18 mai 2025
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Le 18 mai 2025
Itinéraire : Refuge de la Cayolle - Sommet des Garrets - Lac des Garrets - crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche - Brèche de la Tête du Lac - Lac du Lausson - point coté 2482 - collu au sud du Lac des Garrets - Sommet des Garrets - Refuge de la Cayolle
Dénivelée : 1350 m (2250-2800-2600-2700-2600-2750-2350-2500-2400-2800-2250)
Difficulté : 3.3
Après un bivouac sur herbe douillet mais frais au petit matin, avec un peu de givre sur tentes, second volet de ce week-end ski de randonnée autour du Col de la Cayolle, avec une grande boucle autour de la Crête du Lausson, du Sommet des Garrets à la Montagne de l’Avalanche, un parcours panoramique faisant visiter de nombreux vallons différents, certains décorés de lacs en cours de dégel.
Comme la veille les marmottes assureront le spectacle dans le bas de la montée au Sommet des Garrets, hésitant entre curiosité et peur à l’orée de leur tanière. Si la première descente versant ouest sur le Lac des Garrets se fera sur une neige encore dure (mais plaisante car parfaitement lisse) vu l’heure trop matinale, on profitera dans toutes les autres descentes de bonne neige de printemps, parfois un peu trop cuite comme sous la Brèche de la Tête du Lac ou sous le point coté 2482, ou, contre toute attente, parfaitement à point comme dans les pentes nord-est du Sommet des Garrets, un tapis encore soyeux à 14h. Du bon à très bon ski donc ce jour, sous une météo qui plus est idéale (grand beau temps sans cumulus et vent d’ouest retardant le décaillage), mais surtout des paysages beaux et variés où le printemps exhibe tous ses contrastes : combes suspendues plongeant sur des vallées verdoyantes, nombreux lacs en cours de dégel aux délicates nuances de blanc et de bleu, dont le grand Lac d’Allos en mosaïque de plaques de glace. Une saison riche également d’une vie animalière beaucoup plus discrète et moins visible en hiver, ce jour ayant été observés entre autres des dizaines de marmottes, mais aussi chamois et son éterlou, renard, et un grand rapace qui était sans doute un aigle royal…
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
dans la fin de la montée au Sommet des Garrets
descente vers le Lac des Garrets en début de dégel
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
le long du Lac du Lausson
descente vers la combe des Fournès sous le point coté 2482
arrivée au Sommet des Garrets par ses pentes sud
l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets
les traces du jour à gauche, de la veille à droite
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Ski de rando en Provence
18 mai 2025
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Le 17 mai 2025
Itinéraire : Col de la Cayolle - couloir sud-est du Trou de l'Aigle débouchant au point coté 2857 - Col de la Cayolle - Tête de la Gipière - Col de la Cayolle
Dénivelée : 1200 m (2300-2850-2250-2650-2450-2650-2250-2300)
Difficulté : 4.1 pour le couloir sud-est du Trou de l'Aigle
Retour à skis vers le Col de la Cayolle, secteur de printemps encore jamais parcouru à l’exception d’une unique virée à skis vers le Mont Pelat en 2019. Les bonnes prévisions météo jointes à une relative fraîcheur, synonyme de bon regel nocturne et de dégel pas trop précoce, nous motiveront pour ces deux jours passés sur place de part et d’autre du col.
Après un départ matinal de Marseille on se dirigera vers le couloir sud-est du Trou de l’Aigle le samedi, après avoir observé de très nombreuses marmottes au passage, juste sorties d’hibernation et postées devant leur trou, de plus en plus minces à mesure que l’on s’élève et que la neige prime sur l’herbe… Le couloir offre quant à lui une belle ambiance rocheuse malgré sa brièveté et sa pente ne dépassant jamais 40°, la branche de gauche en montant parcourue ce jour s’avérant la seule encore skiable, mais ne permettant pas de traverser aisément vers le Lac du Trou de l’Aigle. On skiera donc le couloir en aller-retour, dans une neige pas trop ramollie malgré l’heure tardive.
