4 février 2025 2 04 /02 /février /2025 21:04

Le 4 février 2025

Itinéraire : Cabane des Ponts et Chaussées sous le col de Vars - Vallon du Crachet jusqu'au point coté 2631 - Vallon de l'Infernet à la cote 2350 m - crête est de la Grande Combe au point coté 2792 - Vallon de l'Infernet à la cote 2350 m - crête est de la Grande Combe au point coté 2792 - Vallon de l'Infernet au point coté 1877 -  Cabane des Ponts et Chaussées sous le col de Vars

Sommet : 2800 m

Dénivelée : 1650 m (2000-2650-2350-2800-2350-2800-1900-2000)

Difficulté : 2.3

descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet
descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet

descente du Vallon du Crachet vers celui de l'Infernet

vue du sommet vers les pentes nord-est du Grand Clausis

vue du sommet vers les pentes nord-est du Grand Clausis

première descente du haut du Vallon de l'Infernet
première descente du haut du Vallon de l'Infernet
première descente du haut du Vallon de l'Infernet
première descente du haut du Vallon de l'Infernet
première descente du haut du Vallon de l'Infernet

première descente du haut du Vallon de l'Infernet

seconde descente du haut du Vallon de l'Infernet
seconde descente du haut du Vallon de l'Infernet
seconde descente du haut du Vallon de l'Infernet

seconde descente du haut du Vallon de l'Infernet

3 février 2025 1 03 /02 /février /2025 17:41

Le 3 février 2025

Itinéraire : Fouillouse - Bois de Fouillouse - point coté 2559 à l'est du Col de Mirandol - descente en nord-ouest jusqu'au Vallon Grand à la cote 2250 m - point coté 2559 à l'est du Col de Mirandol - descente en nord-ouest jusqu'au Vallon Grand à la cote 2050 m - croupe nord-ouest à la cote 2250 m - Bois de Fouillouse - Fouillouse

Sommet : 2550 m

Dénivelée : 1200 m (1850-2550-2250-2550-2050-2250-1850)

Difficulté : 2.3 

 

la première montée dans les reliefs doux du versant nord du Col de Mirandol
la première montée dans les reliefs doux du versant nord du Col de Mirandol

la première montée dans les reliefs doux du versant nord du Col de Mirandol

première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest
première descente en nord-ouest

première descente en nord-ouest

seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente
seconde descente

seconde descente

arrivée à Fouillouse, ses terrasses d'auberge et ses vaches scottish
arrivée à Fouillouse, ses terrasses d'auberge et ses vaches scottish

arrivée à Fouillouse, ses terrasses d'auberge et ses vaches scottish

2 février 2025 7 02 /02 /février /2025 19:05

Le 2 février 2025

Itinéraire : les Ribes - piste du Grand Vallon - Pré Matheron - col de Terre Rouge (point coté 2481) - cabanes d'Hautisse - passerelle près du point coté 1851 - combe des Sonnailles - Tête de Parapurc - cabane de la Chaumette - piste du Grand Vallon - les Ribes

Sommet : 2500 m au col de Terre Rouge

Dénivelée : 1750 m (1400-2500-1850-2450-1750-1800-1400)

Difficulté : 3.1

dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche
dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche
dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche
dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche
dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche
dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche

dans la forêt du Clot la Saume, magnifiée par la fraîche

arrivée au col de Terre Rouge (point coté 2481)
arrivée au col de Terre Rouge (point coté 2481)

arrivée au col de Terre Rouge (point coté 2481)

le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente
le versant est en poudreuse généralement excellente

le versant est en poudreuse généralement excellente

remontée en face à la Tête de Parapurc
remontée en face à la Tête de Parapurc
remontée en face à la Tête de Parapurc
remontée en face à la Tête de Parapurc
remontée en face à la Tête de Parapurc

remontée en face à la Tête de Parapurc

toujours 20 à 40 cm de poudreuse versant ouest de Parapurc
toujours 20 à 40 cm de poudreuse versant ouest de Parapurc
toujours 20 à 40 cm de poudreuse versant ouest de Parapurc
toujours 20 à 40 cm de poudreuse versant ouest de Parapurc

toujours 20 à 40 cm de poudreuse versant ouest de Parapurc

1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 18:35

Le 1er février 2025

Itinéraire : les Richards - route forestière des Bayles - arête est de la Pointe Sud de la Vénasque en aller-retour

