AGORAMANIA : des grands espaces de Provence à la wilderness d'ailleurs
Des +6400 m de Bolivie aux -400 m de Jordanie, des monastères perchés des Météores aux églises troglodytes d'Abyssinie, des mosquées d'Ispahan aux dômes nervurés de Samarcande, du sable blanc du Nouveau-Mexique aux pitons gréseux du Hoggar...
Une année riche en voyages (et donc en carbone…), personnels, professionnels, et surtout professionnello-personnels ([sic]), avec notamment la découverte des villes d’Oxford, Glasgow, Edimbourg, Belfast, Bologne, Ottawa, ..., de la Colombie-Britannique pour un duo de ski de randonnée et de kayak de mer
et de l’Afrique du Sud pour une combinaison de safari au Pilanesberg et de randonnées dans le Drakensberg.
Après pourtant déjà près de 20 ans passés sur place, la Provence a encore offert de belles découvertes, par exemple un splendide vallon obscur méconnu tout près de Nice
le sentiero degli alpini en Ligurie frontalière ou la grotte des Caranques, sans compter les nouvelles voies d’escalade parcourues comme le toit branlant
A skis on revisitera des classiques encore jamais descendues, rendra visite aux couloirs des Cerces
et profitera d’un rare épisode de neige abondante dès la basse altitude en mars, dans le Queyras et même le Verdon.
Et le plaisir toujours renouvelé des plongées apnée de nuit, de proximité mais enthousiasmantes, où l’on rencontre presqu’à chaque session des espèces nouvelles…
En parlant plongée, une seconde virée en Mer Rouge, cette fois dans les récifs coralliens du Sinaï
mais aussi dans le désert côtoyant cette exubérante vie sous-marine, avec notamment un superbe canyon sec aux allures de slot canyon
4 mois après le désert multicolore du parc d’Altyn Emel au Kazakhstan.
Toujours une année nature riche, des semaines de ski de randonnée délocalisées… en France, Corse en janvier puis Vanoise en avril, dans les 2 cas souvent dans une excellente poudreuse, mention spéciale pour le ski autour du Cintu, grandiose et sauvage entre mer, pins laricio et tafonis.
Quelques belles sorties dans les Alpes du Sud en complément, avec malgré tout, pour la cinquième saison d’affilée, un enneigement globalement faible vu la rareté des flux humides de sud-ouest ou d’est, et un arrêt prématuré en avril à cause d’un printemps encore une fois trop chaud et instable.
La montagne sera à nouveau arpentée durant l’été, pour entre autres trois belles courses d’alpinisme en arêtes, de la moyenne montagne sur le gneiss des Aiguilles du Lac Nègre à la très haute montagne glaciaire sur celui des arêtes de la Pointe Trifide sous le Rateau, en passant par le calcaire et le marbre rose des Aiguilles de Chambeyron.
La saison des sports d’eaux battra également son plein, avec de nombreuses virées canyon
ou kayak et plongée apnée. De beaux souvenirs en bateau à bras pour les sorties kayak/bivouac entre Brégançon et le Cap Bénat sous le schiste à taffonis des lieux
celles dans les tunnels marins de la calanque Saint-Barthélémy et entre les aiguilles de rhyolite de l’île des Vieilles dans l’Esterel
ou celle vers les grottes marines de la presqu’île de Giens, où murène, rascasse, doris dalmatien et langouste se laisseront observer à quelques mètres les uns des autres, sous les stalactites illuminées de bleu de la cavité ! La saison nautique se prolongera d’ailleurs jusqu’à la mi-octobre dans les meilleures conditions de l’année, mer chaude, calme en terme de vagues et de fréquentation, et débarrassée des pelagia qui l’ont souvent encombrée l’été, avant de reprendre de plus belle à Noël lors d’un n-ième voyage à Oman, ses fjords coralliens aux plages de sable blanc et ses canyons en eaux vives à quelques dizaines de kilomètres des dunes de sable…
A noter une reprise intensive de la plongée apnée nocturne, une redécouverte enthousiasmante du monde marin, totalement différent par rapport à sa version diurne et sans doute plus riche en faune : rascasses à profusion, cigales de mer, porcelaines, cérianthes, seiches, congres, araignées de mer, crabes dromies et pagures aux camouflages improbables…
C’est fou tout ce que l’on peut voir la nuit à quelques kilomètres de chez soi et quelques mètres de profondeur, simplement armé d’une lampe torche, d’un masque et d’un tuba !
