21 avril 2025
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Le 21 avril 2025
Voie "Kinder", 6 longueurs, équipé, 6b+ max
Cotations topo 6b/6a+/5c/5c/6b+/6a+
Cotations ressenties 6b+ (non parcouru ce jour)/6b/5c/5c/6a+ (soutenu à la fin)/6a+ (athlétique)
Retour sur cette voie déjà parcourue en 2015 peu après son ouverture, un itinéraire de 6 longueurs qui louvoie face ouest de Castelvieil dans et au-dessus du fjord, dans une géojolie exceptionnelle et particulièrement esthétique. On évolue en effet sur des parois de calcaire tout en bouffigues dominant un bras de mer presque fermé, le blanc contrastant avec le bleu, le tout dans le bruit du ressac amplifié dans cette cathédrale de pierre presque fermée. L’accès au plateau de Castelvieil bouchonnera en ce dernier jour de week-end pascal, avec notamment un base-jumper s’apprêtant à sauter de l’extrémité est du plateau vers la calanque d’En Vau…
Une ambiance superbe et un peu anxiogène donc sur ce rocher apparemment fragile et dans le brouhaha de la houle qui bat sous les chaussons, ce qui sera accentué ce jour par les mésaventures de la cordée d’en face dans le dernier rappel de la désormais classique voie « la promesse des profondeurs ». Un non clippage des dégaines conduira le grimpeur dans une position inconfortable et en bout de corde juste au-dessus de l’eau, sans pouvoir se raccrocher à une paroi, même en tentant de penduler, et une mauvaise manipulation lors d’une tentative de remontée sur cordes le fera finalement tomber à la mer, dans une eau agitée et à 15°C. Après une première longueur de «Kinder » effectuée en moulinette, on redescendra en rappel en urgence pour l’aider à sortir de l’eau… de notre côté du fjord, son partenaire nous rejoignant donc plus tard en traversant le fjord sur rappel guidé… Pour la petite histoire, la cordée suivante fera la même erreur de rappel une heure plus tard, le grimpeur s’en sortant par une remontée sur corde, effectuée cette fois sans encombre ! Topo digital modifié sur camptocamp le soir-même, si l’on pouvait éviter à l’avenir de tels incidents qui pourraient vire tourner à … l’accident par mer agitée.
Une fois le naufragé secouru, on pourra donc se lancer dans la seconde longueur, bien impressionnante dans ce rocher rond et sableux coupé de dévers malcommodes, sous d’énormes blocs coincés suspendus et au-dessus de la mer dont le mugissement remonte du fjord. C’est gazeux, technique et parfois athlétique, mais toujours superbe, et le relais suivant perché cinquante mètres au-dessus du fjord dans une ambiance spéléologique clôture de belle manière cette longueur exceptionnelle. La suite de la voie n’est pas en reste avec ses passages ludiques dans des châtières ou esthétiques sur calcaire cristallisé dans L3 ou concrétionné au départ de L5, de quoi s’en mettre plein les mirettes… et les biceps dans les deux dernières longueurs parfois un peu déversantes et souvent athlétiques.
Au final une voie majeure, comme Castelvieil en compte quelques-unes, et une belle façon de finir un week-end…et ses avant-bras ; le repos dans les avions du lendemain sera apprécié !