Sommet : 2450 m

Dénivelée : 900 m (1550-2450)

Difficulté : 2.2

à la montée à 2100 m

à la montée à 2100 m

belle ambiance sous le sommet
belle ambiance sous le sommet
belle ambiance sous le sommet
belle ambiance sous le sommet

belle ambiance sous le sommet

les rares sections de poudreuse en zone protégée du vent, entre la croûte et la neige glacée
les rares sections de poudreuse en zone protégée du vent, entre la croûte et la neige glacée
les rares sections de poudreuse en zone protégée du vent, entre la croûte et la neige glacée
les rares sections de poudreuse en zone protégée du vent, entre la croûte et la neige glacée

les rares sections de poudreuse en zone protégée du vent, entre la croûte et la neige glacée

la mer du nuages du jour, dont la limite a oscillé toute l'après-midi vers 1500 m

la mer du nuages du jour, dont la limite a oscillé toute l'après-midi vers 1500 m

31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 17:54

Ci-dessous le texte de l'article paru dans le numéro 57 d'octobre 2024 de Ski Rando Magazine sur le ski de rando autour du Col de l'Izoard :

Vous cherchez désespérément les meilleures conditions de ski pour vos deux jours de liberté hebdomadaire ? La pluie s’est invitée jusqu’à 2200 mètres et le manteau neigeux – plus un maillot de corps qu’un pullover - commence à plus de 1800 mètres. La combe sud est interdite d’accès pour nidification du dahut, la combe nord a été déclarée zone de protection du condor ; avec la fonte du pergélisol le Rocher du Mikado commence à s’effondrer sur son couloir est, alors que les éleveurs d’alpagas en colère bloquent l’unique route d’accès au point de départ de la croupe ouest de Millevaches. Vous avez bien songé à la station élevée de Super Chamois-les-Alpes comme point de départ, mais la perspective de partir de l’usine à ski en barres de studios all inclusive a vite douché vos velléités.
L’équation paraît insoluble, mais ne vous torturez plus les méninges dans cette gymnastique intellectuelle rendue de plus en plus difficile par le réchauffement climatique, ne risquez plus un claquage de neurones avant la déchirure musculaire : visez l’ouest-Queyras autour du mythique col de l’Izoard ! Des combes et couloirs facilement accessibles depuis des points de départ à près de 2000 mètres, encore (partiellement) préservés des affres du réchauffement climatique, pas d’urbanisation façon Sarcelles-sur-Neige, et des altitudes suffisamment élevées pour éviter les redoux noirs et faire des globules rouges, sur du blanc garanti sans taches de vert ou de marron de décembre à début avril. 
L’ouest-Queyras s’enneige un peu par tous les flux, généreusement par ceux de sud/sud-ouest, moins par flux de nord-ouest avec la barrière des Ecrins, et très variablement par retour d’est suivant sa profondeur de pénétration depuis la frontière italienne à l’est, mais cette ouverture aux  influences climatiques tant méditerranéennes qu’atlantiques garantit généralement un enneigement correct quelles que soient la direction des vents dominants et l’origine des perturbations qu’ils apportent. Ici point d’enneigement famélique comme cela peut être le cas dans l’est-Queyras en l’absence de retour d’est, et rarement de neige ravagée par les redoux pluvieux comme cela est de plus en plus souvent le cas même en plein hiver dans les massifs préalpins à l’ouest. Vous ne serez pas à l’ouest en choisissant l’ouest-Queyras comme prochaine destination de ski de rando !

Même avec un ISO à haute altitude, on y profite du ski à la norme ISO 4807 : on part ici de villages pittoresques faits de maisons anciennes en bois et lauzes et d’églises classées, au-dessus mélézin et alpages façon carte postale, le tout sous un ciel bleu 400 jours par an comme le clament les brochures de l’office du tourisme. 

