Ci-dessous le texte - sans les topos - de l'article paru en septembre 2023 sur le ski de rando autour de Pralognan-la-Vanoise :
https://www.skirandomag.com/numero53
Tu es un.e junkie du ski mécanisé ? Un.e boulimique des télé-bidules qui te propulsent en quelques minutes en haut de la piste rouge des chamois de Super-Truc-les-Alpes pour la descendre à la chaîne ? Avec la fermeture des stations de ski, hauts lieux de transmission du covid dans leurs espaces plus fermés et bondés que les grandes surfaces, le funeste mois de mars 2020 t’a brutalement sevré. Tu cherches un moyen de ne pas reproduire ta crise de manque, si jamais les agents pathogènes venaient encore infester les barres de télésiège et perches de téléskis ?
Il est du ski envisageable sans pylône, le ski dit de randonnée, le meilleur traitement de substitution pour traiter ton addiction ! Par contre je ne vais pas te jeter directement en pâture aux ours blancs, panthères des neiges et autres gendarmes qui verbalisent à plus d’un kilomètre du domicile, mais te proposer plutôt un sevrage en douceur à… Pralognan-en-Vanoise, une station qui t’offrira encore une poignée de remontées mécaniques et des restes de civilisation : restaurants, bars… mais sans l’option dance floor à ciel ouvert sur plancher chauffant. Car au-delà des domaines skiables tentaculaires, Espace Killy et autres Paradiski qui ont fait fleurir les télésièges sur bon nombre d’alpages de Haute-Tarentaise, on trouve encore ici, dans cette frange ouest du parc national de la Vanoise, plus d’épicéas que de pylônes. Tu pourras commencer ta cure de désintoxication par le petit bip rassérénant du forfait en bas de la remontée, avant de coller tes scalps de pinnipède sous les skis pour partir dans la terra incognita hivernale, son silence pesant et sa solitude.
Trêve d’œcuménisme, Pralognan est situé au cœur de la Vanoise, au bout de la vallée des Doron, contre le versant ouest des Dômes de la Vanoise - dotés de ce qui reste toujours le plus gros appareil glaciaire du massif éponyme – et de la Grande Casse, point culminant du massif. Lorsqu’on pense Vanoise, on imagine des marmottes qui s’ébrouent sur une prairie du Parc National ou des skieurs qui s’ébattent sur une piste d’une station de Tarentaise, et Pralognan – Pralo pour les initié.e.s – réalise la synthèse de ces deux images mentales dissemblables, façon « en même temps » macronien.
Qu’on en juge : près géographiquement mais loin paysagèrement des usines à ski voisines et de leur urbanisme façon Sarcelles-sur-Neige, on y trouve encore un village à taille humaine sans barres de studios all inclusive, volontairement plus tourné vers les sports doux – randonnée à pieds ou à skis – que vers le ski mécanisé. C’est donc un petit Chamonix made in Vanoise (sans la foule cosmopolite ou les pizzas à 30 euros) où l’on cultive plus un entre-soi montagnard que le m’as-tu vu censitaire de Courchevel ou le tourisme hivernal de masse.
Deux versants dissemblables se font face : un versant est vierge de remontée et plus généralement d’aménagement, un versant ouest équipé de télésièges sur sa partie basse, en forêt principalement, sans que cela nuise à la wilderness du haut de ce versant. Ils offrent tout l’éventail de paysages et de terrains de ski de la montagne à ses différents étages : forêt, alpages et glaciers sur le roof top, ce dernier étage comprenant d’ailleurs des glaciers suspendus, de calottes, de cirque, de cône d’avalanche (rares)… une anthologie des glaciers alpins qui n’attend que vos skis avant de fondre complètement.
Un terrain varié donc, doté d’une grande variété d’exposition et de difficulté, de la balade du dimanche avec votre belle-mère à la course entre allumettes-collants-pipettes (du bas en haut), les remontées mécaniques qui vous propulsent à 2000 m sans la moindre crampe ou goutte de sueur permettant d’ailleurs d’accéder aux plus hauts sommets dans la journée avec une dénivelée plébéienne.