accès par les petites escalades, esthétique et rapide mais avec un pas exposé en solo
dans les rappels d'accès de la zize puis du fjord, après avoir assuré le base-jumper qui voulait monter la cheminée de Castelvieil en solo intégral ([sic])
la cordée d'en face dans les rappels terminaux de "la promesse des profondeurs", dernier rappel en fil d'araignée où il est impératif de clipper les points à la descente, sous peine de rester pendu en bout de corde sans pouvoir rejoindre le caillou
L1 de "Kinder", non faite après la très grosse heure passée à secourir la cordée d'en face (grimpeur tombé à l'eau après tentative de remontée sur corde et repêché de notre côté du fjord)
L2 de "Kinder", soutenue dans le 6a+/b et impressionnante, mais un cadre exceptionnel
L3, de la grimpe spéléo sur aragonite et dans châtière facile mais dans une géologie toujours aussi exceptionnelle
L4, un pas sur la fin dans la seconde châtière de la voie
L5, encore un passage rare dans une cheminée concrétionnée au départ, avant de finir par L6 encore jamais faite de mon côté, à mon sens pas plus facile que L5
Published by Thomas
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Escalade en Provence
20 avril 2025
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Le 20 avril 2025
Voie "si ça contine, faudra que ça cesse", 7 longueurs, équipé, 7a max
5b/6c (athlétique)/6a+/7a+/6b/6a/5b
Découverte d’une nouvelle grande voie située à l’extrême droite du secteur Belvédère du Cap Canaille, tout près du secteur Albert et de la voie « Anaconda » que l’on rejoint sur le haut. C’est un itinéraire un peu tarabiscoté à travers le 3-feuilles géologique des soubeyrannes, grès au départ, calcaire et conglomérat à petits ou gros galets. La voie évolue principalement dans le 6a/b mis à part 2 longueurs dures à artifer par des grimpeurs qui ne sont pas dans le 6c/7a : un premier toit prisu mais bien horizontal en 6c et une fissure ronde et fermée en 7a+ dont la remontée sur prises métalliques s’avèrera beaucoup plus aisée que le passage du toit… La voie offre pourtant de belles longueurs, L3 en escalade fine sur calcaire ciselé puis compact, le début de L5 à la belle gestuelle sur inversées et surtout L6 magnifique par son escalade et son rocher qui rassemble sur quelques mètres grès, calcaire et poudingue !
Au final et pour des grimpeurs de petit 6 il vaut peut-être mieux éviter L2 et L4 en passant par exemple par une combinaison des voies « le nez qui pisse » et « l’esprit meut la masse » pour la partie basse (comme déjà fait de mon côté en janvier 2025), puis rallonger en sortant par L6 et L7 de "si ça continue, faudra que ça cesse" à la sortie de « l’esprit meut la masse ». On obtiendra au final une voie d’ampleur significative, plus homogène dans le 6a/b et surtout dotée de longueurs marquantes comme la fissure cristallisée de L3 de « l’esprit meut la masse » ou l’envolée aérienne sur triptyque de rochers de L6 de "si ça continue, faudra que ça cesse".
à la barrière de la route des crêtes
ambiance Canaille au départ
L2, un méchant toit pas aisé à artifer
L4, artifable aisément en fissure ronde et fermée
L6, aussi belle pour les yeux que pour les chaussons
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Escalade en Provence
19 avril 2025
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Le 19 avril 2025
Voies "la grande montée", 5c (soutenu)
"et c'est pas fini", 6a, plutôt petit 5c sauf les 5 mètres sommitaux plutôt 6b
"le cas cinq", 5c
Découverte de la partie gauche ou haute du site de couennes des crêtes de Morgiou, un site manifestement assez fréquenté qui vaut entre autres pour son beau cadre maritime au-dessus de la calanque de Sormiou face au Bec éponyme et à Riou, mais également pour ses itinéraires relativement longs(jusqu’à 40 mètres) en calcaire compact et parfois cristallisé. L’approche de près d’une heure depuis le parking de la barrière de Morgiou sera heureusement agrémentée par de nombreuses cueillettes d’asperges, encore nombreuses en cette fin avril !
le cadre, coronille et îles de Riou
dans les voies "la grande montée" puis "et c'est pas fini"
dans le beau dièdre d'aragonite au départ de "le cas cinq"
au retour dans l'éboulis, la rare et protégée sabline de Provence
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Escalade en Provence
18 avril 2025
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En mars et avril 2025
Poursuite de l’observation de l’aire occupée d’aigle de Bonelli découverte en mars sur la côte bleue, avec cette fois un aiglon, né de l’œuf couvé depuis quelques semaines. Une petite boule ébouriffée de poils blancs, souvent veillée par sa mère qui lui a même apporté un écureuil décapité, un petit bonheur que de suivre régulièrement la couvaison puis l’éducation et la croissance de ce rapace protégé parmi les plus rares, le tout à une poignée de kilomètres de la maison !
l'aiglon (... et l'écureuil [sic]), né entre le 4 et le 18 avril, 100% de réussite pour l'incubation !
maman Bonelli de retour dans l'aire (une mère célibataire apparemment !)