Dans l’imaginaire du montagnard, le Queyras est fait de sommets arrondis, dont les alpages accueillent vaches l’été et skieurs de randonnée l’hiver, les uns goûtant sa poudreuse, les autres broutant son herbe. Et pourtant ici, la carte ne montre que Pics, Ravins et Casses, bien loin des Monts escomptés, et de fait sur le terrain les sommets altiers ceinturés de falaises et les crêtes dentelées confirment une topographie bien alpine. Un terrain varié donc, de la balade du dimanche avec votre belle-mère à la course entre allumettes-collants-pipettes (du bas en haut), de la peau de phoque pour tous les goûts et les niveaux, skieurs de randonnée ou skieurs-alpinistes, skieurs de 5.x et skieurs de 2.y, pour des dénivelées plébéiennes ou élitistes. Comme la toponymie l’évoque, on évolue dans une grande diversité paysagère, des mélézins à écureuils aux alpages à vaches, des casses à marmottes aux falaises à aigles royaux, des pitons de cargneule aux crêtes calcaires, des longs vallons au pas alternatif aux couloirs à virages sautés, de quoi changer radicalement d’environnement en quelques fléchissements des genoux, la magie de l’étagement altitudinal. Et même si l’on sera rarement seul.e.s sur ces randonnées bien connues des locaux ou estrangers, leur fréquentation restera toujours incomparable à celles des classiques de Belledonne ou des Aravis : il n’est pas déraisonnable de croiser ici plus de quadrupèdes que de bipèdes !

Cet article va décrire une petite sélection de courses autour du Col de l’Izoard, autour de 3 points de départ différents. Versant sud, Arvieux et un peu en amont Brunissard, directement sous le col, et Souliers, dans la vallée située immédiatement à l’est, trois beaux villages authentiques en musée à ciel ouvert d’architecture queyrassine, ont été préservés par leur isolement au-dessus de la vallée du Guil longtemps enclavée, dont le seul accès en saison de ski passe par une route en corniche taillée dans la falaise rive gauche de la rivière. Versant nord, une route moins exposée amène depuis Briançon au hameau du Laus, lui aussi riche en chalets, cadrans solaires et fontaines. Les villages de Brunissard et du Laus ne sont distants que de 20 km par le col de l’Izoard - compter guère plus de 2 heures à skis – mais la fermeture de ce dernier en hiver impose le détour routier par la haute vallée de la Durance loin à l’ouest – compter 6 fois plus de kilomètres et presque autant de temps en voiture qu’à skis. Les nombreux hébergements disponibles au Laus (station de ski nordique) et à Brunissard et Arvieux (stations de ski nordique et alpin) autorisent toutefois de nombreuses combinaisons à skis entre ces deux points de départ éloignés sur 4 roues mais proches sur 2 peaux.

Au départ du Laus, les courses les plus courues ou à tout le moins skiées ont pour objectif la belle pyramide neigeuse de l’Arpelin et le col de Chaude Maison, dont une variante, à peine plus longue mais beaucoup moins fréquentée et plus esthétique, mérite une description dans cet article : c’est mieux de jouer au cabri du Queyras qu’au mouton de Panurge ! La pyramide de l’Arpelin s’atteint préférentiellement à la montée par la route du col de l’Izoard, qui devient une piste de ski de fond avec la neige, puis le bien mal-nommé Col Perdu - vite trouvé juste au-dessus du Refuge Napoléon - donne accès à la jolie arête sud de l’Arpelin. La descente se fera plutôt sur le versant est plus skiant : soit sous le sommet versant nord puis est, soit directement dans le versant est si la nivologie l’autorise, soit par des pentes moins raides sous le Col Perdu. La suite se passera dans tous les cas dans le Bois des Oules puis sur la piste de ski de fond, juste assez inclinée pour qu’elle reste plaisante à skier.

Les autres classiques se trouvent en face versant ouest : le col de Chaude Maison peut être rejoint par ce même itinéraire de ski nordique, qu’on quitte à gauche vers 2000 m pour le versant ouest de Turge de la Suffie. Une fois le col atteint, je conseillerais de prendre son courage à 2 gants et de poursuivre par la crête vers le sud : vos cuisses pourront toujours maudire l’auteur de cet article, mais la beauté et la sauvagerie de la descente par la Combe Obscure valent bien cette trentaine de mètres de dénivelée supplémentaire. Vous me bénirez peut-être entre les pénitents de cargneule en y traçant la poudreuse soyeuse dans les lumières douces d’une fin d’après-midi hivernale, plutôt que de skier en trafolée - en serrant les dents mais pas les skis - par la voie de montée au col de Chaude Maison.