L’automne sera agrémenté comme souvent d’un voyage principalement orienté spéléologie à Majorque
puis escalade vers Alicante, des grottes marines des Baléares en mer chaude aux falaises littorales de la Sierra de Toix au-dessus d’une mer froide, et d'une découverte d'un des magnifiques vallons obsurs niçois, de la beauté souvent insoupçonnée de l'arrière-pays provençal...
Quelques images de l’année-nature 2022, éclectique comme toujours mais avec une quasi-absence du ski de randonnée en France vu l’enneigement calamiteux de l’hiver 2022. On ira donc profiter des conditions inversement exceptionnellement enneigées en Grèce centrale (avec du chaussage à 800 mètres par endroits) puis en Norvège dans les fjords de l’ouest, avec dans les 2 cas de l’excellent ski au-dessus des… mers Egée ou de Norvège :
L’été se passera sur l’eau en kayak ou sur le calcaire des Alpes du Sud en escalade et randonnée-bivouac :
nonobstant une virée en Georgie, ses monastères orthodoxes, sa steppe aux rochers bariolés et ses montagnes caucasiennes volcaniques ou sédimentaires aux incroyables sources de tuf calcifiées et multicolores :
L’automne sera un interminable été indien, en Provence où la saison de kayak et de baignade se prolongera jusqu’à la mi-novembre entre les sessions de VTT et d'escalade
et en Sardaigne pour une semaine multi-activités entre le granite du nord, le calcaire de la côte est, le tout en kayak, escalade, randonnée ou spéléologie, pour des parcours tous rarement esthétiques :
Enfin décembre verra un n-ième retour en Macaronésie – cette fois-ci sur l’île de La Palma – toujours un plaisir sur cet archipel volcanique qui permet dans la même journée de randonner sur les neiges sommitales des caldeiras puis de plonger dans des eaux tièdes au milieu des poissons perroquets :
Ci-dessous une sélection de mes sorties nature préférées sur la côte bleue, décidément un très beau coing pour les sports de plein air, qui plus est beaucoup moins connu et fréquenté que les calanques de Marseille. Des arches marines aux sources chaudes, des tombants de gorgones aux dalles cannelées ou fissurées, de quoi plonger, se baigner, grimper, kayaker, randonner, courir ou rouler en toute saison et à proximité, dans des paysages aussi variés qu’esthétiques, particulièrement dans la portion la mieux préservée de la côte bleue entre Ensuès et l’Estaque.
Randonnée du vertige
Sur cette côte rocheuse accidentée on trouve quelques itinéraires à la frontière de la randonnée et de l'escalade, notamment une belle et ludique traversée de la Madrague de Gignac à la calanque des eaux salées à travers des tunnels naturels horizontaux ou verticaux :
Kayak de mer
Le littoral de la côte bleue se prête parfaitement au kayak, une côte rocheuse accidentée mais qui offre de nombreux abris sous la forme de ports ou de plages, une géologie rarement variée de calcaires, grès et conglomérats, et des passages ludiques par des grottes marines (celle de Méjean par exemple), arches traversantes (les grottes aux hirondelles de la Madrague de Gignac), îlots (l’Erevine, la Grande Mona…) ou labyrinthe de blocs (les Pierres Tombées juste à l’est de la calanque de Figuerolles). Ci-dessous quelques images d’un des plus beaux parcours, de la Madrague de Gignac à la Grande Mona : http://deprovenceetdailleurs.net/2022/07/kayak-au-torpilleur-de-la-cote-bleue.html
VTT
Là aussi le cycliste en VTT trouvera de très nombreux monotraces plus ou moins exigeants mais toujours esthétiques, les plus beaux se trouvant à mon sens vers le fort de Figuerolles, où un antique sentier muletier en balcon vient succéder à un parcours de crêtes panoramique : http://deprovenceetdailleurs.net/2021/05/vtt-sur-la-cote-bleue.html
Plongée apnée