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Balade en Provence
11 avril 2025
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Le 10 avril 2025
Itinéraire : sommet du télécabine Glaciers 2 - Glacier de la Chiaupe - crête de la Chiaupe - combe de Fontaine Noire - la Chiaupe - Col de la Chiaupe
Sommet : 3250 m sur la crête de la Chiaupe
Dénivelée : 650 m (3000-3050-3000-3250-3100-3150-2200-2500)
Difficulté : 3.2, mais courte pente raide et étroite versant ouest sous la crête de la Chiaupe
Dernière virée ski de randonnée de ce séjour aux Arcs 1800 vers le Glacier de la Chiaupe, facilement accessible depuis le sommet des remontées de La Plagne à 3000 mètres. La fonte déjà presque totale de ce glacier - réduit à une plaque morte de glace grise dans sa branche sud - a conduit à reconstruire le télécabine des Glaciers quelques centaines de mètres plus au nord, à l’écart des gros éboulements induits par le fonte du glacier et du permafrost, mais on peut toujours rallier à skis la crête rocheuse dominant ce glacier à l’est. Plus haut, ce que j’ai vu de la face sud-est du Sommet de Bellecôte joint à une neige déjà bien mouillée à midi en versant est, m’ont fait renoncer à poursuivre vers le Dôme ou le Sommet. Mais le plan B s’avèrera de qualité dans la grande combe sud-ouest de Fontaine Noire, intégralement en moquette (et non pas en soupe à l’heure du déjeuner !), une longue pente régulière et sauvage malgré sa fréquentation manifestement importante, à seulement une demi-heure de peaux des remontées de La Plagne. La remontée à la gare intermédiaire du télécabine des Glaciers ne sera que l’affaire d’une petite demi-heure et permettra donc de profiter encore d’une demi-journée de soleil sur les pistes de « Paradiski » !
Une belle conclusion à un séjour de ski marqué par une très belle météo (sur 12 demi-journées, 9 de grand beau temps et seulement 3 avec quelques passages nuageux) et un enneigement bien déficitaire, avec des pentes nord sèches jusqu’à 1800 mètres et sud jusqu’à parfois 2500 mètres, des conditions plutôt de mi-mai que de mi-avril qui rappellent si besoin était que beaucoup de stations sont désormais dépendantes de leurs enneigeurs artificiels pour assurer leur saison, même à haute altitude… L’absence de chute de neige notable depuis la fin du mois de février a même fait pousser des pénitents dans certaines pentes sud, ambiance altiplano en Vanoise en cette mi-avril 2025 !
panorama de la crête de la Chiaupe vers le sommet de Bellecôte initialement visé (apparemment désormais difficilement accessible vu la fonte du Glacier du Cul du Nant) et la face nord de la Grande Casse
les 1000 m de moquette de la descente, ce jour à point à 13h en versant sud-ouest, des plaques de fond décrochées récemment
c'est le printemps vers la Gurre du Bois
hors-piste vers Bellecôte et la Crête des Bourtes
8 avril 2025
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Le 8 avril 2025
Itinéraire : haut du télésiège du Grand Col - Grand Col - Col des Roches - Glacier du Geay - Mont Pourri par son arête ouest - Glacier du Geay - refuge du Mont Pourri - Lac des Moutons
Sommet : 3800 m au Mont Pourri
Dénivelée : 1300 m (2850-3450-3350-3800-2350-2600)
Difficulté : 3.1, mais des passage alpins à la descente sud du Col des Roches, crampons et piolet indispensables
Parmi les trois virées ski de randonnée de ce séjour dans la station des Arcs 1800, celle sur le Mont Pourri sera évidemment la plus marquante par son ambiance haute montagne marquée et la qualité de son ski ! Après une mise en bouche la veille sur l’Aiguille Grive, dans des conditions nivologiques bien médiocres, je profiterai contre toute attente d’une neige agréable malgré la sécheresse de la montagne et la pauvreté de l’enneigement après plus de 6 semaines sans précipitations.
Au départ du haut du télésiège du Grand Col à plus de 2800 mètres, le Col des Roches s’atteint rapidement, mais sa descente ou plutôt désescalade versant sud constitue sans doute le crux de la course dans des pentes mixtes suspendues et exposées, découvertes par la fonte du Glacier du Geay. Crampons ET piolet s’avèrent absolument indispensables même si des cordes fixes (des neuves posées la veille de mon passage !) sécurisent la quasi-totalité du passage, à l’exception d’une dizaine de mètres de neige raide sous un plafond rocheux.