Le sommet emblématique du coing – la pyramide rocheuse du Pic de Rochebrune, au profil aisément reconnaissable depuis une bonne partie des Alpes du Sud – dresse ses 3320 mètres loin au-dessus de tous ses voisins. Il peut s’atteindre à skis au départ du Laus par un itinéraire ni trop long ni trop raide, mais invisible du bas dans sa partie finale : un court couloir ouest, pas toujours suffisamment enneigé, qui mène à une brèche. De cette brèche une dernière pente exposée permet de gagner le sommet nord, le plus élevé de la pyramide ; en neige dure, où une chute pourrait avoir des conséquences bénéfiques pour les comptes de votre caisse de retraite, je recommanderais d’ailleurs l’emploi de crampons plus que de skis. C’est la voie normale de ce culmen du Briançonnais, autant à pieds qu’à skis, mais vu la qualité ou plutôt non-qualité du rocher local, rappelée périodiquement par de gros éboulements, il est normal de planifier la virée en hiver ou au printemps dans la poudreuse ou sur la moquette, et anormal de le faire en saison chaude dans les éboulis et casses où flotte une odeur de poudre. La fréquentation de cet itinéraire varié et esthétique, qui constitue désormais à skis le seul accès sûr à ce sommet majeur du Briançonnais, dont le couloir sommital blotti entre les falaises stratifiées offre une superbe ambiance dolomitique, n’est pas en rapport avec sa classe, tant mieux pour les skieur.s.e.s (?) qui choisiront de s’y lancer !

Un autre itinéraire recommandable au départ du Laus, rapide d’accès, court et peu fréquenté dans sa partie finale : le Petit Peygu par son couloir sud-est, une pente raide cachée sur l’adret qui succède à une approche en mélézin bien skiable, un condensé de Queyras juste au-dessus du parking, pour les feignant.e.s et/ou pressé.e.s.

De l’autre côté du col, on trouvera également des classiques souvent tracées au départ d’Arvieux et Brunissard, par exemple dans le vallon de Clapeyto. C’est une immense combe à vocation pastorale, ponctuée de nombreux chalets d’alpage dans sa partie basse, mais aussi un vallon suspendu protégé par un verrou rocheux se contournant par des pentes sud raides. Je recommande de viser les cols et sommets les plus orientaux afin de réduire les parties de ski de fond inhérentes à ces vallons peu inclinés, par exemple vers les Pics du Cros ou de la Rousse où l’on peut imaginer de belles combinaisons à la découverte entre autres de la combe sud du Col de la Rousse et ses superbes aiguilles de calcaire.

En parlant de flèches de caillou, je ne peux que recommander d’aller explorer la Casse Déserte et ses aiguilles de cargneule aussi esthétiques que ludiques, topo déjà paru dans le numéro 43 de SkiRando Magazine. L’hiver est la meilleure saison pour excursionner dans ce décor presque fantasmagorique de falaises compactes de cargneule jaunâtre et d’aiguilles de conglomérat dressées telles des pénitents, dont le gel atténue pour quelques mois la fragilité. Cerise sur le gâteau glacé, des couloirs dessinés pour le ski, invisibles du bas, s’insinuent entre ces aiguilles, en sortant sur d’étroites crêtes neigeuses, au milieu des forêts d’aiguilles coiffées de chapeaux de neige. On pense à du land art revisité par Gaudi, une Sagrada Familia de l’ouest-Queyras, une armée de pénitents gelés pour les hauts-alpins, ou à des hoodoos made in France pour les amateurs de l’Ouest américain. Ces couloirs jamais très raides peuvent s’enchaîner à loisir tant que la montre et les jambes le permettent, et il vous sera aussi difficile de vous résoudre à la dernière descente que de renoncer à votre doudou quelques décennies plus tôt.

Dernière vallée à explorer, celle de Souliers, hameau dépourvu de station de ski alpin ou de pistes de ski nordique, et donc encore plus authentique que les autres villages sus-nommés, et le meilleur point de départ pour la crête dentelée des Pics de Côte Belle, leurs vastes pentes à carving et leurs petits couloirs à sauting ([sic]), un magnifique terrain de jeux alpin sur et à travers la dolomie locale !