On a pu découvrir ce beau terrain de jeux en ce début de printemps 2023, lorsqu’après des semaines de sécheresse la montagne a enfin repris un aspect plus hivernal. Après une montée progressive en latitude depuis le Sud, et des escales en Ubaye, Piémont et Maurienne, nous arrivons plein de mélanine et d’acide lactique un mardi soir un peu glauque sur Pralognan, sous un plafond de brouillard qui ne laisse pas repérer la suite du programme de cette semaine de ski de rando.
Le mercredi matin, le soleil a retrouvé le chemin du ciel, et la montagne scintille avec son revêtement refait à neuf, de quoi nous faire frétiller les spatules sur le télésiège qui nous emmène comme beaucoup d’autres à l’altitude 2000 m. En cette première journée on a prévu de monter sur la calotte glaciaire des Dômes de la Vanoise puis de revenir par les cirques ouest, un programme de grande ampleur qui justifie une entorse à l’éthique du montagnard avec l’usage des remontées mécaniques. La station de Pralognan a d’ailleurs cette particularité qu’on y croise à certains horaires plus de randonneurs à skis que de skieurs de piste, le sac à dos permettant de ségréger les deux catégories ; nombreux sont celles et ceux qui font preuve comme nous de pragmatisme dans leur usage des télésièges en regard de celui de leurs peaux autocollantes…
Quoi qu’il en soit, les températures froides du jour (avec un isotherme 0 coincé tout en bas dans la vallée) rendent inconfortables la moindre pause, et c’est donc encore frais mais bien refroidis par les -15°C ambiants que nous rejoignons le plateau glaciaire de la Réchasse. Tu parles d’un réchauffement climatique, encore un complot des chinois et des fabricants de voitures électriques !
Les Dômes de la Vanoise s’apparentent plutôt ici à un immense plateau suspendu où le glacier a gommé la moindre aspérité et le moindre escarpement, un inlandsis made in Vanoise - d’ailleurs le seul des Alpes françaises. Les températures polaires des lieux s’accordent bien avec ces paysages, mais nos thermorécepteurs n’ont que faire de ce que nos mollets, cœurs et yeux réclament, et nous poursuivons, sans nous arrêter mais en frissonnant, vers le Dôme des Sonnailles, malgré les premiers cumulus qui commencent à se multiplier vers l’ouest. Une petite heure plus tard, les gentils nuages décoratifs se sont transformés en un tsunami de volutes grises qui nous engloutit au sommet, juste avant d’aborder la descente complexe de son versant ouest coupé de barres rocheuses... Plus de détour par les cirques ouest au programme mais plutôt une descente directe vers la vallée dans le jour blanc, heureusement des traces récentes feront office de fil d’Ariane, et Iphigénie de viatique. On parviendra sans encombre à rejoindre le Doron de Pralognan, bien entamés par une descente gâchée par le brouillard en haut et la croûte non portante en bas, des aléas de ne pas adapter les plans de course à l’évolution des conditions météorologiques. Quoi qu’il en soit, un grand bol d’air froid mais pur, avant de retrouver dans le chalet de location l’odeur de reblochon oublié au soleil des chaussons de ski…
Après la descente de la veille dans les nuages, on tire les leçons du but météo et vise ce jeudi une course moins longue au-dessus du lac de la Patinoire, vu l’instabilité convective encore prévue dans l’après-midi. Le cirque du glacier éponyme offre tout un éventail d’orientations, du sud-ouest à l’est, de quoi optimiser sur place le choix de la course en fonction du niveau de cuisson de la neige, de « sortant du congélateur» à « bien trop cuite » !