Les nuages débordant du col par le sud nous inciteront à poser nos spatules de l’autre côté du col, dans les pentes ouest de la Tête de la Gipière, moins réchauffées que les pentes est, mais bientôt aussi sous les nuages comme partout ailleurs. On retiendra malgré tout de belles descentes en moquette jusqu’en milieu d’après-midi sur ce versant, la première tellement plaisante ayant même appelé une seconde !
en bas de la montée, cumulus et marmottes
vue (le lendemain) du couloir du jour à gauche (branche de droite en montant)
montée en crampons dans le couloir
descente du haut du couloir sous les tours rocheuses
les grandes pentes au-dessus de la route du col
en face sous la Tête de la Gipière
le soir, bivouac dans les champs fleuris
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Ski de rando en Provence
15 mai 2025
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Le 14 mai 2025
Voies "les mites de mes habits", 5c+
"l'avion renifleur", 5b
"obsolète", 5b+
"zia", 6a (1 pas)
Retour hebdomadaire sur les sites de couennes du Vallon du Saut et sa grande face, pour pas mal de reprises mais aussi une nouvelle ligne encore jamais parcourue, avec un topo qui n’est plus à jour pour cette falaise-phare du vallon…
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Escalade en Provence
13 mai 2025
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Le 11 mai 2025
Retour vers la colonie de guêpiers découverte incidemment, dans un site très anthropisé (entre autres attenant à une usine…), sur un chemin DFCI fréquenté, mais sans doute exceptionnel pour le nombre de guêpiers et la qualité du meilleur point d’observation situé… pile sur le chemin DFCI : les oiseaux colorés comme rarement en Europe, dont le nombre se compte en dizaines, volètent et se posent quelques mètres devant, près des galeries qu’ils ont déjà creusées dans la falaise d’argile, d’où les petits émergeront bientôt…
Les photographes et/ou ornithologues ne s’y trompent pas, et je croiserai d’ailleurs deux photographes postés avec leur trépied et téléobjectif 800 mm, loin de mes photos au bras levé et au 300 mm… En tout cas de belles observations ornithologiques avec ces oiseaux parmi les plus colorés et beaux d’Europe, et qui assurent en plus le spectacle avec leurs voltiges sans fin !
Sur la route du retour, escale vers l’aire d’aigle de Bonelli, où l’aiglon poursuit sa mue et sa croissance, avec une livrée déjà plus marron que blanche, sans commune mesure avec celle des guêpiers…
la colonie de guêpiers et son ballet aérien multicolore le 11 mai
l'aiglon de Bonelli, âgé d'environ un mois le 11 mai
le 16 mai : échasse blanche sur l'Etang de l'Estomac
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Balade en Provence
10 mai 2025
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Le 10 mai 2025
Itinéraire : Pré de Madame Carle - Glacier Blanc - Col des Ecrins - Dôme de Neige des Ecrins en aller-retour
Sommet : 4000 m au Dôme de Neige des Ecrins
Dénivelée : 2200 m sur 25 km AR (1850-3350-3300-4000-1850), portage de 1850 m à 2250 m
Difficulté : 3.3, mais pente nord du Dôme très crevassée, grande vigilance de rigueur
Retour sur le Dôme de Neige des Ecrins, après une première virée en alpinisme… en 1995 (le Glacier Blanc arrivait alors encore sur le grand replat situé sous le refuge éponyme !), à skis en 2009, en alpinisme par la traversée de la Barre en 2010, puis à nouveau en skis en 2013 avec la trilogie des pentes raides et couloirs sur le Coolidge, Barre Noire et la Grande Sagne, magnifique journée ternie par différents incidents qui auront finalement tourné l’accident.