La suite sur le Glacier du Geay sera moins alpine, mais plus panoramique sur l’arête ouest du Mont Pourri, où l’on profite en crampons d’une grosse ambiance perché au-dessus des abîmes de la face sud, dans un vent d’ouest bien froid. L’arrivée au second plus haut sommet de Vanoise sera pourtant appréciée à sa juste valeur 18 ans après l’ascension à skis de la Grande Casse, et 7 ans après un premier renoncement au Pourri depuis le Col des Roches lors d’un même séjour aux Arcs.
La descente sera finalement bien plaisante depuis l’épaule ouest, au départ dans une neige froide certes trafolée mais réservant encore quelques virages en poudreuse vierge, puis sur une neige de printemps saisie à la bonne heure plus bas en orientation ouest et sud-ouest. Au final une belle descente, tant pour la qualité de la neige que pour celle des paysages glaciaires : on évolue entre de (petits) séracs et de grandes crevasses, notamment une profonde qui se franchit sur un pont de neige peu épais sur le flanc droit du glacier vers la cote 3250 m, méfiance… Dommage que le glacier ait malgré tout pris une claque depuis quelques années et présente désormais une allure beaucoup moins chaotique… et esthétique.
Du Refuge du Mont Pourri, la remontée sur les pistes des Arcs prend une grosse demi-heure dans un vallon encore sauvage malgré la proximité de la station… avant de retrouver la foule des pistes vers le bien-nommé « Lac des Moutons » ([sic]).
la veille couloir est de l'Aiguille Grive en conditions médiocres (neige pourrie dès 11h en sud-est et neige froide croûtée en nord-est)
es itinéraires de montée et de descente vus depuis l'Aiguille Rouge et le bas du Glacier du Geay ce même jour
montée au Col des Roches par le glacier éponyme, les velléités de skier en aller-retour la face nord du collu 3336 s'évanouissent au vu de la plaque déjà partie en bas de la pente
descente délicate du Col des Roches versant sud, cordes fixes bienvenues
vues du sommet, du Glacier de la Gurraz au Mont-Blanc et aux Grandes Jorasses en passant par la Grande Casse
descente du Glacier du Geay agrémentée de quelques petits séracs et (profondes) crevasses
sous le Glacier du Geay en versant sud-ouest, en excellente moquette à 14h
remontée vers le pistes du Refuge du Mont Pourri par la Commune d'en Haut
6 avril 2025
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Le 6 avril 2025
Sur la route de la Savoie, escale sur le site d'escalade du Rocher de la Baume à Sisteron, et dire que je ne m'y étais encore jamais arrêté après être passé des dizaines de fois pile dessous - dans le tunnel de l’A51 ! C’est avant tout une rare curiosité géologique avec ces plissements parallèles de calcaire relevés par la tectonique, des lames calcaires verticales à l’ordonnancement géométrique presque parfait dont on pourrait se demander si l’origine n’est pas anthropique…
Pour le grimpeur il s’agit d’un site de couennes - voire de petites grandes voies - incontournable, dont l’approche se mesure en quelques minutes depuis la route qui jouxte les falaises, et dont les pans offrent des itinéraires de difficulté très dissemblables, de très durs sur la face nord de la lame sud de la baume à plus accessibles sur la face sud de la lame nord de la baume ou de la lame sud (pas simple à suivre j’avoue…). Pour ces derniers le style est évidemment très dalleux avec des cotations bien sévères pour un grimpeur habitué des calanques ; il ne faut donc pas pécher par excès d’ambition même si l’équipement en scellements récemment refait à neuf sécurise bien les évolutions.