Arrivés au lac de la Patinoire et son beau mur de glace stratifiée au niveau du front aval (un glacier de cône d’avalanches rare dans les Alpes !), on constate que la neige a été oubliée dans le four (solaire) en adrets - ou que les « grasses matinées » se paient en neige « grasse » au printemps - et prend donc le cap du versant est de la Pointe du Creux Noir. Cette pente est tourne progressivement nord-est, si bien que la neige lourde du bas se transforme en une belle poudreuse légère. On s’en réjouit et rêve déjà de gerbes de neige qui passeront dans la postérité photographique, sans remarquer que le vent a travaillé le manteau, doté de plus de cohésion et parfois croûté en surface. Alors que je m’applique à zébrer de conversions la base du couloir nord conduisant au sommet, c’est la montagne qui me rappellera mon manque de vigilance lorsque je verrai la pente devant moi se fissurer et me sentirai glisser avec la plaque qui vient de céder sous mes skis… L’adrénaline sera comme souvent ma meilleure conseillère, et sans que j’aie le temps de réagir, mes jambes décident de filer en traversée vers le bas, tout schuss sur mes peaux et les talons libres… Un style disgracieux en télémark sur skis qui collent, et qui se conclut d’ailleurs par une chute tête la première dans la neige dès qu’un petit regard en arrière me prouve que j’ai pu échapper à la coulée. En cohérence avec le risque 2 du bulletin d’estimation des risques d’avalanches, la plaque de dimension modeste (entre 10 et 20 cm à la rupture, une vingtaine de mètres de largeur et cinquantaine de longueur) n’a conduit qu’à un petit dépôt épais de moins d’un mètre, sans doute pas suffisant pour ensevelir un skieur, mais une petite piqure de rappel sur le bras qui vaut mieux qu'un impact de pointe de sonde sur la face !
Skieur échaudé craint la neige froide, et on se redirige donc vers le col du Vallonnet, dont la rive gauche raide et cornichée offre par contre l’immense avantage d’avoir déjà transformé en neige « chaude ». On murmurera tout de même quelques « pas bouger » à la vague figée de neige qui nous domine ; nos incantations nous permettront de rejoindre sans histoire et surtout sans avalanche le col.
La descente s’avèrera meilleure que la veille, meilleure par la visibilité mais aussi les conditions de neige, de la poudreuse parfois un peu croûtée, qui perdra d’abord en qualité sur l’adret du Glacier de la Patinoire, puis en quantité sous le Chalet des Gardes, dans une pente sud raide déjà déplumée par le vent et le soleil. On rejoint ensuite le (télésiège du) génépi et les bières de son bar de piste, à se demander si le nez couleur fraise des bois des randonneurs à skis vient de leurs coups de soleil ou de leurs coups à boire ([sic])…
Après une pause (télétravail !) imposée par une journée de neige et de brouillard, on retourne ce samedi dans notre dure routine quotidienne à base de télésièges, pas alternatif puis sinusoïdes à la périodicité qui constitue une signature en soi ! On vise cette fois une autre classique au départ de Pralognan, le col de la Glière par son glacier éponyme (ah le manque d’imagination des topographes !), avec des orientations sud mais une nouvelle couche de fraîche pas encore gâchée par un soleil d’avril. Comme deux jours plus tôt, la neige devient vite profonde et légère sur le glacier dès qu’on passe d’un versant sud à un versant ouest, au point que les relais de traçage se font de plus en plus fréquents… Le col de la Glière s’atteint skis sur les épaules par une vingtaine de mètres raides, les skis une fois remis dans leur position naturelle sous les pieds nous assurent une bonne portance dans cette poudreuse sans fond. Comme promis à la montée, le ski sera d’anthologie à la descente dans une neige vierge mis à part les zébrures de la trace de montée, épaisse et légère comme rarement. Les photos témoigneront a posteriori d’un enfoncement jusqu’à la taille, les bâtons et jambes complètement enfouis dans une matière blanche pulvérulente, sans qu’on ait ressenti cet enfoncement comme un frein à la descente. Parvenus au replat sous le glacier, au diable la paresse et la fatigue, on choisit de remonter au collu à l’ouest pour remplacer la descente d’un versant sud en neige déjà alourdie par le soleil d’avril par une autre pente ouest en neige d’hiver. Pari réussi, puisqu’on y profitera encore d’une neige de cinéma, par contre alourdie dès que la pente se tourne vers le sud – sans la moindre cohésion, tant mieux pour les risques d’avalanche et le plaisir du ski. Une journée d’avril qui fera oublier pas mal de journées de janvier…
Le beau temps persistant et annoncé plus stable, joint à la fréquentation d’un dimanche de Pâques, nous laisse espérer du renfort pour tracer la petite face nord de la Grande Casse et ses 600 mètres de pente entre 40 et 50°. Pas de messe de Pâques pour nous ce jour, mais pour clôturer ce séjour un pèlerinage vers la pente raide iconique de la Vanoise, la face nord de de son point culminant, le long de séracs pas encore trop rabougris par le réchauffement climatique.