Cette fois on vise l’aller-retour au Dôme à la journée à skis, vu les bonnes prévisions pour la matinée du samedi. Finalement, après une nuit dans la voiture au Pré de Madame Carle ponctuée par de nombreuses averses, le temps s’avèrera beaucoup moins beau que prévu par notamment Meteo France la veille : en lieu et place du beau temps matinal, ciel bouché, averses en pluie sous 2200 m et visibilité très faible notamment sur le Glacier Blanc, plafond nuageux à 3500 m le matin, remontant à partir de 10h. Un problème de fiabilité des prévisions à court terme récurrent au printemps, surtout dans les Alpes du Sud et surtout sur leur partie orientale (la météo paraissait bien meilleure côté Vénéon que côté Vallouise), sans doute lié à l'imprédictibilité des conditions convectives. Après un départ à 2h30 et une montée dans la nuit, le brouillard et sous les averses de neige (le monde se résumant donc à la boule de lumière dispensée par la frontale), on pensera même faire demi-tour au Col des Ecrins. Après une pause d’une heure, la lumière de simili-éclaircies au-dessus et l’arrivée de groupes depuis le refuge des Ecrins qui poursuivent dans la face nous incitent à remettre les peaux déjà enlevées, et bien nous en aura pris puisqu’on retrouvera le soleil juste au-dessus de la mer de nuages au plafond situé vers 3500m. On profitera alors de la superbe ambiance du haut de la face nord au-dessus de la mer de nuages (marée montante à partir de 10h) dont n'émergent que les plus hauts sommets des Ecrins, tous plâtrés de fraîche comme rarement à cette époque de l’année, l’impression de voler en avion au-dessus du massif ! Le sommet du Dôme sera atteint vers 10h, au bout d’environ 6 heures de montée et 2 longues pauses à 2700 m puis au Col des Ecrins, sans fatigue excessive mais avec beaucoup d’essoufflement au-dessus de 3700m, trahissant le manque d’acclimatation…
Le début de la descente se fera également dans d’excellentes voire exceptionnelles conditions, avec 40 à 60 cm de poudreuse légère, non ventée, jusqu’à ce qu’on retrouve le jour blanc à mi-face. On skiera alors très précautionneusement le long de traces existantes, avec de nombreuses crevasses parfois difficilement visibles ; l'un des skieurs du jour aura d'ailleurs traversé un pont de neige en haut de la face nord dans le passage raide vers 3800m, retenu par ses coudes... Il semblerait qu'avec sa déglaciation la face devient de plus en plus chaotique et crevassée.
Plus bas on évoluera sur une bonne neige de printemps sur la partie plate du Glacier Blanc, une neige pourrie en profondeur mais restant skiable grâce au damage des passages sous 2700 m, et enfin une neige plus portante et typée névé, mais collante à cause de la petite couche de fraîche de la nuit sur la fin avant le déchaussage à 2250 m.
On retiendra au final ces quelques heures exceptionnelles passées à survoler la mer de nuages rarement haute dans une poudreuse… de mai, plus que les autres plus nombreuses passées dans le jour blanc… ou noir avant l’aurore !