Sous l’eau la côte bleue n’est pas avare en spots adaptées à la plongée en masque et tuba, par exemple vers le rocher du Moulon et son exceptionnel tombant de gorgones dès quelques décimètres sous la surface : http://deprovenceetdailleurs.net/2020/09/entre-erevine-et-moulon.html
Deep water solo
Petite transition vers le « deep water solo », l’escalade sans corde juste au-dessus de l’eau, activité dont à mon sens le rocher du Moulon constitue le meilleur site de pratique avec son large et haut mur de conglomérat déversant au-dessus d’eaux profondes, gros biscotos et gros mental de rigueur pour dépasser les 5 mètres de hauteur : http://deprovenceetdailleurs.net/2021/07/bis-repetita.html http://deprovenceetdailleurs.net/2021/07/au-moulon.html
En saison froide et après les pluies on pourra viser des sources chaudes sous-marines (dont il importe de préserver la confidentialité et qui ne seront donc pas localisées sur ce site) qui peuvent amener localement l’eau de mer à des températures proches de 30°C : http://deprovenceetdailleurs.net/2022/01/dans-les-sources-chaudes.html
A l'instar de l'article déjà rédigé pour les grottes des calanques entre Marseille et Cassis, ci-dessous une sélection toute personnelle – évidemment non exhaustive - de grottes et/ou arches marines provençales, de la côte bleue jusqu'à la presqu'île de Giens, des plus connues aux plus secrètes, certaines accessibles facilement à pieds, d'autre plus difficilement avec utilisation de la corde voire de rappels, certaines accessibles en kayak ou paddle, d’autres non, certaines concrétionnées, d'autres non, certaines creusées dans le conglomérat, d’autres dans du schiste, grès ou calcaire,.... toutes ayant en commun leurs eaux fluorescentes qui leur valent leur nom de "grottes bleues" !
De l’ouest vers l’est :
les arches marines dites "grottes aux martinets" sur la côte bleue
Un petit bilan en images de l'année nature écoulée :
Encore une année impactée par le covid, et aux voyages donc généralement relocalisés en Europe par les contraintes que je préfère qualifier de réglementaires que de sanitaires, tant mieux pour le bilan carbone et tant pis pour l’exotisme culturel et/ou naturel.
Les Alpes nous offriront un beau terrain de jeux hivernal et printanier en 2021, avec encore une saison faste pour le ski de randonnée, se déplaçant peu à peu des confins de la Provence sur le Chiran début janvier aux glaciers du Mont-Blanc fin juin
avec entre temps des virées dans le Champsaur et Briançonnais en février
puis en Oisans en mars.
Un enneigement abondant – surtout au nord des Alpes, couplé à de nombreux créneaux météorologiques favorables donneront donc de belles sessions, dont on retiendra particulièrement une journée d’anthologie dans la poudreuse vierge du Valgaudemar sur le pic de Disdier en février.
Place ensuite aux activités d’eaux vives ou non : canyonisme pour découvrir de beaux encaissements de proximité, l’Infernet à la Sainte-Victoire :
ou des classiques encore jamais parcourues, le val d’Angouire dans le Verdon :
kayak de rivière, les gorges du Gardon :
et de mer, les îles Pontines et leur incroyable géologie volcanique :
L’été à la météo instable permettra plusieurs virées dans le Verdon rendu fréquentable par la fraîcheur puis sur les dalles de la Taillante
ou le gneiss de la Tête des Toillies
des classiques méritées de la grimpe (parfois engagée) dans le Queyras, avant un voyage varié au nord de l’Espagne, de la Navarre aux Asturies, des canyons de la Sierra de Guara
aux big walls de calcaire des Picos de Europa, en passant par le désert aux allures de western des Bardenas Reales.
L’automne permettra de retourner régulièrement sur les falaises maritimes de calcaire
ou de grès, dans des classiques équipées ou du terrain d’aventures… aventureux voire scabreux, et de découvrir le brame des cerfs dans les Abruzzes
puis la Transylvanie roumaine, ses montagnes de conglomérat
volcans de boue et châteaux encore bien préservés du tourisme de masse.