Même si cet article a vocation à vous suggérer certains itinéraires testés et approuvés par l’auteur, je vous invite également à explorer les cartes pour imaginer vos futures courses, indépendamment des topos papier ou digitaux accessibles par un simple coup d’oeil ou clic. Dessiner mentalement un itinéraire à skis sur une carte et imaginer un cheminement entre les courbes de niveaux sont des préliminaires importants pour votre rapport personnalisé avec la montagne… Concevoir votre propre course plutôt que suivre un topo est comme cuisiner suivant votre inspiration et vos préférences culinaires, plus exigeant mais aussi gratifiant que de choisir un plat prédéfini sur la carte d’un restaurant !
 

31 janvier 2025 5 31 /01 /janvier /2025 17:48

Dans le numéro 59 de Ski Rando Magazine de février 2025, une sélection d'itinéraires autour du lac de Serre-Ponçon, dissemblables mais offrant tous une vue fjord depuis leur sommet.

https://www.skirandomag.com/numero59/

Beaucoup ne connaissent du sport que les manifestations, compétitions, fédération, émulation, ostentation, fanions, chronos et dossards. A l’école, à la télévision, à la radio, dans la presse, au café du commerce, à la machine à café, il n’y a de place que pour ce sport institutionnalisé, marketé, une déclinaison transpirante du capitalisme et de la course autant contre les autres que pour soi. La montagne, tant hivernale qu’estivale, semble alors se transformer en un gigantesque terrain de sports plus ou moins aseptisé où cet hubris vient s’exprimer. Il est pourtant des sports, plus ludiques qu’olympiques, où la recherche de la beauté prime sur la course à la performance, et où l’activité physique constitue plus un moyen qu’une fin. Comment mieux définir le ski de randonnée, littéralement la pratique de la balade (avec 2 planches aux pieds) sur neige, une activité qui consiste plus à parcourir un milieu exigeant mais éminemment esthétique qu’à lutter contre le chronomètre ? La montagne enneigée n’est alors plus un stade où l’on vient explorer les limites de son corps, mais un lieu d’exploration et la destination par elle-même où notre corps va nous emmener.
Dur à faire aval(is)er cette conception à votre beau-frère, pour qui sport signifie forcément compétition : vous n’avez pas de Rolex au poignet à 50 ans, pas de Mercedes au garage, pas de Berluti aux pieds, et pas même un classement dans la dernière course de ski, un loser archétypique décidément ! 

[...]

28 janvier 2025 2 28 /01 /janvier /2025 17:39

Les 27 et 28 janvier 2025

 

 

vol Paris Milan du 27 janvier 2025, le quartier de la Défense et le nord-ouest parisien
vol Paris Milan du 27 janvier 2025, le quartier de la Défense et le nord-ouest parisien

vol Paris Milan du 27 janvier 2025, le quartier de la Défense et le nord-ouest parisien

vol Milan Paris du 28 janvier 2025, le Valais suisse avec l'ensemble Cervin - Dent d'Hérens
vol Milan Paris du 28 janvier 2025, le Valais suisse avec l'ensemble Cervin - Dent d'Hérens
vol Milan Paris du 28 janvier 2025, le Valais suisse avec l'ensemble Cervin - Dent d'Hérens

vol Milan Paris du 28 janvier 2025, le Valais suisse avec l'ensemble Cervin - Dent d'Hérens

26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 16:26

Le 26 janvier 2025

Itinéraire : vallon de la Bayle - corniche du plateau de Vitrolles du sud vers le nord - vallon de la Bayle

Retour sur le plateau de Vitrolles sur l’engin le plus adapté, à savoir le vélo, cette fois sur la très longue strate de calcaire qui domine le plateau à l’est et court sur plusieurs kilomètres dans une presque parfaite horizontalité. Une curiosité géologique qui constitue également un monotrace de qualité et facile (pas plus de T2 !), avec pour seuls (et nombreux) bémols les nuisances de l’anthropisation - comme toujours au plateau de Vitrolles : pylônes électriques, quads ou motos qui roulent en toute illégalité, stigmates de l’incendie de 2016, présence d’une grosse décharge avec les odeurs et déchets plastiques envolés qui vont avec…

sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long
sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long
sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long
sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long
sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long
sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long

sur la corniche et son incroyable strate sédimentaire parfaitement plate de plusieurs kilomètres de long

 la corniche perd en platitude à son extrémité nord
 la corniche perd en platitude à son extrémité nord

la corniche perd en platitude à son extrémité nord

sur le calcaire coloré unique du plateau de Vitrolles

sur le calcaire coloré unique du plateau de Vitrolles

26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 16:20

Le 25 janvier 2025

Voie de la cheminée de la face sud au Baou Cézanne, 4 longueurs, terrain d'aventure, 5c max