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije, Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
sur le Glacier blanc... jour blanc
les purges dans les Rochers du Grand Laus
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Ski de rando en Provence
8 mai 2025
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Le 8 mai 2025
Itinéraire : parking du Vallon du Saut – piste DFCI du Vallon du Saut - point coté 200 – point coté 196 – vallon de Fauconnière – la Valampe - parking du Vallon du Saut
Retour sur cet itinéraire de VTT parmi les plus beaux de la côte bleue pour l’intérêt sportif de son tracé et sa descente sur un monotrace varié entre pinèdes et chaos dolomitiques, et pour son cadre de chicots de calcaire dominant les étangs de Berre et du Bolmon…
l'arche rocheuse à la montée par la piste du Vallon du Saut
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
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VTT en Provence
8 mai 2025
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Le 8 mai 2025
Itinéraire : Saint-Blaise – monotrace du canal des Martigues rive est des étangs de Lavalduc et d’Engrenier jusqu’à Les Arcades – digue sud de l’étang de l’Estomac – piste le long du canalet rive ouest de l’étang de l’Estomac - digue nord de l’étang de l’Estomac – piste rive est de l’étang de l’Estomac – Collet de Carbonnière – Grande Cabane – Tour d’Aix - D51 - Saint-Blaise
Retour vers le chapelet d’étangs situés entre l’étang de Berre et Fos-sur-Mer, cette fois en étendant le tour habituel à l’étang de l’Estomac encore jamais visité. Il était temps, car malgré sa localisation à Fos-sur-Mer les stigmates de l’industrialisation à outrance des lieux y restent peu visibles, cachés par le château médiéval de l’Hauture, seule la ligne haute tension surmontant la digue sud gâchant un peu le paysage. L’étang et ses milieux humides variés (salines, sansouïres, pelouses, roselières, talus rocheux ou arboré…) se prête parfaitement au vélo sur ses pistes réservées aux piétons et cyclistes, et offre de beaux points de vue sur l’Eglise Saint-Sauveur et son château perché.e.s sur leur piton rocheux, et sur les nombreuses espèces établies ici, ayant été vu.e.s ce jour notamment renard, guêpiers, flamants roses, tortues (de Floride), foulques, aigrettes…
Un tour intéressant et facile (guère plus d’une centaine de mètres de dénivelée au final sur sa vingtaine de kilomètres) en VTT, et qui se déroule presqu’exclusivement sur sentiers terreux et pistes hormis de courtes sections de quelques centaines de mètres dans ses extrémités sud et nord, bref un itinéraire à recommander particulièrement dans la série des parcours VTT d’initiation mais panoramiques et naturalistes !
dans la jungle rive est de l'étang rose de Lavalduc
le long du canalet rive ouest de la partie sud de l'étang de l'Estomac, vues du poste d'observation ornithologique sur foulques et tortues (de Floride malheureusement) et sur l'Eglise Saint-Sauveur de Fos-sur-Mer
rive est de l'étang de l'Estomac, canard colvert et calcaire coquillier
le long de la Roubine du Moutonnier rive nord de l'étang de Lavalduc
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VTT en Provence
7 mai 2025
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Le 6 mai 2025
Couennes au secteur "mosaïque" du Vallon du Grand Guargo
"absinthe", officiellement 5a/5c, fait en seule longueur plutôt 5b+
"médecine douce", 6a plutôt 6a+ soutenu
"sih-sah", 5c+ plutôt 6a+ parfois engagé
"ceci cela", 6b plutôt 6a en passant à gauche des points
dans "médecine douce", traitement de choc pour grimpeur qui serait juste dans le 6a, très belle voie homogène et soutenue en dalle, plutôt 6a+
dans "sih-sah", un prétendu 5c+ plutôt "sih-sah-plus" !
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Escalade en Provence
3 mai 2025
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Le 3 mai 2025
Voies au Rocher de la Baume sur la face sud de la lame nord, la première à gauche en 5b/c, puis première longueur de "mascotte" en 6a+, enfin première longueur de la voie dans le dièdre à l'extrême droite, sans doute 5c
Quelques semaines après sa découverte sur la route de la Savoie, retour sur les couennes de Sisteron, entre les lames de calcaire parallèles du Rocher de la Baume, encore une formidable curiosité géologique parcourue après le synclinal perché de la Montagne de Saint-Genis juste avant en VTT, cette fois sur chaussons et non pas roues. On parcourra trois voies de gauche à droite de la face sud de la lame nord, voisines de quelques mètres mais très dissemblables : une première facile sur l’extrémité ouest de la lame sur calcaire bien sculpté, une seconde au milieu sur l’incroyable crépi qui caractérise le bas de la lame (un rocher rarement sculpté en crépi peu abrasif, bien loin des gouttes d’eau et réglettes douloureuses des calanques ou du Verdon) et la dernière sur rocher sale (alternant terre, cadavres d’iules, toiles d’araignée et fientes d’hirondelles…) mais sinon insolite et plaisante en dièdre entre paroi de crépi et strates verticales parallèles.