Fin décembre on profitera des eaux chaudes et surtout riches de la Mer Rouge, bien loin de la pluie tombant sur les Alpes jusqu’à 3000 mètres, à la rencontre entre autres des nombreuses raies pastenagues, raies guitare et « raies moras » ([sic]) collé.e.s sur ou sous les tortues !
Une année encore au final riche en sorties nature, sans doute un peu plus locales que d’habitude vu les contraintes imposées en cette période de priorisation du covid devant tout le reste.
Une saison de ski de randonnée stoppée net dès la mi-mars, mais relativement riche jusqu’à cette date grâce à de bonnes conditions nivo-météo le week-end malgré un enneigement globalement pauvre dans les Alpes du Sud. Les sorties dans les couloirs et la belle géologie de l’Ubaye début janvier, au-dessus du Valgaudemar en février puis vers le lac de Rabuons en mars laisseront les meilleurs souvenirs pour la beauté et sauvagerie de leur environnement !
Les permissions de sortie de la fin de printemps seront mises à profit en escalade, canyon et VTT dans le Verdon et les Préalpes dignoises, avant un été riche en nature à défaut de voyages lointains.
Tout d’abord une semaine d’alpinisme et d’escalade en Haute-Savoie, avec en point d’orgue deux très belles courses d’arêtes sur la Pointe Percée et les Perrons, puis une semaine passée sur du granite, non pas chamoniard mais corse, des aiguilles de Bavella à la Restonica en baudriers d’escalade et de canyonisme. Pas mal de sorties kayak de mer/plongée apnée sinon, dont une virée en Catalogne à la découverte des nombreux mérous et de la magnifique géologie côtière du Cap Creus.
L’automne sera plus consacré au VTT et à la randonnée dans les couleurs d’automne des mélèzes de l’Ubaye et des robines du Sisteronnais (moins à la mer vu ses températures inhabituellement froides dès la fin septembre), avant une virée à la Toussaint dans les Préalpes du Verdon, avec notamment de magnifiques crépuscules depuis les sommets du Grand Coyer et du Courradour.
Encore pas mal de grimpe en novembre sur les gendarmes blancs en calcaire en évitant les gendarmes bleus en tenue, puis un voyage en Guadeloupe pour la fin de l’année, en combi néoprène dans (les canyons de) la jungle et en maillot dans les récifs coralliens de Basse Terre !
Le calcaire des calanques a donné naissance à de nombreuses grottes, plus ou moins profondes, étendues, concrétionnées, facilement accessibles ou préservées, marines ou terrestres, et d’intérêt variable pour le spéléologue du dimanche. Cet article vise à présenter certaines d’entre elles, celles qui à mon sens s’avèrent les plus esthétiques de par l’état, variété et richesse de par leur concrétionnement et leur cadre, les grottes marines jouissant là du privilège de leurs eaux bleu fluorescentes à l’éclairage indirect. Pour des raisons évidentes de préservation (quelques passages d’indélicat.e.s peuvent suffire à endommager irrémédiablement et en quelques minutes des concrétions formées en plusieurs dizaines d’années) je ne donnerai aucun indice quant à la localisation de ces cavités. Certaines présentées ci-dessous sont de toute façon bien connues et aisément localisables, ne serait-ce que via des moteurs de recherche sur la toile. Mieux vaut de toute façon profiter du plaisir de l’exploration et de la découverte que suivre laborieusement un topo pour trouver un trou couvert de tags et aux stalactites arrachées !