4b/4c/5c/4c, arrêt au départ de L3 avec la chute d'un bloc sous le grimpeur de tête, un petit mètre cube de rocher qui évite l'assureur décalé mais endommage fortement les 2 brins de corde à double en de nombreux endroits, ne laissant pas plus de 15 mètres de bout de corde (apparemment) utilisable sur un relais médiocre sur petit cade et piton

Découverte en escalade de la face ouest de la Montagne Sainte-Victoire sur le Baou Cézanne. Une approche pédestre significative à l’échelle de l’escalade, agrémentée de l’ascension d’une voie du secteur « ticket pour l’aventure », amène en une petite heure de marche au pied de cette face ouest, en forme de conque et donc bien protégée du vent d’est – même si passant tardivement au soleil, guère avant 13h en cette fin janvier.
On choisira la voie de la cheminée de la face sud, entre autres pour la belle cheminée à renfougne de L3 visible depuis le bas et pour son orientation sud-ouest prenant plus vite le soleil que la partie droite de la face. Si les 2 premières longueurs – un peu végétales et sans beaucoup d’intérêt - se laisseront gravir sans problème, il n’en sera pas de même pour la troisième. Au départ de cette longueur, juste sous la cheminée et 1 mètre au-dessus du relais, un grosse écaille - un bloc de près d’un mètre cube apparemment solide et bien coincé dans la fissure – se coupera en 2 lorsque le grimpeur de tête posera le pied dessus : comme souvent déporté de l’axe, l’assureur ne sera pas mis en danger, mais les cordes oui, écrasées par ce bloc de plusieurs centaines de kilos sur presque toute leur longueur, et dont seules des sections d’une quinzaine de mètres sembleront rester encore utilisables.
Sur ce relais médiocre sur piton et petit cade (aux racines peut-être liées au bloc qui vient de s’arracher), en bas d’une longueur d’escalade apparemment pas facile, peu équipée et où aucun relais correct ne semble envisageable avant au moins une vingtaine de mètres - plus que ce qu’il nous reste de corde – il semble dangereux de s’échapper par le haut, pas mieux vers le bas pour un éventuel rappel interdit par notre longueur de corde restante. Décision est donc prise de demander un secours extérieur, et la couverture téléphonique du secteur permettra de prévenir les pompiers qui contacteront le GRIMP. Une caravane terrestre se mettra en route pour un secours par le haut, mais, avant que celui-ci ne se mette en place, un hélicoptère de la Sécurité Civile viendra nous treuiller dans une manœuvre rendue délicate par le vol stationnaire à une dizaine de mètres de la falaise sous le vent d’est et la médiocrité de notre relais de fortune. Un immense merci donc à la Sécurité Civile et au GRIMP pour leur intervention rapide et efficace !
Que retenir de cet « accident » et de ce secours, qu’on ne peut évidemment que regretter ? 
Bien sûr la fragilité du caillou dans ces voies TA peu parcourues (sans épisode de forte pluie récemment, mais peut-être que le gel nocturne des dernières semaines, pas si courant dans la région, a pu fragiliser le rocher), même pour des blocs/écailles/rochers au contournement difficile voire impossible, pile dans l’itinéraire évident, comme c’était le cas pour nous dans cette fissure, donc des blocs/écailles/rochers déjà grimpés par les (rares) cordées précédentes. Qui a tenu ne va pas tenir pour autant !
Evidemment l'engagement de ces voies TA  aussi, avec des retraites parfois difficiles, encore plus avec des longueurs de corde restreinte. Heureusement que la couverture réseau était bonne, sans quoi le retour aurait été beaucoup plus compliqué, long et surtout dangereux...