Une belle (seulement une averse orageuse pendant la bière de transition entre VTT et escalade !) et bonne journée au final, les deux activités de vélo de montagne et d’escalade se complétant bien, les dalles crépies du Rocher de la Baume permettant de travailler les biceps (et les placements de bouts de chaussons…) après les cuisses !
dans la voie de gauche en 5b/c
le rocher unique de l'intérieur, la première longueur de "mascotte", soutenue en 6a+/b en dallle à picots... suréquipée (et presqu'enchaînée)
dans le bas de la voie du dièdre, rocher sale mais unique et escalade plaisante et bien équipée
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Escalade en Provence
3 mai 2025
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Le 3 mai 2025
Itinéraire : Laragne-Montéglin - château d'Arzeliers - Gémonon - torrent de Cuculianne - plan d'eau du Riou - Saint-Genis - gorges du Riou - route forestière du Château - col de Font Frède - col du Lazer - les Bérards - Pradon - Lazer - les Barbiers - Laragne-Montéglin
pour un total d'environ 1100 m de dénivelée et 30 km
Première grande virée en vélo de montagne de cette saison 2025, sur l’un des plus beaux terrains qui soient pour cette activité : les terres noires, mais pas les plus connues près de Digne, celles situées juste au nord de Laragne-Montéglin dans les contreforts de la Montagne de Saint-Genis. Sur le versant sud de ce bel exemple de synclinal perché, on trouve en effet des versants érodés de marnes - plus couleurs marron que noire ici, des robines qui constituent un formidable terrain de jeux pour le VTTiste de par leur grip exceptionnel, leur couverture végétale clairsemée ou absente et leurs parcours de crêtes esthétiques comme rarement en deux roues. On profitera de ces monotraces raides et techniques (parfois trop pour moi) dans la première partie du parcours au nord du Château d'Arzeliers, puis à la fin de la descente du col du Lazer, mais aussi d’une grande variété sportive et paysagère tout au long de cette boucle qui passe successivement par ces badlands made in France, mais également des pinèdes, forêts de feuillus, le fond des gorges calcaires du Riou, des sous-bois colorés de jaune par les genêts, des pelouses alpines ponctuées d’anémones, des champs cultivés, des ruines médiévales au Château d'Arzeliers, de la nature sauvage à la nature anthropisée mais pas enlaidie pour autant… Sur la selle on évolue à la montée sur des sentiers roulants (très peu de poussage sur ce tour et aucun portage) plus terreux que caillouteux, parfois sur des pistes forestières comme la longue portion sur piste menant du fond des gorges du Riou au Col du Lazer, et à la descente presque partout sur de beaux et longs monotraces sur terre ou marnes, où l’on rouler sur des pentes atteignant 40° sur ce substrat rarement adhérent.
Un tour majeur de VTT dans le Sisteronais, qui n’a pas à rougir de la comparaison avec les terres noires dignoises, et avec une fréquentation bien moindre, un seul autre groupe de cyclistes ayant été croisé au Col du Lazer. Et puis on profitera d’une météo inhabituellement bonne pour un week-end printanier des années post 2020 ([sic]), avec même du soleil l’après-midi pour éclairer la descente finale sur les marnes, de la riche flore printanière, des gentianes alpines aux asphodèles plus méditerranéennes, et de belles rencontres animalières, notamment renard qui prend ses pattes à son cou en nous voyant et lâche une souris déjà à moitié mâchée, lézard vert aux couleurs psychédéliques et vautour venu en opportuniste en comparant mon niveau technique avec l’exposition de certaines parties de la descente !
les premières robines raides vers Gémonon et le torrent de Cuculianne
montée fleurie entre les genêts dans les gorges du Riou
la riche flore du printemps : anémones des Alpes, gentianes bleues...
au début de la descente sud-est du Col du Lazer, raide et parfois exposée dans le sous-bois et les asphodèles
les superbes passages sur marnes grises plus bas sur les crêtes et entre les orchidées
les animaux volants du jour, dont un vautour venu croiser au-dessus dès qu'il m'a vu descendre !
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VTT en Provence