A refaire rapidement donc sur la route des Alpes, pour des voies situées un peu plus à l’intérieur de la faille, plus techniques mais surtout plus ambiancées entre les lames de rochers !
un cadre patrimonial et géologique unique entre les lames de calcaire parallèles et sous la citadelle de Sisteron, et un rocher non moins exceptionnel
dans les couennes en 5 sur les dalles de gauche de la Baume (lame nord)
un 5c bien coriace sur un pas sur la face sud de la lame sud
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Escalade en Provence
5 avril 2025
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Le 5 avril 2025
Voie "l'envers de la momie" au Bec de Sormiou, 4 longueurs, équipé, 6a + max
A mon sens 6a+ (athlétique)/5b+/5b/6a+ (1 pas)
Retour sur cette courte mais belle voie, située le long du monolithe de la Momie accolé au Bec de Sormiou, et qui offre un itinéraire aussi intéressant pour son cadre géologique donc que pour son escalade, variée en dévers, dalle, traversée et fissure (entre autres !). La première longueur vaut par son parcours surplombant inhabituel pour cette cotation dans les calanques (plus courant à Cap Canaille…) qui se termine dans une petite grotte suspendue façon « 2 vauriens 3 canailles », la seconde pour son début aérien en sortie de niche puis son mur en calcaire blanc ciselé pile au-dessus de la Grotte du Capelan, et la dernière – la plus belle – pour sa traversée aérienne à placements faisant suite au rocher particulièrement sculpté du départ.
Et cerise ou plutôt asperge sur le gâteau pour agrémenter l’approche, le début de printemps météorologique particulièrement pluvieux a fait pousser partout fleurs et asparagaceae, du plaisir autant pour les rétines que pour les papilles !
dans les 3 longueurs d'approche vers le Capelan
L1 en dévers et son magnifique relais dans une petite grotte
L2, non moins belle sur calcaire blanc ciselé au-dessus de la Grotte du Capelan
la magnifique L4 en fissure, traversée puis dièdre, devant la Momie
la garrigue en fleurs sur le retour, cistes blancs et mauves, asperges croquantes, iris...
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Escalade en Provence
4 avril 2025
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10:19
Le 3 avril 2025
Couennes au Vallon du Saut sur le secteur "obsolète" de "la grande face"
Voies "jeux de maux", 5c
"une botte dans le silex" ((sic]), 6a
"les mites de mes habits" ((sic]), 5c+
Avec le passage à l'heure d'été, reprise des séances d'escalade vespérales après le travail, dans le Vallon du Saut désormais bien connu, sur le secteur "obsolète" à l'extrémité gauche de la grande face. On y trouve de grandes couennes de 30 à 35 mètres, sur un beau rocher gris cristallisé sur le bas et blanc sur le haut, de quoi bieng se rôtir les avant-bras dans les dévers terminaux !
Published by Thomas
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Escalade en Provence
31 mars 2025
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Le 31 mars 2025
Itinéraire : refuge Agnel - Col Vieux - Brèche de Ruine - selle d'Asti - route du col Agnel - col Agnel - pont de Lariane
Sommet : 3150 m à la selle d'Asti
Dénivelée : 1150 m (2550-2800-2750-2900-2800-3100-3000-3150-2500-2800-2050)
Difficulté : 3.3
Après un excellent dîner et une nuit qui aurait du l’être (un refuge Agnel grand confort et sympathique !), seconde journée de ce mini-raid avec comme objectif le tour du Pain de Sucre, déjà skié en novembre 2012 mais à l’époque dans le sens horaire et par le vallon du Giarus. Mais c’est toujours un plaisir de parcourir cette boucle variée et panoramique agrémentée de passages particulièrement esthétiques comme le couloir est de la Brèche de Ruine, aussi court qu’ambiancé, la remontée du glacier fossile d’Asti sous la selle éponyme et de hautes parois rocheuses plâtrées de neige fraîche, ou la descente grand large en versant sud-ouest.
Côté neige, on skiera de tout, du bon et du moins bon, de la bonne neige froide sous la forme de vieille poudreuse versant nord d’Asti, de la bonne neige chaude sous la forme d’une moquette soyeuse sur le bas du versant sud-ouest de la selle d’Asti (le haut pas encore décaillé à cause du vent de nord-est modéré), et de la neige chaude pas très bonne avec la collante de la route du col Agnel, qui transformera cette piste bleue en une piste verte nécessitant de pousser sur les bâtons !
au Col Vieux puis Brèche de Ruine
dans le court couloir est de la Brèche de Ruine
première montée versant nord du Pic d'Asti
de la crête, vue vers le Mercantour italien et l'Argentera
courte descente en poudreuse versant nord puis remontée à la selle d'Asti
descente combe ouest sud-ouest du Pic d'Asti
poudreuse sous le col Agnel
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Ski de rando en Provence