escalade longue mais homogène dans le V, d’équipement hétéroclite (du tout spité au terrain d’aventures presqu’intégral), le 5b des cannelures Stofer m’ayant semblé sous-coté…
Beau et long week-end d’alpinisme en boucle au départ de La Bérarde, en enchaînant l’arête est du pic Gény le premier jour et la face sud de la Dibona le lendemain, avec donc nuit au refuge gardé du Soreiller. La préférence donnée au bivouac en montagne doit parfois s’accommoder d’un certain pragmatisme, pas sûr que le sac ait encore pu supporter tapis de sol et duvet sans trop peser sur les épaules dans la longue ascension du pic Gény… Son arête est offre une belle course, longue approche dans le vallon du Châtelleret puis une arête rocheuse à partir de 3000 mètres. C’est peu technique avec au maximum du III (chaussons d’escalade inutiles) mais dans une vraie ambiance haute montagne, sur un trait de caillou entre les glaciers du Plaret et d’Aréna, face aux tours rocheuses de la Grande Ruine. On évolue parfois sur une arête parfois aérienne, souvent sur un excellent rocher, à faire presque pâlir de jalousie le granite noir d’Ailefroide ! La descente versant Soreiller a par contre beaucoup moins de classe dans du rocher brisé, alors que l’arrivée au refuge clôt définitivement dans la foule des grimpeurs cette parenthèse de montagne sauvage et déserte.
Le lendemain on échappera vite à la file des grimpeurs de spits en virant à droite après le tunnel du départ commun à la voie Madier, pour la combinaison Berthet – Boell – Stofer, une voie à l’ancienne, louvoyant dans la grande face sud de la Dibona à la recherche de la ligne la moins difficile. On y trouve tout de même des beaux passages de grimpe sur le non moins beau granite de la Dibona, par exemple dans la traversée Berthet ou les cannelures Stofer qui laisseront des souvenirs à un grimpeur de tête dans le V ! L’arrivée sur la lame de granite sommitale de la Dibona, suspendue 400 mètres au-dessus du refuge et face aux sommets glaciaires des Etages ou des Fétoules, clôture avec panache ces 400 mètres de grimpe et ramène… aux files d’attente des grimpeurs dans les rappels de descente.
Le 1er août 2009 avec Etienne
Arête sud-ouest au départ de Valpréveyre, dite aussi « voie académique », descente par la voie normale
Sommet : 3000 m
Dénivelée : 1150 m
Difficulté : AD-, quelques pas de IV- généralement protégés, quelques sangles suffisent pour se protéger
Ascension du Bric Bouchet à l’est du Queyras par son arête sud-ouest, peu marquée sauf sur sa dernière partie. C’est une jolie voie d’alpinisme facile, aux ressauts courts, peu soutenus et souvent protégée à demeure pour ses pas les plus grimpants, indiquée donc pour de l'initiation, et qui gratifie sur sa fin d’une portion d’arête marquée et aérienne très esthétique. Le climat particulier de ces hauts-sommets de la frontière queyrassine ajoute au charme des lieux avec la "nebbia" (brouillard en italien) qui monte peu à peu tous les après-midis d’été depuis la plaine du Pô pour envahir dans sa ouate les montagnes environnantes et ne laisser surnager que la tour solitaire et dominatrice du Viso.
En février 2009 avec Nawel
Découverte de l'Atlas Marocain à l'occasion d'un WE passé à Marrakech.
Ascension en skis du Djebel Toubkal à 4160 m, par la voie normale au départ d'Imlil, avec nuit en refuge à 3200 m et descente directe par la combe nord.
Marrakech, situé aux portes de l'Atlas à une heure et demi de route d'Imlil, permet lors d'un même séjour d'allier visite de la médina ou du souk avec du ski de randonnée sur les pentes du Djebel Toubkal...
En cet hiver 2009 abondamment arrosé et donc enneigé au Maroc, l'enneigement skiable commençait fin février à environ 2500 m en versant nord, permettant donc des descentes de près de 1700 m de dénivelée d'une seule traite depuis le sommet du Toubkal, du Maroc et de l'Afrique du Nord à 4150 m, et ce à quelques centaines de kilomètres des dunes du Sahara !
Par contre une montagne aussi emblématique attire beaucoup, et c'est parmi des dizaines de randonneurs du monde entier, à skis ou à pieds, que se fait son ascension depuis les refuges du Toubkal situés à une altitude 3200 m. L'enneigement se fera très faible à partir de 3900 m sur les crêtes dégarnies par le vent, et c'est avec des semelles endolories que sera atteint le support métallique marquant le sommet.
La descente par la combe nord s'avérera à l'image de la montée, avec une partie supérieure pelée par le vent où les semelles de ski crisseront souvent, puis une combe inférieure en excellente neige poudreuse jusqu'au déchaussage à 2500 m !
Du bon ski donc sur des montagnes, belles en hiver, qui doivent par contre s'apparenter à de gros "tas de cailloux" en été, en l'absence de neige et de végétation...
Sommet : 4150 m
Dénivelée : 2300 m
Difficulté : 3.2
un village berbère à 2000 m
la face nord du Toubkal vu des premières pentes skiables à 2500 m
le refuge à 3200 m, des épaisseurs de neige conséquentes en Afrique...
à la montée face aux clochetons de l'Ouanoukrim
au sommet, vue vers l'est
début de la descente skiable à 3900 m, de la bonne neige poudreuse directement posée sur les rochers
petite godille marocaine à 3200 m
les cîmes du Haut-Atlas vues depuis Marrakech
En septembre 2006 avec Nicolas
Tentative d'ascension de l'Iliniza Sur (5250 m), abandonnée en raison des 10 cm de neige tombés durant la nuit et posés à même des dalles de rochers polies par les glaciers (en très fort recul sur le massif) difficiles à protéger.
Nous nous sommes reportés sur le sommet voisin de l'Iliniza Norte (5100 m) avec des vues fabuleuses au soleil levant sur le cône volcanique parfait du Cotopaxi émergeant au-dessus de la mer de nuages.
Sommet : 5100 m
Dénivelée : 1300 m en 2 jours, refuge à 4600 m
Difficulté : F, randonnée alpine sur la fin demandant quelques pas d'escalade facile
lumières de l'aube sur la neige fraîche, ambiance écossaise sur l'arête à 4800 m
sur l'arête sommitale à 5000 m et ses rochers carapaçonnés de glace, face au cône volcanique parfait du Cotopaxi, l'un des plus hauts volcans actifs du monde
l'Antisana à gauche à 5800 m, le Cotopaxi à droite à 5900 m
le Cotopaxi émergant de la mer de nuages
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grimpe sur l'Aiguille du Devenson
croisière dorée dans le Mercantour, l'article
Serre-Ponçon, l'ambiance fjord à la maison, l'article intégral
Monte Camicia en petite boucle et grandes courbes
l'Infornace en boucle par ses couloirs
Monte Amaro, des plaques à vent à la moquette
Terminillo, crescendo de canali
Serre-Ponçon, l'ambiance fjord à la maison
dans les traces des Casses du Queyras, l'article intégral
VTT sur la corniche du plateau de Vitrolles
ski de printemps dans le Dévoluy
la raie des fesses de la Grande