fleurs d'hiver, globulaires, ...
fleurs d'hiver, globulaires, ...

fleurs d'hiver, globulaires, ...

seconde voie en partant de la gauche du secteur "ticket pour l'aventure" pour agrémenter la petite heure d'approche pédestre
seconde voie en partant de la gauche du secteur "ticket pour l'aventure" pour agrémenter la petite heure d'approche pédestre

seconde voie en partant de la gauche du secteur "ticket pour l'aventure" pour agrémenter la petite heure d'approche pédestre

L1 de la cheminée de la face sud

L1 de la cheminée de la face sud

L2 de la cheminée de la face sud

L2 de la cheminée de la face sud

un des nombreux pets sur les cordes... puis l'évacuation délicate en treuillage par le H145 de la Sécurité Civile avec le GRIMP, un immense merci !
un des nombreux pets sur les cordes... puis l'évacuation délicate en treuillage par le H145 de la Sécurité Civile avec le GRIMP, un immense merci !
un des nombreux pets sur les cordes... puis l'évacuation délicate en treuillage par le H145 de la Sécurité Civile avec le GRIMP, un immense merci !

un des nombreux pets sur les cordes... puis l'évacuation délicate en treuillage par le H145 de la Sécurité Civile avec le GRIMP, un immense merci !

19 janvier 2025 7 19 /01 /janvier /2025 19:01

Le 19 janvier 2025

Itinéraire : Coutières - Raboutou - Clot de Bachas - épaule est de la Rama - collu à l'ouest du Touret - face sud-est de la Rama à la cote 2150 sous les falaises - Cabane de la Rama - Coutières
Sommet : 2300 m
Dénivelée : 1250 m (1400-2300-1800-2150-1400)
Difficulté : 3.1

Comme la veille on vise les massifs situés à l’ouest pour éviter les nuages du petit retour d’est ; direction donc le Dévoluy au départ du Col du Festre pour viser le versant est/sud-est de la Rama et de l’Aiglière, une orientation ensoleillée présumée transformer la neige dure du matin en une bonne moquette l’après-midi. Calcul (enfin) gagnant ce jour sous une douceur agréable inconnue la veille, même si nos velléités d’atteindre le sommet de la Rama depuis son épaule est feront long feu sur une neige vitrifiée où les crampons alu ne mordent que superficiellement. Demi-tour donc pour éviter une (trop) longue glissade, mais on retrouvera vite et avec plaisir de la bonne neige de printemps veloutée mais pas collante sur les contrepentes sud, une descente plaisante qui nous contraindra ([sic]) à remettre les peaux au collu ouest du Touret pour basculer sur les pentes sud-est directement sous le sommet de la Rama. Là encore arrêt un peu avant le sommet apparemment gelé, dans une jolie grotte aux stalactites, stalagmites et colonnes de glace, avant une seconde descente aussi bonne que la première, magnifiée sur la fin par la vue sur la cascade de Saute Auré.
Au final deux échecs successifs avec des projets initiaux non concrétisés, mais un peu d’adaptabilité aura permis de sauver le week-end avec du ski correct à bon, même si les prochaines chutes de neige - si possible pas uniquement au-dessus de 2500 m - feront le plus grand bien !

montée dans la combe est du point coté 2379
montée dans la combe est du point coté 2379

montée dans la combe est du point coté 2379

descente en moquette
descente en moquette
descente en moquette
descente en moquette
descente en moquette

descente en moquette

remontée vers les grottes blotties sous les falaises du versant sud-est de la Rama
remontée vers les grottes blotties sous les falaises du versant sud-est de la Rama
remontée vers les grottes blotties sous les falaises du versant sud-est de la Rama
remontée vers les grottes blotties sous les falaises du versant sud-est de la Rama

remontée vers les grottes blotties sous les falaises du versant sud-est de la Rama

seconde descente, toujours en bonne neige de printemps
seconde descente, toujours en bonne neige de printemps
seconde descente, toujours en bonne neige de printemps
seconde descente, toujours en bonne neige de printemps
seconde descente, toujours en bonne neige de printemps

seconde descente, toujours en bonne neige de printemps

la cascade de Saute Auré

la cascade de Saute Auré

givre de surface en bas du vallon
givre de surface en bas du vallon

givre de surface en bas du vallon

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