L’ambiance haute montagne de cette course ne se limite d’ailleurs pas à la pente finale, mais prévaut dès que l’on atteint le glacier de la Grande Casse et son cirque presque fermé de grandes faces dont le col éponyme constitue la seule échappatoire. L’austérité de l’environnement s’accentue encore dès que l’on prend pieds... euh crampons ou skis sur la face nord et son immense et raide pan suspendu de neige et de glace, à l’ombre jusqu’à la mi-mars puis au soleil rasant plus tard en saison.
Le traçeur doit alors façonner le millier de marches de l’escalier qui sera emprunté par les poursuivants, une tâche qui peut s’avérer ingrate au point d’invoquer une crampe pour passer son tour de traçage. Quoi qu’il en soit, on découvrira ce jour à notre grande surprise une partie haute exposée au-dessus de barres rocheuses, ce qui n'apparaissait pas dans les topos de cette course pourtant classique.
C'est que le recul glaciaire a fait récemment apparaître des bandes de rochers en haut de la partie occidentale de la face nord de la Grande Casse – celle dite de la « petite face nord », une évolution récente sans doute amplifiée par l’été 2022 et son bilan de masse glaciaire négatif record à l’échelle de toutes les Alpes. Le glacier a tout simplement intégralement fondu en haut de la petite face nord, laissant la place aux rochers… Une évolution encore plus inquiétante sachant que ce recul n’est pas celui de la zone d’ablation à cause d’une accumulation moindre dans la zone éponyme, mais le recul de la partie la plus haute de la zone d’accumulation par elle-même, en versant froid et raide à plus de 3500 mètres, là où la fonte estivale excède donc de facto l’accumulation du reste de l’année depuis de longues années (alors que cette zone devrait servir de « réservoir » de neige et de glace pour la partie basse du glacier…)
Les photos prises depuis une cinquantaine d'années montrent le changement complet de physionomie de la face nord dans cet intervalle, le glacier s’étant aminci considérablement là où il n'a pas fondu, et ayant perdu tous ses séracs à l’exception du sommital (pour mémoire la face est haute de 700 à 800 m de dénivelée). La fonte semble d’ailleurs s’être singulièrement accélérée depuis 2017, les cinq dernières années ayant suffi à assécher complètement le haut de la petite face nord.
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Après les photos de face, les photos à la verticale disponibles sur le site www.geoportail.fr, qui confirment la fonte du glacier côté ouest (petite face nord) et la disparition du sérac du bas entre 1960 environ et 2022.
Reste à espérer que Ie gros sérac restant ne s'effondre pas tout d'un bloc, à l'instar de celui de la Marmolada dans les Dolomites italiennes durant l'été 2022.
Si par endroits le recul glaciaire rend possibles des descentes à skis qui ne l’étaient pas avant (glacier des Bœufs Rouges, glacier du Casset), il peut ailleurs, comme ici par exemple, les rendre plus difficiles voire impossibles… Dans le cas de la petite face nord de la Grande Casse, la barre exposée de début avril 2023 semblait être recouverte plus tard dans ce printemps humide. C’est donc une descente à prévoir plutôt par des conditions de fort enneigement si l’on ne veut pas s’exposer plus qu’agréé a priori avec sa conscience et son trouillomètre ; il semble sinon opportun de viser la face nord centrale quelques centaines de mètres plus à l’est, à peine plus raide sur le haut mais moins exposée, en tout cas tant que la configuration du sérac sommital le permet…
Quoi qu’il en soit, la descente en poudreuse, déjà parfois légèrement croûtée par le vent, de cette petite face nord conclura en beauté (glaciaire) et en pente (raide) cette virée en Vanoise à la rencontre des meilleures conditions de l’hiver… en avril !
Voilà donc également une suggestion de programme pour ton stage intensif de désintoxication aux télébidules évoqué en introduction, suggestion seulement parce que c’est justement cette liberté à la fois encadrée et absolue qui caractérise le ski de randonnée. Absolue, car on peut porter ses skis partout où porte son regard, sans avoir à suivre le fil d’un sentier de randonnée pédestre, le tracé des spits d’une voie d’escalade équipée, les lignes de faiblesse des fissures ou des becquets en escalade « trad »… Encadrée, car cette neige qui peut nous porter a ses propres règles qui apportent des limites à la liberté du skieur, stabilité, qualité… autant d’inconnues qu’on aura à cœur et surtout à cerveau de déchiffrer et d’évaluer.