Loin des classiques et très dégradées grottes du rocher Saint-Michel (grotte de Saint-Michel d’eau douce, grotte de l’ermite, grotte de l’ours) ou grotte Rolland, on peut encore trouver de belles grottes terrestres peu ou pas endommagées, comme celle dite de « la casserole », aux concrétions fossiles mais très riches
ou une autre, heureusement « passée de mode », qui présente encore un très beau concrétionnement dans ses salles latérales
Les grottes marines sont nombreuses dans les calanques : de la très connue grotte bleue de Morgiou, facilement accessible à pied et sur-fréquentée l’été
à celle de la faille de l’Oule plutôt réservées aux plaisanciers et kayakistes de par sa situation isolée
la grotte du Capelan dont l’accès terrestre passe par l’escalade d’un mur d’une quinzaine de mètres de haut, matériel de grimpe indispensable
la Poulidette, que l’on peut rejoindre comme la précédente en apnée par un siphon (attention à sa longueur pour les apprentis plongeurs libres !)
la porte de Rome, plutôt un gouffre à ciel ouvert qu’une grotte, que des voies d’escalade récemment équipées ont rendu classique chez les grimpeurs
Mais le plus beau est ailleurs : une grotte remplie d’un lac au plafond de stalactites et de fistuleuses, confidentielle mais pas secrète
et surtout la splendide grotte bleue dite "aux méduses", petite mais riche de concrétions exceptionnellement denses et diversifiées, cette dernière (presque) totalement inconnue, protégée par son isolement, et un accès tour à tour en nage sous voûte mouillante puis, dans l’obscurité, nage et escalade d’un ressaut de 5 mètres…
Ce site a 10 ans en ce début de décennie, 10 ans de sport orienté exploration, ou même plutôt 10 ans d'exploration orientée sport, avec une remise à l’escalade/alpinisme, et une découverte du canyonisme, kayak de mer, plongée apnée et VTT, de quoi découvrir littoraux, clues , grottes, tombants et forêts de Provence et d’ailleurs !
Une première moitié de décennie avec de beaux voyages d’alpinisme : trois sommets glaciaires de la Cordillère Blanche péruvienne puis de l’exploration rocheuse et glaciaire (!) dans le Kurdistan Turc, avant des plongées dans les récifs coralliens de Papouasie et de Madagascar les 2 années suivantes.
On retiendra sinon entre autres le bonheur d’avoir pu découvrir et explorer 2 merveilles naturelles : les peu connus slots canyons de grès d’Utah et les mé connus glaciers de sel d’Iran.
Les voyages se feront ensuite moins lointains durant la seconde moitié de la décennie, contraintes privées… et mauvaise conscience écologique ?
Au firmament des souvenirs du skieur de rando, s’il fallait distinguer certaines journées, trônent les interminables couloirs de calcaire du Zagros iranien ou des Ala Dag Turcs, le canyon de Cimbar, le volcan Erciyes, les îles Lofoten, ou des pépites des Alpes du Sud telles que le col Claire, la traversée des Veyres, la Casse Déserte…
Et pour les prochaines années, dur d'éviter une liste à la Prévert en guise de celle des projets à réaliser ! Reste à découvrir le Grand Nord et retourner dans la Cordillère et le désert, auquel le durcissement du contexte géopolitique en Afrique du Nord a du faire renoncer durant la décennie écoulée. Pour rester dans l'éclectisme, pourquoi pas par exemple des combinaisons insolites de trek et de canyonisme ou escalade dans le Sahara ?
une bonne et longue saison de ski, des couloirs du Vercors et du Dévoluy aux glaciers des Ecrins, avec entre-temps 2 virées maritimes sur l’Etna (en éruption) et la Riviera Turque.
La saison de kayak et de plongée libre commencera… le lendemain de l’arrêt du ski (!), avec toujours beaucoup de plaisir à explorer les grottes des calanques - dont une magnifique méconnue - et les tombants de gorgones, langoustes et murènes, juste sous les parois parcourues en chaussons !
La plongée apnée nocturne sera découverte pour y profiter du plancton luminescent et d’une faune invisible de jour.
En intermèdes estivaux une virée en Italie centrale à la découverte des « troupeaux » de biches, des arches et grottes marines du Gargano et du fabuleux canyon d’Avello, ainsi qu’une autre dans le Mercantour entre arêtes de gneiss et canyons de pélite rouge.
2 voyages en Turquie puis en Andalousie permettront de découvrir les grottes marines de Lycie et les badlands et sources chaudes du désert de Gorafe, après un démarrage en fanfare de la saison de ski de randonnée la poudreuse jusqu’aux cuisses !