Dans une nature d’attestations, de quotas, de forfaits, de pass, de permis et de QR codes, c’est cette liberté même bridée qui devrait finir de te convertir à la conversion et au ski de montagne !
EN PRATIQUE
Quand y aller
La meilleure période s’étend généralement de décembre à avril, sachant que les remontées mécaniques fonctionnent en général du début des vacances de Noël à la mi-avril. Avant ou après, les courses situées versant ouest se feront moyennant une dénivelée supplémentaire de 350 à 600 mètres, suivant l’ouverture ou non de la route menant aux Fontanettes, exigeant un départ très matinal au printemps si l’on veut profiter d’une neige cuite à point à la descente. En 2023, le prix du forfait randonneur était de 12 euros pour la montée séquentielle sur les deux télésièges de l’Edelweiss et du Génépi, départ de toutes les courses mentionnées dans cet article à l’exception de la brèche Portetta.
A savoir tout de même que des courses telles que la Grande Casse ou les Dômes de la Vanoise peuvent parfois s’envisager jusqu’à début juin avec des ratios portage/ski acceptables…
Conditions nivo-météorologiques
La Vanoise, bien exposée aux flux de nord et d’ouest, (partiellement) protégée des redoux pluvieux par les Préalpes, bénéficie généralement d’un bon enneigement dès la moyenne montagne. On peut s’en assurer sur la page ad hoc de Meteo France https://meteofrance.com/meteo-montagne/alpes-du-nord/enneigement et appuyer son analyse sur des vues satellite récentes. Le site https://apps.sentinel-hub.com/sentinel-playground permet justement d’estimer la limite d’enneigement grâce aux vues satellites prises périodiquement (généralement tous les 2 ou 3 jours) de l’ensemble de la surface terrestre, en comparant une vue satellite récente (par ciel dégagé) de la montagne visée avec les courbes de niveau d’une carte (par exemple Open TopoMap qui couvre le monde entier, ou plus simplement et précisément IGN pour la Vanoise). Un moyen universel (affranchi de l’existence de stations de ski et/ou bulletins nivologiques) et permanent pour déterminer en temps réel ou presque la présence de neige ou non sur toutes les montagnes du globe !
Sinon les webcams disposées dans la station permet de se faire une idée… ou plutôt une vue de l’enneigement du moment : https://www.pralognan.com/webcams/, l’une à Tignes donnant sur la face nord de la Grande Casse https://tignes.roundshot.com/grande-motte/#/ et ses conditions à vérifier (présence de glace vive ou non…).
Les bulletins d’estimation du risque d’avalanches sont ceux publiés par Meteo France tous les jours en saison https://meteofrance.com/meteo-montagne/alpes-du-nord/risques-avalanche
Concernant les prévisions météorologiques, on peut comme partout surfer sur www.meteoblue.com, qui compare les sorties de nombreux modèles différents et permet d’évaluer la fiabilité des prévisions au travers de leur dispersion.
Comment y aller
En voiture au bout de la D915 (attention aux tristement célèbres bouchons de la Tarentaise lors des départs et retours du ski des vacances scolaires de Noël et d’hiver, d’autant plus que Pralognan se trouve en amont des trois vallées).
Les départs de randonnée se trouvant tous ou presque dans la station et donc tout près des hébergements, l’utilisation des transports en commun est recommandée : on peut rejoindre en train la gare de Moûtiers Salins située à 27 km, puis gagner Pralognan en bus grâce à une ligne régulière :
https://www.pralognan.com/reservez-votre-sejour/transports/
Où dormir en vallée
Pralognan est une petite station de ski bien différente des grosses stations voisines aux domaines tentaculaires, beaucoup moins fréquentée et coûteuse. Hôtels, résidences de tourisme
https://www.pralognan.com/reservez-votre-sejour/hebergements/ et hébergements locatifs du type airbnb pourront vous accueillir en saison de ski entre décembre et avril, avec certainement des tarifs plus bas après la fermeture des remontées mécaniques mi-avril.